Quantcast
Channel: ESILV Ecole d'Ingénieurs
Viewing all 1132 articles
Browse latest View live

Talents du Numérique 2015, soutenez les projets ingénieurs ESILV pour le prix du public

$
0
0

Sans plus attendre votez en ligne pour les projet ESILV afin qu’ils aient une chance de récolter le plus de  voix  et ainsi être les lauréats du Prix du Public 2015. Vous avez jusqu’au lundi 4 mai 14h00 pour voter, alors mobilisez-vous et relayez sur les réseaux avec @talentsdunum #TDN2015 !

Danaé Toubiana, Denis Madre, Thomas Poinsignon, Michael Weydert

Notre application propose à ses utilisateurs de partager ses connaissances, ses passions ou même s’entraider sur un handicap ou une maladie commune. Lhooping permet d’échanger et de rencontrer de nouveaux amis à travers le monde.

Votez : https://app.lestalentsdunumerique.fr/concours/show/368/0



Ariel Levenok, Jordan Dufeal, Louis Desnus, Naji El Hafsi

Human App, une application qui augmentera et facilitera les dons faits aux associations humanitaires. Augmenter les dons faits aux associations en les rendant plus accessibles et transparentes. Permettre au donateur de suivre l’avancement des dons faits dans les associations humanitaires de son choix.

Votez : https://app.lestalentsdunumerique.fr/concours/show/363/0



Nicolas Mur

Instinkt c’est une manière de vous faciliter la vie sans même que vous ne vous en rendiez compte. Créer des liens, trouver son chemin, allier proximité et technologie. Mais c’est aussi renforcer le lien parent-enfant, facilitant la communication, le guidage en créant un lien invisible.

Votez : https://app.lestalentsdunumerique.fr/concours/show/345/0



Innocent Delaure Ossété, Charles Junior Salé Assa

Un logiciel révolutionnaire, adapté aux réalités mondiales d’aujourd’hui, pour un avenir meilleur. Relever le défi du numérique avec la dématérialisation des procédures administratives et la modernisation des système d’information des collectivités locales africaines.

Votez :  https://app.lestalentsdunumerique.fr/concours/show/358/0




Elsa Mothay, Arnaud Schaal, Thomas Zellner

Proposer aux personnes recherchant un bien immobilier, des zones géographiques ou des quartiers qui correspondent à leurs multiples critères.Une fois les zones définies, leur faciliter la prospection.

Votez : https://app.lestalentsdunumerique.fr/concours/show/388/0



Virgil VOILLOT, Raihan KHAN, Pierre-Louis DURET

Salt Manager, la salière connectée qui te permet de maîtriser ta consommation de sel chaque jour ! Salt Manager a pour objectif de veiller sur sa santé en apportant une maîtrise de sa consommation de sel, afin d’éviter un grand nombre de maladies, dont les maladies cardio-vasculaires.

Votez : https://app.lestalentsdunumerique.fr/concours/show/346/0




Pandor

Meriem Brahimi, Pierre-Ugo Touraille, François-Victor Nguyen, Yannis Bouchakour, Nassim Belaïfa

Notre projet consiste en un objet connecté venant en aide aux personnes âgées/handicapés. Le but de notre communauté est de créer un lien direct entre un bénévole et une personne dans le besoin.

Votez : https://app.lestalentsdunumerique.fr/concours/show/356/0


Un élève ingénieur à la Croisée des Talents 2015, le concours de management et d’éloquence

$
0
0

Kim Dauthel, élève-ingénieur à l’ESILV de la promo 2019, a participé cette année à la Croisée des Talents, la première compétition de management et d’éloquence, dont il était le plus jeune participant. Récit.

La Croisée des Talents® cherche à réunir des profils diversifiés avec l’excellence comme exigence. Le concept est simple : 400 étudiants issus des plus grandes universités et grandes écoles de France mais aussi de l’étranger viendront s’affronter pendant deux jours sur des épreuves de négociation, de communication digitale ou encore d’éloquence dans le but de devenir le Jeune Talent de l’année 2015.

Tout commence pour moi avec un départ le 6 mars 2015 à 6 h du matin : difficile pour moi ainsi que tous ceux présents, en costumes et tailleurs. Je m’aperçois très vite que je ne suis pas le seul à n’être pas très réveillé… Mon premier sentiment : il me semble être le plus jeune, ce qui s’est révélé être exact par la suite. Les 2h30 de car passent à grande vitesse, malgré le stress et l’appréhension croissants au fur et à mesure que les kilomètres défilent …

Le premier tour

L’accueil est exceptionnel, dans de parfaites conditions de travail et de concours. Le premier jour débute avec les deux épreuves de négociation. Dans une immense salle de la mairie du Touquet, 4 rangées de 15 tables de 4 personnes, complétées de chaises d’abord vides puis très rapidement pleines.

Je m’assois au hasard et fais connaissance avec mes voisins : ils ont en moyenne 23 ans, il y a 2 avocats dont 1 ayant déjà passé le barreau et un élève en dernière année à Centrale Paris.

Il faut avouer qu’à ce moment là, du haut de mes 18 ans, la sensation de ne pas être tout à fait à ma place me traverse l’esprit mais la sonnerie de début d’épreuve ne me rappelle vite à la réalité de la compétition.

Mon premier adversaire, en 2e année à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées s’avère être un adversaire redoutable : après 1h30 d’âpres discussions, j’atteins plus de 70% de mes objectifs contre 50% pour lui. Première victoire.

Mon second adversaire est en 3e année d’école de commerce l’EDHEC : il se contente d’être au mieux de ses objectifs, sans chercher l’affrontement. Il atteint au final moins de 30% de ces derniers : je suis donc qualifié pour le second tour.

La Croisée des Talents, au Touquet

La Croisée des Talents, au Touquet

Le second tour

Après une brève pause de 30 min, le même type d’épreuve m’attend, mais cette fois ci, contre un adversaire unique : deux calculettes sorties, 5 ou 6 feuilles de brouillons encore vierges réparties sur sa partie de table et 3 stylos rangés à sa chemise, prêts à l’emploi, en guise de bienvenue.

Sa gestuelle corporelle indique qu’il semble très sûr de lui et quand son regard se porte sur moi, son sourire me conforte dans mon impression. Je décide donc de débuter cette négociation en lui broyant amicalement une phalange lors de la traditionnelle poignée de main. L’occupation de l’espace étant une donnée essentielle, je pose intentionnellement mon dossier au centre.

S’ensuivent 2h de négociations acharnées : nous finissions par conclure un accord qui, s’il semble avantageux pour les deux parties, se révèle l’être un peu plus pour moi, à hauteur de 15% selon le jury. Je peux donc profiter de la soirée en attendant les épreuves du lendemain. Plus de la moitié des 400 participants viennent d’être éliminés …

Le conseil

Après une nuit bien méritée au Grand Hôtel du Touquet 5*, je me réveille à l’aube et prends mon petit déjeuner,heureux et fier de faire partie des derniers restant. La tension et la rivalité sont maintenant affichées et revendiquées. Si j’ai réussi à sympathiser avec un certain nombre de participants, la franche camaraderie n’est cependant pas vraiment de mise … Un grand tableau trône dans l’entrée, une foule de concurrents se bousculent pour connaitre la suite du programme.

L’épreuve du conseil : en équipe de 8, comme un conseil d’administration, il s’agit d’arbitrer au mieux sur les plans financiers, marketing et sociaux de l’entreprise. Le choix de l’entreprise est imposé, c’est St Gobain. Les facteurs de l’entreprise sont variables au cours du temps et une nouvelle donnée, comme l’intervention d’une entreprise concurrente, est imposée toutes les 15 min. Cette épreuve dure environ 3h30.

Enfin l’intervenant chargé de nous noter choisi qu sein du groupe celui qui présentera le projet complet de l’entreprise durant un délai imparti. Le choix du représentant du groupe ne se fait pas sur les capacités oratoires du candidat, mais sur un critère d’aptitude à se faire embaucher par l’entreprise chargé de la notation de cette épreuve… Au final, la plupart des candidats choisis ne sont pas forcément les meilleurs à l’oral, et notre groupe est éliminé. Regrets … car sur la présentation à l’oral d’un travail de groupe, l’éloquence est primordiale. Vice de forme !

Eloquence et management

Eloquence et management, l’épreuve du conseil

La finale : la joute

L’assemblée est composée de tous les participants ainsi que de nombreux conseils d’administrations de sponsors tels qu’Allianz, Orange, Saint-Gobain, Kering …

Je suis donc assis au milieu des rangées du théâtre au sein duquel va se jouer le final de ce week-end. Je dois noter ici que la majorité des étudiants en provenance d’écoles de droit sont outrés du faible niveau de répartie des finalistes, et je partage toujours cet avis : les qualifications les ont sélectionné sur un ensemble de critères certes importants pour la vie active, mais peut-être moins pertinents pour une joute d’éloquence…

Quoi qu’il en soit, le vainqueur de cette épreuve repart avec une voiture !

Pour conclure, nous levèrent nos coupes de champagne à la mairie du Touquet en l’honneur des bénévoles et sponsors de ce concours, une expérience très enrichissante ! Dans le car du retour, notre petit groupe de participants a prolongé le plaisir des joutes verbales pendant la totalité du trajet …

Eloquence et management, l'épreuve finale

Eloquence et management, l’épreuve finale

Truffle 100, le palmarès 2015 des éditeurs de logiciel en France, un classement des acteurs du numérique

$
0
0

Réalisé par la société de private equity Truffle Capital en collaboration avec le cabinet CXP, le classement Truffle 2015 des éditeurs de logiciel en France dresse un panorama de la croissance et de l’innovation dans le numérique.

Les principaux enseignements de ce classement 2015 :

  • Le chiffre d’affaires cumulé des 100 premiers acteurs français est de 11.8 milliards d’euros, dont 6.6 millions d’euros pour l’édition de logiciel
  • 98% des éditeurs sont en phase de croissance ou stables, et ce chiffre est le meilleur depuis 8 ans
  • Les 5 premiers acteurs concentrent 55% du chiffre d’affaires global de l’édition de logiciel.
  • Dassault Systèmes à lui seul réalise 30% du CA global.

Le secteur, en croissance de 6% cette année, identifie par le biais de ses acteurs comme principaux enjeux et leviers de croissance pour les années à venir le cloud et le SaaS, les applications mobiles et le Big Data. En 2012, 42% des éditeurs déclaraient proposer une ofre SaaS : en 2014, ils sont 68%.

Côté profits, l’industrie a généré 599 millions d’euros de résultats : c’est relativement stable par rapport à 2013, et toujours sous le pic d’activité de 2011. Il faut ici noter que face à une conjoncture économique morose, le secteur de l’édition de logiciel connait une croissance soutenue de son CA global qui n’est jamais passée sous la barre des 7% annuel depuis 2009.

Avec 6,6 Md€ de chiffre d’affaires l’an dernier, l’industrie française du logiciel enregistre une croissance significative (+6%), à contrecourant de la conjoncture, et ce pour la 7ème année consécutive !
Bernard-Louis Roques
Directeur Général et co-fondateur,
Truffle Capital

http://www.truffle100.fr/2015/palmares.php

Le top 10 2015 des éditeurs de logiciel en France

Rang Entreprise Région CA édition 2014
millions d’€
CA total 2014
millions d’€
Effectif total 2014 Effectif R&D 2013
1 DASSAULT SYSTEMES IDF 2 078,6 2 346,7 13 345 5 500
2 CEGEDIM IDF 460,6(1) 911,5 7 922 959(2)
3 SOPRA STERIA IDF 445,4 3 370,0 35 000 800
4 MUREX IDF 368 368 1 880 386
5 AXWAY IDF 261,6 261,6 1 961 650
6 CEGID RA 243 266,6 2 000 546
7 LINEDATA SERVICES IDF 158 158 965 408
8 PRODWARE IDF 139 174,4 1 424 274
9 ESI GROUP IDF 111 111 1 003 317
10 BERGER-LEVRAULT IDF 107,1 122,8 1 256 239

L’édition de logiciel est un des débouchés naturels de la formation d ‘ingénieur ESILV, au travers notamment de la majeure Informatique et Sciences du Numériques.

Sselon l’enquête emploi 2014, 35% des diplômés opèrent dans le secteur des technologies de l’information, et 27% dans des fonctions d’études et développement de systèmes d’informations, dont l’édition logicielle est un pendant.

http://www.esilv.fr/le-salaire-des-ingenieurs-en-2014-lenquete-premier-emploi-de-lesilv/

« Stochastic Skew and Target Volatility Options » publié dans The Journal of Futures Markets

$
0
0

L’article de recherche en finance quantitative issu des travaux de recherche de Martino Grasselli, coordinateur de la recherche De Vinci Finance Lab et Jacinto Marabel Romo, University of Alcal à Madrid est paru dans la revue internationale The Journal of Futures Markets.

The Journal of Futures Markets est une revue mensuelle académique « peer-reviewed » qui couvre l’évolution des contrats à terme financiers et des dérivés. Le rédacteur en chef est Robert Webb. La revue couvre des sujets tels que : contrats à terme , produits dérivés, gestion des risques et contrôle, l’ingénierie financière, nouveaux instruments financiers, les stratégies de couverture, analyse des systèmes de négociation, juridiques, comptables, questions réglementaires , et le portefeuille optimization.La revue est publiée par Wiley- Blackwell .

Abstract

Target volatility options (TVO) are a new class of derivatives whose payoff depends on some measure of volatility. These options allow investors to take a joint exposure to the evolution of the underlying asset, as well as to its realized volatility. In equity options markets the slope of the skew is largely independent of the volatility level. A single-factor Heston based volatility model can generate steep skew or flat skew at a given volatility level but cannot generate both for a given parameterization. Since the payoff corresponding to TVO is a function of the joint evolution of the underlying asset and its realized variance, the consideration of stochastic skew is a relevant question for the valuation of TVO. In this sense, this article studies the effect of considering a multifactor stochastic volatility specification in the valuation of the TVO as well as forward-start TVO. © 2015 Wiley Periodicals, Inc. Jrl Fut Mark

http://onlinelibrary.wiley.com/enhanced/doi/10.1002/fut.21720/

Concours Avenir 2015, revue de tweets des futurs ingénieurs, en route vers une prépa intégrée !

$
0
0

Les épreuves écrites du Concours Avenir 2015, c’était le 8 mai dernier : répartis dans les centres d’examens partout en France, des milliers de candidats ont planché sur des QCM de Maths, Physique, CER et anglais.

Le Concours Avenir ouvre les portes de 6 écoles d’ingénieurs en admission post-bac, pour des études en 5 ans menant à des diplômes reconnus par la commission des titres d’ingénieurs. Avec chaque année plusieurs milliers de candidats, le Concours Avenir se positionne comme l’un des plus prestigieux concours d’entrée en école d’ingénieurs post-bac, donnant accès à des prépas intégrées.

Mais le Concours Avenir, c’est aussi sur les réseaux sociaux … Revue de tweets des candidats de ce 8 mai 2015 !

Il y a les tweets officiels…

Il y a les tweets angoissés … Malgré tous les conseils distillés par les écoles tout au long de l’année, les annales pour réviser, l’outil d’entrainement en ligne sur le site www.concoursavenir.fr, et l’application mobile dédiée à la préparation des épreuves du concours, cette journée reste un moment à part dans le parcours d’un lycéen vers les études d’ingénieurs

A l’inverse pour une toute petite minorité de candidats, il y a les tweets « sans pression » …

https://twitter.com/LaurieVln/status/596354125715087361

Il y a les tweets de connexion … C’est évidemment toujours plus agréable et rassurant de ne pas se sentir « seul » face à son avenir !

Il y a ceux qui ont découvert la maison des examens à Arcueil, le centre parisien du concours où quelques milliers de candidats composent, et où les équipes du Concours Avenir sont mobilisées sur le plan logistique pour faciliter au mieux l’accueil des très nombreux candidats en cette journée cruciale pour eux…

Et au terme de cette journée particulière, éprouvante pour les candidats physiquement, intellectuellement et émotionnellement, il y a les tweets de soulagement une fois les épreuves finies !

Alors en attendant les résultats, les Terminales S ont encore jusqu’au 31 mai pour changer l’ordre de leurs voeux sur le portail admission Post-Bac.

 

Showroom des projets ingénieurs ESILV : jeudi 4 juin 2015, de 15h à 18h au Pôle Léonard de Vinci

$
0
0

Jeudi 4 juin 2015, l’ensemble des projets réalisés par les étudiants du cursus ingénieur en 5 ans de l’ESILV au cours de l’année scolaire sera présenté lors d’une journée spéciale, à l’occasion de laquelle l’ESILV sera ouverte au public.

Tout au long de leur cursus, les étudiants élaborent en petits groupes, des projets sur la base de problématiques concrètes autour des thématiques proposées par les entreprises partenaires de l’école.

Le jeudi 4 juin prochain, les étudiants – de la 1ère à la 5ème année – vous présentent leurs projets !

Un parcours thématiques est proposé :

Big Data

Quelques exemples de projets à voir :
* UNESCO : Big Data & sites du patrimoine mondial
* Big Data & analyse de texte
* Mairie Manager, un logiciel révolutionnaire, adapté aux réalités mondiales d’aujourd’hui, pour un avenir meilleur. Relever le défi du numérique avec la dématérialisation des procédures administratives et la modernisation des systèmes d’information des collectivités locales africaines.

Finance

  • No more crisis : Dysfonctionnement des marchés financiers
  • Volatility smile : Elaboration d’un outil de traçage de smile de volatilité, à partir des prix proposés par le broker
  • L’équipe lauréate en IDF du concours « Apprendre la Bourse »

Objets connectés

  • The Caloprothèse : Prothèse chauffante pour handicapés
  • Balise de localisation (eCall) ou BLE Tracker (pour géolocaliser des personnes ou des véhicules)
  • SaltManager : salière connectée mesurant la quantité de sel consommée
  • Eye’m Watching 4 You : kit de détection d’obstacles pour personnes mal-voyantes

Energie et Smart Building & Cities

  • St Gobain Dashboard : Dashboard Management Energie pour les Points P
  • Lighting Network : Vers une ville numérique = applications d’une installation réseau haut débit / partenariat EVESA
  • Hydroélec, Mini-hydrolienne à installer dans les conduites d’alimentation en eau
  • Powaz, Récupérateur d’énergie cinétique sur les équipements sportifs

Transport / Aéronautique / Mécanique

  • Speedrofoil : Dimensionnement et calcul de structure d’un bras d’hydroptère
  • Leofly, construction d’un avion électrique
  • Ecofly, conception d’un avion de ligne équipé de panneaux photovoltaïque

Applications & web

  • GEOLOC (ouhabiter.com) : Proposer aux personnes recherchant un bien immobilier, des zones géographiques ou des quartiers qui correspondent à leurs multiples critères et leur faciliter la prospection.
  • Lhooping, nouveau réseau social pour le partage des passions et des connaissances, l’entraide sur un handicap ou une maladie commune en cercle restreint.
  • Human app, une application qui augmente et facilite les dons faits aux associations humanitaires en les rendant plus accessibles et transparentes. Permet au donateur de suivre l’avancement des dons faits dans les Associations Humanitaires de son choix.

 Inscription à la journée Showroom Projets 2015

Entrée libre, sur inscription préalable

[contact-form-7]

 

Pascal Clain, enseignant-chercheur en nouvelles énergies en école d’ingénieurs

$
0
0

Pascal Clain est enseignant-chercheur en nouvelles énergies à l’ESILV, il est interrogé pour le site d’orientation de la région Ile de France. Extraits.

Lorsqu’on pense nouvelles énergies, on pense aux technologies d’énergie renouvelables, éolienne, solaire, marines ou autres. Cependant, il n’y a rien de nouveau dans tout ceci. Depuis les premiers Temps, l’homme a exploité les ressources naturelles et renouvelables à sa disposition. Pour citer deux exemples, on peut faire référence aux moulins à vent et aux bateaux à voiles exploitant l’énergie du vent.

Lorsqu’on travaille dans le domaine des nouvelles énergies, on sait d’où l’on part mais jamais où l’on arrive. C’est l’opportunité de découvrir et d’apprendre de nouveaux thèmes qui m’a attiré.

En France, si on ne parle que du secteur des énergies renouvelables, on estime qu’il y a aujourd’hui environ 100 000 personnes qui travaillent dans ce domaine.

Essentiellement, une première moitié dans l’industrie et la construction des installations et une seconde dans le suivi d’exploitation. D’après un article récent du Figaro sur ce sujet, on pourra retenir le cas représentatif de l’éolien. Cette ressource représente environ 4 % du bouquet énergétique français, les professionnels du secteur aimeraient atteindre les 20 % pour 2025.

En même temps, un phénomène nouveau est en train d’apparaître qui a été montré par l’IRENA, l’Agence internationale de l’énergie renouvelable, qu’on appelle « la pénurie de compétences », c’est-à-dire qu’il existe des emplois qui restent vacants par manque de personnes possédant les bonnes expertises techniques.

Les entreprises intéressées par des ingénieurs nouvelles énergies sont bien sûr toutes celles qui sont acteurs du domaine de l’énergie, Edf, Areva, Veolia, Engie etc. mais aussi les cabinets de conseils en énergie et les bureaux d’études. Les secteurs de la mobilité et du transport recherchent aussi ce type de profil. Et bien entendu, le secteur du bâtiment avec notamment l’essor du « smart building » et du « smart grid ».

A l’ESILV, nous ne formons pas spécifiquement des ingénieurs énergéticiens mais la nouvelle génération d’ingénieurs en nouvelles énergies, les ingénieurs numériques de l’énergie.

Des ingénieurs qui soient à la fois capables de comprendre et gérer l’aspect physique et énergétique des technologies nouvelles mais aussi de mettre en place et de proposer des solutions numériques innovantes permettant d’améliorer la gestion ou l’optimisation des nouvelles énergies.

Retrouvez l’interview complète sur le site LesMetiers.net

Les systèmes complexes face au tsunami exponentiel du numérique : 4e colloque GREC-O les 24 et 25 juin 2015

$
0
0

les 24 et 25 juin 2015, l’ESILV, le Pôle Léonard de Vinci et le GREC-O (Groupe de Recherche sur la Complexité) organisent deux journées de recherche sur les thèmes des systèmes complexes et du numérique.

Les systèmes complexes sont souvent vus comme des élaborations, des émergences issues de longues évolutions et adaptations, comme des réseaux et structures d’échange et d’équilibre élaborés parfois au cours des siècles.

24 et 25 juin 2015 : Comment se comportent ces systèmes quand ils sont frappés comme aujourd’hui par le tsunami du numérique ?

Tsunami exponentiel, au sens où la vague de demain sera deux fois plus forte que la vague d’aujourd’hui. Voilà la question que ce 4 ème colloque posera au cours de quatre demi-journées :

24 juin matin : Données et Complexité (responsable : Michel Bloch)

Quelle balance entre progrès et nuisance attendre de l’évolution des technologies et de l’apprentissage des utilisateurs du Big data ? Une approche systémique et holistique s’impose.

Les outils marketing fournissent une vision du Big data : (1) en coévolution avec i-cloud et l’open data et les applications génératrices de données en ligne (2) phase de désillusion temporaire liée à l’entrée massive des organisations soucieuses de qualité/rentabilité (3) peur durable (espionnage, crime organisé, terrorisme).

Les prévisions du comportement des systèmes complexes, souffrent parfois d’une insuffisance de données utilisables, et, souvent, de l’absence de modèles et de corrélations entre les données. Le Big data peut y répondre mais, néanmoins, la prévision sur le comportement des systèmes complexes (vulcanologie, météorologie, économie…), reste limitée par leur grande sensibilité aux détails.

L’ingénierie des Big data doit assurer la qualité des données et éliminer les fausses corrélations. Le passage de téraoctets (109) à celui d’exaoctets (1018), impose de dépasser l’indexation directe des données et d’oublier la non-duplication.  L’exigence de rapidité impose l’abandon du traitement séquentiel pour un parallélisme massif.  Ces approches ont un impact sur les programmeurs d’applications peu préparés à ces bouleversements.

  • 9h30 : Mot d’accueil, Benoit Aubert, Directeur du Développement, Pôle Universitaire Léonard de Vinci
  • 9h40 : Introduction, Jean Rohmer, Président du GREC-O, Directeur de la Recherche, ESILV
  • 9h50 : Panorama du Big Data, Michel Bloch, Groupe Emergence
  • 10h20 : Big Data et Complexité, Alexandre Makarovitsch, Groupe Emergence, AFSCET
  • 10h50 : Pause
  • 11h20 : Big Data et Prévision , Philippe Picard, Groupe Emergence
  • 11h50 : Ingénierie des Big Data : Risques et opportunités, une lecture systémique, Jacques Printz , Professeur Emérite du CNAM
  • 12h20 : Libres propos sur les donnée, les algorithmes et l’intelligence artificielle, Jean Rohmer, De Vinci Technology Lab.
  • 12h45 : Pause Déjeuner

24 Juin après-midi : Ethique et Organisations Humaines face au numérique(responsable Michel Dalmas)

Les situations nouvelles provoquées par les évolutions dans le domaine du numérique changent les habitudes des utilisateurs comme des concepteurs. Plusieurs champs de recherche pourront être explorés :

Identification de nouvelles situations ou de nouvelles découvertes.

Les phénomènes observés pourront être élargis et traités non seulement au niveau des organisations mais également au niveau des interactions avec leur environnement socio-économique.

Démarches d’accompagnement, tant d’un point de vue méthodologique que disciplinaire ?

Pour satisfaire ces différents points, les méthodologies de recherche utilisées seront, tant exploratoires que confirmatoires, qualitatives que quantitatives avec, si possible, un axe de développement relatif à la recherche-intervention. Des travaux et témoignages sur le terrain seront accueillis,  avec l’idée de susciter de nouvelles questions de recherche.

Les Sciences de Gestion, en tant que sciences de l’action collective orientée vers un but, représentent ontologiquement une discipline transversale. Ainsi des cadres conceptuels comme celui de la responsabilité sociétale des entreprises, du bien-être au travail, de la confiance intra et inter-organisationnelle ou encore de l’entrepreneuriat pourront être utilisés.

  • 14h15 : Débat : Comment transmettre la « Pensée Complexe » ? Recherche, Enseignement, Entreprises, Associations …
  • 15h45 : Pause
  • 16h15 : Éthique et valeurs: des concepts indépendants pour une dynamique managériale, Michel Dalmas, De Vinci Business Lab
  • 16h45 : Valeur et Véracité de la donnée, Thierry Berthier, Université de Limoges, Chaire de Cyberdéfense Saint-Cyr, Thales, Cap Sogeti
  • 17h15 : Pour une approche éthique de l’utilisation des Big Data: un partage de la réflexion en 2015, Gérard Balantzian, Groupe Emergence
  • 17h45 : Fin de la journée

25 juin matin : Innovation, Données et Simulation (responsable Pierre Chauvet)

La simulation est le principal outil permettant d’étudier les systèmes complexes, qui ne permettent généralement pas une analyse mathématique traditionnelle. L’objectif de la session “Innovation, Données et Simulation” est de présenter quelques logiciels de simulation adaptés à certains types de systèmes et d’applications. Les participants à cette session pourront essayer ces outils en manipulant des modèles déjà implémentés, ou construire quelques modèles simples en suivant pas à pas des tutoriaux.

Cette approche doit permettre aux participants de tester et distinguer différents types de modélisations, qui peuvent d’ailleurs être appliquées à un même système (par exemple, simuler les interactions entre populations sur un même territoire via un modèle déterministe basé sur des équations différentielles de type Lotka-Volterra ou un modèle individu-centré stochastique). Elle doit aussi nous enseigner la prudence, car le créateur d’un modèle de simulation y met sa propre subjectivité, ne serait-ce que par le choix du modèle et du réglage de ses paramètres.

Enfin, dans le cas des modèles stochastiques, les logiciels de simulation génèrent à partir d’entrées aléatoires ou non des données qui sont des échantillons de lois de probabilités a priori inconnues. Ainsi l’outil de simulation devient lui-même générateur de données, qui doivent être analysées avec le même soin que les données issues de mesures sur n’importe quel système naturel ou artificiel.

De 9h à 12h30 : Les participants sont invités à venir avec leur ordinateur portable. La matinée sera organisée en deux ateliers se tenant chacun dans une salle. Les participants seront répartis en deux groupes, qui permuteront de salle au milieu de la matinée.

SALLE MASA, avec Jeremy Chanut, Yann Prudent, MASA Group
Théorie et pratique sur l’atelier de modélisation et de simulation multi-agents de MASA Group

SALLE IMA, avec Pierre Chauvet, IMA UCO
Théorie et pratique de simulation de processus discrets avec l’atelier ARENA
Théorie et pratique des réseaux de neurones artificiels ; application aux géostatistiques et à la construction d’une carte de densité

25 Juin après-midi :De la gestion des risques au financement de l’innovation (responsable Stéphane Chauvin)

La crise de 2008 a favorisé les travaux innovants portant sur le «mieux mesurer» et de mieux cartographier les liens systémiques entre les entités, améliorer les éléments d’alertes et des écarts aux équilibres.

«Le risque est un danger sans cause, un dommage sans faute, qui pourtant devient prévisible et calculable» nous dit Patrick Peretti-Watel dans La société du risque.

Les travaux récent s. portant sur les impacts du numérique  sont éclairantes et illustrent les nouvelles techniques à même de mieux mesurer pour mieux décider. Elles concernent tous les domaines: l’immatériel, l’EBIT, le scoring des écosystèmes entrepreneuriaux,des valeurs «marché», les normes prudentielles,…

Qu’en est-il de la valorisation du patrimoine numérique dans les entreprises, de la valorisation de la gestion des risques et des données, et de la connaissance produite?
Qu’en est-il du calcul du risque de financement de l’innovation, de la maitrise des bulles spéculatives et marketing? Qu’en est-il de la mesure du risque d’infobésité d’une entreprise et de sa baisse de productivité ? Qu’en est-il des nouveaux produits d’assurance, de la mesure du chaos ? Du risque de la «pensée unique  numérique» ?

Qu’en est-il enfin de la capacité des données froides ou chaudes à améliorer la gestion de nos sociétés complexes ?

  • 14h : Mesure des risques et la financiarisation de l’innovation, Stéphane Chauvin, MyDataBall
  • 14h20 : La matière de l’assurance,  c’est  la société ! Michel Revest, Covea
  • 14h40 : La difficulté de différencier les travaux recherche, d’innovation et d’ingénierie et les risques associés, Thomas Grizel, Arsene-Taxand, Consultant en Financement de l’Innovation
  • 15h : Management Global des Risques des systèmes complexes : une activité de R&D innovante ?, Francis Claude, directeur de la recherche de RiD Lab, IRC/ESTP Université Paris Est et Sébastien Nouet, EMLV
  • 15h30 : Les enjeux de la connaissance du client, Marc Tibi, BNP Paribas
  • 16h : Pause
  • 16h15 : Présentation du Livre Blanc « Gestion du Risque », Représentant du Pôle de Compétitivité Finance Innovation, Valéry Jost, Délégué général, AGIPI
  • 16h45 : Présentation du Livre Blanc «Innovation et Transition Numérique dans l’Assurance», Représentant du Pôle de Compétitivité Finance Innovation, Gontran Peubez, Deloitte

Comité d’organisation et de programme

Président :  Jean Rohmer : ESILV, Institut Fredrik R. Bull

Membres :
Michel Bloch : Groupe Emergence
Pierre Chauvet : IMA Angers
Stéphane Chauvin : MyDataBall
Michel Dalmas : EMLV
Patrick Farfal : AFSCET, Groupe Emergence, Patsys
Jean-Pierre Foll : IMA, ESILV
Alexandre Makarovitsch : Groupe Emergence, AmAhead

Entrée libre sur inscription préalable :

[contact-form-7]

 


Modélisation Numérique : séminaire sur les outils de simulation en partenariat avec SIEMENS

$
0
0

L’ESILV a reçu les équipes de Siemens dans le cadre d’un séminaire sur les outils de simulation et de modélisation numérique.

L’objectif de ce séminaire est de discuter les aspects Modélisation Numérique des outils de simulation 1D-3D proposés par SIEMENS. Ces derniers sont omniprésents en calcul des structures et conception des processus dans différents domaines et en particulier en automobile et aéronautique.

Le séminaire a été animé par l’équipe suivante d’experts SIEMENS de la simulation numérique :

  • Alexendre Zwiller, Account Manager
  • Philippe Pretot, Business Developpement Manager
  • Philippe Barabinot, Product Lifecycle Management
  • Laurent Menanteau, Developpement Engineer

Le séminaire a présenté une bonne occasion pour les professeurs de l’ESILV de discuter avec des professionnels de la modélisation numérique sur les enjeux de cette discipline et l’importante place qu’elle occupe dans le cycle de développement d’un système.

Outils de simulation fluidique, thermique, et mécanique intégrés à la CAO, mise en œuvre de la simulation numérique sur tout le cycle de développement produit, développement d’équipements de process innovants dans des délais plus courts, optimisation et simplification des cycles de vente et des processus de développements, amélioration de la qualité des équipements et réduction de la consommation d’énergie… autant d’enjeux liés à la simulation numérique.

L’échange avec SIEMENS était intéressant et un projet de partenariat sur le plan d’enseignement et aussi de la recherche est en cours de développement. L’école a présenté au grand Groupe SIEMENS son attention à faire bénéficier ses étudiants de leur savoir-faire et de leur expertise dans le domaine de mécanique numérique et modélisation.

http://www.esilv.fr/cursus/cycle-ingenieur/majeures/mecanique-numerique-et-modelisation/

Double cursus, double culture et double compétence pour l’ingénieur moderne

$
0
0

Jérôme Da-Rugna, Directeur de la Formation ESILV, dans une tribune pour le Journal des Grandes Ecoles, hors-série de Mai 2015, sur le thème de la double-compétence pour les élèves ingénieurs, et plus particulièrement au sein du cursus ESILV. Extraits.

Les doubles-diplômes forment une des réponses à la demande croissante des entreprises pour de nouveaux profils d’ingénieurs hybrides et transversaux.

[…]

Premier de cordée, l’ingénieur manager est le double-diplôme phare de ces dernières années. Star désignée des grandes entreprises françaises et internationales, l’ingénieur-manager puise dans l’école de management les compétences incontournables pour s’inscrire pleinement dans les enjeux managériaux, industriels et économiques d’une entreprise. Partageant une filiation commune, l’ingénieur-entrepreneur apparait aujourd’hui comme une évidence. Ce double-cursus n’est pas exclusivement réservé aux futurs entrepreneurs : être capable de créer et d’innover au sein même de l’entreprise est un atout indéniable.

journal-des-grandes-ecoles

Retrouvez l’interview de Jérôme Da-Rugna dans le Journal des Grandes Ecoles

[…]

De nombreux élèves-ingénieurs terminent également leur cursus ingénieur au sein d’une université afin de se spécialiser sur un domaine ou acquérir les compétences d’un domaine complémentaire à leur école. Le second diplôme pourra alors être choix de l’école ou de l’université pour le second diplôme, choix qui prend une dimension internationale. Car toutes ces possibilités sont valables aussi à l’international !

[…]

Transdisciplinarité, hybridation, intelligence sociale, esprit créatif, compétences interculturelles sont autant de compétences que devront posséder et développer les futurs ingénieurs. L’ESILV (Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci) est située au coeur de la Défense : notre offre de double-diplôme prend racine dans cette position d’observateur privilégié. Nous formons par exemple des ingénieurs-actuaires avec l’ISUP, des ingénieurs entrepreneurs, des ingénieurs-managers avec l’EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) ou la London South Bank University à Londres ou encore l’Université de Riverside en Californie.

Retrouvez l’intégralité de l’intervention sur le site du Journal des grandes Ecoles

Pour en savoir plus sur les offres de double diplômes ESILV à l’international : http://www.esilv.fr/international/doubles-diplomes/

 

« Du chiffre aux applications, les mathématiques à notre service », lettre de la Conférence des Grandes Ecoles

$
0
0

Radoin Belaouar, enseignant-chercheur en mathématiques, signe une tribune dans Grand Angle, la lettre d’information de la Conférence des Grandes Ecoles, où il cotoie Eric Lunéville, de l’ENSTA ParisTech.

L’ENSTA ParisTech et l’ESILV : le recours aux outils numériques et la formation des futurs ingénieurs financiers. De nombreuses écoles s’adaptent à l’évolution fulgurante des techniques de modélisation des marchés et proposent des formations spécifiques aux besoins, formant ainsi de futurs ingénieurs financiers dans tous les secteurs économiques.

Les nouvelles technologies, aux nombreux enjeux sociétaux, ne font plus partie d’un rêve mais bel et bien d’une réalité. Nous vivons dans un monde numérique et connecté dans lequel l’innovation devient un moteur pour la recherche et l’éducation.

Ces avancées technologiques dynamisent fortement les travaux de recherche en science appliquée et théorique, qui eux-mêmes nourrissent et encouragent notre monde moderne. Par exemple, la possibilité de zoomer une image volumineuse sur un Smartphone sans pertes d’informations utilise des algorithmes de compression très complexes et puissants à base d’ondelettes, outils mathématiques sophistiqués, qui sont énormément utilisés dans les nombreux champs d’applications liés au traitement du signal. Si pour beaucoup les mathématiques restent un mystère, elles sont et resteront la clé de voûte de l’innovation et du développement économique. Il est important de rappeler que de nombreux problèmes issus de la biologie, de la santé, de l’énergie, de l’écologie, des transports, de la finance sont décrits par des modèles mathématiques, sans cesse améliorés pour répondre aux besoins des entreprises et industriels.

Le développement des mathématiques financières dans les années 80 a permis un important développement des méthodes quantitatives à la fois dans la recherche et l’industrie financière. Celui-ci demande l’utilisation de techniques de pointe sur les plans théorique et appliqué, en particulier quant à la quantification des risques de manière dynamique et l’évaluation des produits financiers modernes.
La compréhension et la maîtrise de ces différents enjeux du monde financier nécessitent la maîtrise de compétences transverses telles que mathématiques de haut niveau, statistiques, informatique, économie, management…

C’est pourquoi de nombreuses écoles s’adaptent à l’évolution fulgurante des techniques de modélisation des marchés et proposent des formations spécifiques aux besoins formant ainsi de futurs ingénieurs financiers ou chercheurs pouvant collaborer avec l’industrie bancaire.
L’objectif pédagogique essentiel est de donner un sens aux concepts mathématiques enseignés en montrant leur utilisation dans des situations concrètes.

Pour cela, certaines écoles d’ingénieurs, comme l’ESILV (Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci) investissent dans des salles de marchés équipées de terminaux Bloomberg, par lesquels les étudiants sont directement connectés à la réalité des marchés.
Cela leur permet d’accéder à des données réalistes, de mettre en place des stratégies d’optimisation de portefeuille, de valorisation d’une option et de gestion des risques. Cette possibilité d’expérimenter, habituellement réservée aux autres disciplines, est motivante et permet de passer de la conceptualisation d’un problème mathématique financier à la mise en œuvre informatique sur des exemples concrets et permettant ainsi de vérifier la véracité d’un modèle et aussi de tester les performances des algorithmes utilisés. Ceci est d’autant plus enrichissant dans le sens où cela forme nos jeunes étudiants à rentrer naturellement dans une démarche de projet, d’auto-évaluation et de « learning by doing ». Cet outil pédagogique donne aussi un aperçu de l’explosion de la masse de données qu’ont à traiter les entreprises. Ceci est le signe d’une importante transformation économique. Cette explosion de données a maintenant un nom : le Big Data.

L’intérêt pour le Big Data s’est largement développé avec l’effervescence que suscite le monde de l’internet et des réseaux sociaux et il s’est propagé comme une trainée de poudre au sein de différents domaines comme la santé, la ville intelligente, le trading haute fréquence, le tourisme, la cyber-conflictualité et bien d’autres…

Malgré la croissance quasi-exponentielle des performances des ordinateurs, la grande difficulté liée au Big Data réside dans l’analyse et la vitesse de traitement de données massives, c’est-à-dire leur transformation en connaissances, en innovations technologiques et en valeurs commerciales. De nouveaux challenges technologiques et économiques génèrent de nouvelles stratégies industrielles et de nouveaux métiers comme le data-scientist.

Le data-scientist doit s’appuyer naturellement sur des compétences de haut niveau en mathématiques et informatique, en apprentissage statistique et doit maitriser les méthodes d’analyse complexes des données de grande dimension. On y retrouve ici le besoin de puissance du calcul numérique utilisé habituellement pour décrire des modèles aéronautiques, météorologiques ou encore biologiques.
La révolution numérique est en marche et elle sera sans aucun doute un tournant de l’histoire.

Retrouvez la Tribune dans GRAND ANGLE n°63, la lettre d’information de la Conférence des Grandes Ecoles de juin 2015 :

Gérer et développer un FabLab pour des projets étudiants : Angeline, élève-ingénieure promo 2017

$
0
0

Angeline Besland est élève-ingénieure à l’ESILV, promo 2017. Dans le cadre de son pojet de première année de cycle ingénieur, elle est en charge avec son équipe de gérer et développer le DeVinci FabLab-w, un laboratoire de fabrication.

Ils sont 6, et depuis la rentrée 2014, ils font partie de la génération des makers : Yohann Bec, Angeline Besland, Ahmed Bouchriha, Valentin Huda, Julien Huret et Côme Raskin. 

Leur projet PING ? La gestion au quotidien du FabLab qui a ouvert ses portes cette année au Pôle Léonard de Vinci, le DeVinci FabLab-w.

Réception et test du matériel, formation des étudiants à l’impression 3d, organisation d’ateliers pour concevoir des objets connectés, permanence plusieurs fois par semaine pour garantir un accès libre au FabLab, les missions sont nombreuses et ces élèves en cycle ingénieur ne déméritent pas.

Le résultat de leur investissement dans ce projet étudiant ? Le FabLab ne désemplit pas, comme on peut le constater sur cette vidéo où l’on tente d’interviewer Angeline, chef de projet …

Le DeVinci FabLab est un espace de travail nouvelle génération, où les étudiants des écoles Léonard de Vinci peuvent mener des projets hybrides, fabriquer des prototypes d’objets connectés, utiliser les imprimantes 3D…

Doté d’équipements de dernière génération (Littlebits, cartes Intel et Arduino, stylo 3D, imprimantes MakerBot et Scholar, balises iBeacon …), c’est un véritable learning center où la transversalité des compétences entre ingénieurs, managers et designers prend forme de manière concrète autour de projets technologiques innovants.

https://www.facebook.com/devincifablab

http://www.devinci.fr/fablab/

https://twitter.com/devincifablab

Shell Eco-Marathon 2015 : nouveau véhicule électrique et belle aventure pour les élèves ingénieurs de Vinci EcoDrive

$
0
0

Pour la deuxième année consécutive, les élèves-ingénieurs de l’association Vinci EcoDrive ont participé avec succès au Shell Eco-Marathon Europe, une compétition étudiante internationale autour de l’automobile et de l’économie d’énergie.

En 2014, Vinci EcoDrive créait l’exploit en partant de zéro et en amenant son véhicule électrique à accomplir une performance remarquable en se hissant en milieu de tableau avec un budget et une expérience sans aucune commune mesure avec la plupart des autres équipes.

Cette année, nouvelles ambitions pour la nouvelle équipe Vinci EcoDrive, composée en majorité d’élèves ingénieurs de prépa intégrée : concevoir un nouveau véhicule, avec le principal objectif de réduire son poids par deux, en partant des acquis de l’an passé.

Le véhicule, baptisé E-PULV, pour Pôle Léonard de Vinci, concoure dans la catégorie Prototype – Battery – electric de la compétition automobile organisée par Shell.

Au terme d’un an de travail, le véhicule est présenté officiellement une semaine avant sa participation au SEM 2015. Il mesure 3m de long pour 1.2m de large et une hauteur de 70cm, et pèse 45kg.

Lors de la phase de conception, les élèves ingénieurs ont eu recours a de l’impression 3D au sein du DeVinci FabLab, ainsi qu’à des compétences en modélisation, électronique, électrotechnique …

La construction du châssis a été réalisée en aluminium, fibre de verre et vitres de plexiglass : le tout a été usiné et assemblé au sein des ateliers du Pôle Universitaire Léonard de Vinci.

Du 21 au 24 mai, les étudiants se sont déplacés à Rotterdam, ou s’est tenue la 30e édition du Shell Eco-Marathon Europe.

Venus de toutes l’Europe, les véhicules du futur de l’automobile se sont affrontés pendant 4 jours de compétition sur un espace spécialement aménagé pour l’occasion.

Leur objectif ? Parcourir la distance la plus grande possible avec le moins d’énergie. Un évènement étudiant de premier plan pour les passionnés de mécanique, d’énergie et d’automobile.

Le véhicule E-Pulv a ainsi été homologué pour participer à la compétition, après avoir passé avec succès les 10 étapes des deux contrôles techniques et de sécurité.

Sur les 50 équipes inscrites dans la catégorie Prototype Battery Electric, seules 14 sont parvenues à valider le contrôle technique et obtenir les précieux sésames …

Rayon de braquage, capacités de freinage, dimensions, équipements de sécurité, contrôleur moteur, rien n’est laissé au hasard par les équipes techniques de Shell.

Le bilan du Shell Eco-Marathon 2015 pour Vinci EcoDrive ? La satisfaction d’avoir conduit à terme un projet ambitieux et posé les bases d’un véhicule pérenne qui pourra être développé lors des prochaines éditions !

Retrouvez quelques moments de leur aventure dans la vidéo ci-dessous …

Retrouvez l’association Vinci EcoDrive sur :

http://vinciecodrive.fr/

https://www.facebook.com/vinciecodrive

https://twitter.com/VinciEcoDrive

Les photos officielles éditées par Shell :

 

 

Le cursus d’ingénieur en apprentissage se décline aussi à l’international

$
0
0

Les élèves-ingénieurs de l’ESILV en apprentissage suivent un programme à l’international à Coventry University, au Royaume-Uni.

A l’ESILV, les élèves-ingénieurs bénéficient de l’opportunité de cumuler un cursus en contrat d’apprentissage et une expérience à l’international.

En 2015, un groupe d’apprentis en majeure Mécanique Numérique et Modélisation suit un programme à l’étranger au sein de la Faculty of Engineering de Coventry University.

Cette faculté ultra moderne a été inaugurée en 2012. C’est un LIB – Low Impact Building – qui fait l’objet d’études interactives entre étudiants et corps enseignant.

Coventry University remporte régulièrement des prix pour la préservation de l’environnement, et la basse consommation d’énergie.

Au sous-sol la salle de travaux pratiques est impressionnante. On y trouve, entre autres, un avion de chasse , une Catheram et un soufflerie sur lesquels les étudiants peuvent appliquer directement et de façon concrète les enseignements en mécanique numérique qu’ils reçoivent tout au long de leur cursus ingénieur.

Les apprentis ont également eu l’opportunité de visiter les usines Jaguar et Morgan, et communiquer avec beaucoup d’intérêt en langue anglaise qu’ils perfectionnent pendant leur séjour !

L’université de Coventry occupe cette année la 15 ème place au classement du journal « The Guardian » (un rang après la fameuse LSE London School of Economics) et possède également un campus à Londres en plein cœur de la City, dans le quartier des banques et organismes bancaires de pointe.

 

Prix Ambassadeur Inspire pour Achraf Kallel, dans le cadre des enseignements en modélisation sur Altair SolidThinking Inspire

$
0
0

SolidThinking Inspire est un outil logiciel de haut niveau édité par Altair qui permet aux élèves ingénieurs de  la majeure Mécanique Numérique et Modélisation de créer d’une manière fluide, facile et efficace les conceptions des structures.

Dans le cadre du partenariat entre ESILV et ALTAIR, Achraf KALLEL, Enseignant-Chercheur en Mécanique Numérique et Modélisation  du De Vinci Technology Lab s’est vu remettre le prix Ambassadeur Inspire pour son travail d’enseignement réalisé dans le cadre de la formation des élèves au laboratoire DEVINCI FABLAB où le logiciel INSPIRE® est utilisé par les élèves pour la conception des pièces en impression 3D.

Il s’agit à ce jour de la 2e remise de ce prix en France.

Les simulations traditionnelles des structures permettent aux ingénieurs de vérifier si une conception va supporter les charges et les sollicitations de fonctionnement (un chargement sur un pont, contraintes maximales sur un train d’atterrissage d’un avion, la résistance au choc d’un raidisseur de par à choc pour une voiture …).

SolidThinking Inspire améliore ce processus en générant une nouvelle conception de la structure en utilisant les chargements comme entrée. Le logiciel s’interface avec les outils existants de CAO pour aider à concevoir des pièces structurelles dès la première utilisation, en réduisant les coûts, le temps de développement, la consommation de matière, et le poids du produit.

La dernière version d’Inspire introduit plusieurs nouvelles améliorations, notamment au niveau des support d’assemblages (boulons, joint et contacts), des charges de gravité ainsi que des fonctions géométriques rapides.

Dans le cadre du partenariat établi entre ESILV et ALTAIR, les étudiants de la majeure mécanique numérique et modélisation ont tous bénéficié d’une version gratuite de ce logiciel qui représente un bon support numérique pour l’avancement des projets notamment les projets d’impression 3D au De Vinci FabLab.

L’utilisation d’Inspire présente l’avantage pour les étudiants de pouvoir obtenir des pièces d’impression 3d avec un minimum de matière première tout en respectant les chargements et les sollicitations de la pièce imprimée.

http://solidthinking.com/inspire2015.html

http://www.altairuniversity.com/2015/06/17/une-2eme-remise-du-prix-ambassadeur-inspire-altair-france/


Louis, promo 2007, analyste risque de marché à la Société Générale

$
0
0

Quand les ingénieurs diplômés de l’ESILV reviennent à l’école partager leur expérience professionnelle, ce sont les sessions #BacktoSchool !

Louis a commencé sa carrière en 2007 après avoir suivi les enseignements de la majeure Ingénierie Financière de l’ESILV, en tant que commando sur un desk de la Société Générale (SGCIB). Un commando a pour mission de développer des outils tactiques à destination des traders, principalement en VBA, et le plus généralement sous Excel.

Ces missions requièrent de fortes capacités de synthèse, d’adaptation ainsi que des compétences réelles en informatique et en programmation, au delà d’une parfaite connaissance des enjeux de la finance de marché.

Assez rapidement, Louis a pu évoluer au sein du front office de la SGCIB, et devenir analyste risque de marché : il a occupé ce poste en premier lieu sur les positions actions et dérivés actions, pendant une durée de trois ans, et ensuite sur les produits de crédits, pendant également trois ans. Il est désormais en charge de la coordination des sujets réglementaires, toujours en salle de marché.

Pour lui, la formation reçue en finance à l’ESILV lui a apporté à la fois des compétences solides en mathématiques et une maitrise de l’informatique, ce qui lui a permis d’arriver à ce stade professionnel , où il coordonne des projets et des équipes d’analystes.

Deux conseils issus de son expérience, à destination des élèves ingénieurs et des jeunes diplômés en ingénierie financière : bien approfondir ses connaissances dans un univers où la technicité et la complexité des produits et des réglementations vont grandissant, et ne pas hésiter à s’affirmer très tôt dans le monde professionnel !

 

Plus de 7100 candidats pour le Concours Avenir 2015, soit 5 candidats pour une place d’élève-ingénieur

$
0
0

En 2015, le Concours Avenir enregistre une nouvelle augmentation de 8,5% du nombre de candidats issus de la filière S par rapport à l’année dernière.

7 110 candidats se sont inscrits au Concours Avenir qui propose cette année 1 400 places, soit 5 candidats pour 1 place d’élève ingénieur.

Les six écoles membres totalisent ainsi 24 700 candidatures (contre 22 269 en 2014) ce qui représente en moyenne 18 candidatures pour 1 place en prépa intégrée.

Ces résultats positionnent le Concours Avenir comme le plus attractif à ce jour (en nombre de candidats) parmi les différents concours permettant l’accès à des écoles d’ingénieurs postbac privées et confirment le fort intérêt des élèves de Terminales S et BAC + 1 pour ses six écoles membres.

L’objectif de simplification de la procédure pour les candidats a été atteint : 1 seule journée d’épreuves (le 8 mai) dans 27 centres d’examen répartis dans toute la France et dans le monde avec 1 dossier unique et des frais d’inscription réduits.

Le nombre de candidat issus de la filière STI2D a, quant à lui, légèrement augmenté.

444 candidats ont fait ce choix cette année. Avec 95 places offertes, le Concours Avenir présente, là encore, une sélectivité importante, soit près de 5 candidats pour 1 place.

Le Concours Avenir regroupe 6 écoles d’ingénieurs, présentes sur 10 campus distincts dans le territoire français : l’ECE Paris, l’EIGSI La Rochelle, l’EISTI (Cergy-Pontoise et Pau), l’EPF (Sceaux, Troyes et Montpellier), l’ESILV Paris – La Défense et l’ESTACA (St Quentin en Yvelines et Laval).

http://www.concoursavenir.fr

Big Data : l’informatique n’est pas l’amie des données, conférence de Jean Rohmer, GREC-O 2015

$
0
0

Dans le cadre du 4e Colloque GREC-O, Groupe de Recherche sur la Complexité « Les systèmes complexes face au tsunami exponentiel du numérique », Jean Rohmer, Directeur du Laboratoire De Vinci Technology Lab, revient sur la relation particulière entre l’informatique et les données.

Le 4e colloque GREC-O s’est tenu au Pôle Léonard de Vinci les 24 et 25 juin 2015, avec comme objectif de réfléchir à la façon dont les systèmes complexes sont et vont être impactés par la seconde vague du tsunami numérique.

Pour Jean Rohmer, « L’informatique n’est pas l’amie des données », dans le sens où les machines que sont les ordinateurs n’ont pas été conçus pour traiter des données.

A l’heure du Big Data, l’informatique manque de moyens pour représenter la complexité des données, mais l’informaticien a des circonstances atténuantes : les concepts logiciels ne suivent pas le rythme exponentiel du matériel.

Pour progresser, l’informatique a besoin non seulement d’indulgence, mais aussi de beaucoup de concours pragmatiques et scientifiques de toutes les parties prenantes du traitement de l’information, pour élaborer progressivement une véritable théorie de l’information.





L’ordinateur n’a pas été fait pour traiter les données

«  Monsieur Martin est mort ce matin à 9h30 dans sa propriété de l’Orne ». Une donnée c’est une phrase, un énoncé, un prédicat. « Monsieur Martin »  « propriété de l’Orne » « 9h30 » ne sont pas des données. L’étude, la science des données a commencé avec l’exégèse religieuse, puis la philologie.

Les ordinateurs n’ont pas du tout été faits pour traiter des énoncés :  les ordinateurs ont été faits pour déplacer des nombres de taille fixe (aussi appelés « mots ») et effectuer de l’arithmétique dessus, via des tuyaux eux aussi de diamètre fixe, qu’on appelle « bus ».

Traiter des données, pour un informaticien, c’est un peu comme essayer de faire passer un plat de spaghetti à travers les trous d’une passoire.

Les langages de programmation n’ont pas été faits pour traiter les données

Les langages de programmation s’intéressent moins à la signification des mots qu’à l’ordonnancement des opérations élémentaires à effectuer.

Pour traiter les données, il va falloir construire des programmes qui vont effectuer sur les données des opérations plus sophistiquées que ne le sont les instructions des machines sur les mots.

Mille manières de construire ces programmes, mille sources de confusions, erreurs, incompatibilités… Comment représenter cet objet complexe qu’est une donnée avec ces objets simples que sont les mots ? Mille manières …

Echanger des données entre deux systèmes : cauchemar en cuisine. Des passoires et des spaghettis avec des sections et des trous carrés, ronds, ovales … .

Il existe pourtant un langage de programmation qui travaille directement sur les données : c’est le langage PROLOG, inventé en 1972 par le français Alain Colmerauer, qui est entièrement basé sur la notion de prédicat (ou phrase, ou énoncé), donc de donnée.

Mais les informaticiens ont préféré ne pas creuser cette piste.

Dans un ordinateur, les données sont abandonnées

L’architecture, les plans, les spécifications de ces couches logicielles sont la plupart du temps très mal décrites, très mal documentées, rarement à jour : comme si votre voiture avait été conçue de manière originale et unique par un mécano dont vous auriez perdu l’adresse, et bricolée ensuite par quelques autres tout aussi mal identifiés.

La meilleure preuve de ces difficultés est l’existence d’outils dits de « Master Data Management ».

La sémantique d’ensemble est en fait définie à posteriori:

  • Par une suite de « mises au point »
  • Par la perception qu’en ont les utilisateurs
  • Et non par les intentions initiales

Un ordinateur possède rarement la description des données et des programmes qu’il héberge. Il n’est pas conscient de son activité. C’est une différence fondamentale entre les ordinateurs et notre cerveau. C’est la source de beaucoup de catastrophes informatiques, et un frein considérable pour les « Big Data ».

L’ordinateur a une mémoire, mais il n’a pas de mémoire. Il n’a pas de tête.

Données, langage naturel et document

Ce que l’ordinateur fait le mieux, c’est de procéder comme avant son apparition : gérer nos documents de bureau habituels. Il est un simple simulateur électronique du passé, simulateur de de machines à écrire, photocopieuses, dossiers, armoires, rétroprojecteurs.

Les données restent dans la tête des auteurs et des lecteurs de ces documents. L’ordinateur est une super machine à écrire, ranger, transmettre, mais il n’est pas une machine à lire. L’ordinateur ne pourrait pas comprendre le langage naturel car il ne serait pas assez structuré ?

C’est tout le contraire. Il ne le comprend pas parce qu’il est trop structuré, et que nous sommes incapables d’écrire des programmes qui en viendraient à bout

Le traitement automatique des données est donc pris entre le marteau et l’enclume :

  • Ou bien des données structurées: –en fait trop simplement et arbitrairement structurées, donc asservies aux programmes
  • Ou bien des données non structurées –en fait trop structurées

Il nous manque toujours une bonne théorie de l’information. Des pistes existent:

Descartes  imagine une langue « établissant un ordre entre toutes les pensées qui peuvent entrer en l’esprit humain, de même qu’il y en a un naturellement établi entre les nombres ».

Leibniz renchérit  : « cette langue serait merveilleuse […] car alors raisonner et calculer sera la même chose. »

Pyramide de l’information ou tarte à la crème ?

Donnée => Information => Connaissance => Sagesses. La donnée n’est pas un bon premier étage de pyramide : sous la donnée, il doit y avoir une perception, une captation, une mesure, un capteur, une chose mesurée.

On pourrait certes dire :

  • L’information résulte de la considération de suffisamment de données
  • La connaissance résulte de la considération de suffisamment de informations
  • La sagesse résulte de la considération de suffisamment de connaissances

Mais …

  • Il est 17h15
  • Pierre est en retard
  • Pierre est souvent en retard
  • Paul vire Pierre
  • Paul vire Pierre parce qu’il est souvent en retard
  • Paul prendre des décisions justes
  • Marcel embauche Paul
  • Marcel embauche Paul parce qu’il prend des décisions justes
  • Marcel est un bon manager
  • Etc …

Où sont les données, informations, connaissances, sagesse ? Tous ces énoncés sont des données. Le traitement de l’information consiste à produire des données à partir de données, échangées entre différents acteurs. Le passage du modèle hiérarchique de la pyramide au modèle horizontal du réseau est nécessaire.

Construire le réseau social des données

Les énoncés des données doivent partager des éléments : entre Pierre X habite Marseille depuis 1987 et Marie Y travaille à la BNP car elle aime l’argent, il n’y a aucun lien. C’est un troisième énoncé qui en créera un : Pierre X est le frère de Marie Y.

Chaque donnée doit être articulée, décomposable en éléments appartenant à un vocabulaire partagé avec d’autres. Construire un réseau social entre les énoncés des données. Les entités, les éléments émergents des données, et non l’inverse.

La récursivité des données

Pour être utiles, il faut que les données puissent parler d’autres données : Paul dit que [Marie habite Marseille] parce que [Pierre aime la plongée]. Hélas, une cellule dans une table de base de données relationnelle ne sait pas faire référence à d’autres cellules situées dans d’autres tables ou d’autres bases.

Exemple : la cotation d’une information en Renseignement Militaire. Réfléchir, délibérer, décider, c’est passer son temps à tisser et démêler cet enchevêtrement de données. Comment espérer que l’informatique nous accompagne loin dans le traitement de l’information si elle ne possède pas la capacité élémentaire de représenter de tels plexus, plis et replis ?

En savoir plus :

Blog de Jean Rohmer : http://plexus-logos-calx.blogspot.fr/

Optiion de dernière année « Big Data » : http://www.esilv.fr/cursus/options-5e-annee/big-data/

De Vinci Technology Lab : http://www.esilv.fr/recherche/de-vinci-technology-lab/

Dates de rentrée 2015 et dates de fermeture du Pôle Léonard de Vinci pour l’été 2015

$
0
0

La rentrée 2015 des élèves ingénieurs de l’ESILV s’échelonnera  du 7 septembre au 12 octobre 2015, sur le campus du Pôle Léonard de Vinci, à Paris-La-Défense.

Nouvelle année scolaire en perspective ! Alors que l’ESILV, école d’ingénieurs généraliste au coeur des nouvelles technologies se développe, toute l’équipe d’enseignants chercheurs est ravie d’accueillir les élèves ingénieurs pour un nouveau semestre riche en projets et savoirs.

Il est à noter que le Pôle Léonard de Vinci ferme ses portes du vendredi 31 juillet au soir au lundi 17 août 2015 au matin. Les dossiers d’admission, d’inscription et de réinscription en cours à ces dates seront traités à la réouverture.

Dates de rentrée 2015

07/09/2015 : 09h – 11h ESILV 1ère année AMPHI C
07/09/2015 : en attente ESILV 2è & 4è année (nouveaux intégrés) salle en attente
07/09/2015 :  11H15 – 12H15 ESILV 2è année AMPHI C
14/09/2015 : 10h00 – 12h15 ESILV 3è année (nouveaux intégrés) AMPHI F
12/10/2015 : 09h00 – 10h00  ESILV 3è année AMPHI C
07/09/2015 : 13h00 – 15h00 ESILV 4è année AMPHI F
07/09/2015 : 14h15 – 16h15 ESILV 5è année AMPHI F
07/09/2015 : 9h30-10h00 ESILV Apprentis Année 3 L 106
07/09/2015 : 10h30-11h00 ESILV Apprentis Année 4 L 106
07/09/2015 : 11h30-12h00 ESILV Apprentis Année 5 L 106

Bien préparer son concours d’entrée en école d’ingénieurs : les annales e3a 2015

$
0
0

Les annales du concours d’entrée e3a, qui ouvre les portes des écoles d’ingénieurs après deux ans de classe préparatoire scientifique, sont disponibles en ligne sur le site du concours.

Le site du concours e3a met à disposition les annales des épreuves des éditions précédentes du concours, afin de permettre aux candidats des différentes filières de Maths Spé de préparer de manière efficace leur concours.

L’ESILV recrute des élèves ingénieurs issus de CPGE (MP, PC, PSI) pour une entrée en première année du cycle ingénieur.

Les épreuves du concours e3a 2015

Annales de la filière MP

Annales de la filière PC

Annales de la filière PSI

Les annales des années précédentes

Retrouvez également les annales des années précédentes, afin de préparer votre concours dans les meilleurs conditions !

Annales 2014

Nouvelle épreuve orale de Mathématique & Algorythmie Arts & Métiers PARISTECH filière PSI session 2015

Annales de la filière MP

Annales de la filière PC

Annales de la filière PSI

Annales et rapports 2008

Présentation réunion bilan annuel e3a-cpge

Rapport de la filière MP

Rapport de la filière PC

Rapport de la filière PSI

Rapport des Oraux Arts & Métiers PARISTECH

Exemples de sujets (A, B, C) à l’épreuve d’Entretien Scientifique ENSAM. Les questions sont un recueil proposé à l’interrogateur, elles ne sont bien évidemment pas toutes posées au candidat.

Annales de la filière MP

Annales de la filière PC

Annales de la filière PSI

Annales et rapports 2003

Rapports, statistiques et corrigés des filières MP, PC, et PSI

Annales de la filière MP

Annales de la filière PC

Annales de la filière PSI

Annales 2001

Annales communes aux trois filières

Annales de la filière PSI

Annales de la filière MP

Annales de la filière PC

 

Cet article Bien préparer son concours d’entrée en école d’ingénieurs : les annales e3a 2015 est apparu en premier sur Ecole d'Ingénieurs Paris-La Défense ESILV.

Viewing all 1132 articles
Browse latest View live