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Tata Consultancy Services devient le partenaire de LéoFly pour le développement de leur nouvelle fusée

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Avec comme objectif de participer de manière compétitive à l'European Rocketry Challenge en 2024 (EuRoC 2024), les élèves ingénieurs de l'ESILV ont signé un accord de partenariat avec Tata Consultancy Services, l'une des plus importantes sociétés de services informatiques au monde.

2023 est une année importante pour LéoFly : l'association de conception et de modélisation aéronautique et spatiale du Pôle Léonard de Vinci avait besoin d'un budget plus conséquent pour développer ses projets. Les élèves-ingénieurs qui composent l'association sont actuellement en plein développement d'une fusée supersonique qui a pour ambition de remporter l'European Rocketry Challenge (EuRoC), la plus grande compétition universitaire de lancement de fusées en Europe, en 2024.
Grace au partenariat signé avec Tata Consulting qui a voulu soutenir des projets étudiants innovants à forte dimension internationale, les élèves ingénieurs de Leofly pourront financer une partie du développement de cette fusée.
https://www.instagram.com/p/CjuWGWnoJtQ/?hl=en La fusée, qui est encore en cours de construction, sera prête en 2024. Il s'agit d'une fusée supersonique qui a pour objectif d'être plus performante que celle de 2022. De plus, elle sera équipée d'une télémétrie vidéo permettant de surveiller le vol en temps réel
L'EuRoC est la plus grande compétition de lancement de fusées étudiantes en Europe. Elle comporte deux catégories, 3 000 mètres et 9 000 mètres, qui représentent les altitudes en mètres que les projets doivent atteindre.
En 2022, LéoFly a participé avec leur fusée Helios dans la catégorie 3 000 mètres et a terminé à la 3ème place européenne. Cette fois-ci, pour remporter la compétition, les étudiants ont l'ambition de concevoir une toute nouvelle fusée destinée à la compétition internationale. https://www.instagram.com/p/ClHQJ7YoJEN/?hl=en

LéoFly se prépare activement pour participer à l'EuRoC 2024

Pour les étudiants, il est rapidement devenu évident qu'ils ne pourraient pas remporter l'édition 2023 du concours. Ils ont donc pris la décision de reporter leur participation et d'ajouter une année supplémentaire de développement à leur fusée, afin d'augmenter leurs chances de remporter l'EuRoC 2024 dans la catégorie des 3 000 mètres avec un propulseur solide. Une équipe mixte de 35 élèves ingénieurs travaille sur ce projet, avec un budget de développement estimé entre 40 et 60 000 euros.

Une seule ambition : le podium

Si LéoFly remporte l'EuRoC 2024, non seulement ils seraient couronnés meilleure équipe européenne, mais ils pourraient également obtenir un sponsoring de la part de l'Agence spatiale européenne. En réalité, ce concours ne décerne pas un véritable prix en argent, mais gagner cette compétition leur permettrait de gagner encore plus en réputation internationale, car celle-ci est en train de s'imposer comme la plus grande compétition au monde.
Grâce à la crise sanitaire, cette compétition est devenue l’alter ego de la Spaceport America Cup aux États-Unis. À l'époque, la COVID-19 a empêché les équipes de se déplacer pendant la pandémie.
De fait, l’EuRoC a pris de l'ampleur, avec un apogée prévue en 2024 : la compétition est désormais ouverte à des équipes internationales non européennes : l’EuRoC souhaite ainsi devenir comme le championnat du monde étudiant, raison supplémentaire pour laquelle les élèves ingénieurs de l’ESILV ont fait le choix de miser sur le développement d’une fusée rodée pour 2024. https://www.instagram.com/p/CsJtcS5AI6I/?hl=en

Perfectionner Helios, la première fusée

Afin de perfectionner Helios, la fusée utilisée en 2022, les équipes ont organisé une grande réunion pour décortiquer tous les problèmes rencontrés et l’améliorer. Un cahier de charges avec les objectifs à atteindre a été rédigé dont le premier est de gagner la compétition. Tous les systèmes sur le papier ont déjà été corrigés et aujourd’hui, la fusée est à environ 50 % ou 60 % de sa conception. Actuellement, les élèves ingénieurs travaillent sur le système de séparation, la nouvelle innovation qu'ils ont menée et qui est encore en phase de prototypage. Leur développement est retardé, mais c'est pour la bonne cause : celle d’étudier et de tester les systèmes à la perfection. Pour ce faire, une version alpha de la fusée sera lancée cet été pour être testé afin d’avoir un premier retour et faire les corrections nécessaires. https://www.instagram.com/p/Cr36LusAc1M/?hl=en

Des élèves ingénieurs investis

Pour les élèves ingénieurs, la conception et le développement de cette fusée implique beaucoup de sacrifices et d’investissement. Ça veut dire que le temps libre en de hors de cours, les étudiants se retrouvent quasi tout leur temps essentiellement au local de l’association technique. Ils ont mis de côté certains aspects de la vie étudiant afin de développer ce projet. D’une part parce qu’ils sont passionnés, mais aussi parce qu'ils savent que cette expérience est très valorisante pour leur avenir. Pour amener à bien ce projet, les étudiants développent des hard skills mais aussi beaucoup de softs skills.
On se transforme complément de profil. On passe d’un profil technique à des profils beaucoup plus managériaux et de gestion. Ce projet commence à déboucher en beaucoup d’opportunités. Nous avons été invités à participer en juin prochain au Salon international de l'aéronautique et de l'espace. C’est un grand évènement où on aura notre propre stand avec certains de nos sponsors. Sans eux, le projet n'existerait pas. C'est assez intéressant que des entreprises privées comprennent cet intérêt et nous aident à porter le projet.
Un cercle virtuel, car un des plus grands arguments des élèves ingénieurs pour convaincre les sponsors est les résultats de l’ESILV ainsi que ses classements.
C’est grâce à la réputation de l’ESILV et notre travaille en tant qu’étudiants que les sponsors souhaitent s'investir là-dessus.
Avec le développement des projets de cette envergure, les élèves ingénieurs sont déjà formés au-delà des compétences scolaires, faisant d’eux des professionnels à recruter. Leurs profils peuvent intéresser aux entreprises pour évoluer plus tard dans des carrières dans la technique, mais aussi dans le managérial. Pour en savoir plus sur les formations de l'ESILV Pour en savoir plus sur la majeure modélisation et mécanique numérique

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