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Étudier aux USA : Victor, promo 2018, en double diplôme à UC Riverside

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Victor Dumas, en échange à UC Riverside

Victor Dumas, ESILV Promo 2018, étudie cette année à UC Riverside, dans le cadre du double diplôme Engineering Management. L’occasion de découvrir la pédagogie du réseau des universités de Californie et d’obtenir une première expérience professionnelle aux États-Unis dans le cadre du stage de fin d’études.

Je suis étudiant de la promo 2018 à l’ESILV, en 5ème année, dans la majeure Nouvelles Énergies. J’ai choisi l’ESILV après mes deux années de classe préparatoire. C’est l’école qui m’a paru m’ouvrir le plus de portes pour la suite. À ce moment là, j’avais déjà envie de faire une partie de ma scolarité aux États Unis. Il ne m’a pas fallu longtemps pour repérer le partenariat avec UC Riverside en Californie sur la brochure de l’ESILV !

L’appel des États-Unis

Je ne suis pas parti parce que c’était obligatoire mais parce que je le voulais vraiment. J’ai eu l’occasion de faire un échange de trois semaines dans le Missouri quand j’étais au lycée. J’avais adoré le style de vie à l’américaine et j’ai toujours gardé en tête l’idée de retourner aux États-Unis. Je suis donc à UC Riverside, en Californie, en double diplôme Engineering Management.

Le double diplôme me permet de découvrir la vie américaine en tant qu’étudiant mais aussi le monde du travail à travers le stage, qui doit être fait sur place.

Pour le moment, la formation est assez variée avec des cours imposés de management, marketing, finance. Au second semestre, je pourrai choisir mes cours moi-même. Le but de ce double-diplôme est d’acquérir à la fois des connaissances pointues en ingénierie et des compétences managériales.

Vivre à l’américaine

J’ai arrêté de compter les nouvelles personnes que je rencontrais au bout d’une semaine à UC Riverside. Je vis dans une résidence étudiante proche du campus. Impossible de ne pas se faire de nouvelles connaissances ! Je suis dans un environnement principalement composé d’étudiants internationaux. Peu de gens se connaissaient avant d’arriver, ce qui facilite les échanges. L’école organise de nombreux événements qui permettent de rencontrer aussi des étudiants américains.

Ma journée commence avec un bol de céréales à l’américaine, ce qui correspond, pour un Français, à mettre littéralement d’énormes blocs de sucre dans son bol de lait ! Ensuite, je marche jusqu’au campus sous le soleil et les palmiers. C’est la Californie. S’ensuivent cinq de cours, avec une pause déjeuner le midi : j’en profite souvent pour manger des “chicken quesadillas” au grill.

Les méthodes des professeurs sont très différentes de ce que j’ai connu en France. La plupart du temps, les cours ressemblent à des shows avec beaucoup d’interactions. Ils se terminent souvent par un travail en groupe et une petite présentation orale.

À 15h, les cours sont terminés et les étudiants vont à la piscine, ou à la salle de sport pour les plus courageux. Pour terminer, on se retrouve pour manger tous ensemble, un barbecue à la piscine par exemple. Vous ne peinerez pas à trouver une soirée ensuite si le cœur vous en dit.

Tout cela peut paraître très cliché… et ça l’est ! Si vous doutez encore: la vie en Californie est exactement comme dans les films et tous les clichés sont vérifiés.

L’opportunité de visiter la côte Ouest 

Si vous voulez visiter la région, il y a rapidement beaucoup de route à faire, mais moi et mes amis trouvons toujours le temps pour aller dans les alentours de LA. On profite des vacances ou des jours fériés comme Thanksgiving pour aller jusqu’à San Francisco, Las Vegas ou n’importe où aux US. Les billets d’avion sont peu onéreux. Ceux qui viennent pour un semestre seulement ont 12h de cours par semaine. Si vous vous débrouillez bien vous pouvez avoir deux jours de cours par semaine… inutile d’en dire plus !

 

Je reste ici pour l’année entière, ce qui en fait une expérience bien plus enrichissante que si je n’avais opté que pour un semestre. Cependant si c’était à refaire, j’aurais essayé de partir à l’étranger avant ma dernière année.

Un conseil à ceux qui ont peur de partir seuls ?

Je comprends qu’on puisse avoir certaines appréhensions avant de partir, mais une fois arrivé ici je vous donne 48h et vous serez en train d’écrire à vos parents que vous ne voulez plus jamais revenir à la maison. Je ne connais personne qui n’ait pas réussi à trouver sa place ici !

Plus d’informations sur le double diplôme Post Graduate Diploma Engineering and Management de UC Riverside

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Les robots sont-ils l’avenir de l’Homme ? Une conférence de Jean-Claude Heudin

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Jean-Claude Heudin, professeur et chercheur en intelligence artificielle

Invité par DaVinciBot, l’association robotique du  Pôle Léonard de Vinci, Jean-Claude Heudin a donné une conférence sur le thème “Les robots sont-ils l’avenir de l’Homme ?”. Le professeur et chercheur en IA a abordé l’histoire des créatures artificielles, la robotique actuelle ainsi que les perspectives d’avenir de ce domaine.

L’approche de la robotique de Jean-Claude Heudin ne se limite pas à la science et à la technologie, il accorde également une importance majeure à son aspect culturel et historique.

Des premières représentations de créatures au mythe de Pygmalion

Les premières représentations de créatures, humaines ou animales, remontent à la Préhistoire. Les créatures artificielles sont nées en deux dimensions, sur une fresque rupestre ou en trois dimensions grâce à la sculpture. Dès cette époque, ce qui différencie le vivant du non vivant, ce sont la forme et le mouvement. Les Grecs sont les premiers à mettre au point des automates, via des techniques héritées des Egyptiens. Le vocable grec “automatas” signifie “qui se meut par lui-même”. La représentation humaine est alors capable de mouvements, initiés par des mécaniques simples.

L’intelligence du système est le stade suivant la capacité à se mouvoir sans intervention extérieure.

Jean-Claude Heudin cite les Métamorphoses d’Ovide et plus particulièrement ce qui sera nommé le” mythe de Pygmalion” comme étant la fondation de toute l’histoire des créatures artificielles.

Le roi Pygmalion, las de ne trouver une femme qui réponde en tout point à ses nombreux critères physiques et moraux sculpte son idéal féminin. Il en tombe amoureux. Aphrodite lui donne la vie. Jean-Claude Heudin souligne que le mythe de Pygmalion a une issue heureuse, Pygmalion et Galatée se marient et ont une fille. Dans les représentations ultérieures, la créature artificielle est une jeune femme attrayante, rappelant invariablement ce mythe.

Les représentations autour des créatures artificielles sont sources de  fascination, mais aussi d’interrogations sur nos origines. Jean-Claude Heudin explique que ces histoires sont aussi signes de transgression, car la création et l’animation de ces créatures sont des interdits forts dans les religions du bassin méditerranéen.

De Frankenstein aux robots chirurgicaux

Contrairement au mythe fondateur de Pygmalion, bon nombre d’histoires autour de la créature artificielle finissent mal. La transgression des tabous, en grande partie religieux, aboutit à une malédiction. Avant même les succès de science-fictions des décennies passées, Jean-Claude Heudin évoque Frankenstein de Mary Shelley. Paru en 1816, ce classique amorce la réflexion autour de la science. Les artistes romantiques se sont emparées de la créature artificielle, encore appelée “automate”, pour développer des récits haletants en introduisant néanmoins des raisonnements éthiques.

Le perfectionnement de la mécanique horlogère fait naître des automates reproduisant le vivant. Citons notamment les travaux de Vaucansson. En revanche, c’est la révolution industrielle, et plus particulièrement le déploiement de l’électricité, qui fait avancer les technologies autour des créatures artificielles.

Saut dans le temps, en 1950. William Grey Walter, neurophysiologiste britannique présente deux tortues se déplaçant de manière autonome. Celles-ci sont capables de comportements complexes, de se recharger, ou de se déplacer vers la lumière. On assiste à cette époque à deux grandes tendances de la robotique : vers une représentation humanoïde ambitieuse, et vers une représentation plus pragmatique qui mime autre chose que l’humain, comme la tortue.

En 1971, l’invention des premiers microprocesseurs, change considérablement la robotique car ils peuvent enfin être embarqués sur les robots. L’intelligence n’est plus déportée.

Rodney Brooks, robotocien du MIT a utilisé les microprocesseurs pour créer des robots insectoïdes. Il est également à l’origine de l’architecture de subsomption, paradigme qui a changé la manière dont on envisageait l’intelligence dans les robots.

“Jusqu’alors on avait une approche traditionnelle, c’est-à-dire que l’on mettait des capteurs, qu’on faisait des calculs et qu’une action se déclenchait derrière. Plus les calculs sont intelligents, plus le robot l’est. Le problème, c’est que les temps de calcul peuvent être tels que le robot perd en réactivité. L’architecture de Rodney Brooks est une succession de couches, du réflexe jusqu’aux niveaux de comportements les plus avancés”, explique Jean-Claude Heudin.

Cette avancée technologique permet de déployer des robots plus petits, plus nombreux, moins chers et capables de coopérer. En ligne de mire, la conquête de l’espace. Les années 80 voient la mise en service de robots d’interventions tels que Curiosity, envoyé sur Mars, planète très éloignée de la terre et peu accueillante pour les hommes. Les drones sont aussi utilisés dans l’armée, bénéficiant d’une certaine autonomie mais dont les grandes fonctions demeurent téléopérées.

Enfin, les robots chirurgicaux ont constitué une avancée de taille dans le domaine de la santé, en permettant les opérations à distance et la répétition de mouvements avec la meilleure expertise possible.

Du deep learning à la remise en cause de la singularité technologique

A partir de 2012, l’avènement du du deep learning modifie la perception de l’IA et la robotique. Auparavant les scientifiques utilisaient majoritairement des systèmes à base de règles, mais cette approche montre rapidement ses limites car il faut un nombre considérable de règles pour aborder la complexité du réel. En outre, le système n’est pas capable d’apprendre lui-même ces règles.

“La nouveauté réside dans la création de réseaux de neurones qui sont capables d’exécuter ce qu’on leur a appris et surtout qui sont capables d’apprendre. A partir de 2014, les résultats obtenus par les machines sont de l’ordre de ce qu’un humain serait capable de faire, parfois même meilleurs”, précise Jean-Claude Heudin.

Deux explications à cette amélioration spectaculaire : l’accès à un très grand nombre de données est considérablement facilité par Internet. Dans le cadre de reconnaissance d’images, si on donne énormément d’images au réseau, il les reconnait beaucoup mieux. Deuxième chose, les calculs sont facilités par les cartes graphiques (GPU). On arrive enfin à mettre une centaine de couches de neurones dans chaque réseau, améliorant ainsi leur efficacité.

Jean-Claude Heudin aborde la “grande convergence” des nanotechnologies, biotechnologies, sciences de l’information et sciences cognitives. L’alliance de ces technologies donnera lieu à des champs d’application que l’on ne peut encore imaginer. Notamment, nous serions capables de faire des systèmes à l’échelle moléculaire dotés de capacités extrêmement développées. La robotique en essaim pourrait en faire partie.

Le professeur et chercheur en intelligence artificielle est revenu en détail sur la singularité technologique, théorisée par Ray Kurzweil. Ce dernier, chercheur au MIT et notamment connu pour ses travaux sur la reconnaissance optique de caractères considère que notre intelligence nous permet de créer de la technologie mais que la technologie augmente notre intelligence en retour. D’après lui, ce cercle vertueux va s’accélérant. En 2045, nous attendrions la singularité technologique. La machine sera tellement intelligente qu’elle dépassera l’intelligence de l’ensemble des humains d’une part, et sera capable de s’améliorer seule d’autre part.

Jean-Claude Heudin fait partie des détracteurs de cette théorie. Il considère qu’elle est basée sur la loi de Moore, qui a montré ses limites depuis 2004, notamment car les microprocesseurs ne s’améliorent plus autant que lors des premières années de leur création. De plus, la courbe infinie d’augmentation des capacités ne tient pas compte des ressources. Enfin, Jean-Claude Heudin objecte que la puissance de calcul n’est pas l’intelligence.

En conclusion, Jean-Claude Heudin considère que tout un chacun doit se préoccuper du développement de l’intelligence artificielle et de la robotique dans les domaines du transport, de la santé, etc. Il ne faut pas laisser la main aux scientifiques et aux politiques uniquement, comme cela a été le cas pour les drones de guerre. Il précise que la communauté scientifique s’est mise d’accord pour adopter des règles éthiques dès les début, comme en médecine, pour ne pas arriver à des extrêmes que l’on pourrait regretter ensuite.

Jean-Claude Heudin est professeur et chercheur en Intelligence Artificielle. Il est titulaire d’un doctorat et d’une habilitation à diriger des recherches de l’Université Paris-Sud. Il est l’auteur de nombreux articles scientifiques au niveau international ainsi que plusieurs ouvrages dans les domaines de l’IA et des sciences de la complexité aux éditions Odile Jacob, puis Science eBook dont il est le fondateur. Il intervient régulièrement dans les entreprises souhaitant intégrer l’IA dans leur stratégie ainsi que dans les médias et conférences grand public à propos de l’IA et des robots. Il a également été récompensé par l’obtention du premier prix de recherche et d’innovation.

http://www.jcheudin.fr/

L’association DaVinciBot regroupe tous les passionnés de robotique du pôle Léonard de Vinci (PULV). Elle est née suite à l’initiative d’un groupe d’étudiants voulant participer à la Coupe De Robotique (CDR), événement phare dans le monde de la robotique française. Par la suite, une volonté de faire grandir l’association a vu le jour, afin de pouvoir développer de nombreux nouveaux projets et de gagner de nouveaux membres. Aujourd’hui, l’association tend à devenir une association orientée vers la mise en place de projets étudiants. Afin de pouvoir inscrire cette volonté dans le cursus scolaire du pôle, l’association fait la distinction entre deux catégories : les projets personnels à l’initiative des élèves et les projets rentrent dans le cadre des projets annuels de l’ESILV (PIX, le PING et le PI²).

http://davincibot.org/

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Cinq équipes ESILV en finale des Challenges Citoyens CGI 2018

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260 projets innovants soumis, 20 finalistes, 5 portés par des élèves-ingénieurs ESILV de la promo 2020 : la phase finale des Challenges Citoyens 2018 est lancée !

Les Challenges Citoyens  CGI, c’est l’opportunité pour des étudiants de valoriser des initiatives d’avenir sur des thématiques environnementales et sociales. A la clé de la compétition, 25 000 euros à partager entre les équipes gagnantes pour poursuivre le développement des projets.

Plus de 260 projets ont été soumis à l’examen d’un jury composé de professionnels, et seulement 20 d’entre eux ont été sélectionnés pour passer en phase finale des challenges citoyens  CGI 2018.

Parmi ces 20 projets finalistes, 5 sont représentés par des élèves-ingénieurs de l’ESILV, promo 2020. On retrouve également des projets portés par des étudiants de CentraleSupélec, l’Ecole Nationale des Ponts et chaussées, Agro Paristech, ou l’ESSEC.

Cinq grandes thématiques sont retenues pour classer les projets soumis par les équipes d’étudiants : éducation et formation, environnement, handicap, santé & prévention, solidarité.

Les cinq projets ESILV sélectionnés en finale pour la compétition 2018 rentrent dans le cadre des PING (Projet de l’Ingénieur Généraliste Numérique), le projet de 1ère année du cycle ingénieur de l’ESILV.

Smart-Mapping, catégorie Education & Formation

“Smart-Mapping” où l’itinéraire interactif et la découverte culturelle dans la catégorie Education & Formation

Une innovation présentée par Maxime Bost, Joshua Bouffin, Maxime Jochmans, Séthi Manip M’Ebobisse, Hugo Mégardon.

EasyTalk, catégorie Handicap

“EasyTalk” est une application mobile comme cahier de communication interactif pour faciliter les échanges avec les enfants handicapés mentaux dans la catégorie Solidarité Handicap

Un projet ingénieur porté par Céline Carlier, Morgane Ragneau, Sasha Robert, Inès Sabani, Jérémy Thomias.

Eden, catégorie Solidarité

“Eden” est un bracelet connectée pour alerter du harcèlement de rue dans la catégorie Solidarité

Une équipe d’élèves ingénieurs composée de Louise Berthelot, Ugo Chirat, Guillaume Couzinet, Manon Delrieux, Patrick Otz et Erwan Zimmer.

Hope and Progress, catégorie Santé & Prévention

“Hope and Progress” est un système de la sécurité sociale revisitée pour lutter contre les fraudes via la blockchain.

Une initiative de Romane Auriac, Smain Azim, Léa Beudin, Thomas Boeglin, Guillaume Bourdonnay et David Cota Dos Santos.

Ethylotest Connecté, catégorie Santé & Prévention

“Ethylotest connecté” est une l’application qui prend en compte les données morphologiques et le taux d’alcoolimie de l’utilisateur afin de déterminer de manière exacte son temps d’attente avant de pouvoir reprendre la route dans la catégorie Santé & Prévention.

Une idée développée par Kadi Nelly Sangare, Jérôme Santini, Enzo Sarti, Victor Seguin et Raphael Stieffatre.

Plus sur les Challenges Citoyens CGI

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Un fontaine interactive pour Paris La Défense : le pari technologique de l’équipe DeVinci Fablab

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Inspiré de la fontaine de la station Osaka au Japon, le projet porté par les élèves-ingénieurs en partenariat avec Paris La Défense mêle créativité, technologie et interactivité.

En 2018, le Fablab met le cap sur la technologie au service de l’art et de l’interactivité, avec le lancement de son projet “Mur d’Eau pour La Défense” : comme chaque année, l’association étudiante DeVinci Fablab propose des projets aux étudiants de l’ESILV, école d’ingénieurs du Pôle Léonard de Vinci.

Inspiré de la fontaine de la station Osaka au Japon, ce projet a pour objectif d’animer un mur d’eau en lui faisant prendre des formes en deux dimensions. Le dipositif est contrôlable via une interface : l’objectif est d’en donner le contrôle au public.

Techniquement, ce sont des électrovannes qui contrôlent la chute d’eau, et lui permettent de changer de forme. Pour réaliser ce projet, huit élèves-ingénieurs ont été sélectionnés puis répartis en deux équipes.

Habitant depuis ma naissance dans le quartier de Paris La Défense, je suis témoin des nombreux évènements qui s’y tiennent, et le projet du mur d’eau est un projet qui pourrait tout à fait entrer dans le thème des expositions présentes à la Défense. La fontaine sera interactive et créera un lien avec le public. Donner la possibilité aux passants d’interagir avec la fontaine contribuera au dynamisme du quartier, explique Dany Narcisse, président de l’asssociation DeVinci Fablab.

Un projet artistique et technologique mené en partenariat avec Paris La Défense

L’ESILV est implantée au coeur du quartier d’affaires de la Défense, sur le campus du Pôle Léonard de Vinci. Paris La Défense, issue de la fusion de Defacto (Établissement Public de Gestion et d’Animation de La Défense) et l’EPADESA (Établissement Public d’Aménagement de La Défense Seine Arche), correspondait parfaitement aux critères voulus pour une exposition du projet au grand public.

C’est naturellement que l’équipe De Vinci Fablab s’est tournée vers Paris La Défense afin d’entamer un rapprochement. A la clé, un partenariat entre  l’établissement public et les écoles du Pôle Léonard de Vinci portant notamment sur un soutien des projets innovants des étudiants, et la possibilité pour De Vinci Fablab d’exposer son mur d’eau sur le parvis de La Défense à horizon d’un an.

Dans un premier temps, les élèves-ingénieurs travaillent sur un dispositif à échelle réduite, comportant une vingtaine d’électrovannes, et la réalisation d’une interface utilisateur permettant au public de contrôler la chute d’eau et d’interagir avec l’installation. A terme, le projet final comportera plus de 300 électrovannes pilotées à distance, pour une chute d’eau d’une surface de 12 mètres carrés.

Contact :

Dany Narcisse – Wilhem Guillaume

https://www.facebook.com/devincifablab/

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Innovation industrielle : les projets ingénieurs de 5e année de la promo 2018

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Showroom ESILV des projets d'innovation industrielle de 5e année

Le Projet d’Innovation Industrielle 5, ou PI²5, intervient en dernière année du cycle ingénieur de l’ESILV. Les élèves-ingénieurs forment des équipes pluridisciplinaires et s’impliquent sur des projets au long cours. Le showroom est l’occasion de présenter les résultats de leurs travaux et de les soumettre à des jurés.

Les étudiants de la promo 2018 ont exposé leurs projets innovants de 5e année rattachés aux majeures d’enseignement de l’ESILV : Ingénierie financière, Mécanique numérique et modélisation, Informatique, Big Data et objets connectés, Nouvelles énergies.

En relief pour cette édition 2018 du showroom projets, des réalisations de prototypes dans les domaines de l’aéronautique, de l’automobile, du big data, du machine learning, du BIM, de la modélisation financière, du spatial, de la blockchain ou des cryptomonnaies.

Par équipe de 3 à 5 étudiants, l’objectif des projets d’innovation industrielle est de mettre en application les technologies étudiées au cours du cycle ingénieur pour livrer un prototype.

Les équipes ont travaillé pour le compte d’un partenaire, qu’il soit entreprise, association ou laboratoire de recherche, ou bien dans le cadre des parcours Recherche et Entreprendre de l’ESILV. Parmi les entreprises et institutions partenaires des projets, on retrouve cette année Microsoft, Sogeti High Tech, Société Générale, Engie, Euler Hermes…

Tout au long des 5 ans du cursus, les élèves-ingénieurs gagnent également en compétence sur les soft skills : diriger un projet dans des conditions professionnelles, gérer les difficultés et les conflits, appréhender la relation avec le partenaire… Les sujets proposés en dernière année ciblent ces aptitudes managériales.

Le showroom des PI²5 s’est achevé par une remise des prix désignant les meilleurs projets.

1er prix : SEEme, Laure Gadesaude et Céline Goujon – Parcours Entreprendre

2ème prix : Simulation BIM d’un gymnase, Marion Dussouillez, Redwan Khan, Kévin Mary, Dina Mazloum – Majeure Nouvelles Energies

3ème prix : Weather-Learning, Said Beldejenna, Walid Bouciouf, Salem Ben Mabrouk, Yacine Krissi – Majeure Informatique, Big data et Objets Connectés

Un aperçu des projets présentés lors de la journée showroom

Un rapide aperçu de quelques thématiques issues des 40 projets réalisés par les 200 élèves-ingénieurs de la promo 2018 :

Énergie

CryptoEnergy
Simulation BIM d’une maison intelligente

Blockchain

Plateforme d’échange de produits financiers sécurisée via Blockchain
Blockchain pour l’audit

Big Data

Développement d’un outil d’évaluation RH via de l’intelligence artificielle
Sécurisation et traçabilité dans une chaîne d’approvisionnement

Automobile, aéronautique et spatial

Développement technologie moteur à combustion externe
Projet Astreos, PERSEUS et CNES

Finance

Gestion de portefeuille : Outil de reporting interactif pour hedge funds
Construction d’un signal de trading par analyse sentimentale de données textuelles et numériques

En savoir plus sur la pédagogie projet à l’ESILV

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Classement des écoles d’ingénieurs, Usine Nouvelle, 2018 : l’ESILV dans le top 10 des écoles françaises

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Basé sur les données de la CTI, le palmarès édité par l’Usine Nouvelle classe 130 écoles d’ingénieurs en France. L’ESILV est 10e de ce classement 2018, et n°1 sur l’insertion.

Le classement utilise les données publiques et certifiées issues de la Commission des Titres d’Ingénieurs. 130 écoles d’ingénieurs au total sont classées dans ce palmarès 2018 de l’Usine Nouvelle.

L’ESILV intègre le top 10 de ce classement 2018 des écoles d’ingénieurs, avec une note globale de 48.60. Seules trois écoles postbac sont présentes dans ce top 10.

14 indicateurs ont été pris en compte par le magazine pour établir un ordre parmi les écoles d’ingénieurs françaises, réunis en quatre grandes familles : l’insertion dans la vie professionnelle, l’entrepreneuriat, l’ouverture de l’établissement vers l’international et la recherche.

Dans son palmarès annuel, le magazine consacré au monde industriel chamboule la hiérarchie habituelle, avec notamment la présence dans le Top 10 des deux écoles postbac Estaca et l’Esilv. – le Figaro Etudiant

Extrait du classement des écoles d’ingénieurs de l’Usine Nouvelle

Le top 20 des écoles d’ingénieurs en France selon le palmarès 2018 de l’Usine Nouvelle, l’ESILV en 10e position.

RangEcolenote globaleSalaire un an après la sortie
(brut annuel, €)
1Polytechnique62.3044 000
2CentraleSupélec, diplôme Centrale54.2043 000
3ESPCI52.6040 000
4ISAE-Supaéro52.2040 500
5Mines Nancy51.9041 500
6Télécom Paristech50.9047 500
7UTC49.9041 000
8ESTACA49.6041 755
9ENPC48.6042 000
10ESILV48.1044 000
11ECPM4733 500
12EPITA45.7041 500
13Grenoble INP - Ensimag44.8040 000
14Chimie ParisTech44.1034 100
15ENSAE43.9046 220
16Centrale Nantes43.9046 220
17EISTI43.7039 600
17ECE43.7042 800
19Centrale Lyon43.3038 000
20EPF42.4039 700

L’intégralité du classement sur le site de l’Usine Nouvelle

Le magazine permet également de faire un classement personnalisé en fonction des indicateurs proposés : en particulier, l’ESILV est classée en première position sur l’insertion, du fait notamment d’un positionnement efficace de son cursus sur les technologies du numérique, qui constituent un vivier d’emploi en pleine dynamique de croissance.

Le classement de l’Usine Nouvelle, sur des critères spécifiques

La méthodologie de l’Usine Nouvelle Nouvelle repose sur 14 critères pour classer les écoles d’ingénieurs : Salaire annuel, pourcentage de diplômés de l’avant-dernière promotion en CDI , pourcentage de diplômés ayant trouvé un emploi en moins de deux mois, durée obligatoire des stages en entreprises dans le cycle ingénieur, nombre d’ingénieurs issus de l’école soutenus dans la création d’entreprise par un incubateur ces cinq dernières années, pourcentage d’étudiants entrepreneurs dans les intégrés, pourcentage d’étudiants en emploi à l’étranger, pourcentage d’étudiants ayant passé au moins six mois à l’étranger en stage, pourcentage d’étudiants ayant passé au moins six mois à l’étranger en échange académique, pourcentage d’étudiants intégrés avec un titre étranger, pourcentage d’étudiants ayant obtenu un double diplôme avec un établissement étranger, pourcentage d’enseignants ou intervenants ayant une activité de recherche, pourcentage de diplômés partis en thèse, nombre de thèses effectuées sous la responsabilité d’un personnel de l’école lors de la dernière année civile.

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Un semestre d’études aux Etats-Unis : Guillaume, promo 2019, en échange à Louisiana Tech University

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Guillaume, en échange à Louisiana Tech University

Guillaume Fradet, ESILV Promo 2019, revient d’un semestre à Louisiana Tech University. Campus cosmopolite, ferveur des supporters de l’équipe de football américain universitaire et travail personnel intense… il revient sur son expérience.

Louisiana Tech University, ou La. Tech, est une université publique fondée en 1894. Elle compte désormais près de 13 000 étudiants et est notamment reconnue pour son “College of Engineering and Science“.

Pourquoi l’ESILV ?

J’ai intégré l’ESILV en 2014 après un Bac Scientifique. J’ai toujours su que je voulais travailler dans le numérique, mais à la fin du lycée, il était encore trop tôt pour moi pour me spécialiser dans un domaine. J’ai choisi l’ESILV car on y forme des ingénieurs généralistes, avec une approche numérique. Ce qui m’a plu dans le cursus, c’est le fait de pouvoir découvrir différentes spécialisations avant de faire mon choix de majeure en 4ème année.

J’ai choisi la majeure Informatique, Big Data et Objets connectés car c’est vraiment ce domaine IT qui me passionne. J’ai pu m’en rendre compte grâce aux cours évidemment, mais aussi grâce aux différents projets qu’on réalise ici.

Par exemple, j’ai participé à deux Coupes de France de Robotique durant ma 2ème et 3ème année, au sein de l’association robotique du Pôle Leonard de Vinci, DaVinciBot. C’est un évènement qui rassemble plus de 200 jeunes équipes amateures qui doivent créer un robot suivant un cahier des charges bien précis, puis qui s’affrontent sous forme de battles. Les robots doivent réaliser diverses actions rapportant plus ou moins de points. L’équipe ayant remporté le maximum de points gagne le duel. Bien que ça soit une compétition, c’est un superbe événement, où les équipes partagent beaucoup.

Enfin, ce qui m’a aussi convaincu de venir à l’ESILV, c’est la richesse des partenariats avec des universités étrangères. J’ai pu étudier aux États-Unis, à Louisiana Tech University sans avoir à payer de frais de scolarité supplémentaires, là où les étudiants américains dépensent jusqu’à 10 000$ chaque semestre !

Welcome to Louisiana Tech University

L’université est située au nord de la Louisiane, dans une petite ville du nom de Ruston. Le plus simple pour s’y rendre est d’atterrir à Monroe ou à Shreveport. J’ai fait le choix d’atterrir à la Nouvelle Orléans car les vols étaient plus économiques. Un conseil si vous partez pour un semestre à Louisiana Tech University, atterrissez à Dallas, cela vous évitera de faire comme moi et de devoir faire 7h de bus avec une nuit dans le Mississippi !
Une fois arrivé à l’université, le bureau des étudiants internationaux m’a aidé à faire toutes les démarches, notamment à planifier un rendez-vous avec mon “advisor” pour choisir mes cours. Ici, tous les étudiants se voient attribuer un conseiller, et doivent passer un entretien avec celui-ci pour valider les cours qu’ils aimeraient prendre.

Première distinction à faire : certaines universités aux États-Unis fonctionnent avec des semestres, mais certaines fonctionnent par trimestre, comme celle-ci ! Mais attention, cela ne signifie pas qu’on a moins de cours. Ici le semestre est condensé en un trimestre. J’ai choisi des cours me permettant d’obtenir 12 crédits, ce qui correspond à 30 ECTS.

Comme le programme est condensé, on peut penser qu’il y a un grand nombre d’heures de cours dans la semaine, mais aux États-Unis ce n’est pas le cas. Cela permet aux étudiants de gérer leur emploi du temps comme ils le souhaitent et d’avoir un petit boulot en parallèle.

La majorité du travail à fournir est donc du travail personnel. Pour cela, le campus dispose d’infrastructures, dont une immense bibliothèque et un “Student Center”.

Le campus de Louisiana Tech University, à Ruston, dans le nord de l'Etat

Le campus de Louisiana Tech University, à Ruston, dans le nord de l’Etat

Le campus, une ville dans la ville

Le campus est véritablement une petite ville. On y trouve tout ce qu’il faut pour vivre, une superbe cafétéria qui vient d’être restaurée, plusieurs fast-foods et un supermarché. Ce qui est appréciable c’est qu’il reste à taille humaine, il y a rarement besoin d’une voiture, on fait la plupart des choses à pied. Malgré tout, sa taille reste impressionnante et dépaysante pour un étudiant parisien car le campus s’étend sur plusieurs kilomètres !
La plupart des étudiants, soit 13 000 personnes, vivent sur le campus. On a le choix entre des appartements récents qu’on partage avec 2 à 3 personnes, ou des dortoirs un peu vieillissants. J’ai choisi de vivre dans un dortoir pour deux raisons : pour faire un maximum de rencontres rapidement et pour le prix qui est presque deux fois moins cher que les appartements. Les dortoirs sont composés de chambres de 2 ou 3 étudiants, avec toutes les facilités en commun (cuisines, salles de bain, machines à laver, …).

Quelque chose d’imanquable ici, c’est l’importance accordée au sport. Toute la vie du campus s’organise en fonction des matchs de l’équipe de football américain de l’université, qu’on appelle les Bulldogs. Il y a une telle ferveur derrière eux qu’on a l’impression que l’université s’arrête de fonctionner chaque jour de match.

Tout le monde se retrouve au stade, que ce soit les étudiants, les professeurs, ou bien les familles habitant dans la région. Le superbe orchestre « Band of Pride » de l’université et les pom-pom sont aussi là pour assurer le show pendant le match. C’est véritablement le rendez-vous à ne pas manquer, d’autant plus que l’accès est gratuit pour les étudiants. A noter que le stade à une capacité de presque 30 000 places, impressionnant pour une “simple” équipe universitaire n’est-ce pas ?

L'ouverture d'un match des Bulldogs, équipe de football américain de l'université

L’ouverture d’un match des Bulldogs, équipe de football américain de l’université

Mais ce n’est pas tout de regarder du sport, on peut aussi en faire ! Le complexe sportif est lui aussi impressionnant. On y trouve un mur d’escalade, cinq terrains de basketball/volleyball intérieurs, huit terrains de tennis, une piscine olympique extérieure et intérieure, une grande salle de musculation, mais aussi de nombreuses tables de billard, de ping-pong et même quelques pistes de bowling pour se détendre ! Là aussi, l’accès est gratuit pour les étudiants.

Toutes les nationalités se retrouvent à La. Tech

Le climat de la Louisiane en septembre/octobre permet de prolonger son été. Grand soleil la plupart du temps avec une température moyenne de 25°C. Il faut néanmoins s’habituer au climat car l’humidité est très présente ici,  il peut vite faire lourd. Les écarts de températures peuvent être parfois surprenants et il arrive qu’il fasse très froid d’un jour à l’autre en novembre, il faut donc prévoir quelques bons pulls !

Je me suis vite rendu compte qu’ici dans le sud des États-Unis, beaucoup d’étudiants américains n’ont jamais quitté leur pays. Pour beaucoup d’entre eux, rencontrer un Français est incroyable. Il est donc très facile de se faire des connaissances.

L’avantage, c’est qu’ils ont véritablement envie de nous faire découvrir le pays. J’ai donc été invité à voyager avec eux plusieurs weekends. Par exemple, j’ai pu passer un weekend au bord du Caddo Lake, à la frontière entre Louisiane et Texas, mais aussi à Hot Springs en Arkansas. J’ai aussi eu l’occasion d’aller à Shreveport et à Monroe qui sont les deux grandes villes au nord de la Louisiane. Mais le meilleur reste à venir car l’avantage d’avoir seulement un trimestre de cours est évidemment l’opportunité de voyager ensuite. A la fin des cours, je partirai en road-trip pendant un mois aux États-Unis.

Une partie des étudiants internationaux à Louisiana Tech University, lors de l'évènement "International Dessert Night"

Une partie des étudiants internationaux à Louisiana Tech University, lors de l’évènement “International Dessert Night”

De ce semestre, je retiendrai une superbe expérience riche en rencontres. J’ai aussi bien rencontré des étudiants américains que des étudiants internationaux. Je reviens avec des contacts du monde entier : Mexicains, Colombiens, Boliviens, Népalais, Sri-lankais, Saoudiens, Ivoiriens, Malgaches, Vietnamiens … Je n’ai donc pas seulement découvert la culture américaine, mais une multitude de cultures.

C’est véritablement ce que je retiendrai de mon séjour, un échange extrêmement riche qui m’aura permis de m’ouvrir à de nouvelles cultures, de découvrir énormément de choses et de rencontrer des gens venant des quatre coins du monde.

Mon conseil aux étudiants qui s’apprêtent à partir à Louisiana Tech University, c’est de vraiment s’impliquer dans les événements du bureau des étudiants internationaux car on passe toujours de bons moments et on fait de superbes rencontres. Ne manquez pas le « International Coffee Hours » tous les vendredis après-midi !

Plus d’informations sur l’international à l’ESILV

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Réalité virtuelle et intelligence artificielle au service de l’écologie, une conférence de Clément Duhart

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Clément Duhart, chercheur associé à l'ESILV et au MIT Media Lab, a donné une conférence sur l'intelligence artificielle au service de l'écologie

Dans le cadre de la série de conférences “Person of Interest” du Pôle Léonard de Vinci, Clément Duhart, enseignant-chercheur à l’ESILV et chercheur associé au Media Lab – MIT, a présenté les travaux menés par le Media Lab autour de l’observatoire de vie Tidmarsh, dans le Massachusetts.

Le Networked Sensory Landscape est un projet initié il y a 5 ans au Media Lab du MIT et récemment publié au MIT press. Cet ensemble de technologies permet l’étude des processus de restauration écologique d’anciennes friches industrielles. Les wetlands (zones humides) sont principalement ciblés car leur fort pouvoir de captation en CO2 en font une arme indispensable face au réchauffement climatique.

TidMarsh, un observatoire de vie où réalité virtuelle et intelligence artificielle sont au service de l’écologie.

Le projet pilote se situe sur l’ancienne ferme Tidmarsh de canneberges à Plymouth (MA). Les 1500 capteurs déployés sur le site, autonomes énergétiquement et interconnectés par un réseau sans fils, mesurent en temps réel l’évolution de la restauration au niveau bactérien, de la flore, de la faune et du climat local.

L’ensemble de ces données est exploité pour reconstruire en temps réel un environnement virtuel identique au site. Ainsi il est possible de naviguer à distance à travers le temps et l’espace sur le site Tidmarsh.

Le projet se compose notamment d’outils de réalité augmentée basée sur des lunettes Hololens permettant aux visiteurs et scientifiques sur le site d’obtenir des informations complémentaires dans leur champs de vision sur ce qu’ils observent tels que le nom d’un oiseau, ses rythmes migratoires, sa réapparition mais également son impact sur son écosystème.

Cette technologie est également exploitée pour sensibiliser l’engagement public en développant un nouveau type de documentaire. Le spectateur est acteur dans un environnement virtuel dans lequel il guide l’expérience et obtient des informations en accord avec ses propres centres d’intérêt.

Ce projet, unique en son genre, permet de fournir à la communauté scientifique la première base de donnée consistante et intégrale de l’évolution d’un écosystème à travers le temps et l’espace. D’ores et déjà des algorithmes d’Intelligence Artificielle se nourrissent de ces données afin d’en apprendre les modèles d’interactions et ainsi prédire les évolutions possibles de tels espaces écologiques.

La contribution des élèves-ingénieurs de l’ESILV au projet Networked Sensory Landscape

Dans le cadre de la master class Intelligence Artificielle initiée par Clément Duhart, trois groupes d’élèves-ingénieurs de l’ESILV ont participé au projet Tidmarsh.

Mehdi Sam, Yliess Hati, Grégor Jouet, Charly Tran et Othman Waterloos ont contribué à Tid’Zam Video, un programme d’analyse en temps réel et de détection d’espèces animales sur des flux vidéos. Tid’Zam Video se base sur dix caméras positionnées sur le site de Tidmarsh.

Neal Lausson, David Chasseray, Julien Labarre et Khang Truong ont travaillé sur le développement de DoppelMarsh Visitor. En portant un casque de réalité de virtuelle, les utilisateurs de ce système de réalité augmentée peuvent explorer le site de Tidmarsh à l’échelle 1/1000e. Les manifestations naturelles (déplacements d’espèces animales et sons) sont retransmises en temps réel et affinées selon la zone observée par le porteur du casque.

Sabri Lachihab, Youness Jay Kafia, Antoine Demon-Chaîne, Georges Cosson et Yassine Rachedi se sont consacrés aux applications TidZam. Ce système mis en place sur le site de Tidmarsh permet une analyse en temps réel des sons d’un environnement extérieur. Grâce à la localisation de micros sur le wetland, oiseaux, insectes, grenouilles, intempéries et voix humaines peuvent être identifiés et géolocalisés en temps réel. Les élèves-ingénieurs impliqués dans le projet ont créé une application Android pour TidZam et se consacrent désormais à l’application iOS.

Réalité virtuelle et intelligence artificielle au service de l’écologie, la conférence

Intervenant : Clément Duhart

Enseignant-chercheur à l’ESILV et Chercheur Associé au Media Lab – MIT

Clément Duhart est enseignant-chercheur à l’ESILV. Repéré pendant sa thèse par le Professeur Joseph Paradiso du MIT Media Lab puis invité en tant que doctorant à la fin de son doctorat en 2016, il est reparti 9 mois faire son post-doc au Media Lab en 2017 et a obtenu le statut de chercheur associé du MIT. Clément s’est vu confier le projet de recherche « TidMarsh » qui est un observatoire de vie où réalité virtuelle et intelligence artificielle sont au service de l’écologie.

Ingénieur diplômé de l’ECE Paris en 2011, il a obtenu en 2012 son master recherche en Intelligence Artificielle et Décision à l’UPMC puis en 2016 son doctorat à l’Université du Havre dans le domaine de de l’Intelligence Ambiante Organique pour concevoir des éco-systèmes intelligents comme des organismes artificiels.

http://www.livingobservatory.org/
http://tidmarsh.media.mit.edu/

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Un robot open source imprimé en 3D : DaVinciBot et le projet InMoov

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L’association robotique du Pôle Léonard de Vinci est lancée dans l’aventure InMoov, un projet collaboratif open source qui permet l’impression 3D d’un robot anthropomorphe, sa construction puis sa programmation.

InMoov, c’est le premier robot open source “do it yourself” à imprimer en 3D, à assembler et à programmer. Le projet InMoov est initié en 2012 par le sculpteur et designer français Gael Langevin, et se développe depuis sur la base d’une communauté active partout dans le monde, animée par des passionnés de robotique.

Le concept ? Un robot à taille humaine d’apparence humanoïde, réplicable sur une imprimante 3D de base, que l’on peut ensuite assembler et programmer. Une formidable plateforme pour développer des applications robotiques à moindre coût, et explorer de façon concrète cet univers si particulier.

A l’ESILV, le projet InMoov est porté par DaVinciBot, l’association robotique, qui participe entre autres chaque année à la Coupe de France de Robotique. Cinq élèves-ingénieurs travaillent sur le robot InMoov.

En quelques chiffres, le robot antropomorphe InMoov c’est 290 pièces qui le composent, 600 heures d’impression 3D au Devinci Fablab et près de 400 heures consacrées par les élèves ingénieurs pour le monter et le programmer.

Techniquement, les membres de DavinciBot utilisent des logiciels tels que SolidWorks ou Catia pour la modélisation et le logiciel open source myrobotlab pour contrôler le robot et ses différentes actions.

Un des projets de l’association une fois le robot terminé sera de contribuer à son amélioration, notamment en lui ajoutant la la possibilité de reconnaître les visages via un dispositif de reconnaissance faciale, ainsi que la faculté de communiquer et d’interagir avec le public.

InMoov dans le monde, c’est près de 1000 copies du robot qui sont en cours et une communauté active réunie autour d’une passion, la robotique et le partage des connaissances et des valeurs du monde de l’open source.

Plus d’infos sur Davincibot

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Ingénieur : un titre, 1001 métiers

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Ingénieur, un titre, 1001 métiers

Attiré par les sciences et la technologie, vous avez choisi d’intégrer une école d’ingénieurs. Pourtant, vous n’avez peut-être encore qu’une vague idée de la multitude de métiers qu’il est possible d’exercer avec ce titre. Ingénieur recherche et développement, qualité, méthodes, production, conseil, technico-commercial, chargé d’affaires…Quel ingénieur deviendrez-vous ? Quels sont les principaux métiers possibles ?

Développer de nouvelles applications mobiles, lancer des satellites dans l’espace, réfléchir au véhicule du futur, gérer des flux de données ou encore piloter la production d’énergie illustrent quelques-uns des 1001 métiers que peut exercer un ingénieur, dans presque tous les secteurs d’activités. Leur point commun : utiliser les sciences pour résoudre des problèmes techniques plus ou moins complexes. Concevoir, chercher, produire, organiser, manager, vendre et conseiller sont autant de tâches qui attendent les futurs ingénieurs.

CONCEVOIR, INNOVER

Attiré par l’innovation, près d’1 ingénieur diplômé sur 2 travaille en recherche, études et développement au moment d’entrer dans la vie active pour inventer et concevoir les produits de demain ou améliorer ceux qui existent.

L’ingénieur en recherche et développement occupe une place centrale dans l’entreprise quel que soit son domaine d’activité. Il fera des études sur le marché actuel et les entreprises concurrentes pour proposer une solution innovante, créer de nouveaux produits, logiciels, matériaux et procédés.

Très souvent, au-delà de la phase de conception, la recherche s’étend à la réalisation d’essais et de prototypes : ce sont l’étude et le développement. Selon le secteur d’activité, son rôle pourra légèrement varier. Il travaillera avec la direction marketing ou des prestataires différents.

PRODUIRE, ORGANISER

21 % des ingénieurs français occupent des fonctions de production. Passionnés d’organisation et de concret, ils suivent la fabrication des produits ou matériaux au jour le jour depuis la réalisation des plannings jusqu’au contrôle qualité. Ils doivent également trouver des solutions pour améliorer la productivité de leur unité de production (atelier, usine, centrale, etc.) et faire face aux imprévus (pannes, gestion des stocks, etc.). Pour livrer des produits conformes aux plans de production, les ingénieurs de production coordonnent un travail d’équipe avec les ingénieurs méthodes (qui mettent point le processus de fabrication), d’ingénieurs logistique (qui gèrent le flux des matériaux), d’ingénieurs maintenance (responsables du bon fonctionnement des machines de fabrication), d’ingénieurs qualité (qui s’assurent que le produit correspond bien aux norme en vigueur) et d’ingénieurs sécurité et environnement (qui veillent au respect de la réglementation).

CONSEILLER, VENDRE

L’ingénieur peut également jouer un rôle de référent technique et scientifique. L’ingénieur-conseil, appelé consultant, se voit confier la gestion de projets dans de nombreux domaines (aéronautique, énergie, bâtiment, banque, informatique…). Spécialisé dans un domaine d’activité, il travaille généralement dans un bureau d’études (indépendant ou intégré à une grande entreprise) ou dans une société de services en ingénierie, mais également dans les cabinets d’audit et de conseil, les banques et compagnies d’assurances (avec une spécialisation ingénierie financière ou actuaire par exemple).

Avec une double compétence, la négociation commerciale et la connaissance parfaite des produits ou des services, le jeune diplômé peut devenir ingénieur technico-commercial ou ingénieur d’affaires.

Ces ingénieurs sont souvent titulaires d’un double-diplôme préparé dans une école de commerce. Près de 10% des ingénieurs exercent des fonctions liées au marketing et à l’aspect commercial.

MANAGER, DIRIGER, ENTREPRENDRE

Formés à la gestion de projets complexes et au travail en équipe, les ingénieurs peuvent évoluer vers des postes de management – presque qu’1 ingénieur sur 2 assure une fonction d’encadrement – mais également de direction technique, d’unité de production, voire de direction générale.

Enfin, de plus en plus d’ingénieurs créent leur propre entreprise ou start up dès leur sortie d’école, voire même pendant leurs études. Ils sont près de 3% à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale dès la sortie d’école.

18% des ingénieurs ont déjà créé ou repris une entreprise et ce chiffre monte à 26% chez les 50-64 ans. Au regard des nombreuses formations à l’entrepreneuriat qui se développent actuellement dans les écoles d’ingénieurs et d’une volonté affirmée par les jeunes d’entreprendre, ce chiffre devrait largement augmenter encore dans les prochaines années.

Au final, quel que soit le métier choisi, les jeunes diplômés trouvent assez rapidement un premier emploi d’ingénieur. Les possibilités sont nombreuses : à vous de trouver le métier qui vous correspondra le mieux, au regard de vos qualités, des secteurs et technologies qui vous attirent, des cours qui vous intéressent, des stages que vous réaliserez et des compétences que vous développerez au fil de vos études.

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Étudier en Italie : Laurene, promo 2019 , une année à Politecnico di Milano

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Laurene, ESILV promo 2019, en échange à Politecnico di Milano

Laurene Delsupexhe, ESILV promo 2019, passe sa 4ème année de cycle ingénieur à Politecnico di Milano, en master d’Aeronautical Engineering. Retour sur un cursus passionnant et exigeant.

Politecnico di Milano ou PoliMi est une école d’ingénieurs consacrée aux sciences, à la technologie et au design. Plus grande université d’Italie avec 42 000 étudiants répartis sur six campus, elle compte aussi parmi les écoles d’ingénieurs les plus réputées, localement et à l’international.

De l’EFPL à l’ESILV

Je suis en 4eme année à l’ESILV, en majeure Mécanique Numérique et Modélisation. Je suis arrivée en 3ème année, sur dossier, après ma 2ème année de Génie Mécanique à l’EPFL, en Suisse. J’ai choisi cette école car elle a, à mes yeux, beaucoup de potentiel. En 20 ans, elle a réussi à s’imposer comme l’une des meilleures écoles post-bac de France. Son coté pratique m’a aussi attirée, surtout après une 1ère et 2ème années très théoriques. Et en effet grâce à l’ESILV, j’ai pu entre autres participer, et me qualifier, au Valeo Innovation Challenge, ainsi que représenter mon école lors des championnats nationaux universitaires d’équitation. De plus, les professeurs sont disponibles et notre emploi du temps est principalement composé de TD et séances d’exercices en petits effectifs.

Un objectif : Politecnico di Milano

Dès que l’on m’a annoncé que l’ESILV avait ouvert un échange avec le Politecnico de Milan, j’ai tout fait pour l’avoir. Je connais cette école depuis longtemps par réputation: en aéronautique, c’est l’une des meilleures universités d’Europe. Grâce à une bonne moyenne au complément de formation et au 1er semestre, environ 15/20, ainsi que beaucoup d’insistance auprès de mon futur directeur de section, j’ai réussi à décrocher l’échange, et ce pour une année académique complète au lieu d’un seul semestre.

Je suis de nature assez ouverte et après avoir déjà habité dans quatre pays différents, j’étais plus que partante pour une nouvelle expérience internationale. Au-delà de ça, j’adore l’Italie, sa culture riche, la sociabilité des italiens et bien sûr sa gastronomie inimitable. De plus, cela me permettait d’apprendre une nouvelle langue.

Je suis donc rentrée en 1ère année du master Aeronautical Engineering du Politecnico di Milano. Cette université a deux campus: l’un en centre ville et l’autre à l’extérieur. Le mien est ce dernier. Il a donc le désavantage d’être un peu excentré mais cela lui donne la place pour des bâtiments et laboratoires importants. On y trouve entre autres l’une des plus grandes souffleries d’Europe. Pour la spécialité, j’ai été contrainte de prendre celle sur les hélicoptères, car c’était la seule avec tous ses cours en anglais. Mais il s’avère que toute ma promo, quelque soit la spécialisation, a pour le moment les mêmes cours que moi donc cela ne change pas grand chose.

Emploi du temps chargé et travail personnel intense

Je ne vais pas mentir, PoliMi, ce sont 30 heures de cours par semaine, et si on respecte leurs conseils, tout autant de travail personnel.
Une journée type commence souvent vers 9h30, ce qui semble raisonnable, mais malheureusement, si l’on veut une place correcte pour pouvoir suivre le cours, il faut venir au moins une demi-heure avant l’horaire, ou se faire garder une place par des copains matinaux très sympas !

S’enchaînent deux heures de cours en classe durant lesquelles il faut impérativement suivre : les profs parlent et écrivent vite. Pour être honnête, il y a des chances que l’on ne comprenne pas tout durant le cours en lui-même, c’est pour ça qu’il est essentiel d’être assez discipliné et se relire le soir.

Après une pause de 15 minutes, s’ensuivent deux autres heures de cours, une heure pour le déjeuner. Petit conseil, bien réserver sa place pour le cours suivant avant d’aller manger une pizza pour la pause déjeuner ! On repart généralement pour 2 ou 4 heures de cours. Après, soit direction la bibliothèque, soit je vais courir avec des amis quand nos cerveaux ne servent plus à rien.

Pour être honnête, ce n’est pas toujours exactement comme ça. J’ai par exemple un début de semaine assez intense mais le jeudi et le vendredi, je n’ai que six heures de cours en tout. Dans ce cas, j’en profite pour rattraper mon retard de début de semaine et souffler un peu.

Oser sortir de la bulle française

Pas de chance pour moi, la rentrée de PoliMi a été avancée d’une semaine alors que j’avais déjà des engagements donc j’ai raté l’intégration… Cela ne m’a heureusement pas empêché de rencontrer plein d’Italiens, qui sont de façon générale assez sociables et aujourd’hui, j’ai un excellent groupe d’amis venant du monde entier. J’ai croisé quelques Français mais la majorité décide de rester entre eux, ce que je trouve dommage.

Si je peux donner un conseil: en échange international, osez sortir de la bulle française. C’est certes celle avec le moins de risque, mais aussi la moins enrichissante à mes yeux.

Malgré mon emploi du temps chargé, j’ai eu le temps de voyager un peu. Je suis allée au lac de Côme, et avec des amis, nous sommes allés trois jours à la montagne, près de la frontière suisse. Sinon, je suis allée rendre visite à des amis suisses pour un week-end à Genève, et j’essaie de me balader dans Milan autant que possible.

Politecnico di Milano, sortie entre amis

Une pizza entre amis

L’étranger à nouveau

Je pense définitivement repartir à l’étranger dans le futur. J’adore découvrir des cultures, rencontrer de nouvelles personnes et voyager dans des endroits qui me sont encore inconnus. Mes projets professionnels sont encore un peu flous parce que je suis divisée entre une carrière “académique” (doctorat, puis post-doc et possiblement agrégation) et une carrière “entrepreneuriale” plus classique. Dans tous les cas, le Youth Graduate Trainee Program proposé par l’agence spatiale européenne ESA a retenu mon attention.

Mes conseils aux élèves-ingénieurs qui hésitent à partir

Vous ne serez jamais aussi bien entourés (dans tous les sens du terme) lors d’une expérience internationale que dans le cadre d’un échange universitaire. C’est extrêmement enrichissant, surtout quand on part seul et je suis persuadée que sortir de sa zone de confort est essentiel. Le premier pas est le plus difficile, mais une fois lancés, vous serez étonnés de la facilité avec laquelle votre nouvelle vie se mettra en place.

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Prix Étudiants de la Fondation Sopra Steria : EasyTalk sélectionné en finale

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EasyTalk, application développée par des élèves-ingénieurs de l'ESILV, a été selectionné parmi les quatres finalistes du Prix Étudiants de la Fondation Sopra Steria

EasyTalk, le cahier de communication interactif numérique créé par cinq élèves-ingénieurs de l’ESILV compte parmi les quatre finalistes du Prix Étudiants de la Fondation Sopra Steria. L’équipe concourra aux côtés d’équipes issues de l’ISEP/UTC, de l’ECE et de l’ECAM Rennes lors d’une soutenance devant un Grand Jury le 29 mars.

Le projet EasyTalk a été initié par Jérémy Thomias, Inès Sabani, Céline Carlier, Morgane Ragneau et Sasha Robert, étudiants en double-diplôme Ingénieur-Manager. Il  a été sélectionné en finale au terme de la phase de pré-qualification du Prix Étudiants de la Fondation Sopra Steria-Institut de France.

EasyTalk, un cahier de communication interactif numérique

L’outil conçu par l’équipe sera utilisé dans le cadre de l’apprentissage et de l’éducation des enfants handicapés mentaux. L’objectif : faciliter les interactions avec leur entourage en permettant à l’enfant de désigner des objets ou des personnes sur l’application. Ce genre de cahier de communication existe déjà en version papier, les élèves-ingénieurs ont imaginé améliorer son usage en rendant ce cahier numérique. Il prendra la forme d’une application mobile disponible sur tablette et smartphone. Pour cela, ils mettent en place une base de données regroupant tous les objets du quotidien. Ces derniers seront classés par thèmes, et regroupés en catalogues.

EasyTalk, cahier de communication interactif numérique, Prix Étudiants de la Fondation Sopra Steria

Enfin, l’équipe EasyTalk a imaginé coupler chaque pictogramme avec un son prononçant le nom de l’objet ou de la personne sélectionnés par l’enfant. Ainsi, le proche souhaitant comprendre l’envie ou le besoin de l’enfant ne sera pas contraint de regarder la tablette ou le smartphone. L’objectif de l’équipe EasyTalk est de proposer un grand choix de pictogrammes afin que le cahier de communication soit le plus personnalisable possible. Cela permettrait de livrer un produit clé en main et intuitif aux utilisateurs.

Le Prix Étudiants de la Fondation Sopra Steria – Institut de France

Destiné aux écoles d’ingénieurs, de commerce et aux universités, le Prix Étudiants de la Fondation Sopra Steria – Institut de France récompense chaque année deux projets solidaires, réalisé en équipe. Le défi : mettre les technologies numériques au service de l’homme et de l’environnement en apportant un bénéfice aux publics vulnérables.

Au terme de la soutenance devant le Grand Jury le 29 mars, à l’Institut de France, deux prix seront attribués. Le « Grand Prix », d’une valeur de 10 000€ et le « Prix Coup de Cœur » d’une valeur de 5000€.

Les deux équipes lauréates seront accompagnées d’un parrain ou d’une marraine afin de concrétiser leur projet.

La Fondation Sopra Steria – Institut de France a été créée en 2001 par Sopra Steria, entreprise spécialisée dans la transformation numérique.

Plus d’informations sur l’avancement du projet EasyTalk

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La blockchain dans le domaine de l’énergie : des applications prometteuses

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Blockchain dans le domaine énergétique, un article de Guillaume Guérard, enseignant chercheur à l'ESILV, école d'ingénieurs à Paris

Un article de Guillaume Guérard, enseignant-chercheur au sein du département Nouvelles Énergies de l’ESILV, publié dans le Journal du Net.

Le monde de l’énergie englobe des centaines d’acteurs, des millions d’utilisateurs et une infrastructure sur terre comme sur mer. Pour changer le fonctionnement de cette machinerie, il faut prendre en compte la répercussion sur l’ensemble de la chaine de l’énergie.

C’est pourquoi il est plus facile d’intégrer des technologies numériques que de repenser le réseau. Et en ce sens, la blockchain a trouvé de nombreuses utilités dans ce réseau devenant distribué et bidirectionnel. De plus en plus de projets naissent, et les groupes industriels comme Digital Trade Chain d’IBM et de recherche comme l’IRT SystemX s’accordent afin de trouver les applications possibles. Des personnalités comme Pierre Paperon (Observatoire des Blockchains) ou André Joffre (Tecsol) sont des ambassadeurs de cette technologie dans le monde de l’énergie, et brisent les préjugés dus au Bitcoin. Que ce soit au niveau des consomm’acteurs ou des entreprises du secteur, la blockchain changera notre manière de consommer.

Favoriser l’autoconsommation particulière et collective

La blockchain est surtout connue pour la sécurisation des transactions sans tiers de confiance. L’échange pair-à-pair est possible sans passer par un intermédiaire. Des écoquartiers comme le célèbre quartier de Brooklyn Microgrid favorisent le partage rémunéré d’énergie entre des voisins d’un même quartier. En Europe, Grid Singularity propose des formules pour le partage et l’autoconsommation énergétique. La blockchain est aussi utile pour se constituer un “portefeuille” énergétique. Cette blockchain peut être publique – n’importe qui peut s’inscrire –, privée, l’écriture et la lecture sont des droits à établir, ou gérée par un consortium – typiquement un écoquartier.

La Sunchain du bureau d’étude Tecsol garde la surproduction sous forme de cryptomonnaie. Cette dernière est alors convertissable en énergie, quelle que soit votre position. Il est alors possible de recharger sa voiture électrique à Paris “à partir” de l’énergie que vous produisez à Marseille. Du côté international, les SolarCoins se veulent une monnaie de conversion de l’énergie solaire. Il est alors possible d’acheter ou de vendre son énergie via cette blockchain. Cette cryptomonnaie se veut communautaire, seule une entreprise, ekWateur, l’exploite dans ses offres. Fonctionnant par preuve de travail, il n’est pas obligatoire de posséder des panneaux photovoltaïques pour utiliser la monnaie.

Vers un monde de smart contracts

Les smart contracts sont des contrats automatisés via la blockchain. Des projets pilotes, comprenant des grands groupes comme EDF (OslO2Rome avec Corri-Door), Bouygues et Microsoft avec Lyon Confluence ou encore Total avec Greenflex. Dans ces projets, la blockchain a plusieurs rôles dont celui de gérer la mobilité électrique et d’agréger les producteurs sous forme de centrales virtuelles. La mobilité électrique est en développement. Que ce soit collectif ou individuel, le véhicule électrique a sa part à jouer en termes de stockage et de gestion de la demande au sein du réseau électrique.

Ainsi la prochaine étape de la blockchain dans le monde énergétique est de s’affranchir de l’agrégateur dans l’autoconsommation collective. Il est nécessaire de produire une grande quantité d’énergie constante pour participer au marché de l’énergie.

La constitution d’un partenariat, automatisé par les smart contracts, permettraient aux particuliers de bénéficier d’un prix de l’électricité dynamique ou de choisir son producteur en fonction du marché comme pour la blockchain Electron.

Les charges et décharges des batteries peuvent alors être considérées comme des options en bourse. L’autonomie du consomm’acteur est alors complète.

Les centrales virtuelles ne sont pas propres aux consomm’acteurs, elles peuvent aussi être une agrégation d’éoliennesou tout autre système de production décentralisé

Les centrales virtuelles ne sont pas propres aux consomm’acteurs, elles peuvent aussi être une agrégation d’éoliennes (avec un système de stockage) ou tout autre système de production décentralisé, pas forcément situé au même endroit ni dans la même région. Ainsi le marché de l’énergie renouvelable n’est plus propre à des entreprises, mais aussi aux particuliers et investisseurs. Ce type d’infrastructure a besoin de la modélisation multi-agent pour bien analyser l’impact d’une stratégie sur l’ensemble du réseau.

Transactions et certifications de gré à gré

La blockchain est aussi utile pour les consomm’acteurs que pour les acteurs historiques de la chaîne énergétique. La chaîne de production et de logistique d’un réseau électrique est très complexe et fait appel à des milliers d’entités (apport de matière, contrôle des centrales, gestion des flux, marché de l’énergie, etc.). La certification des connaissements, du suivi des actifs ou des transferts de titre est possible via une blockchain dédiée comme chez Stratumn. Ainsi, la traçabilité des produits se fait via la technologie blockchain.

De même que dans le cas de l’autoconsommation, les smart contracts prennent la place des lettres de crédits ou autres méthodes de transaction tout au long des transactions. L’arrivée des biens ou l’envoi des biens activent alors le smart contract et valide la transaction automatiquement. En plus de la traçabilité des produits, la blockchain est aussi garante des transactions et de la synchronisation de ces dernières le long de la chaîne énergétique.

Une transaction de gré à gré se fait historiquement avec l’aide de brokers ou de chambres de compensation afin de garantir sa validité. C’est pourquoi Ponton lance Enerchain et Gridchain afin de se passer de la lourdeur de la procédure sans pour autant se priver de sa sécurité. Ces blockchains ont pour particularité de permettre à un modèle B2B de passer vers un modèle plus ouvert en P2P. Une quarantaine de producteurs ont à ce jour rejoint le consortium. Encore une fois, les smart contracts permettent de correspondre aux exigences sur les marchés de gré à gré ou sur le marché (EMIR et MIDIF2).

Un frein au développement ?

La technologie blockchain est très prometteuse dans le monde de l’énergie. Les deux principaux freins sont intrinsèques : la taille des blocs et leur fréquence, et la preuve de travail. Ces deux freins s’effritent, car des techniques comme Lightning Network offrent une alternative efficace face à un flux de transaction important ; et d’autre part la preuve d’enjeux ou des preuves hybrides peuvent se passer de la notion de mineurs.

Le type de blockchains est aussi à prendre en compte dans le dimensionnement d’un nouveau réseau (notion de masse critique). Des blockchains privées, entre des acteurs définis à l’avance donne une flexibilité des règles de transaction et des droits de lecture/écriture. Une blockchain basée sur un consortium offre ces mêmes avantages, restreints sur un groupe de personnes, tout en garantissant l’ajout de parties externes.

La technologie blockchain est encore jeune et avec une évolution prometteuse. Une nouvelle façon de voir les échanges pairs à pairs ou la certification des produits est utile à toutes les mailles de la chaine énergétique.

L’intégration en cours du Machine to Machine et de l’internet des objets offrent de nouvelles pistes d’exploitation, que ce soit sur la blockchain ou des systèmes basés sur le Tangle comme IOTA.

Plus d’informations sur la majeure Nouvelles Énergies de l’ESILV.

Cet article La blockchain dans le domaine de l’énergie : des applications prometteuses est apparu en premier sur Ecole d'Ingénieurs Paris-La Défense ESILV.

Hackathon Blockchain Startup Token « Smart City » : récit d’une victoire pour un étudiant de l’ESILV

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Yohan Maurin, promo 2019 de l'ESILV, a participé au second hackathon blockchain organisé par Startup Token, sur le thème "Blockchain et Smart City". Récit.

Startup token est une société spécialisée dans l’accélération de startups dans l'univers blockchain, en pleine explosion ces derniers temps. Il s'agit là du deuxième hackathon organisé par Startup token, dont on peut retrouver tous les détails sur cet article medium. Arrivé seul, je me suis joint à une équipe déjà formée par le CEO et CTO de la start-up Occi. Le sujet de ce hackathon était « smart city» : un sujet très large qui a laissé beaucoup de possibilités de projets aux participants ! https://www.youtube.com/watch?v=rwgeW5uHhXg

Un projet conçu en deux jours : Universal reward token

La Start-up Occi propose un produit qui utilise la technologie de géolocalisation (Wifi & BLE) afin d'analyser le comportement des consommateurs à l'intérieur du magasin dans l'objectif de fournir aux marques et aux détaillants une compréhension plus complète de leurs clients.
Notre projet intitulé « Universal reward token » consiste à créer un token que les commerçants pourraient émettre lors de campagnes de démarquage 2.0. Par exemple, si un commerçant souhaite créer de l’influence dans son magasin il va acheter des tokens auprès de nous, qu’il pourra ensuite redistribuer de la manière de son choix. Par exemple en envoyant 5 tokens à toutes les personnes qui ont passé plus de 10 minutes dans le magasin.
Pour ma part, je me suis occupé de programmer les smart contracts (ce sont des contrats intelligents qui sont sur la blockchain Ethereum) en Solidity qui permettent de créer les tokens dans un premier temps, puis dans un deuxième temps d’envoyer des tokens sous certaines conditions. Notre équipe était composée de Yves Benchimol, Jean-Baptiste Gérard, Yohan Maurin, Louis Millon, Sebastien Miller et Steve Thijssen. Tout au long du hackathon, nous avons pu bénéficier du soutien des mentors présents poru assister les équipes : Frédéric Ocana, spécialiste de la cybersécurité et spécialiste de la cyberdéfense pour La Banque de France, qui a encadré chaque projet pendant des heures, Alejandro Banzas, conseiller technique chez RSK Labs, Daniel Halber, directeur de programme chez HID Global, et Eddy Travia, PDG de Coinsilium. Yacine Teraï et Sébastien Rouxel ont représenté StartupToken dans le jury. https://twitter.com/startuptoken/status/977131289324277760

La victoire pour l’équipe de Yohan

Le Hackathon s’est conclu le dimanche en fin d’après-midi avec le pitch de chaque équipe. Et au terme des délibérations du jury, l’équipe de Yohan a fini à la 1ère place ! Dès le début nous avons cru au projet, car c’est quelque chose d’innovant. Mais cela peut faire penser à une sorte de Pokemon Go pour gagner des tokens et pour les utiliser dans les magasins.
Encore une fois je conseille à tout le monde de participer à des hackathons pour approfondir ses connaissances et apprendre des autres, mais également parce que tout le monde à ses chances !
Finalement, c’était un super week-end où j’ai pu approfondir mes connaissances en Solidity. Un grand merci à Startup Token !

EasyTalk remporte le Prix Coup de Coeur du Prix Étudiants de la Fondation Sopra Steria

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EasyTalk remporte le prix Coup de Coeur du Prix Etudiants 2018 de la Fondation Sopra Steria Institut de France.

La Fondation Sopra Steria - Institut de France a décerné le Prix Coup de Cœur de l'édition 2018 de son Prix Étudiants au projet EasyTalk, développé par une équipe d'élèves-ingénieurs de l'ESILV.

Céline Carlier, Morgane Ragneau, Sasha Robert, Inès Sabani et Jérémy Thomias sont étudiants en double-diplôme Ingénieur-Manager à l'ESILV, promo 2020. Ils sont les créateurs du projet EasyTalk, un cahier de communication interactif numérique.

Le Prix Coup de Cœur

Au terme d'une soutenance devant le Grand Jury le 29 mars, les élèves-ingénieurs de l'ESILV se sont vus attribuer le Prix Coup de Cœur, l'une des deux récompenses du Prix Étudiants de la Fondation Sopra Steria - Institut de France. En remportant ce prix, l'équipe d'EasyTalk a reçu une dotation de 5000€. L'objectif : développer leur cahier de communication interactif numérique, avec l'aide d'un parrain ou d'une marraine.
"Le prix Coup de Cœur de la Fondation Sopra Steria va nous permettre de financer une partie du projet et de bénéficier de l'expertise d'un collaborateur de Sopra Steria pour nous accompagner lors de l'aboutissement de notre projet". - L'équipe EasyTalk
EasyTalk comptait parmi les soixante projets concourant dans le cadre du Prix Étudiants de la Fondation Sopra Steria - Institut de France. Suite à une phase de pré-qualification, l'équipe d'élèves-ingénieurs de l'ESILV avait été sélectionnée en finale. La soutenance du 29 mars les a opposés à trois autres finalistes issus de l'ISEP/UTC, de l’ECE et de l’ECAM Rennes. https://twitter.com/SopraSteria_RH/status/979403596612689925

Un cahier de communication interactif numérique

EasyTalk a été conçu comme un outil à utiliser dans le cadre de l’apprentissage et de l’éducation des enfants handicapés mentaux. Son objectif est de faciliter les interactions avec leur entourage en permettant aux enfants de désigner des objets ou des personnes directement sur l’application. Ce genre de cahier de communication existe déjà en version papier, les élèves-ingénieurs ont imaginé améliorer son usage en le rendant numérique. Il sera proposé sous forme d’une application mobile consultable depuis une tablette ou un smartphone. L'application comprendra une base de données regroupant tous les objets du quotidien, classés par thème. Chaque pictogramme sera accompagné d'un son.
"Les valeurs soutenues par la Fondation correspondent à celles que nous souhaitons promouvoir avec notre projet : l’égalité, le développement, les nouvelles technologies au service de l’homme, la sensibilisation au handicap. Participer à ce concours est également l’occasion d'acquérir une certaine notoriété et de sensibiliser un maximum de personnes aux difficultés rencontrées par les personnes privées de langage pour communiquer". - L'équipe EasyTalk
EasyTalk est une version modernisée du cahier de communication que l'équipe d'élèves-ingénieurs souhaite adaptable, personnalisable et au contenu illimité.

Retour en images sur une belle victoire !

https://www.youtube.com/watch?v=azdEzQzONVU

Le Prix Étudiants de la Fondation Sopra Steria – Institut de France

Destiné aux écoles d’ingénieurs, de commerce et aux universités, le Prix Étudiants de la Fondation Sopra Steria – Institut de France récompense chaque année deux projets solidaires. L'objectif des équipes en lice : apporter un bénéfice aux publics vulnérables en mettant les technologies numériques au service de l’Homme et de l’environnement. La Fondation Sopra Steria – Institut de France a été créée en 2001 par Sopra Steria, entreprise spécialisée dans la transformation numérique. Suivez l'actualité du projet EasyTalk

Étudier en Suède : Adriana, promo 2018, en échange à Linnaeus University

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Adriana un semestre en Suède

Adriana Rosa, ESILV promo 2018, vient de passer un semestre académique à Linnaeus University. Au fil des saisons suédoises, elle a découvert les spécificités de l'enseignement. Retour sur un semestre enrichissant.

Linnaeus University compte deux campus. Adriana a étudié sur celui de Vaxjö, au Sud du pays, au sein du département IT.

Pourquoi l'ESILV ?

Je suis en 5ème année à l’ESILV en majeure IBO. J’ai intégré l’ESILV en première année après avoir passé un baccalauréat scientifique au Lycée Leconte de Lisle à La Réunion. Comme la plupart des lycéens, je n’avais pas d’idées claires de ce que je voulais faire mais je savais que j’appréciais les sciences et que je voulais quitter l’île. Dans mes recherches d’écoles j’ai trouvé l’ESILV ! Une école bien placée en région parisienne : La Défense est bien desservie et elle est au plus près des entreprises. Ce qui m’a poussée à intégrer l’ESILV, c'est notamment le sport obligatoire et la vie associative riche. Pendant mon cursus, j’ai eu la chance d’être capitaine de l’équipe féminine d’handball et de participer activement à la vie de l’association Pôletech pour laquelle j’occupe cette année le poste de vice-présidente.

La Suède, le dépaysement sans quitter l'Europe

Après quatre années à l’ESILV, j'avais une envie, voir le monde ! Après mon bac, j’avais eu l’idée de partir faire mes études en Australie mais je n’en avais pas les moyens et j’avais un peu peur de partir seule. Aujourd’hui avec plus de maturité, j’ai pris mon courage à deux mains et ai choisi de faire un semestre en Erasmus. Etudier à l’étranger c’est partir à l’aventure, grandir et apprendre ! Je voulais me prouver, et prouver aux autres, que je suis une personne débrouillarde.
Mon choix de destination s'est porté sur la Suède car je connais déjà le climat chaud de l’hémisphère Sud. Je voulais voir comment était la vie dans le grand Nord. La Suède est un pays relativement proche mais qui offre une autre manière de voir la vie.
Passés les Krispolls, Zlatan et IKEA, j'avoue que je ne connaissais pas beaucoup de choses sur le pays, j'étais curieuse de le découvrir. Enfin, c’est une destination pratique pour apprendre l’anglais car tous les Suédois le maîtrisent.

Linnaeus University et l'approche pédagogique suédoise

J’étudie à Linnaeus University sur le campus de Växjö. C’est une université qui accueille beaucoup d’étudiant internationaux aussi bien en échange que pour un cursus complet. J’y étudie l’informatique avec les cours suivants : Scientific Methods in Computer Science, Architecture Service based System, Agile Product Development et Adaptive and Semantic Web. Dans mes cours j’ai été amenée à travailler en groupe, ce sont dans ces moments là qu’on découvre que les méthodologies de travail diffèrent selon les pays.
Le semestre est divisé en deux parties, Août-Octobre et Octobre-Janvier. C’est-à-dire que pendant ces périodes on ne suit qu'un ou deux cours à la fois. Ceci permet de se concentrer sur un nombre restreint de cours simultanément et d’avoir pas mal de temps pour son travail personnel.
Les examens se déroulent à la fin de chaque cours. En informatique niveau Master, la plupart des « examens » sont des projets à réaliser en groupe. Avec seulement six heures de cours par semaine, beaucoup de temps est consacré au travail personnel. Je vais à la bibliothèque universitaire et j'apprécie la pause du Fika. Le Fika est un concept suédois qui consiste à se retrouver autour d’une boisson chaude et d’une petite pâtisserie. L’emploi du temps laisse la possibilité de se promener, voir ses amis, faire du sport ou aller au sauna. Puis les soirs de la semaine sont rythmés par les soirées karaoké et clubs du campus. J’ai aussi rejoint le VIS (l'association Växjö International Student) en tant que photographe pour le semestre. Ce qui permet de rencontrer des gens et de participer activement à la vie étudiante. https://youtu.be/hLy8BpZCgWg

Une association de buddies très active

J’ai eu l’occasion de rencontrer beaucoup d’étudiants de tous horizons. Avant la rentrée, l'université de Linnaeus met en place un dispositif pour venir récupérer les étudiants à la gare ou à l’aéroport. Des étudiants viennent vous chercher et vous amènent sur le campus. La première semaine, des présentations et petits jeux pour se connaitre sont organisés en amphi.
L’association d’étudiants internationaux, VIS (Växjö International Student qui fait partie de ESN-Erasmus Student Network) organise aussi des activités de bienvenue et présente le programme de l’année avec des voyages et soirées.
De plus, l’université propose des programmes de parrainage avec des étudiants ou des familles en Suède. J’ai eu la chance d’être parrainée par un étudiant suédois qui m’a fait découvrir le campus, la vie étudiante et la culture locale. La Suède, en résumé, ce sont beaucoup de forêts et de lacs ! Un endroit parfait pour les amoureux de la nature et les écolos. J’ai pu voir les deux facettes du pays : été/hiver. En arrivant en août, tout est vert et c’est le moment idéal pour faire des balades à vélo autour des lacs. En hiver, tout est recouvert de neige. Il ne faut pas avoir peur de la nuit car à Växjö, où j'étudie, le soleil se couche vers 15h20 (soit trente minutes plus tard qu'à Stockholm !)

Vaxjö, point de départ vers la Scandinavie

Jusqu’à maintenant, j’ai eu l’occasion de participer un à des voyages organisés par l’association VIS à Gotland, une île au large de la Suède. Nous avons passé la journée à Kalmar puis pris le ferry jusqu’à Visby. J'ai aussi visité la capitale, Stockholm. Une ville magnifique où il y a énormément de choses à voir, des musées aux vieux quartiers plein de charme. Autres voyages : Copenhague, Göteborg, Kosta pour son parc à élans, Älmhult pour le musée IKEA. Et ce n’est pas fini, je me réserve encore des voyages pour la suite ! Au programme, Oslo en Norvège, Malmö et Jönköping et pourquoi pas faire un tour en Laponie ! Après cet échange en Suède, je ne pense qu’à repartir ! Étant en dernière année, je n’aurais plus l’occasion de partir en échange. Par conséquent, certaines possibilités s’offrent à moi une fois que j'aurai mon diplôme. Je réfléchis à réaliser un VIE (Volontariat international en Entreprise) ou bien une mission humanitaire. En d’autres termes prendre un peu de temps avant de me lancer complètement dans le monde professionnel. J’aimerais par la suite travailler dans le développement web.

Mes conseils aux étudiants qui ont peur de partir seul à l'étranger

Bouclez votre valise et partez ! Je suis partie seule en Suède, avec beaucoup de stress et d’inquiétude mais surexcitée à l’idée de partir à l’aventure. Partir étudier à l’étranger est une chance énorme donc foncez !
La plupart des étudiants internationaux sont dans le même cas que vous et c’est ensemble que l’on se construit des souvenirs et que l’on grandit. Vous apprendrez à devenir autonome et indépendant.
Et un semestre passe monstrueusement vite pour se poser des questions donc ayez l’esprit ouvert et faites un maximum de choses. Ne choisissez pas la facilité en ne restant qu’avec des Français. Lors des premiers jours n’hésitez pas à parler avec tout le monde et les amitiés se lieront toutes seules.

Concours Avenir 2018 : les annales des épreuves écrites

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Concours Avenir 2018 : comment se préparer aux épreuves grâce aux annales et à la plateforme d entrainement en ligne.

Décidé à devenir ingénieur, vous êtes inscrit au Concours Avenir qui permet d'intégrer sept grandes écoles postbac dont l'ESILV, école d'ingénieur du Pôle Léonard de Vinci. Ce concours commun se déroule sur une journée, le mardi 8 mai, et porte sur les programmes étudiés en terminale. Le point sur les épreuves écrites et les conseils pour se préparer au mieux.

Le Concours Avenir est l'un des concours communs les plus attractifs pour intégrer une école d'ingénieurs post-bac, pour les lycéens de Terminale S et STI2D. Pour entrer en prépa intégrée à l'ESILV, c'est la voie royale.

Les épreuves écrites du Concours Avenir

Le Concours Avenir compte quatre épreuves écrites : Mathématiques (1h30, coefficient 5), Physique (1h30, coefficient 5), Anglais (30 min, coefficient 3) et Français (30 min, coefficient 3).
Ces épreuves reposent sur les programmes étudiés en Terminale S. Elles ne comportent pas de pièges mais sont organisées sous forme de QCM.
Ceux-ci peuvent être déstabilisants pour un élève de Terminale S. Il convient afin d'être préparé au mieux pour le jour J de s'entraîner à ce type d'épreuve, d'autant que les mauvaises réponses sont sanctionnées par des points négatifs.

Les annales : s'entraîner avec les sujets des années précédentes

Le Concours Avenir met à disposition des annales dans l'ensemble des épreuves et ce gratuitement. Les étudiants préparant le concours commun pour intégrer une école d'ingénieurs peuvent s'exercer avec les sujets proposés les années précédentes (de 2017 à 2010) en mathématiques, physique, français et anglais et consulter les corrigés des épreuves. Les sujets et leurs corrigés sont proposés sous forme de PDF téléchargeables.
Autre solution pour s'entraîner au Concours Avenir 2018, la plateforme d'entraînement en ligne. Proposée par le Concours Avenir, elle permet de s'exercer avec les sujets des années précédentes dans les mêmes conditions de temps que le jour du concours.
Le candidat dispose d'un chronomètre et voit son score calculé automatiquement à la fin de la session. Ce type d'entraînement permet non seulement de réviser les connaissances du tronc commun de Terminale S mais aussi de se familiariser à l'exercice du QCM.

La FAQ du Concours Avenir 2018

Le site du Concours Avenir répertorie les questions les plus fréquemment posées par les candidats, sur sa page FAQ. Les QCM y sont évoqués : consignes pour les compléter au mieux et niveau des épreuves écrites. De plus, les témoignages de candidats ou encore d'un concepteur de sujets Concours Avenir délivrent des informations permettant aux candidats d'envisager plus sereinement la journée de concours du 8 mai. Vous passez le Concours Avenir 2018 ? Découvrez cinq conseils pour une préparation efficace.

L’innovation en école d’ingénieurs : le showroom projets de 4e année de la promo 2019

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Les élèves-ingénieurs de la promo 2019 ont présenté leurs projets d'innovation industrielle de quatrième année lors d'un showroom sur le campus.

En quatrième année, les élèves-ingénieurs de l'ESILV réalisent un Projet d'Innovation Industrielle. Ces projets de groupes sont développés en partenariat avec des entreprises ou des labos de recherche. Lors du dernier showroom, la promo 2019 a présenté les projets conçus par les élèves ingénieurs, dont huit projets de recherche et quatre réalisations pour le compte des associations techniques de l'ESILV.

Le showroom PI²4 a été l'occasion pour les élèves-ingénieurs de quatrième année de présenter des projets dans des domaines aussi divers que l'IoT, le Big Data, la réalité mixte, la Blockchain, la gestion de risques financiers, l'aéronautique, la robotique ou encore l'I.A.

PI²4 : mener un projet de A à Z pour le compte d'un partenaire

Lors de la journée showroom, les groupes d'élèves-ingénieurs exposent leurs projets et en font la démonstration devant plusieurs jurys composés notamment de professionnels du monde de l'industrie. Les projets d'innovation industrielle ont été réalisés en partenariat avec des entreprises. Ils sont rattachés aux quatre majeures de l'ESILV : Mécanique Numérique et Modélisation, Nouvelles Énergies, Informatique, Big Data et Objets Connectés et Ingénierie Financière.
Big Data, aéronautique, spatial, automobile, blockchain, développement, énergie ou encore finance... quelques domaines couverts par les PI²4 présentés lors du showroom.
Un groupe d'élèves-ingénieurs a travaillé en partenariat avec Air France et IBM à la conception de Flytrack. Réalisé en collaboration avec Hear&Know, cet outil a pour objectif de déterminer le moment où un tracker colis entre dans un avion pour pouvoir l'éteindre avant le décollage et le rallumer après l'atterrissage. Dans ce but, les élèves-ingénieurs ont utilisé l'analyse de signaux ainsi que l'intelligence artificielle IBM Watson afin de pouvoir corréler les données. La diversité des partenaires et les technologies utilisées illustrent le large éventail de compétences des élèves-ingénieurs de quatrième année. AccorHotels, par exemple, a confié à un groupe une pré-étude blockchain dans le cadre de leur programme de fidélité. Après l'étude des types de blockchains nécessaires dans ce cas d'application, leur choix s'est porté sur la solution Hyperledger, une plateforme open source de développement de blockchains.

Projets de recherche et projets associatifs

Huit projets de recherche ont été développés dans le cadre des activités du De Vinci Research Center. Notamment, un groupe d'élèves-ingénieurs a travaillé sur le projet Tidmarsh, initié au MIT Media Lab.
Dans ce PI²4, réalité augmentée et intelligence artificielle sont mises au service de la réhabilitation d'une friche industrielle.
En portant un casque de réalité de virtuelle, les utilisateurs de ce système de réalité augmentée appelé DoppelMarsh Visitor peuvent explorer le site de Tidmarsh à l’échelle 1/1000e. Les déplacements d’espèces animales et sons d'origines naturelles sont retransmis en temps réel et affinés selon la zone observée par le porteur du casque.
Robots, bateaux, fusées, voiture, cockpit d'avion... Les associations scientifiques du Pôle Léonard de Vinci comptent aussi parmi les partenaires de projets d'innovation industrielle.
Vinci Eco Drive a pour principal objectif la conception d'un véhicule électrique. L'association a chargé un groupe d'élèves-ingénieurs de développer un système embarqué permettant de localiser la voiture sur le circuit durant sa course. L'objectif : afficher le mode de vitesse au pilote en temps réel afin qu'il puisse l'enclencher au moment opportun. Côté technologie, les élèves-ingénieurs ont opté pour un Arduino qui permet, grâce à un capteur à effet Hall, de se positionner sur le circuit.

Les projets d'innovation industrielle Pi²4 en images

https://youtu.be/msxVKaJQrHA

Le mode projet, au cœur de la pédagogie de l'ESILV

Tout au long de leur cursus, les élèves-ingénieurs réalisent un projet de groupe par année. Ceux-ci renforcent et structurent les apprentissages théoriques. En outre, ils sollicitent les compétences et capacités attendues chez les ingénieurs. Travail en équipe, leadership, esprit critique, organisation...autant de soft skills essentielles dans leur futur environnement professionnel. Le "learning by doing" est un des axes fondamentaux du projet pédagogique de l'école d'ingénieurs du Pôle Léonard de Vinci. Dans le cadre des Projets d'Innovation Industrielle, l'équipe enseignante offre un accompagnement méthodologique et technique du projet. L'acquisition des compétences comportementales est inhérente à ce type de travaux de groupe. Néanmoins, il existe une formation spécifique aux soft skills, délivrée notamment lors des semaines transverses organisées avec l'EMLV, école de management, et l'IIM, école de web et design. Retrouvez tous les Projets d'Innovation Industrielle.

Les métiers et salaires de l’aéronautique

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Les métiers et salaires de l'aéronautique

Secteur phare de l’industrie française, l’aéronautique doit constamment innover et évoluer pour transporter de plus en plus de passagers dans des appareils plus performants et respectueux de l’environnement, au sein d’un marché mondial ultra concurrentiel. L’embauche d’ingénieurs s’envole depuis plusieurs années chez les principaux acteurs de l’aéronautique. Quels sont les principaux métiers recherchés et les salaires proposés ?

Les carnets de commande des grands constructeurs mondiaux comme Airbus et Boeing sont remplis pour les dix prochaines années. Leurs fournisseurs et sous-traitants en profitent également. Selon les spécialistes, l'industrie aéronautique mondiale est à l'aube d'un nouvel âge d'or, avec de nombreuses opportunités pour les ingénieurs chargés d’accompagner aussi bien cette croissance que les mutations technologiques en cours.

Des opportunités professionnelles variées pour les ingénieurs

Selon le rapport 2017 du GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales), le secteur aéronautique a recruté 10 000 personnes en 2016 et créé 2 000 emplois nets. 45% des recrutements ont concerné des profils ingénieurs et cadres pour imaginer, construire et tester les avions du futur et toutes leurs composantes : moteur, fuselages, nez des appareils, mais aussi les systèmes électroniques embarqués, les parties mécaniques… 25 % des recrutements ont concerné les jeunes diplômés.
Les ingénieurs des bureaux d’études, des centres d’essais et des établissements de production occupent en effet une place centrale en maîtrisant les technologies les plus évoluées et participent aux succès des matériels aéronautiques.
Ils conçoivent, testent, fabriquent, entretiennent et commercialisent des avions et des hélicoptères (civils ou militaires), mais aussi des lanceurs spatiaux, des satellites et des missiles. Ces ingénieurs exercent une palette d'activités aussi large que les technologies qu'ils connaissent et utilisent : électronique, mécanique, optique, télécommunications, matériaux composites, etc. Dans ce secteur mondialisé, les équipes sont internationales et l'anglais est la langue de travail. La mise à jour permanente des connaissances est impérative pour rester à la pointe de la technologie, ainsi que la capacité à évoluer au sein d’équipes pluridisciplinaires. Parmi les profils les plus recherchés figurent les ingénieurs de conception, les ingénieurs matériaux, les architectes système et les ingénieurs en électronique. Dans ce même secteur, le sous-secteur de la production offre également de nombreux postes parmi lesquels les ingénieurs méthodes et les pilotes d’industrialisation. Les cadres spécialisés dans les métiers support tels que les gestionnaires de produits, les ingénieurs qualité, les ingénieurs-managers, etc sont également prisés.
Pour répondre aux enjeux écologiques, l’aéronautique travaille sur l’allégement du poids des avions, la gestion de l’énergie, l’arrivée des moteurs électrique et des panneaux solaires grâce à des ingénieurs formés dans le domaine des nouvelles énergies.
Par ailleurs, la conception future des aéronefs s’appuiera fortement sur l’industrie 4.0 en connectant et en exploitant un nombre d’informations considérable dans la recherche, la technologie, la production, le marketing, les données en vol… L’aéronautique doit ainsi miser sur le Big Data.

Les entreprises de l'aéronautique qui recrutent

Les ingénieurs en aéronautique peuvent travailler dans l’industrie d’aviation commerciale, pour le gouvernement et la Défense nationale. Ils peuvent aussi être embauchés chez les constructeurs comme Airbus Group, Dassault Aviation, chez les motoristes et les équipementiers tels que Thales, Safran, Zodiac Aerospace. Ils peuvent aussi être recrutés par des PME sous-traitantes, des bureaux d’études, des laboratoires de recherche, et de plus en plus par de grands cabinets de conseil en ingénierie comme Alten, Altran, Assystem... qui envoient leurs ingénieurs en mission chez les industriels. Les jeunes ingénieurs diplômés s'insèrent, dans un premier temps, en bureaux d'études ou dans les services d'essais. En fonction de leur expérience, motivation et mobilité, ils prendront de plus en plus de responsabilités, passant de projets simples à des projets complexes, engageant des budgets plus importants sur des stratégies nationale et internationale. Certains pourront évoluer vers le spatial (fusée, satellite).

Métiers de l'aéronautique : des salaires attractifs

D’après le CNSIF (Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France), le salaire médian brut annuel dans l’industrie aéronautique s’élève, pour les moins de 30 ans, à près de 40 000 € annuels et peut monter jusqu’à 100 000€, en fin de carrière. Si vous êtes attiré par l’aéronautique, foncez ! Le secteur innove constamment et constitue un véritable vivier d’emplois florissants aux enjeux passionnants pour des ingénieurs. Intéressé par les métiers de l'aéronautique ? Plus d'information sur la majeure Mécanique Numérique et Modélisation de l'ESILV.

Coup2Boost 2018 : premier prix pour Connected Traffic Lights, sélectionné par Business & Decision

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Le 12 avril, deux équipes de l'ESILV ont soutenu leur projet devant le jury du concours Coup2Boost : Connected Traffic Lights et Para'Games. Les élèves-ingénieurs à l'origine du projet Connected Traffic Lights ont fini sur la première marche du podium avec le Prix Coup de Foudre décerné par l'entreprise Business & Decision.

Le concours Coup2Boost est ouvert à tous les projets étudiants et a pour objectif de financer les meilleurs concepts. Cinq groupes d'élèves-ingénieurs de l'ESILV ont été retenus en première phase. Deux ont été sélectionnés par l'entreprise Business & Decision : Para'Games et Connected Traffic Lights.

Deux projets en finale, un premier prix pour les élèves-ingénieurs de l'ESILV

Le concours Coup2reçoit implique des partenaires entreprises en charge de sélectionner cinq dossiers chacun pour la finale.
Cette année, les jurys comptaient les entreprises AbylsenBusiness & DecisionCoca-Cola European PartnersDentsu Aegis NetworkPwCSogeti High TechTessi et Monster.
Connected Traffic Lights et Para'Games ont tous deux été sélectionnés par l'entreprise Business & Decision, experte en data et transformation digitale. Les deux équipes d'élèves-ingénieurs de l'ESILV ont été conviés à la soutenance devant l'entreprise le 12 avril au Pavillon Dauphine Saint-Clair à Paris.

Connected Traffic Lights : "des feux verts pour sauver des vies", prix coup de foudre (1er prix)

Les lauréats à l'origine de Connected Traffic Lights ont présenté un système électronique permettant aux services d'urgences de faire passer les feux tricolores au vert lors d'interventions. Le but : rendre l'arrivée des secours la plus rapide qui soit en se basant sur les radiosondes.
"Pour changer la couleur des feux, nous utiliserons le principe de radiosondes. Elles émettent des ondes longitudinales, utiles aux intersections notamment".
L'équipe de six élèves-ingénieurs, en troisième année du double diplôme ingénieur-manager ESILV-EMLV est composée d'Adnan Asadullah, Imanne M Ghaite, Imad Al Moslli, Sonia Heitz, Hakim Tebib et Anya Haouchine. L'entreprise Business&Decision leur a remis le premier prix, appelé Prix Coup de Foudre au terme de la soutenance les opposant à quatre autres équipes. Les élèves-ingénieurs ont reçu une dotation de 2500 euros pour mener à bien leur projet. Ils auront également l'opportunité de visiter le siège bruxellois de la société Business&Decision, spécialisée en data et transformation digitale.

Para'Games : sensibiliser au handicap de manière ludique

L'équipe Para'Games est composée de Valentin Buisson, Louis Gaillet, Barthélémy Haffner, Sébastien Roques, Mathieu Salles et Anthony Szafir. L'équipe a proposé un jeu vidéo en réalité virtuelle réalisé sur Unity pour sensibiliser au handicap. Le personnage incarne une personne en fauteuil roulant, malentendante ou malvoyante et doit surmonter les obstacles de son handicap pour se sortir d'une situation d'urgence.
"Nous nous focaliserons sur l'aspect divertissant et nous voulons que la sensibilisation soit seulement explicite".
L'objectif : délivrer un message sur le handicap de façon ludique.

Coup2Boost : un concours étudiant soutenu par les entreprises

Le concours Coup2Boost est ouvert à tous les projets étudiants. Les thématiques sont variées : sport, digital, entrepreneuriat, développement durable, solidarité,  international et art et culture. Plus de six cent participations venant d'établissements de l'enseignement supérieur ont été enregistrées cette année. Les lauréats, toutes catégories confondues, se partagent la somme de 40 000 euros. Cette bourse leur permet de concrétiser leur initiative grâce aux dotations des entreprises partenaires. https://www.youtube.com/watch?v=ziA3IZFbt0Q Découvrez les compétitions auxquelles participent les élèves-ingénieurs de l'ESILV.
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