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Un hackathon transverse avec l’IIM pour les élèves du Bachelor Ingénierie Numérique

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Bachelor ingenierie

Pendant une semaine, les étudiants de 1ère année du Bachelor Ingénierie Numérique ont participé à un hackathon avec des étudiants de 5ème année de l'IIM, l'Institut de l'Internet et du Multimédia.

Ils devaient concevoir une solution permettant de connaître le nombre de places restantes au sein de l'espace de coworking du Pôle Léonard de Vinci, le Learning Center.
Objectif du hackathon : permettre aux étudiants qui souhaitent étudier au Learning Center de vérifier qu'ils puissent s'installer et disposer de l'espace de travail nécessaire pour mener à bien leurs projets.
Toute l'année, des hackathons sont organisés pour les étudiants du Bachelor proposé par l'école d'ingénieurs. Les derniers en date portaient sur les thèmes de l'éducation et du campus responsable avec Devinci Durable et le Fablab notamment.

Un cahier des charges et du matériel à disposition

Pendant les deux premiers jours, les élèves ont pris connaissance du projet qu'ils devaient réaliser. Des éléments étaient fournis pour réaliser leur prototype : des cartes Arduino, Raspberry ; des capteurs ultrasons, thermiques, infrarouges et CO².
Au-delà de l'aspect technique, ce travail mobilisait les soft skills, ces compétences interpersonnelles qui permettent de gérer des projets ensemble. Autre vertu des hackathons transverses pour Assia Spicher, Responsable du Bachelor Ingénierie Numérique : "chacun apporte une compétence, une expertise que les autres n'ont pas. C'est le meilleur moyen d'apprendre. Les IIM ont apporté leur connaissance du web, les ESILV, de l'électronique, de l'informatique embarqué et du numérique."
Après s'être imprégnés des consignes du cahier des charges, les étudiants du Bachelor Ingénierie Numérique et de l'IIM sont passés au prototypage. Le troisième jour, ils ont procédé aux tests, puis au tournage de petites vidéos de présentation et à l'écriture de notices d'explication. Le quatrième jour était consacré aux soutenances.

Le projet gagnant des élèves du Bachelor Ingénierie Numérique et des étudiantes de l'IIM

L'équipe : Bastien Bruneau (Bachelor), Yann Mensah (Bachelor), Calvin Pierre-Joseph (Bachelor), Georges Antonio Indrianjafy (IIM), Emmanuel Lorenzo de Brionne (IIM).
C'est une équipe qui a su prendre des risques et qui a été récompensée ! Pour leur projet, les étudiants du Bachelor et les étudiants de l'IIM n'ont utilisé aucun capteur, un pari audacieux. Ils ont jugé bon de ne s'équiper que d'une carte Raspberry et de la connexion Wi-Fi du Pôle Léonard de Vinci.
Le site des élèves se nomme MyLearningCenter. "Pour profiter de notre service et contribuer à l'application MyLearningCenter, merci de rester connecté au WIFI PULV. Ceci nous permet de savoir où sont situés les points d'affluence au sein du Learning Center", peut-on lire sur la page d'accueil. On peut consulter le nombre de places restantes en temps réel. Il est même possible de contrôler les espaces les plus occupés au coeur même de la salle de coworking, grâce à une carte interactive. Ensuite, les événements à venir sont indiqués en scrollant vers le bas, ce qui permet d'avoir une idée des prochaines dates où la salle risque d'être remplie.
"Ce genre de hackathon nous permet de mieux comprendre ce qui nous attend en entreprise : le cahier des charges du client, ses besoins et les solutions que nous pouvons lui apporter. Nous avons gagné en esprit d'équipe, en créativité, en organisation et en présentation de projet" - Bastien Bruneau, l'un des membres de l'équipe gagnante.
Le Bachelor Ingénierie Numérique Le Bachelor Ingénierie Numérique forme des spécialistes du digital sur toutes les composantes du numérique : l'informatique, les systèmes et objets connectés. Il apporte un socle scientifique essentiel et permet de développer ses soft skills. Grâce aux stages et à la 3ème année en alternance, le Bachelor Ingénierie Numérique est un tremplin vers l'emploi dans un secteur particulièrement dynamique. Ce secteur emploie directement ou indirectement plus d'un million de personnes en France et recrute chaque année plus de 50 000 cadres. Les jeunes bien formés peuvent exprimer toute leur créativité et progresser rapidement vers la responsabilité des projets développés. Démarrer une candidature au Bachelor Ingénierie Numérique

Smart City : 2e prix pour SmartBill, une équipe ESILV au challenge City’Zen de Berget Levraut, 4e édition

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L'équipe d'élèves-ingénieurs de 3e année porteuse du projet SmartBill remporte une dotation de 5000 € pour développer son projet de paiement intelligent. 

Félicitations à Jean-Alix POYLO, Thibaut FIASTRE, Lisa PAUWELS, Léa YOUSSEF et Paul DOS SANTOS, élèves-ingénieurs de la promo 2021 de l'ESILV pour cette belle performance !

Berger-Levrault est un éditeur international de logiciels basé en France, dont la mission principale est de responsabiliser les villes et les citoyens en améliorant les relations, les services et les liens qui les unissent via l’intégration de solutions de ville intelligente.

Le City’ZEN Challenge est au cœur de la stratégie internationale de Berger-Levrault visant à encourager et à investir dans la prochaine génération de dirigeants qui transformeront la vie urbaine grâce à l’innovation et à l’évolution technologique.

Mettant à profit le vaste écosystème de partenaires engagés de Berger-Levrault, cette initiative vise à reconnaître, soutenir, récompenser et incuber les efforts de jeunes ingénieurs dans la cristallisation de leurs projets technologiques afin de relever les grands défis sociétaux du 21ème siècle. Les écoles partenaires de Berger-Levrault ont été soigneusement sélectionnées selon des critères rigoureux d'excellence académique, de programmes innovants et des antécédents de diplomation d'ingénieurs de haut niveau.

Chaque équipe d'étudiants sélectionnée pour participer au Challenge City'Zen 2019 a bénéficié de l'accompagnement d'un coach dédié tout au long de la compétition, afin de rendre les livrables exigés, à savoir : un résumé du projet (contexte, problématique, objectifs, etc.) ; une présentation de l'équipe; l'état de l'art, aperçu des concurrents et des solutions existantes; les spécifications techniques et fonctionnelles du projet; le modèle économique; la stratégie de marketing ; et enfin une feuille de route de déploiement (étapes menant au lancement).

Le projet SmartBill

SmartBill est une application intelligente qui dématérialise et centralise vos tickets de caisse sur votre smartphone. Grâce à une analyse de données de ces tickets et donc à une meilleure compréhension du comportement de la clientèle des commerçants, l’objectif de SmartBill est de digitaliser les outils des commerces physiques afin de les rendre plus compétitifs face aux géants du E-commerce.

"Commencé il y a 8 mois en tant que projet étudiant, la participation à un concours comme le City’Zen challenge a permis à toute l’équipe de repousser ses limites pour en faire devenir un projet Professionnel. Pendant tout le projet, nous avons mis en application toutes les notions théoriques de méthodes de gestion de projets afin de permettre une meilleure productivité et une meilleure communication au sein du groupe. Grâce à l’aide de notre mentor au sein de Berger Levrault et au soutien de l’ESILV sur toute l’année, nous avons pu décrocher le 2ème prix du concours." Paul Dos Santos, chef de projet Smart Bill

En savoir plus sur les projets à l'ESILV

Vivatech 2019 : les projets de startups ESILV rayonnent dans l’univers de la Tech

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L'ESILV est partenaire académique de l’événement tech incontournable en Europe pour la deuxième année consécutive, et présente des startups portés par ses élèves-ingénieurs.

Le mois de mai, le retour des beaux jours, les ponts interminables... et Vivatech, le rendez-vous majeur de l'écosystème innovation et technologie en Europe. Au fil des ans, ce qui fut le salon imaginé en rival du CES de Las Vegas par son fondateur Maurice Lévy s'est imposé comme un évènement incontournable pour qui s'intéresse de près ou de loin au futur du digital et de l'innovation numérique.
Pour cette édition 2019, 600 élèves-ingénieurs de l'ESILV avaient un accès privilégié au salon grâce au partenariat académique entre l'école d'ingénieurs de Paris La Défense et Vivatech. Mais ce n'est pas tout : 4 projets de startups repérés par des acteurs comme Orange ou le Startup Corner ont également bénéficié d'une tribune au cours des trois jours du salon.
C'est à l'issue d'un processus de sélection rigoureux que les projets de création d'entreprise portés par les élèves-ingénieurs ont pu avoir accès à l'exposition médiatique et business offerte par Vivatech, accompagnés en cela par Devinci Startup, l'entité de pré-incubation du Pôle Léonard de Vinci. https://twitter.com/ESILVparis/status/1128944254183727104

Les startups ESILV présentes à Vivatech 2019 : numérique, handicap, santé, impression 3D...

3 des 4 startups représentant l'ESILV ont été accueillies par Orange, à l'issue d'une sélection opérée en amont : plusieurs centaines de startups ont été auditionnées, puis 60 ont été selectionnées pour participer à Vivatech. Parmi ces dernières, 4 ont pu participer à une table ronde organisée par orange, dont Li.Li, un projet ESILV déjà récompensé à plusieurs reprises. 

Li.Li, la lecture simplifiée

Li.Li est une application mobile qui vient en aide à la lecture et à son apprentissage auprès des personnes rencontrant des difficultés pour lire, notamment les dyslexiques.  Sélectionnée par Orange et invitée à la table-ronde de l'opérateur, cette jeune pousse a en outre pu être interviewée par l'équipe Orange, interview diffusée sur les réseau du premier opérateur télécom français. http://appli-lili.strikingly.com/ https://twitter.com/orange/status/1129693355582119936 Et un succès ne venant jamais seul, l'équipe d'élèves-ingénieurs à l'origine de l'application Li.Li, qui concilie numérique, santé et handicap a reçu la visite de la Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Frédérique Vidal. Le futur s'invente à l'école ? Oui ! https://twitter.com/appli_lili/status/1129744866966233088 https://twitter.com/orange/status/1129742856262959104

Guidecam, une canne connectée pour malvoyants, et un algorithme d'intelligence artificielle

Guidecam, un projet pour guider le déplacement d’une personne vers un objet avec assistance par IA. L’innovation ? Utiliser une caméra pour analyser et décrire l’environnement d’une personne malvoyante en temps réel, et "l’apprentissage de l’environnement" grâce au Deep learning.   https://twitter.com/JulienDudognon/status/1130394290482495493

Appetee, l'appli anti-gaspi qui a du goût !

Cette application développée par des élèves-ingénieurs de l'ESILV propose des recettes simples et adaptées aux goûts de chacun ou d’un groupe afin de finir son assiette. L'objectif assumé est de faire participer tout un chacun à la lutte contre le gaspillage alimentaire. http://appetee.strikingly.com/ https://twitter.com/JulienDudognon/status/1129675330329825281

M3D, des orthèses à bas coût grâce à l'impression 3D

M3D, c'est la mise en oeuvre d'une technologie alliant le scanner 3D, la modélisation 3D et l’impression 3D, afin de fabriquer des orthèses surmesure pour les patients atteints de traumatismes articulaires ou nécessitant un tel appareillage. On en avait déjà parlé ici plus longuement, et le projet prend de l'ampleur ! 

L’industrie 4.0 : une nouvelle image du monde de l’industrie

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Responsable du Département Mécanique Numérique et Modélisation à l'ESILV, Samir Yahiaoui lève le voile sur les métiers de l'industrie et de leur mauvaise réputation pour le Journal des Grandes Ecoles et Universités.

"Il faut casser cette image négative du monde de l'industrie : le temps où tout n'était que travail mal payé et répétitif, chaine de montage et bruit assourdissant est révolu. Aujourd'hui, l'industrie 4.0 utilise les derniers outils technologiques comme la réalité augmentée et les machines intelligentes." 

L'industrie du futur, propulser la France au top de l'industrie mondiale 

Selon Samir Yahiaoui : "l’Industrie 4.0 ou l’Industrie du futur désigne l’entrée de l’industrie dans sa quatrième révolution, qui marie l’automatisation, l’internet des objets et l’IA. Il s’agit d’une industrie interconnectée dans laquelle usines, fournisseurs, clients, personnels, machines et produits interagissent. Ce n'est aucunement une opération marketing des équipementiers industriels, mais une réelle envie d’évoluer de tous les acteurs industriels français."  Sous le label FrenchFab, qui a pour but d'accélérer la transformation de l'industrie en France, l'industrie du futur souhaite fédérer les industriels pour être au premier rang de la compétition mondiale, sachant que la France fait déjà office de leader dans le domaine du digital. Le but serait donc pour ces nouvelles industries de recommencer à développer des produits aujourd'hui délocalisés, comme le textile, les voitures, etc. et ainsi relancer l'emploi.  La France bénéficie de compétences technologiques toujours plus poussées, que ce soit dans la fabrication additive, la robotique, la cobotique ou des objets connectés, ce qui permet de faciliter les systèmes de production. Ainsi, il est plus simple de répondre aux besoins spécifiques des clients et de booster l'attractivité et la compétitivité française. Cette évolution vers une nouvelle industrialisation a fait apparaître des emplois : fab-manager, data scientist ou analyst, programmeur industriel, ingénieur cobot, ingénieur cloud computing, etc. ainsi que des bouleversement dans l'organisation du travail. Le "travailler ensemble" est actuellement l'état d'esprit des startups.

L'ESILV adapte sa pédagogie aux besoins des industries 4.0 

"Pour changer la vision de l'industrie qu'ont les médias, le grand public et surtout les jeunes, nous devons enrichir les compétences digitales et techniques de nos étudiants en dispensant des formations collant au mieux avec la demande et les besoins des industriels à venir. Pour ce faire, il nous faut développer l’attractivité de nos formations classiques, de l’alternance et de l’apprentissage. Il nous faut créer des talents, attirer des talents maîtrisant les techniques de pointe d’aujourd’hui et de demain. Il nous faut mettre en place des dispositifs de conduite aux changements à destination du top-management de nos entreprises afin de l’accompagner dans leur réflexion stratégique et opérationnelle. Tout cela se fera par la modernisation de notre business model formation." 
Dans l’esprit de « pas d’industrie 4.0 sans synergie entre industriels et enseignement supérieur », l’option Industrie 4.0 et les projets d’innovation industrielle du cycle ingénieur de la majeure mécanique numérique et modélisation (MNM) de l’ESILV forment des ingénieurs indispensables à la transformation digitale des industries françaises et internationales qui ont soif d’innovations technologiques."
Plus d’informations sur la majeure mécanique numérique et modélisation 

Défi H Sogeti : podium pour PlayToHeal et prix coup de coeur pour LiLi

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Défi H

Organisé par Sogeti, le Défi H est un concours d'innovation proposé aux grandes écoles et universités, un projet citoyen pour faciliter l'insertion et l'accessibilité des personnes en situation de handicap. Les deux projets ESILV en lice ont été récompensés : podium pour PlayToHeal et prix coup de coeur pour Lili.

La remise des prix du concours a eu lieu dans les nouveaux locaux de Capgemini / Sogeti en bord de Seine. La marraine du challenge, Sophie Cluzel, Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées, a remis le premier prix via vidéo. L'événement était coorganisé par Le Monde Informatique qui en a fait le récit dans cet article. Les projets proposés par les étudiants sont développés dans le cadre du Projet d'innovation Industrielle de 4e année, (PI²4), un projet au long cours par équipe de 4 étudiants. Au cours de l'édition 2018, les élèves ingénieurs de l'ESILV avaient placé la barre haut en remportant le Grand Prix et le Prix du Public du Défi H. https://www.youtube.com/watch?time_continue=57&v=t-Jg7L1uz7M

Podium pour Play To Heal : jouer pour maintenir son tonus musculaire

L'équipe Play To Heal : Nicolas Baouaya-Moulomba, Ewenn Battas, Axel de Cuniac et Sandra Medeiros (les 4 élèves ingénieurs, Promo 2020, sont issus de la majeure Informatique Big Data et objets connectés). Ils ont associé leurs compétences pour concevoir un jeu vidéo adapté aux patients en rééducation musculaire. Le contrôle du jeu s'effectue grâce à une manette qui réagit à des contractions musculaires. Les capteurs sont positionnés sur les muscles du patient joueur. Le projet est coaché par Xavier Bonnet de Sogeti  et par la Fondation Garches de l’Hôpital Raymond Poincaré. Microsoft fournit la manette adaptive.   L'équipe a reçu 1 000€ pour son 3ème prix. Facebook Play To Heal

Prix coup de coeur pour l'application LiLi qui aide les lecteurs dyslexiques

L'équipe LiLi : Théo Isambourg, Nhu-Vuong Mavier, Anthony Uzan et Julian Weber (les 4 élèves ingénieurs, Promo 2020, sont issus de la majeure Informatique Big Data et objets connectés). L'application est destinée aux enfants atteints de dyslexie et autres troubles de la lecture. Proposer des textes faciles à lire et à comprendre est une nécessité pour ces personnes en difficulté. Avec des polices de caractère plus lisible (opendyslexic), une ergonomie et des couleurs plus adaptées, l'application répond à ce besoin. Toute la typographie est repensée en termes de séparation et d'espacement entre les mots, de nuances, de personnalisation du contenu, etc.
Théo a particulièrement apprécié sa présence au Défi H. "Les organisateurs mettent à l'aise les étudiants, nous motivent et nous donnent envie de sortir des sentiers scolaires."
Pour Julian, en "pitchant", "on prend du recul sur son projet et on en apprend encore plus." Facebook LiLi Plus d'informations sur les projets ingénieurs de l'ESILV

“Former des actuaires informaticiens” : Cyril Grunspan pour l’Argus de l’assurance

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Cyril Grunspan, professeur et responsable de la majeure Ingénierie Financière à l’ESILV répond aux questions du magazine l'Argus de l'Assurance.

Une interview à retrouver en ligne. L’Argus de l’assurance : Quelle est l’originalité de l’option fintech proposée en cinquième année dans le cadre du cursus ingénieur de l’Esilv ? Cyril Grunspan : Il s’agit, à ma connaissance, de la seule option de ce genre enseignée en France. Nous l’avons lancée il y a deux ans, mais les premiers cours dans cette matière ont débuté en 2015, en même temps que les premiers enseignements sur les monnaies numériques. Quel succès a-t-elle rencontré ? Le développement est assez fulgurant. Au départ, moins d’une dizaine d’étudiants étaient intéressés. Cette année, l’option en rassemble une soixantaine, sur une promotion d’environ 400 élèves. L’année prochaine, nous en attendons une centaine et nous allons transformer cette option en véritable « majeure », au même titre que l’ingénierie financière, par exemple. L’option fintech recouvre-t-elle aussi le champ des assurtech ? L’actuariat occupe une grande place à l’ESILV, même si nous ne sommes pas labellisés par l’Institut des actuaires. D’ailleurs, l’option actuariat est, elle aussi, sur le point de devenir une majeure. Êtes-vous partenaire de compagnies d’assurance sur cette formation ? Nous n’avons pas de sponsors, mais des marques de reconnaissance, notamment de l’association France Fintech et du pôle de compétitivité Finance Innovation. Nous n’avons pas de partenariats privilégiés avec des assureurs, mais nous aimerions beaucoup… Quels sont les débouchés et la grille des salaires ? La majeure ingénierie financière, de manière générale, offre des rémunérations plus élevées qu’ailleurs. Nous avons peu de recul sur l’insertion professionnelle des étudiants ayant choisi l’option fintech, puisqu’il s’agit d’un nouveau parcours. Néanmoins, ces étudiants croulent sous les offres de stage, ce qui n’est pas le cas de ceux qui visent les salles de marché, par exemple. Beaucoup choisissent de partir à l’étranger. L’actuaire de demain est-il forcément un informaticien ? Le métier a énormément évolué avec les nouvelles technologies et l’exploitation des bases de données. Il ne s’agit pas de remettre en question les principes de base de l’assurance, qui sont codifiés, mais de les actualiser. à l’ESILV, nous souhaitons former des actuaires informaticiens, c’est ce qui fait notre différence. Former des actuaires qui n’oublient pas les fondements même de l’actuariat, et qui maîtrisent les nouvelles technologies. Peut-on encore être actuaire sans être data scientist ? La data science, ce n’est jamais que la statistique qui rencontre l’ordinateur… L’histoire de la statistique a été bouleversée par l’informatique et, plus récemment, par le machine learning. Dans les années 1980, il y a eu un « choc de civilisation » entre les anciens statisticiens et les informaticiens qui ont redécouvert la discipline. Aujourd’hui, on assiste à la fusion des deux. L’un ne va plus sans l’autre. C’est pourquoi il est dorénavant inconcevable de vouloir être actuaire sans maîtriser la data science. Et sur cette filière, quels sont les débouchés ? Solvabilité 2 nous est extrêmement favorable, car la directive oblige les compagnies d’assurance et les mutuelles à recruter énormément d’actuaires.

Pauline, promo 2022, en visite chez Prusa Research à Prague pour le projet Devinci3D

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Au coeur de l'entreprise iconique du monde des makers, qui réunit une communauté de plusieurs millions de passionnés d'impression 3D open-source.

Dans le cadre du projet DeVinci3D d’élaboration et de construction d’une imprimante 3D très grand format, une des membres de l’équipe projet est allée visiter les locaux de l’entreprise Prusa Research à Prague, afin d’apprendre un maximum d’une entreprise reconnue dans ce domaine. Prusa Research, fondée par Josef Prusa en 2009, est l’entreprise leader dans la conception et la fabrication d’imprimantes 3D non professionnelles. Son produit star est l’imprimante Prusa i3, que nous avons utilisée pour l’impression des pièces de notre grande imprimante. Nous avons été accueillis par Douglas Whyte, membre du service technique de Prusa, qui nous a reçue dans les locaux de Prusa pour visiter l’entreprise et répondre aux questions que l’équipe avait préparées.
Avec plus de 300 employés et une ferme de 340 imprimantes (la plus grande au monde !), Prusa est une entreprise en pleine croissance à la renommée mondiale. Ce succès international est issu de la volonté de Josef Prusa, son fondateur, de standardiser le monde de l’impression 3D tout en le rendant accessible à tous, et également la dynamique d’innovation continue de l’entreprise.
En effet, malgré le succès de chaque version de la Prusa i3, celle-ci est perpétuellement améliorée pour le confort de l’utilisateur, la vitesse d’impression, le silence… Les perspectives d’utilisation de la Prusa i3 sont très étendues : dans la ferme, les imprimantes fonctionnent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 grâce à un entretien très régulier par l’équipe de maintenance. La communauté Prusa réunit des millions de passionnés à travers le monde, qui peuvent utiliser la version open source des imprimantes que l’entreprise met systématiquement en ligne, afin de laisser libre court à leur imagination quant à de nouvelles améliorations.
Cette visite ainsi que l’interview de Douglas qui l’a suivie, nous a permis de mieux comprendre la vision de Prusa d’un “Maker” : un passionné d’impression 3D qui souhaite avant tout apporter de nouvelles idées, construire de ses propres mains, faire avancer ce domaine dans une même direction.
Nous avons pour objectif implémenter cette philosophie dans notre travail, car elle mène selon nous (et selon ce que nous avons pu voir) à la réussite d’un projet.En ce sens, les Makers doivent savoir exploiter toutes les technologies de fabrication à leur disposition, que ce soit l’usinage, la découpe laser, bien évidemment l’impression 3D : Prusa possède son propre atelier, semblable à celui dont nous disposons au -1 du Pôle Léonard de Vinci. À la question “Quel conseil donneriez-vous à une équipe de jeunes étudiants intéressés par l’impression 3D pour leur projet ?”, Douglas a répondu qu’il ne fallait pas hésiter à proposer de nouvelles idées, les tester, se laisser des libertés et ne pas s’enfermer dans ce qui existe déjà. Il compte sur nous pour consolider et participer au travail qu’effectue Prusa, tenter d’améliorer le plus possible le domaine de l’impression 3D ! Un dernier mot sur notre équipe : en 2ème année à l'ESILV nous sommes 6 à travailler sur la conception structurelle et mécanique de l'imprimante 3D grand format : Victor Ringenbach, Nathan Siret, Jade Vernochet, Maël Tarridec, Valentin Fernandes et Pauline Capestan. 2 élèves de 4ème année (promo 2020) sont également responsables de la partie électronique de l'imprimante : Quentin Troubat et David Maziere.

Projets en école d’ingénieurs : le showroom PI²4 de la promo 2020

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En quatrième année, les élèves-ingénieurs de l’ESILV réalisent un Projet d’Innovation Industrielle. Ces projets de groupes sont développés en partenariat avec de vrais clients, entreprises ou laboratoires de recherche. L'occasion de se mettre dans des conditions identiques à celles du monde du travail pour faciliter leur future insertion.

Le showroom PI²4 permet aux les élèves-ingénieurs de quatrième année de présenter des projets dans des domaines variés, de l'intelligence artificielle jusqu'à l’IoT en passant par le Big Data, la robotique, le modelage 3D, la gestion de risques financiers, l’écologie, la technologie au service de la petite enfance ou la programmation. 

PI²4 : mener un projet en groupe pour le compte d'une entreprise partenaire 

https://www.youtube.com/watch?v=vWpO0AePQ8k Les élèves-ingénieurs de l'ESILV exposent leurs projets au reste du Pôle Léonard de Vinci durant la journée Showroom. Ils en font aussi la démonstration devant plusieurs jurés composés en partie de professionnels du monde de l'industrie.  Certains projets ont a été réalisés en partenariat avec des entreprises. Ils sont rattachés aux quatre majeures de l'ESILV : Mécanique Numérique et Modélisation, Nouvelles Énergies, Informatique, Big Data et Objets Connectés et Ingénierie Financière. 
Les élèves-ingénieurs ont pu travailler pour de grandes entreprises, comme Microsoft France, Véolia, Allianz, Macif, Décathlon, Tribute, AIO, Asteralis, Hear & Now, Solutec, Shield, Nova Solutions, Nexans, Xiab, Kawabonga, Cegelec, Chainsmith Limited, Eolie, Melkart, Devoteam, Dataswati, Périclès Actuariat... 
Trois teams d'élèves-ingénieurs ont travaillé sur une intelligence artificielle pour Microsoft France. Une équipe s'est chargée de développer une application mobile pour la startup La Kamaraderie, tandis que d'autres ont réalisé des benchmarks pour Véolia ou des modèles 3D pour Décathlon. 
IA, blockchain, cyber money, robotique, modélisation, benchmark, Big Data, bitcoin, IoT...quelques domaines couverts par les PI²4 présentés au showroom. 

Des projets pour le compte d'associations et de laboratoires 

Le Pôle Léonard de Vinci, qui compte plus d'une cinquantaine d'associations étudiantes, a également sollicité les services des élèves-ingénieurs.  Quatre teams ont travaillé pour LéoFly, l'association de conception et de modélisation aéronautique et spatiale, une team pour HydroVinci, association de construction navale, deux pour DaVinciBot, association de robotique, et une pour Vinci Eco Drive, association qui travaille à la conception de voitures électriques.  
Robots, bateaux, fusées, automobile… Les associations scientifiques du Pôle Léonard de Vinci couvrent un large éventail de domaines et d'enjeux liés à l'ingénierie, et ouvrent de nombreuses possibilités aux élèves-ingénieurs de l'ESILV.  
Le Pôle Léonard de Vinci possède également un FabLab un laboratoire de recherches, De Vinci Research Center, qui a commandé des projets à environ une vingtaine de teams d'élèves-ingénieurs. Le FabLab leur a demandé de réfléchir à la conception d'une éolienne et à la problématique des énergie nouvelles et du développement durable, tandis que le De Vinci Research Center leur a notamment demandé de modéliser un smart building. Enfin, l'association Robin des Mers, qui lutte pour la réduction des déchets flottants, a proposé à deux teams d'étudiants de réfléchir à un dispositif de collecte de déchets et à une application de géolocalisation.   Retrouvez tous les Projets d’Innovation Industrielle. 

Microsoft, Dell, Linkedin, Oracle, VMware : les apprentis ESILV en “Learning expedition” en Irlande

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Dans le cadre du développement des partenariats entreprises avec des leaders mondiaux du numérique à l'international, une quarantaine d'élèves-ingénieurs en alternance à l'ESILV ont eu l’opportunité de partir en "Learning Expedition" en irlande, où siègent les principaux acteurs internationaux du digital.

En quelques dizaines d'années, la capitale irlandaise est devenue une véritable Silicon Valley à l’européenne : pratiquement tous les géants mondiaux du numérique y ont installé leur siège social pour l'Europe. Conséquence directe de ce développement rapide des activités digitales en Irlande, de nombreux postes à pourvoir, dans un environnement dynamique et international, sur des technologies et des enjeux très familiers des élèves-ingénieurs de l'ESILV :  solutions cloud, big data, blockchain, développement, machine learning, intelligence artificielle...
La "Learning Expedition" 2019, c'est donc un programme dense pour les élèves-ingénieurs en alternance, puisque les visites d'entreprises se sont enchainées : Oracle, Microsoft, Dell, VMware et Linkedin, avec à chaque fois un accueil personnalisé et la découverte des infrastructures et métiers des entreprises partenaires du Pôle Léonard de Vinci.
Les partenaires entreprises des écoles du Pôle Léonard de Vinci ont accès à une palette de services dédiés : développement de la marque employeur, dispositifs de recrutement adaptés, collaboration sur des projets technologiques et pédagogiques...

Au programme, découverte des activités et des opportunités d'embauche

Chez Microsoft, les étudiants en alternance ont été accueillis sur le site One Microsoft Place, nouveau campus du groupe mondial à Dublin, qui regroupe près de 2000 collaborateurs et 71 nationalités. Visite des locaux, présentation de métiers "en tension" pour lesquels les besoins en ressources humaines sont croissants (sales rep, data solution specialist, azure solutions specialist, account executive...) par le biais de témoignages, l'occasion pour les futurs ingénieurs de percevoir les opportunités de carrière chez Microsoft. https://twitter.com/Sebirish/status/1131120834704228352 Chez VMware, le leader mondial des technologies d'infrastructure cloud et d'espace de travail numérique, c'est la réalité virtuelle qui a été mise à l'honneur, avec notamment une conférence et des tests de dispositifs d'immersion, par exemple la visite virtuelle du siège mondial VMware à Palo Alto en Californie. VMware en Irlande, c'est plus de 1000 collaborateurs sur le site de Cork, 36 langues parlées pour 53 nationalités.  https://twitter.com/Sebirish/status/1130822490157211648 La visite des étudiants sur le site de Dell situé à Cork a notamment été marquée par une immersion concrète au sein de la Dell Digital Way, la vision de l'entreprise sur la transformation digitale, un aperçu des enjeux de l'intelligence artificielle, et une immersion au coeur du processus de conception et de fabrication des serveurs équipant des data centers. https://twitter.com/Sebirish/status/1130797470185922561 Chez Linkedin, acccueillis par les équipes du réseau social référence dans le monde professionnel, les élèves-ingénieurs ont bénéficié en particulier d'un atelier "Rock your Profile", afin d'être pleinement opérationnels et visibles dans leurs démarches de recherche de stage ou d'emploi. Maitriser les codes, avec l'appui des professionnels de Linkedin, un atout majeur ! https://twitter.com/Sebirish/status/1131492336817586177

Comment les machines de Léonard de Vinci continuent d’inspirer les élèves-ingénieurs ?

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Apprendre de Léonard – Partie 2. Samir Yahiaoui, responsable de la majeure Mécanique Numérique et Modélisation, revient sur l'influence de Léonard auprès des élèves-ingénieurs. A l’occasion des 500 ans de la mort de Léonard de Vinci, les écoles du Pôle Léonard de Vinci reviennent sur les traces du génie pluridisciplinaire dont l’influence est encore ressentie aujourd’hui.

En quoi les inventions mécaniques de Léonard de Vinci influencent-elles les projets des élèves ingénieurs de 1re année ? Les futurs ingénieurs de l’ESILV suivent un cursus en cinq années durant lesquelles ils doivent réaliser différents projets créatifs et innovants. En première année de prépa intégrée, nos 400 étudiants construisent chaque année un objet mécanique différent selon un cahier des charges précis.
Les thèmes abordés par ces projets sont inspirés des travaux de Léonard de Vinci. Parmi toutes les réalisations proposées aux étudiants pour mettre en avant leur ingéniosité, nous pouvons citer 2 exemples : la machine de guerre et le pont. Le trébuchet (pièce d’artillerie médiévale à contrepoids) conçu en bois, métal et/ou plastique avait comme but d’optimiser la répétabilité et la fiabilité et de maximiser les distances atteintes par les projectiles. Le pont en carton démontable, portatif et esthétique qui avait été demandé devait tirer le meilleur parti des nombreuses contraintes de légèreté, de résistance, d’encombrement et de design.
Ces projets ont plusieurs objectifs : travailler en équipe, penser, anticiper, se donner le droit à l’erreur, designer, communiquer, explorer plusieurs options et permettre de tester des idées. « La rigueur vient toujours à bout de l’obstacle » nous aurait dit Léonard De Vinci. En 4ème année, les élèves ingénieurs peuvent choisir la majeure Mécanique Numérique et Modélisation. Quelles méthodes de Léonard de Vinci influencent les élèves dans leurs recherches ? La majeure dure deux ans et est consacrée à développer les connaissances et consolider les compétences de l’étudiant ingénieur en modélisation en mécanique et en simulation numérique afin de le rendre opérationnel dès son entrée dans le monde professionnel. À travers les enseignements théoriques et pratiques du cursus ingénieur : comme les cours de conception numérique (CAO), de modélisation et simulation de structures, de mécaniques des fluides, de mécatronique ou les projets d’innovation industrielle proposés par des entreprises partenaires, les futurs étudiants de cette majeure ont formulé le souhait de penser comme Léonard de Vinci. C’est-à-dire à savoir analyser, dessiner, créer, innover, mais aussi développer leur autonomie et leur expertise dans les domaines de l’automobile ou l’aéronautique. Au-delà des compétences techniques, il lui faut intégrer les dimensions économiques et humaines des projets par des enseignements transversaux et softskills dispensés à nos élèves ingénieurs par L’EMLV (école de management du groupe). La majorité des enseignements proposent des études de cas ou des mises en situation concrètes en phase avec le marché du travail. Le parcours recherche s’adresse aux élèves souhaitant découvrir le monde de la recherche par une formation progressive, en parallèle de leur cursus de master. Tous les étudiants de ce parcours sont supervisés par des enseignants-chercheurs ainsi l’étudiant se familiarise aux métiers de la recherche et du développement et enrichit également sa démarche de conduite d’un projet scientifique grâce à son immersion dans l’équipe recherche. Notre objectif est de former des ingénieurs capables de faire le lien entre recherche académique et entreprise pour atteindre progressivement l’excellence et innover, à l’image de Léonard de Vinci qui disait « C’est un médiocre disciple que celui qui ne surpasse pas son maître ».  Les projets ambitieux des associations scientifiques VED, LéoFly, HydroVinci et DaVinciBot s’inscrivent parfaitement dans cette philosophie. Quels sont les prototypes de Léonard de Vinci qui vous inspirent le plus en tant qu'enseignant du Pôle ? Léonard de Vinci était pris de passion aussi bien par les mathématiques que par les problèmes de mécanique des fluides et les mécanismes de rouage pour mettre en mouvement des objets. Il disait : « Les sciences mécaniques sont les plus nobles et les plus utiles d'entre toutes, car par leur biais tous les corps animés exécutent l'opération pour laquelle ils ont été conçus ».
Nos enseignements et nos projets dès le cycle prépa s’inscrivent dans cette démarche de faire le lien entre différents domaines scientifiques.  Léonard fut le premier à utiliser le terme de « turbulence » pour étudier les tourbillons dans l’eau ou l’air qui se créent autour d’obstacles.
Dans nos enseignements en mécanique des fluides, il était impensable de ne pas traiter de ces phénomènes d’écoulements de fluides et en particulier de turbulence et d’aérodynamisme autour des objets roulants ou volants. Une autre thématique chère à Léonard de Vinci et qui est abordée au Pôle est la robotique. Dans le cadre du projet d’imagination et d’exploration en cycle prépa, les étudiants ont eu pour défi d’imaginer et de fabriquer un robot bipède autonome. Composés d’éléments en carton, bois et plastique uniquement, les robots bipèdes devaient pouvoir marcher puis franchir des obstacles (dos d’âne, escaliers). Ils devaient être démontables entièrement afin de rentrer dans une boite de transport de quelques centimètres. Le plus gros challenge de ce projet était de faire faire grimper le robot mécanique à une corde ou à une échelle. Le « learning by doing » est au cœur des cinq années de notre cursus ingénieur avec les enseignements dans les majeures, le projet d’imagination et d’explorationprojet de l’ingénieur numérique généraliste et projet d’innovation industrielle, de complexité et de technicité croissantes.

Cap sur l’Hydro’s Cup 2019 pour l’association Hydrovinci

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L'association étudiante du Pôle Léonard de Vinci Hydrovinci a levé l'ancre au Havre le 29 mars pour participer à l'Hydro's Cup, une régate en deux jours. Une première expérience très instructive pour Erwan, Nicolas, Charles et Marc, élèves-ingénieurs de l'ESILV et membres d'Hydrovinci.

L'event était organisé par Hydro Sailing Team, une association étudiante des élèves harnais de l'ENSM, Ecole Nationale Supérieure Maritime. La régate se faisait en J80 mis à disposition par Hydro Sailing Team, et des entraînements étaient également prévus par l'association.

Hydrovinci fait des vagues à l'Hydro's Cup

L'Hydro's Cup était avant tout pour nous l’occasion de participer à notre première régate ensemble dans un environnement qui nous correspondait, de rencontrer des acteurs du monde maritime et de renforcer notre cohésion d'équipe.
La compétition s'est déroulée sur deux jours. Chaque journée commençait avec un briefing, pur ensuite poursuivre par la préparation des bateaux avant de prendre la mer. Puis, plusieurs départs de courses étaient donnés (quatre à six par jours) avec des petits parcours bananes de quelques minutes ainsi qu'un parcours côtier d'environ deux heures pour finir la journée.
Les équipes de quatre personnes comportaient deux navigateurs confirmés et deux novices. Il était important pour nous de bien se préparer. Nous sommes donc partis deux semaines avant en Normandie pour s’entraîner mais la météo n'était malheureusement pas avec nous...Notre seul entrainement fut donc la veille de la compétition où nous avons pu louer le J80 un après-midi pour pouvoir "faire nos gammes" dans les même conditions que la régate. De ce fait, la principale difficulté était notre manque d’expérience en tant qu'équipage et cela s'est largement ressenti au début de la compétition face aux autres bateaux. Puis, plus le temps passait, plus les parcours s’enchaînaient, et plus nos classements devenaient intéressants grâce au fait que l'équipage commençait à réellement bien fonctionner : chacun avait son rôle et l'effectuait de mieux en mieux. Sans grande surprise, avec si peu d'entrainement face à des équipage déjà bien rodés, nous n'avons pas gagné. Cependant, nous sommes assez fiers d'avoir fait de très bons classements sur certaines courses. En tout cas une chose est certaine, nous avons beaucoup appris et nous sommes prêts à recommencer dès que possible !

Hydrovinci, l'association pour les étudiants qui ont le pied marin

Hydrovinci est une association ayant pour but le développement de la construction navale et des sports nautique. Nos principales activités sont le développement de prototypes de bateaux efficaces en énergie et la participation à des concours d’ingénierie navale. Nous avons aussi pour vocation de participer à différents événements nautiques comme l'Hydro's Cup.
L'ESILV nous apporte énormément de soutien, notamment d'un point de vu financier pour la réalisation de nos prototypes mais aussi d'un point de vu communication. L'association nous permet aussi de développer des soft skills très valorisées sur un CV, comme le développement d'une stratégie, la gestion du stress, le relationnel et bien sur l'organisation d’événement.
En tant qu'association, notre prochain projet est la participation au Solar & Energy Boat Challenge du 2 au 6 Juillet 2019. Notre défi était construire le cockpit de notre unité et créer le système de propulsion le plus performant et endurant qui soit, le tout à partir d’une quantité d’énergie fixée (5kWh). Nous sommes presque prêts et nous avons hâte d'y être. Retrouvez toutes les formations de l'ESILV

Construire un monorail électrique suspendu, le projet d’imagination et d’exploration de la promo 2023

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Le PIX1, c'est le projet d'année en première année de prépa intégrée à l'ESILV. Un thème, et un cahier des charges ultra précis pour une journée de showroom et de défis à réaliser ! Pour la promo 2023 des élèves-ingénieurs de l'ESILV, le sujet 2019 était simple, sur le papier : concevoir et fabriquer un monorail suspendu.

Le défi du projet PIX1 de cette année 2018-2019 est de concevoir un monorail suspendu fonctionnant avec un moteur électrique fabriqué par l’équipe projet PIX1 durant le semestre 1. De 1821 à 1900, le développement du monorail comme un moyen simple, efficace d’assurer le transport de marchandises et de voyageurs a été assez rapide. Sa facilité d’installation dans des régions montagneuses a constitué un point favorable. La difficulté de construire des routes dans des régions escarpées ou de circuler dans les villes sur des rues étroites surchargées par la traction hippomobile ont aussi été déterminantes. La construction du premier monorail suspendu a débuté en 1898. Il est en service depuis 1901 dans la ville de Wuppertal en Allemagne. Pour la période allant de 1901 à 1945, plusieurs monorails ont fabriqué sans être exploités commercialement. Après la seconde guerre, l’évolution est très rapide parce que l’on cherche à mettre en site propre un moyen rapide, automatisé et à grande capacité afin d’éviter la congestion des avenues citadines ou des autoroutes. Il nécessite peu d’espace horizontal et vertical; son coût de construction est nettement inférieur à celui des systèmes de rail traditionnels; il crée moins de pollution sonore; et il ne nuit pas aux systèmes de transport existants.

La vidéo des monorails suspendus de la promo 2023

https://www.youtube.com/watch?v=KSWSjV5QpQ4

Construire un monorail électrique suspendu : le cahier des charges

Comme chaque année, les élèves-ingénieurs de prépa intégrée ont du répondre à un cahier des charges très précis pour la réalisation de leur projet d'imagination et d'exploration. En général, un monorail est constitué d’un châssis et d’un ensemble roues motorisés. Les roues sont montées en parallèle et fixées au châssis sur le dessus de la cabine des passagers. Les roues motrices se déplacent sur un seul rail et doivent pouvoir négocier les courbes sans dérailler.

Nature du défi

L'équipe doit concevoir un moteur électrique puis fabriquer un monorail suspendu pouvant transporter des objets de masses différentes le long d’un parcours imposé. Vous devrez optimiser sa puissance, sa vitesse et son équilibre pour relever ce défi. Matériaux autorisés Votre conception peut comporter du carton, du bois, du métal ou du plastique. L’usage de rubans adhésifs et de colles est autorisé. Les rubans adhésifs ne doivent servir qu’à joindre les éléments du train.

Conception du moteur électrique

  1. Dans un premier temps, vous devez concevoir un moteur électrique fonctionnant avec une tension de 9 volts.
  2. Du fil de bidonnage, des aimants et du câblage électrique vous seront fournis par l’Ecole (courant novembre).
  3. La pile sera mise à disposition par l’École lors de la journée projet PIX1 du 4 juin.
  4. Vous avez la possibilité d’utiliser un autre moteur mécanique (non électrique) de votre conception.

Contraintes liées au monorail

  1. Votre monorail doit se mouvoir obligatoirement avec votre moteur.
  2. Votre train doit suivre un rail aérien semé d’obstacles (butée, pentes, chemin sinueux, ballon, …) cf. figure 1
  3. Un membre de votre équipe devra mettre en place manuellement votre monorail sur le rail.
  4. Le train doit se déplacer de manière autonome. Il doit rester en équilibre et ne devra pas endommager les obstacles rencontrés sur le parcours.
  5. En fin de parcours, le train doit pouvoir éclater un ballon gonflable d’épaisseur variable (à définir).
  6. Les dimensions et les formes des obstacles sont sur la figure 2.
  7. Le train doit comporter au minimum 15 pièces détachées et significatives.
  8. Les dimensions du monorail sont au minimum 30 cm pour la longueur et 15cm pour la largeur et au maximum 30cm pour la hauteur.
  9. Les deux parties maintenant votre train sur le rail doivent être espacées au minimum de 20 cm, cf. figure 2.
  10. Le train et ses accessoires doivent pouvoir être rangés et transportés dans une boîte rectangulaire de dimensions maximales 20 cm x 15 cm x 15 cm que vous devez fabriquer, cf. figure 3.
  11. La masse totale de votre réalisation (boîte, train, accessoires, …) doit être supérieure à 250 g.

Étaient interdits

  1. Les outils pour le montage du moteur, du train et de ses accessoires,
  2. Les ensembles de pièces déjà assemblées provenant d’un appareil existant,
  3. Tout assemblage réalisé à partir de jeux commerciaux, Lego, Meccano ou autres,
  4. Tous dispositifs électriques (hormis votre moteur), électroniques, chimiques ou thermiques.
Plus d'informations sur le PIX1 ou les projets à l'ESILV ?

How I met your Start-Up : visite chez Blablacar et Molotov grâce au réseau Cap Digital

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Les élèves-ingénieurs de l'ESILV ont pour la première fois participé à l'event How I Met Your Start-up organisé par le réseau Cap Digital. L'occasion de visiter les locaux de prestigieuses start-ups comme Blablacar, Doctolib ou Molotov.

L'IIM, l'école multimédia du Pôle Léonard de Vinci est un membre historique du réseau Cap Digital et participe à How I Met Your Start-Up depuis sa création en 2015. Cette année, l'event était également ouvert à l"ESILV. 

How I met Your Start-Up, une expérience unique à la rencontre des success stories françaises

https://twitter.com/DevinciStartup/status/1136168413947187202 Grâce au partenariat de longue date entre l'IIM et Cap Digital, les élèves-ingénieurs de l'ESILV ont pu participer à How I Met Your Start-Up. L'event permet aux étudiants sélectionnés de découvrir les start-ups françaises à succès. Six parcours sont proposés, avec chacun deux start-ups à visiter. Le Pôle Léonard de Vinci a donc opté pour Blablacar et Molotov, en compagnie d'Aurite Kouts, Responsable Communauté EdTech et Transformation du Travail chez Cap Digital.  Après un accueil chaleureux, les élèves-ingénieurs de l'ESILV et leurs camarades de l'IIM sont partis à la découverte des locaux de Blablacar. Ils ont assisté à une présentation Power Point de la boîte et ont pu admirer le Mur des Ambassadeurs, sur lequel la photo de tous les ambassadeurs de Blablacar sont affichées, y compris celles des employés qui sont eux-mêmes utilisateurs. Ils ont aussi répondu à un quiz et ont été sensibilisés à al culture de l'entreprise.  https://twitter.com/DevinciStartup/status/1136273316308758528 La journée s'est poursuivie dans les locaux de Molotov, application qui permet de regarder tout le programme TV en replay et en direct. Avec 8 millions d'utilisateurs en France et une technologie innovante, le succès de Molotov n'est plus à prouver. La start-up prévoit même de s'étendre sur le reste de l'Europe prochainement.  https://twitter.com/DevinciStartup/status/1136272514483740674 Les élèves-ingénieurs de l'ESILV ont beaucoup apprécié cette journée How I Met Your Start-Up. Ils se sont montrés enthousiasmés par les nouvelles technologies présentées par les deux start-ups visitées, et par le fait de s'immiscer dans les coulisses de grandes boîtes françaises. L'expérience sera donc à renouveler l'année prochaine, sûrement avec des étudiants de l'EMLV, l'école de management du Pôle Léonard de Vinci. 

Cap Digital, le réseau européen de la transition numérique et écologique 

https://twitter.com/Maylisfg/status/1136165339711135744 Cap Digital organise tout au long de l'année des events au service des écoles, des start-ups et de tout autre acteur du monde du digital. Le réseau a notamment un programme spécial pour les écoles auprès desquelles il communique les métiers du numérique. Cap Digital labélise également les start-ups.  Si jusqu'ici, seule l'IIM faisait partie du réseau, Cap Digital vient donc de s'ouvrir aux deux autres écoles du Pôle Léonard de Vinci. Les étudiants de l'IIM ont déjà eu à travailler pour le réseau dans le cadre de Bourses aux Projets, et ont par exemple développé le site de How I Met Your Start-Up en 2017. Faire partie d'une école membre de ce réseau est donc une belle opportunité pour les jeunes entrepreneurs de l'ESILV pout networker et avoir un soutien de taille dans leurs projets.  Retrouvez toutes les formations de l’ESILV

Pourquoi choisir l’alternance en école d’ingénieurs ?

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De plus en plus d’écoles d’ingénieurs proposent des cursus en alternance avec des cours à l’école et des périodes de travail en entreprise, sous contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Actuellement, environ 200 formations d'ingénieurs en apprentissage sont proposées après un bac +2 et 15% des ingénieurs diplômés ont suivi leur cursus en apprentissage. Quels sont les avantages d’une formation par alternance en école d’ingénieurs ? Passage en revue.

L'intérêt de cette formule est de cumuler à la fois des enseignements théoriques au sein de l’école d’ingénieurs et une formation pratique en entreprise. Les étudiants alternent cours à l'école et périodes en entreprise selon un rythme défini par la formation : 2 jours / 3 jours, 1 semaine / 3 semaines, 3 mois / 3 mois, etc. En général, les périodes en entreprise évoluent et s’intensifient en fonction de la montée en responsabilité de l’alternant. En dernière année, certaines écoles proposent 6 mois de cours puis 6 mois en entreprise pour la réalisation du projet de fin d’études. Tout au long du cursus, l'apprenti bénéficie d'un double encadrement : un maître d'apprentissage au sein de son entreprise et un tuteur pédagogique dans son école.

Rechercher son alternance: le forum 2019 du Pôle Léonard de Vinci

https://www.youtube.com/watch?v=f5rxJxuCvdQ  

Une pédagogie adaptée au milieu professionnel

Au-delà du caractère appliqué de la formation grâce aux périodes passées dans l’entreprise, les alternants étudient au sein de l’école en petits groupes, en travaillant souvent sur des projets et études de cas réels, au contact de nombreux intervenants professionnels. Ils bénéficient ainsi en grande majorité d’enseignements appliqués, sous forme de Travaux Dirigés, Travaux Pratiques et Projets. Les formations en apprentissage comprennent aussi un séjour à l'étranger, obligatoire ou très fortement recommandé, qui peut se dérouler soit sous forme de séjour linguistique avant le début du contrat, soit sous forme de stage dans une filiale à l'étranger de son entreprise d'accueil ou dans une autre entreprise.

En alternance, des avantages financiers 

Les filières proposées en apprentissage présentent l’avantage de ne pas avoir à payer de frais de scolarité car ils sont financés par l’entreprise d’accueil. Par ailleurs, selon le type de contrat qu’il choisit, son âge et son niveau d’études, l’alternant perçoit entre 41% et 80% du Smic. Toutefois, rien n’interdit l’employeur d’aller au-delà. Grâce à cette rémunération, l’étudiant gagne en autonomie par rapport à ses parents, ce qui le fait grandir et mûrir plus rapidement

Une assurance de choisir la bonne voie

Avec un pied à l’école et l’autre en entreprise, l’alternant sait très rapidement s’il a choisi le projet professionnel qui lui convient par la mise en pratique ou en perspective de ce qui est appris. Cette complémentarité qui se veut efficace est extrêmement formatrice.

Une expérience professionnelle renforcée

En entreprise, l’alternant bénéficie du statut de salarié. L’employeur attend donc de lui compétences et professionnalisme. Les candidats qui ont opté pour ce type de contrat sont très appréciés des recruteurs, car ils possèdent déjà une partie des codes du monde du travail. Travailler avec des fournisseurs, des clients, des partenaires différents sont autant d’occasions de bâtir un bon réseau professionnel. Un véritable atout pour la suite de sa carrière.

Un 1er emploi plus rapidement

En alternance, le potentiel du jeune est très vite détecté. Les entreprises donnent souvent l’opportunité aux alternants d’occuper plusieurs postes différents au cours de leur apprentissage. Ils acquièrent ainsi une vision globale et sont employable une fois diplômés. Grâce à leur expérience professionnelle, les alternants bénéficient ainsi souvent d’une insertion professionnelle facilitée, avec des perspectives de recrutement dans l’entreprise d’accueil à l’issue de la formation. Attention, malgré les nombreux avantages de la formation en alternance, cette formule ne convient pas à tous les profils d’élèves. Son rythme alternant période à l’école et en entreprise est très exigeant.  Si les apprentis ont en moyenne 15% d’heures de cours en moins que les élèves en formation classique, ils ont le même programme à assimiler. Une certaine maturité est nécessaire ainsi qu’une grande capacité d’adaptation pour répondre aussi bien aux besoins de l’entreprise en tant que salarié qu’aux attentes de l’école en tant qu’étudiant. Cette voie d’excellence suppose donc une très grande motivation. Avec de très belles perspectives à la clé ! En savoir plus sur les modalités des parcours en alternance à l'ESILV

Hackathon Territoires et Industries Oracle : les étudiants ESILV innovent pour Air France, Renault et Orange

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120 étudiants, 4 écoles - IESEG, ESILV, EPITECH et 42 - plus de 20 coachs Oracle, et trois problématiques clients Orange, Air France et Renault : retour sur le hackathon Oracle Territoires et Industries.

C'est une histoire qui dure : sous l'impulsion d'Yvon Moysan, directeur académique du master Digital Marketing et Innovation de l'IESEG, des étudiants d'écoles différentes, mais ayant en point commun un positionnement fort sur le digital et l'innovation répondent à des problématiques d'entreprises sous un format hackathon. Première édition 100% coachée par les professionnels d'Oracle, ce hackathon Oracle Territoires et Industries s'est donc tenu dans les locaux de l'entreprise multinationale spécialisée dans les services cloud, les 9 et 10 septembre derniers. https://twitter.com/Oracle_France/status/1173612508810227718

Air France, Orange et Renault Digital : trois entreprises, trois problématiques

L'enjeu pour les étudiants : proposer des solutions innovantes à trois entreprises clientes, Air France, Orange et Renault. Pour y parvenir, des coachs issus d'Oracle les ont accompagnés, avec notamment l'apport d'outils et de méthodologie issues du Design Thinking, et une expertise technique.

Air France : améliorer l'expérience voyageur

Après deux jours de réflexion, l'équipe Hack'Airs, coachée par Jean-Louis Daumail, Cloud Transformation Executive chez Oracle, et composée entre autres de 4 élèves-ingénieurs ESILV,  remporte le défi proposé par Air France sur l'amélioration de l'expérience voyageur, avec un concept original de hublot connecté. Bravo à Mohammad Reza Zohrabi, Julien Pytel, Rémi Perrier et Adrien Turchini pour ce prix !
La suite pour ces élèves-ingénieurs ? Leur projet de hublot en réalité augmentée, s'appuyant sur la technologie Li-Fi pour la transmission des données (Light Fidelity qui utilise la longueur d'onde de la lumière) est donc sélectionné pour l'étape suivante, la mise en oeuvre d'un POC (Proof of Concept) qui sera présenté au Sénat le 31 janvier 2019. Pour parvenir à la réalisation du POC, les élèves-ingénieurs pourront s'appuyer sur une équipe projet PI²4 de l'ESILV, et bien entendu sur l'accompagnement des coachs Oracle et Air France. L'innovation aéronautique au service l'expérience voyageur, un défi à suivre.
Il s'agissait de réfléchir à une nouvelle user-experience exploitant la technologie LI-FI à l'intérieur des avions de ligne. Nous ne nous sommes pas limités dans la recherche d'idées, et nous cherchions à tout prix à nous démarquer des équipes concurrentes : nous avons proposé WinX - un hublot avec technologie de réalité augmentée, qui est complémentaire aux systèmes IFE (Inflight Entertainment) existants. Je me souviendrai de ce moment clé : je suis parti avec Reza chercher dans les locaux les représentants d'Air France pour leur exposer mon idée de hublot en réalité augmenté. Contrairement à leurs précédents retours, cette fois, ils trouvaient l'idée originale et nous ont encouragé à la développer. Aujourd'hui, nous nous organisons avec grand enthousiasme pour travailler sur le POC (Proof of concept). Quelle excitation d'aller pitcher au Sénat notre projet ! Ce sera certainement notre plus impressionnante prise de parole...  Julien Pytel, chef de projet WinX, élève-ingénieur ESILV promo 2021

Renault : la maintenance prédictive de site industriel

Les techniques de maintenance prédictive sont conçues pour aider à déterminer l'état du matériel en service afin d'estimer le moment où la maintenance doit être effectuée. Cette approche permet de réaliser des économies de coûts par rapport à la maintenance préventive régulière ou ponctuelle, car les tâches ne sont exécutées que lorsque cela est justifié.

Quelques mots en vidéos valent parfois mieux qu'un long discours à l'écrit : retrouvez ci-dessous l'interview d'Arnaud Margarian, élève-ingénieur ESILV sur la problématique soumise par Renault.

https://twitter.com/Oracle_France/status/1171415528356929539

Orange : comment améliorer l'expérience utilisateur B2B

L'expérience utilisateur est au coeur des préoccupations des sociétés de services depuis quelques années, et la tendance n'est pas prête de s’arrêter. Là où la plupart des réflexions se cantonnent au B2C, Orange a souhaité challenger les étudiants autour de l'expérience client B2B, et plus particulièrement de sa digitalisation. https://twitter.com/Oracle_France/status/1171355129313783808    

Classement Universum France 2019 : les 10 entreprises qui font le plus rêver les étudiants en Grande École d’Ingénieurs

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Attirer, recruter et retenir les meilleurs talents : telle est la devise de Universum, qui forme et accompagne les meilleurs profils de managers ou d'ingénieurs. Son enquête annuelles auprès de 36 578 étudiants en Grandes Écoles de Commerce et d'Ingénieurs permet d'établir le classement des dix entreprises les plus populaires auprès des futurs professionnels de l'ingénierie

Avec des services comme Universum, les entreprises établissent des approches stratégiques de marque employeur pour être plus visibles sur le marché de l'emploi. Il s'agit en fait d'une action marketing plus orientée ressources humaines. Les entreprises rivalisent d'inventivité pour inciter les jeunes diplômés à postuler chez elles, et pour ce faire, l'un des meilleurs outils est le classement des entreprises préférées des étudiants. Cela promeut les entreprises qui recrutent en leur donnant de la visibilité. Ce classement donne également une indication aux recruteurs sur les secteurs d'activités favoris des étudiants, leurs priorités, leurs prétentions salariales et leurs employeurs rêvés en 2019 afin d'adapter leur fonctionnement aux nouvelles générations et ainsi rester attrayants.

10 - Dassault Systèmes

Premier éditeur de logiciel français en terme de chiffre d'affaire, et deuxième Européen, Dassault Systèmes est spécialisé dans la conception 3D, le maquettisme numérique et les solutions pour la gestion du cycle de vie d'un produit. Il est implanté en Europe, aux États-Unis et en Asie et compte près de 20 000 employés.

9 - VINCI

Deuxième entreprise mondiale des métiers des concessions et de la construction, VINCI emploie plus de 200 000 salariés à travers le monde et est implanté dans 116 pays. Il regroupe 5 pôles de métiers : Vinci autoroutes, Vinci Concessions, Vinci Énergies, Vinci Construction et Eurovia.

8 - Air France

La compagnie aérienne nationale française est compte près de 85 000 employés et est membre fondateur de l'alliance mondiale Skyteam, aux côtés de Korean Air, Aeromexico et Delta. Air France recrute de nombreux jeunes diplômés, notamment en aéronautique et dans les métiers du digital...

7 - Microsoft

Microsoft, la célèbre multinationale informatique et micro-informatique est un des géants du web aux côtés de Google, Apple, Facebook et Amazon (GAFAM). Elle compte plus de 120 000 employés dans le 107 pays. L'entreprise offre un cadre dynamique, innovent et stimulant qui attire les jeunes diplômés.

6 - Apple

Apple, l'entreprise multinationale américaine leader du web continue de faire rêver les jeunes diplômés intéressés par ce milieu novateur et à la pointe de la technologie. Elle compte près de 120 000 employés dans 22 pays et compte environ 500 Apple Stores. Les types d'emploi qui correspondent aux jeunes diplômés de l'ingénierie sont nombreux (marketing, vente et développement commercial...) et le cadre dynamique et en mouvement constant correspond aux attentes des millenials et de la génération Z.

5 - Dassault Aviation

Dassault Aviation, le constructeur aéronautique français est une multinationale qui emploie plus de 11 000 personnes, dont près de 10 000 en France. De nombreux postes d'ingénieurs sont évidemment à pourvoir.

4 - Safran

Safran, grand groupe industriel et technologique français, est présent dans le monde entier dans les secteurs aéronautique, espace et défense. Il compte plus de 90 000 employés à travers le globe et offre un large éventail de poste et de domaines aux jeunes ingénieurs diplômés.

3 - Thales

Situé dans le quartier de la Défense à deux pas du Pôle Léonard de Vinci, Thales est un des leaders mondiaux des équipements à destination des industries de l'aérospatiale, la défense, la sécurité et le transport terrestre. L'entreprise compte 80 000 employés dans 68 pays.

2 - Google

Le moteur de recherche le plus utilisé au monde est le troisième membre des GAFAM a être parmi les entreprises préférés des jeunes diplômés des écoles d'ingénieurs. Google compte près de 100 000 employés et, tout comme Apple et Microsoft, propose un cadre innovant et dynamique qui correspond aux attentes des jeunes générations.

1 - Airbus

L'aéronautique est décidément un secteur qui fait rêver les jeunes ingénieurs. Normal donc que Airbus, le constructeur aéronautique européen implanté à Toulouse qui fabrique la moitié des avions de lignes dans le monde, soit l'entreprise la plus prisées des jeunes diplômés. L'entreprise compte plus de 133 000 employés dans le monde et propose de nombreuses opportunités aux ingénieurs. Retrouvez tous les débouchés et emplois sur le site de l'ESILV, Grande École d'Ingénieurs.

Elèves-ingénieurs en Nouvelles Energies, et Jurys des Green Solutions Awards 2019

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Une dizaine d'étudiants de la majeure Nouvelles Energies de l'ESILV ont pris part en tant que jurys à l'édition 2019 des Green Solutions Awards, organisés par le média social Construction21.

Les Green Solutions Awards, un concours français et international ouvert gratuitement à tous les professionnels du secteur de la construction. Il met en avant les bâtiments, quartiers et infrastructures pour montrer le savoir-faire des opérateurs et contribuer à la lutte contre le changement climatique. Il s'agit de la 7e édition de l’événement, soutenu par l'ADEME et la Global Alliance for Buildings and Construction.
En parallèle des jurys de professionnels, les élèves-ingénieurs ESILV ont évalué des bâtiments français à la pointe de l’innovation, et ont pu élire leur champion !  L'occasion pour nos étudiants de faire entendre leur voix, et d'affirmer leur engagement en faveur d'une ville plus durable.
Ce sont ainsi plus de 80 étudiants issus de l'ESILV mais également du CNAM, de l'EIVP ou encore par exemple de l'école des Mines de Saint Etienne qui ont exprimé leur avis sur des bâtiments proposés au concours. 11 écoles d’ingénieurs, d’architecture, d’immobilier ou de commerce se sont mobilisées. Un grand bravo à Alexandre Blaise, Camille Pechdimaldjian, Othman Waeterloos, Antonin Brunel, Alexis Vauclin, Chloé De Vivar, Corentin Lefort , Sébastien Garcia  et Florent Baudet, tous élèves-ingénieurs à l'ESILV au sein de la majeure Nouvelles Energies pour leur implication dans cette compétition !
Nous nous sommes réunis et avons échangés sur le caractère innovant, responsable et reproductible de chacun des 20 projets sélectionnés pour le concours. A partir de nos connaissances en énergie acquises durant notre cursus à l’ESILV, ainsi que nos expériences, nous avons sélectionné le bâtiment le plus emblématique de la transition énergétique du secteur de la construction en France. Après concertation, nous avons décidé que je représenterai l’ESILV lors du rassemblement des jury étudiants le 4 Septembre dans les locaux de l’école Suptertiaire pour désigner le projet gagnant qui représentera la France. Ce rassemblant m’a permis d’échanger avec des étudiants de parcours différents dans le secteur de l’énergie et du bâtiment, et également de confronter nos points de vue sur les projets en tête du concours. Ce fut avant tout l’occasion de montrer l’engagement de l’ESILV dans la transition énergétique et le développement durable. Camille Pechdimaldjian, ESILV Promo 2020

Prix des étudiants Green Solutions Awards 2019

Le Lauréat du Prix Etudiants des Green Solutions Awards 2019 revient donc au Pôle Eco-construction de Beaulieu Les Loches. Ce bâtiment dont la vocation est d'être une vitrine de la filière Ecoconstruction et des économies d’énergie en région Centre-Val-de-Loire, est issu d'un processus de rénovation d'un bâtiment déjà existant : le bilan carbone de ce type d'opérations est bien meilleur qu'une construction neuve et permet par ailleurs de participer à la dynamisation de lieux existants.

Les tendances du bâtiment durable

Globalement, 9 tendances sont a retenir de cette édition 2019 des Green Solutions Awards, pour un avenir durable de la construction et une transition énergétique efficace et réussie :
  • santé et confort
  • batiment et résilience
  • résurgence du low tech
  • réduction de l'empreinte carbone
  • technologie 2.0
  • solutions urbaines
  • énergies renouvelables
  • nature en ville
  • co-construction de la ville de demain
Toutes ces tendances ont fait l'objet d'un dossier complet sur le site du média social Construction 21.

En Chine, l’ESILV est partenaire de lycées d’excellence de la province du Liaoning

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Une quinzaine de lycéens de très haut niveau pourront intégrer le cursus ingénieur en cinq ans de l'ESILV à horizon de la rentrée 2020, après une année de préparation intensive.

Une fois les trois ans de lycée effectués avec succès, les lycéens chinois passent traditionnellement le GaoKao, un examen qui leur permet d'entrer à l'université en Chine. Un dispositif leur permet toutefois de passer des concours à l'issue de leur deuxième de lycée, avec l'objectif de partir étudier à l'étranger, sans passer le GaoKao. Par définition, ces étudiants se ferment les portes de l'université en Chine, et font donc le choix de poursuivre leurs études en expatriation, au sein d'universités anglo-saxonnes comme Princeton, Harvard ou asiatiques telle l'Université de Singapour.
Grâce au partenariat signé entre l'ESILV et trois lycés d'excellence du nord ouest de la Chine, dans la province du Liaoning, une quinzaine de lycéens auront l'opportunité de choisir cette option et de venir étudier en France, à Paris, pour suivre le cursus ingénieur post-bac de l'ESILV.
Ces lycéens de haut niveau seront sélectionnés par le biais de leurs résultats au HuiKao, des examens ayant lieu en deuxième année du lycées en Chine. Ils suivront ensuite une année spéciale de préparation, comportant un semestre en Chine et un semestre en France, sur fond de cours intensifs de français, développement personnel et sport, pour ensuite intégrer le cursus en cinq ans de l'ESILV. Le principe de l'exemption du GaoKao pour ces étudiants s'inscrit dans le cadre de l'arrangement administratif franco-chinois dans le domaine de l'éducation, qui vise à renforcer les liens entre les deux pays en facilitant l'expatriation des étudiants. Les trois lycées concernés par la première phase de l'accord, réalisé avec le soutien de l'ambassade de France en Chine, sont le Lycée No.6 à Harbin, le Lycée associé à l’Université normale du nord-est à Changchun, ainsi que le lycée No. 11 à Changchun.  

Inside IBM 2019 : analytics, cloud computing, blockchain, IBM Watson, intelligence artificielle…

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IBM accueille les étudiants ESILV pour une demi-journée dédiée à la présentation des dernières innovations technologiques et de l'actualité digitale.

Jeudi 26 septembre 2019, 14h, rendez-vous est pris pour les élèves-ingénieurs de 5e année de la majeure Informatique, Big Data et objets connectés sur le lieu de l'IBM Client Center à Bois Colombes.
Au programme, un événement récurrent pour les écoles partenaires de l'entreprise multinationale spécialisée dans les nouvelles technologies : Inside IBM, une demi journée pour rencontrer les experts IBM et échanger sur les dernières innovation technologiques : informatique quantique, intelligence artificielle, objets connectés...
Plus de 200 étudiants issus des écoles partenaires d'IBM ont eu l'opportunité de participer à l'édition 2019 d'Inside IBM. https://www.youtube.com/watch?v=ZHKIAGbI_Es

Que fait-on chez IBM ?

Une conférence plénière ouvre la session, avec comme sujet d'ouverture la présentation du spectre des services proposés par l'entreprise : IA, Blockchain, Cloud, Securité, Systems... La thématique de l'informatique quantique est également abordée : principal sujet de recherche chez tous les acteurs mondiaux de l'informatique, à l'heure ou Google vient tout juste de revendiquer la suprématie quantique. La plénière se conclut par une table ronde au cours de laquelle des ingénieurs d'IMB viennent témoigner de leurs activités au quotidien : intelligence artificielle et maintenance artificielle, blockchain et traçabilité alimentaire, robotique et espace - via le robot Cimon qui a déjà effectué deux missions dans l'espace, l’occasion pour les élèves ingénieurs de faire une fois de plus le lien entre applications d'entreprises et technologies. https://twitter.com/IBMCCtr/status/1177532447011082242

Ateliers thématiques, visites et speed recruiting

Inside IBM, c'est également un programme de six ateliers thématiques qui sont proposés aux étudiants participant à l'opération :
  • L'intelligence artificielle aujourd'hui en entreprise
  • La plateforme cloud d'IBM
  • Internet des objets : cas d'usage
  • l'inforamtique quatique dans tous ses états
  • Meet with IBM research
  • L'IA au service du secteur de la distribution
  • La finance s'écroule sans le mainframe
La demi journée se conclut par un choix de rencontres des spécialistes IBM, en libre accès au sein du Client Center d'IBM : une visite de l'espace Start Up, du Centre de Solutions et d'Innovations, un accès à l'espace de discussion métiers, une session de speed recruiting, ainsi qu'un atelier de partage d'expériences entre les étudiants et les stagiaires et alternants en poste chez IBM. Vous souhaitez ouvrir les portes de votre entreprise à nos étudiants ? Contactez notre département des partenariats entreprises !

Le nombre d’or de Léonard de Vinci : la proportion divine qui fascine toujours

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Apprendre de Léonard – Partie 5. A l’occasion des 500 ans de la mort de Léonard de Vinci, les écoles du Pôle Léonard de Vinci reviennent sur les traces du génie pluridisciplinaire dont l’influence est encore ressentie aujourd’hui. Rémy Sart, responsable du cycle préparatoire de l'ESILV et docteur en mathématiques, décrypte pour nous la signification et les origines du nombre d'or ou la divine proportion, ainsi que ses principales applications dans les arts et les mathématiques.

Connu initialement sous le nom de Phi, représentée par la lettre grecque Φ, le nombre d'or est avant tout un repère historique dans l'algèbre et la géométrie. Comment la mystérieuse racine de 2 a-t-elle transformé les notions de beau et équilibre dans la sculpture, l'architecture, la musique, la philosophie et a éveillé le goût des approches mystiques et symboliques à ceux qui s'intéressent à l'harmonie universelle ? Décryptage.

Le nombre d’or, divine proportion

Classe de première scientifique, séance de travaux dirigés, thème : résolution des équations polynômiales du second degré. Un élève ingénieur est forcément passé par là, peut-être même en examen, il a rencontré l’équation x² - x - 1 = 0 et a appris à exprimer sa solution positive : Pour un lycéen, ce nombre d’or, qui a une expression algébrique « commune », passe presque inaperçu mais il a suscité bien des réflexions au fil des siècles.

De l’Antiquité à la Renaissance

Difficile de dater les références les plus anciennes dans les écrits ou dans les esprits, mais ce nombre mystique a retenu l’attention de beaucoup de scientifiques. Notamment Léonardo Fibonacci, au 12ème siècle, dont la célèbre suite permettra d’approcher ce fameux nombre, mais bien avant, Euclide avait déjà étudié toutes ses propriétés au 3ème siècle avant J.-C. et, même si les Pythagoriciens s’en servaient probablement pour construire des pentagones réguliers à l’aide de triangles isocèles, il est le premier à laisser un écrit sur le sujet. Certains scientifiques imaginent même une représentation du nombre d’or bien antérieure, la pyramide de Kheops serait construite dans des proportions  bien particulières… Le nombre d’or refait surface à La Renaissance, Luca Pacioli, mathématicien, publie De Divina Proportione en 1509, trois manuscrits de mathématiques illustrés par Léonard de Vinci, portés sur la question des proportions géométriques et leurs influences en architecture et dans l’art en général. Occasion pour Léonard de Vinci de mettre en lumière ce que Johannes Kepler appelait le « joyau de la géométrie », le nombre d’or serait vu comme le coefficient de proportion parfaite, symbole de l’harmonie suprême de toute chose.

Art et Mathématiques : deux façons de représenter le monde

https://www.youtube.com/watch?v=5ARG9ZepH3A Léonard de Vinci est remarquable par sa multidisciplinarité, le mélange des sciences, sa façon de confronter les points de vue et de « reculer » pour mieux observer. Toutes les sciences ont influencé ses œuvres, ses idées, ses créations. Comme la géométrie bien sûr. Le monde des objets mathématiques, créations du cerveau humain pour expliquer le réel, pour démontrer des vérités, a manifestement une intersection non vide avec la peinture, qui elle aussi retranscrit aussi bien le monde réel que l’imaginaire. Dans son illustration de l’Homme de Vitruve (1490), Léonard de Vinci reprend les idées de Marcus Vitruvius Pollio, architecte ingénieur romain, sur les proportions idéales du corps humain et y mêle la géométrie en dessinant un Homme s’inscrivant parfaitement dans un cercle et un carré, des formes géométriques parfaites. Léonard de Vinci était fasciné par le corps humain et les mécanismes physiques qu’il contient mais aussi bien dans l’esprit de Vitruve que dans celui de Léonard De Vinci, cette représentation de l’homme est purement artistique, pas du tout scientifique. En reprenant ce dessin à son compte, Léonard de Vinci a souligné l’influence évidente de la géométrie dans la création artistique. Et en peinture notamment, la perspective, les proportions, l’harmonie des longueurs est essentielle ; la section dorée se retrouve dans les œuvres de Léonard de Vinci et l’abondance de tableaux où l’on retrouve des rectangles d’or ne peut pas être un hasard.

Le rectangle d’or

Contrairement à p qui est un nombre transcendant (solution d’aucune équation polynômiale), le nombre d’or fait partie des nombres constructibles. Avec une règle et un compas, 3 étapes suffisent à matérialiser le nombre d’or. Un rectangle d’or est un rectangle dont le rapport entre sa longueur et sa largeur est égal au nombre d’or, et qui se veut être la forme de rectangle la plus harmonieuse. La spirale d’or (ci-contre) tracée sur le pavage d’un rectangle d’or en sous-rectangles d’or emboîtés est utilisée par certains peintres pour répartir de façon harmonieuse les différents éléments de leurs œuvres. On peut effectivement croire que Léonard de Vinci, esthète, obsédé de la perfection puisse avoir pensé ses œuvres sous l’influence du nombre d’or. De manière volontaire ou intuitive. Certains penseront que les mathématiques influencent notre vision esthétique, d’autres que nous avons tous une préférence naturelle pour cette proportion divine.
« Les détails font la perfection, et la perfection n’est pas un détail » (Léonard de Vinci)
Ce symbole d’harmonie et de beauté a inspiré beaucoup d’artistes. Certains ont même forcé le trait. L’architecte Le Corbusier, en définissant son Modulor, a basé le dimensionnement des bâtiments sur une silhouette humaine standardisée et dans des proportions « dorées » - il rejoint d’ailleurs la vision de Vitruve qui disait « Pour qu’un bâtiment soit beau, il doit posséder une symétrie et des proportions parfaites comme celles qu’on trouve dans la nature » - ou encore le peintre Salvador Dali et sa Demi-tasse géante, volante, avec appendice incompréhensible de cinq mètres de long qui calque son œuvre sur une parfaite spirale d’or.

Trattato Della Pittura

Ce que l’on peut retenir de l’œuvre de Léonard de Vinci, c’est l’immense influence des sciences en général sur ses productions. Les mathématiques ont marqué la rationalité de ses productions, assuré des principes stables dans ses deux domaines de prédilection, que sont la peinture et la mécanique.
Dans son Trattato Della Pittura (Traité de la peinture) ou Codex Urbinas, Léonard de Vinci insiste sur l’importance de l’observation en profondeur : c’est la perception et la compréhension des phénomènes physiques, de la géométrie et de l’optique qui ennoblit la peinture. De quoi comprendre qu’en plus de l’observation, l’expérimentation et une curiosité sans limites, les Mathématiques ont profondément guidé son imagination et ainsi participé à ses immenses chefs-d’œuvre.
En tant que scientifique et formateur d’élèves scientifiques, ce que je retiens du fascinant Léonard de Vinci c’est son aptitude à rapprocher les disciplines, à voir des liens là où on l’on ne les soupçonne pas. Combien de fois ai-je entendu « A quoi servent les Maths ? » de la bouche de nos élèves ingénieurs ? Autant de fois où je n’ai sans doute pas su, en une phrase, donner de réponse convaincante… Les mathématiques sont impalpables certes, mais omniprésentes et fondamentales dans toutes les disciplines, scientifiques d’abord, mais aussi dans tous nos rapports au monde. Les œuvres de Léonard de Vinci illustrent parfaitement leur importance pour développer l’abstraction, l’intuition, le raisonnement. Et sans nul doute une plus grande inspiration. Rémy Sart, responsable du cycle préparatoire de l'ESILV Illustration : Léa Amati
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