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Channel: ESILV Ecole d'Ingénieurs
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Quel parcours pour devenir ingénieur en salle de marché ?  

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ingénieur salle de marché

Malgré la crise des subprimes de 2008 et l’affaire Madoff, les salles de marché continuent à attirer de nombreux jeunes diplômés ingénieurs ambitieux qui rêvent de gagner les salaires mirobolants des traders en travaillant dans un l’univers excitant du «  Loup de Wall Street » ou de la série « Billions ».

Au-delà des fantasmes, savez-vous comment fonctionne une salle de marché  ? Le trader est loin d’être le seul intervenant. Différents spécialistes sont réunis et partagent leurs compétences pour proposer des solutions à chaque cas particulier. Les compétences en mathématiques des ingénieurs y sont très appréciées. Découvrez les différents métiers possibles pour travailler en salle de marché avec un diplôme d’ingénieur et comment y parvenir.

Différents métiers du Front-Office ouverts aux ingénieurs

Le Front-Office rassemble les personnes ayant un impact décisif et direct sur les transactions.  Au cœur de la salle de marché, le trader est chargé d’exécuter les transactions. Il est en contact avec les marchés financiers pour réaliser les opérations telles qu’elles ont été définies avec les clients.
Son rôle est de les effectuer au meilleur prix et en garantissant une prise de risque minimum. 
Il vend et achète des actions ou obligations, en suivant en permanence la fluctuation de leur cours. Il agit pour le compte d’une banque ou d’une société de bourse et de leurs clients, engageant des sommes parfois colossales, avec cependant des limites désormais plus strictes de prises de risques journalières, hebdomadaires et mensuelles. Objectif : réaliser des profits, dans des délais courts. Une activité qui exige concentration, esprit de décision et goût du risque.  Les ingénieurs financiers « structurent » des produits financiers correspondant aux besoins des clients. Concrètement, cela signifie qu’ils élaborent les solutions les mieux adaptées en utilisant les instruments financiers à leur disposition. 
Ils participent à l’effort d’innovation, en imaginant de nouveaux produits ou de nouvelles méthodes de couverture afin d’améliorer, à terme, les résultats de la salle. 
Les quants s’occupent eux des modèles de pricing et de couverture, et moins des trades concrets.   Tous ces professionnels travaillent en consultant quotidiennement les analystes des services de recherche, qui analysent, en toute indépendance, les évolutions macro et micro-économiques. Leurs prévisions sont cruciales afin de prendre judicieusement les décisions au service des clients de la banque.   Par nature, le métier d’une salle des marchés consiste à gérer les risques. Afin de veiller au respect des procédures et à la bonne organisation de l’ensemble des acteurs, des « COO », Chief Operating Officers, sont présents à tous les niveaux, au sein même des salles de marchés ; auprès des traders, mais aussi des vendeurs et des ingénieurs financiers. Ils ont pour mission de s’assurer que les différents risques inhérents aux produits financiers sont contrôlés. Ils veillent également au bon fonctionnement des contrôles de risques opérationnels (risque de fraude, d’erreur, de mauvaise exécution des transactions pour des raisons d’ordre technique…). 

Acquérir une double compétence technologique et sectorielle

Maîtriser les calculs mathématiques ne suffit pas pour travailler dans un secteur aussi exigeant et concurrentiel que la finance. Il est indispensable en effet de bien comprendre la complexité des marchés financiers comme la gestion des risques bancaires et de maîtriser les outils informatiques et les langages de programmation communément utilisés dans l'industrie bancaire (Bloomberg, Matlab, C++, C #, VBA, Python…).
Les nouveaux enjeux de ce secteur doivent être également assimilés, comme le nouvel environnement financier d'après la crise (Bâle 3), les nouvelles réglementations bancaires, la rédaction de smart-contracts, etc.
Il est vivement recommandé d’avoir réalisé des stages dans des banques ou institutions financières durant ses études pour pouvoir espérer intégrer une salle de marché en tant que jeune diplômé.  La persévérance sera la clé pour percer dans cet univers très convoité. D’autres soft-skills comme l’éthique, l’innovation, la coopération, l’esprit d’équipe, la confiance en soi, l’humilité et le sens des responsabilités feront également la différence parmi les candidats. Et pour gagner beaucoup d’argent – plus de 80 000 € après 3 ans d’expérience – il faudra être prêt aussi à beaucoup travailler !  Découvrir la majeure Ingénierie financière à l'ESILV

La Pré Coupe de France de Robotique 2019 : bon esprit au Pôle Léonard de Vinci !

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Pre Coupe de France de Robotique 2019

Première édition de la Pré Coupe de France de Robotique 2019 au Pôle Léonard de Vinci ! Une session d'entraînement organisée par l'association DaVinciBot avant la Coupe de France de Robotique qui aura lieu du 30 mai au 1er juin à La-Roche-sur-Yon en Vendée. Six écoles d'ingénieurs se sont affrontées dont l'ESILV : l'ENSIM, l'INSA, ESEO, EPITA et IN'TECH.

Chaque équipe a échangé sur ses techniques pour améliorer la compétitivité de ses robots autonomes, dans la perspective de la Coupe de France de Robotique 2019, le premier rassemblement d'écoles d'ingénieurs d'Europe. Plus de 1 500 élèves post-bac y participeront ! Les équipes écoles s'affronteront sur 4 jours après avoir conçu un robot pendant 9 mois. Il faudra gérér son stress et faire fonctionner son esprit d'équipe, autant que son robot. Autant de soft skills travaillés chaque année à l'ESILV.

Dans les mêmes conditions que la Coupe de France de Robotique 2019

Le grand test. Savoirs, savoir-faire et savoir-être étaient mobilisés dans cette première édition de la Pré Coupe de France de Robotique sponsorisée par Altran, également sponsor de la Coupe de France de Robotique.
"C'est une très bonne initiative de Da Vinci Bot. Cela permet aux élèves de se rencontrer, d'échanger sur les bonnes pratiques et de faire marcher leur robot le mieux possible en vue de la compétition officielle" - Meryem Elwardi, Campus Manager chez Altran.
Tout comme lors de la "vraie" compétition, les élèves ingénieurs ont vérifié que les robots de toutes les écoles étaient bien homologués, qu'ils répondaient bien au cahier des charges communiqué pendant la phase préparatoire. La table de jeu était parfaitement identique à celle qui sera utilisée pendant la compétition fin mai. Plusieurs écrans de télévision étaient disposés dans le Learning Center, grand espace de travail en commun, ce qui permettait à chacun de voir les résultats des matchs. L'entraînement était donc effectué en conditions réelles.

Les règles du jeu

Une cinquantaine de palets sont répartis sur la table de jeu. En 100 secondes, les robots de chacune des deux équipes doivent en récupérer le maximum. Comment ? Grâce aux actionneurs, comme celui du robot de l'équipe d'ESEO ci-dessous. Les actionneurs sont très performants lorsque la mécanique qui les sous-tend est optimale.
Les engins sont autonomes, ils ne doivent en aucun cas être téléguidés par une manette.
Pour éviter tout carambolage, un bouton d'arrêt d'urgence est installé sur le robot. Dès que celui-ci s'approche trop près de son adversaire, un des membres de l'équipes intervient et c'est l'arrêt net (ce qui peut peut être intéressant en termes de stratégie, puisque cela peut gêner la machine de la partie adverse dans son avancée...).

L'équipe de l'ESILV face à la vice-championne 2018

Match très attendu, celui de l'ESILV contre ESEO, montée sur la 2ème marche du podium lors de l'édition 2018 du concours. Pour commenter le match, Corentin Hochman, en majeure Nouvelles énergies à l'ESILV:
"Les deux robots ont activé l'expérience, c'est-à-dire qu'ils ont lancé le projectile pour atteindre la cible en hauteur, puis notre robot a commencé à avancer pour récupérer des points, mais il a été contraint de s'arrêter pour éviter la collision. Nous ne sommes pas allés jusqu'au bout de notre schéma de jeu, mais nous avons bloqué notre adversaire !"
ESEO a remporté le match à 100 contre 40. A l'issue de la journée, aucun classement final n'était réalisé. L'idée : une journée d'échange, pas de stress !

Les conseils d'une équipe expérimentée

Pas question de jouer sur la concurrence, la rivalité ou la jalousie. ESEO a partagé ses bonnes pratiques, mais aussi livré les secrets qui expliquent une telle réussite à la Coupe de France. L'équipe DaVinciBot est encore toute jeune (seulement 5 ans !) et il faut miser sur le nombre des années pour devenir de plus en plus compétitifs.
"Cela fait 20 ans que nous avons une association de robotique à ESEO. C'est un atout majeur. Le soft, la base, est le même depuis 2013. Nous gardons précieusement les morceaux de code et ne les perdons pas en cours de route. Il y a même des alumnis qui viennent nous aider alors qu'ils sont en poste, simplement parce qu'ils sont toujours intéressés. Le secret, c'est une bonne passation au fur et à mesure des années." - Guillaume Dupoiron, en 2ème année de cycle ingénieur, option systèmes embarqués.
Avec le nombre des années croît le nombre des sponsors... et le budget. Plus ou moins de budget, c'est aussi des robots plus ou moins performants. DaVinciBot a une longue histoire devant elle. Ce n'est que le début, mais l'équipe y croit et se promet d'aller de plus en plus loin au fil des compétitions. L'an prochain, une nouvelle Pré Coupe de France de Robotique sera organisée au Pôle Léonard de Vinci.

La prestation de DaVinciBot à la Coupe de France de Robotique 2018

https://youtu.be/7minAJgriNg En savoir plus sur la majeure Mécanique Numérique et Modélisation à l'ESILV

Réviser les épreuves du Concours Avenir 2019 avec les annales

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Concours Avenir Parcoursup

Répondre le mieux possible à 45 questions posées sur 60. C'est le défi qui attend les candidats de Terminale S au Concours Avenir 2019. Les étudiants admis auront la possibilité d'entrer dans l'une des 8 grandes écoles d'ingénieur post-bac dont l'ESILV du Pôle Léonard de Vinci.

Plus de 9 000 candidats de Terminale et Bac+1 se présentent au Concours Avenir 2019. Sélectif, il est accessible via la procédure Parcoursup. A l'ESILV, 300 places sont ouvertes aux bacheliers de la filière scientifique, quelle que soit leur option. Objectif : intégrer la prépa intégrée pour poursuivre vers le cycle ingénieur en 3ème année. Le concours se tiendra sur une journée, le mercredi 8 mai 2019. Les questions écrites, sous forme de QCM, reprennent différents points abordés dans le programme de Terminale S. Pour bien se préparer et se donner les meilleures chances de succès, il est nécessaire de comprendre exactement sur quoi portent les questions. Pour cela, rien de tel que de se plonger dans les annales des années précédentes. Quelques conseils avant de se lancer dans la révision du Concours Avenir à proprement parler.

Des épreuves écrites de mathématiques, physique, anglais et français

Le Concours Avenir 2019 se déroule sur tout le territoire français (DOM-TOM compris) et à l'étranger. Les futurs bacheliers pourront le passer dans 27 centres d'examens. Le QCM porte sur quatre matières différentes :
  • Les Mathématiques : 1h30, coefficient 5
  • La Physique : 1h30, coefficient 5
  • L'Anglais : 30mn, coefficient 3
  • Le Français : 30 mn, coefficient 3
En tout, 60 questions seront posées. Toutes sont en rapport avec le programme de Terminale. Il faut répondre à 45 items sur 60. Attention, une réponse incorrecte entraîne des points négatifs.
Si le candidat s’est senti à l’aise avec les maths durant son année scolaire, il n’y a aucune raison pour qu’il échoue à cette épreuve. Dans le cas contraire, s’il prépare sérieusement ce concours grâce aux annales et exercices en ligne, tout devrait bien se passer. - Raphaël Bondu, concepteur de sujets du Concours Avenir.
La note finale prend en compte la note des épreuves écrites et la note du dossier (qui se base sur les résultats de Première et Terminale sur les deux premiers trimestres ; le niveau du lycée ; le classement de l'élève dans sa classe ; son implication dans le vie associative, etc.).

Les annales du Concours Avenir et une plateforme pour s'entraîner

Tous les moyens sont bons pour y arriver ! A commencer par une bonne lecture des annales (disponibles depuis 2010 et jusqu'en 2018). Elles permettent de comprendre ce que l'on attend du candidat, ce sur quoi il sera évalué, le niveau du QCM. Les questionnaires des concours précédents et leurs réponses, dans toutes les matières, sont accessibles gratuitement.
A noter : le site du Concours Avenir propose une façon ludique de se familiariser avec les épreuves grâce à la plateforme d'entraînement en ligne. Après avoir révisé les annales, il temps de se mettre en conditions réelles, avec un temps limité et une note donnée à la fin de la session.
Enfin, il est possible de télécharger le guide du candidat en pdf. Très exhaustif, le texte donne une vision complète du concours. On y trouve tous les renseignements nécessaires à la réussite.

FAQ et témoignages en vue du Concours Avenir 2019

Si quelques questions sont encore en suspens, la FAQ du site du Concours Avenir y répondra très probablement. S'y ajoutent des témoignages, comme celui du Meilleur candidat 2018, d'un parent d'élèves de première année, ou d'un concepteur de sujets du Concours Avenir. Autant de façons de se mettre dans le bain du Concours au plus vite ! Toutes les informations sur le Concours Avenir - Parcoursup 2019

Johan, Promo 2012, Business Developer JO de Paris 2024 chez ENGIE Réseaux

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business developer engie

Il connaît parfaitement son secteur, l’énergie et ses ramifications (la thermodynamique, la mécanique,…). Des compétences techniques qui assurent à Johan Dumaine une grande aisance pour conquérir de nouveaux marchés. L'alumni de l'ESILV contribue aujourd'hui au développement des réseaux de chaleur et de froid d'ENGIE en vue des JO de Paris 2024.

En 2012, l'élève-ingénieur sort diplômé de l'ESILV avec une spécialisation en Calcul Scientifique. Deux ans plus tôt, en début de 2ème année de cycle ingénieur, il effectue son semestre à l'étranger à Hong-Kong. Là-bas, il poursuit ses études tout en chiffres et en équations. Mais avec son premier stage chez Valéo en 2011, donc un an après son semestre à l'étranger et un an avant son diplôme, Johan Dumaine se rend compte qu'il ne souhaite pas s'orienter vers la recherche en entreprises et la modélisation mathématique. Il veut avant tout travailler en équipe projet pour favoriser les échanges humains et les interactions au quotidien. Témoignage.

Des stages dans le cursus ESILV pour affiner mon projet professionnel

L'ESILV propose un mélange de cours académiques et de stages en entreprises. Ces derniers m'ont permis de mieux définir le métier que je souhaitais exercer à l'avenir. Mon premier stage chez Valéo a commencé à me structurer et à me guider dans la voie qui me convenait le mieux.
J'intervenais dans une multitude de petits projets et j'étais en relation tantôt avec le service qualité, tantôt avec la production, tantôt avec les achats.
Les problématiques qui m'étaient confiées avaient trait à la production de commandes manuelles dans l'habitacle des voitures (fenêtres, radio, tableau de bord…). J’étais en charge d’améliorer notre process de production, sans l’interrompre suite à un retour client, une défaillance santé/sécurité ou tout genre d’anomalie. Par exemple, si le client relevait un souci sur la peinture, il fallait effectuer certaines modifications avec notre fournisseur pour la rendre plus résistante.
Deuxième stage. Après ma participation au 4L Trophy, je suis devenu Consultant planification chez PLANITEC.
Mon client : la Snecma (Safran)... J'y ai acquis une compétence en développement informatique, en apprenant le VBA, un langage que je n'avais pas appris à l'école. Mais comme d'autres langages plus complexes m'avaient été enseignés, je n'ai pas eu de problème à me familiariser avec celui-ci !

Toucher à plusieurs métiers au sein d'ENGIE

Depuis plus de 5 ans, je suis salarié chez ENGIE et j’y occupe aujourd’hui mon troisième poste ! Le grand luxe au sein un groupe d'une telle taille, c'est de pouvoir évoluer en changeant de métier grâce à la mobilité interne. Pour y parvenir, je suis passé par des sites d’offres internes ou par mon réseau pour passer d'un poste à l'autre.
Lorsqu'on suit ce parcours dans une grande entreprise, il est important d'être recommandé par son entourage professionnel. De fait, obtenir la confiance de sa hiérarchie et de ses collègues est essentiel.
Lors de mon intégration dans le groupe, j'ai passé 15 mois en tant qu'ingénieur projet dans l'énergie nucléaire. J'ai reçu 400 heures de formation dans ce secteur. Le poste était très international. J'étais basé à Paris, mon client était en Angleterre, mon partenaire en Écosse et la formation en Belgique ! J'étais constamment en déplacement.
Je me suis ensuite orienté vers la stratégie et les projets d’investissement en rejoignant le siège du groupe ENGIE.
J'étais analyste sur les marchés de services aux clients BtoB. Pendant 3 ans, j'ai pu identifier et étudier des marchés à fort potentiel de croissance, dans le but de pousser des recommandations d’acquisition de sociétés à la direction générale. L'autre versant de mon poste : la veille concurrentielle, indispensable pour rester en alerte sur les marchés occupés par le groupe. Enfin, depuis 2018, me voilà à nouveau sur une mission plus opérationnelle.

Déployer les réseaux chaud/froid pour les JO Paris 2024

Retour au terrain ! C'est ce qui me plaît le plus. L'annonce de Paris comme ville hôte des JO en 2024 est intervenue à la fin de 2017. Peu à peu, les contours du Village Olympique se dessinent : Plus de 300 000 mètres carrés de constructions neuves sur les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen et L'Île-Saint-Denis. Il existe déjà un réseau d'approvisionnement de chaleur sur ce territoire, avec plusieurs centrale de production (biomasse, gaz,…). L'énergie aujourd’hui produite est déjà à plus de 50% renouvelable. Elle alimente en chaleur des bâtiments publics, des bureaux et des logements. Aujourd'hui, mon défi consiste à développer une nouvelle solution complète pour le futur Village Olympique. Il faut imaginer une nouvelle solution technique pour produire, transporter et distribuer de la chaleur et du froid (climatisation) sur ce nouveau quartier à plus de 80% d’énergie renouvelable.
Grâce à mon parcours professionnel et à mes compétences techniques en thermodynamique, en énergie, en matériaux et en mécanique, je suis crédible pour vendre ces solutions ENGIE à mes clients.
Au niveau opérationnel, ce sont autant les compétences techniques que business qui jouent.

L'ESILV et moi

C'est une longue histoire qui se poursuit encore aujourd'hui. Je suis resté en contact avec plusieurs élèves de ma promo dont Hélène Liakis plus particulièrement.
Je reviens régulièrement au Pôle Léonard de Vinci en tant qu'alumni pour les Journées Portes Ouvertes. Je suis également présent aux workshops d'orientation destinés aux élèves de 1ère année de cycle ingénieur pour choisir leur spécialisation l'année d'après. J'apprécie aussi de participer au jury d'évaluation des projets de fin d'année des élèves-ingénieurs.
J'ai toujours aimé transmettre mes connaissances. En parallèle avec mes études à l'ESILV, je donnais déjà des cours de mathématiques. À l'avenir, je souhaite m'investir plus encore dans le développement de l'école. Et pourquoi pas, préparer un module de quelques heures sur les marchés de l’énergie et leur dynamique de développement. En savoir plus sur la majeure Nouvelles Energies à l'ESILV

Hélène, Promo 2012, ingénieur d’affaires chez NetSuite Oracle

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ingenieur d'affaires oracle

Au poste d'ingénieur d'affaires chez Oracle, Hélène Liakis s'occupe plus particulièrement du cycle de vente de la solution NetSuite. Membre active du BDE au cours de ses études à l'ESILV, elle a acquis de solides compétences en matière de gestion d'équipe.

Oracle est le leader mondial des logiciels de gestion, avec un large portefeuille de solutions pour les entreprises de toutes les tailles et dans tous les secteurs. L'entreprise compte 430 000 clients dans 175 pays.

Accompagner les clients dans leur transformation digitale

J'occupe la fonction d'ingénieur d'affaires chez NetSuite Oracle. NetSuite permet aux clients de gérer l'ensemble de leurs données (commandes, paie, comptabtibilité, e-commerce, etc.) dans un seul logiciel ERP cloud hébergé chez Oracle. Ils utilisent donc l'application à distance et cela leur permet d'éviter toutes les procédures techniques de mises à jour liées à l'évolution des systèmes. Aujourd'hui, NetSuite Oracle est utilisé par plus de 40 000 entreprises dans le monde entier.
Mes missions s'articulent autour de l'ensemble du processus de vente de NetSuite : de la prospection d'opportunités commerciales jusqu'à la signature du contrat. Je qualifie le besoin client avec les équipes avant-centre et je suis en charge de la réponse qu’on fournit à leur besoin jusqu’à la négociation. Je vais aussi à des salons comme le Salon des Entrepreneurs pour rencontrer nos futurs clients et mettre en avant notre offre.
Ce que je préfère ? Le contact quotidien avec les équipes client et interne : les consultants, chefs de projet, architectes... J'aime aussi découvrir les problématiques très variées de nos prospects. Je dois constamment proposer des solutions innovantes. Mes interlocuteurs sont situés dans le monde entier ! Je développe mes compétences linguistiques au quotidien, en anglais en particulier. https://www.youtube.com/watch?v=MMRYK4AyxJQ&list=PLg4b0rSMICPv9SuHDNojbgDK_kap5Y2dO

Parcours et interventions à l'ESILV

J'ai fait fait tellement de choses en 5 ans ! J'ai eu la chance d'intégrer le bureau du BDE du Pôle Léonard de Vinci pendant un an. J'ai appris à gérer l'organisation de grands événements, d'un budget et surtout le travail en équipe, ce qui m'a été utile pour la suite de ma carrière.
J'ai réalisé mes deux stages dans un environnement stimulant : le premier en développement VBA et C++ pour le département Contrôle de Risques d'une équipe de gestionnaire de portefeuilles et le deuxième en avant-vente chez un éditeur de logiciels.
Je suis aussi partie à l'étranger en dernière année. J'ai étudié en Master de Finance Quantitative à l'UTS (University of Technology, Sydney). Je travaillais en parallèle pour un grand hôtel du quartier de Darling Harbour. C'est grâce à cet échange que je suis bilingue aujourd'hui. Après l'école, j'ai d'abord été Account Manager dans le secteur des télécoms chez Capgemini, puis consulting Account Manager sur les offres Cloud d'Oracle.

Le réseau ESILV

A l'ESILV j'ai appris à apprendre, à sortir de ma zone de confort et à faire preuve de persévérance en toute occasion. C'est ce qui m'a notamment permis d'obtenir mes deux stages, mon échange à Sydney et mon premier CDI. Je dois avouer que ça m'a permis de booster ma carrière. La culture ingénieure m'a beaucoup aidée  à appréhender le monde des entreprises IT. Je suis toujours en contact avec mes camarades de promotion, mes copains du BDE et des professeurs que je revois avec beaucoup de plaisir.
J'ai la chance d'intervenir lors des Journées Portes Ouvertes pour présenter mon parcours. Je suis PRM ("Project Roadmap Manager") pour des élèves de 3ème année sur un projet en "mode StartUp" dont ils doivent monter le Business Model. Je suis aussi présente chaque année sur le Forum Alumni qu'organise le Pôle Léonard de Vinci pour répondre aux questions des étudiants sur leur parcours professionnel.
Rapprocher l'Ecole et l'Entreprise est une mission fondamentale et je m'efforce de mettre en contact mes professeurs avec mes collègues. J'ai par exemple récemment mis en contact l'ESILV avec la Responsable de l'Innovation Lab chez Oracle et j'espère que de futurs projets communs verront bientôt le jour. Un conseil aux étudiants actuels : soyez curieux, fuyez votre zone de confort et travaillez sans relâche avec les personnes qui partagent les mêmes valeurs que vous. Découvrir les formations proposées à l'ESILV

Cap sur le Rallye Aérien Etudiant, pour quatre élèves ingénieurs Leo Fly passionnés de vol et d’aéronautique

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rae rallye aerien etudiant edhec

A eux quatre, ils cumulent 350 heures de vol. Cette année, Lazare, Stéphane, Clémence et Luc, membres de Léo Airways, sont sélectionnés pour le RAE, le Rallye Aérien Etudiant. Départ à Toulouse où ils embarqueront à bord d'un DR400-180.

Le Rallye Aérien Etudiant se tiendra du 13 au 19 avril 2019. La compétition rassemble une quinzaine d'équipes étudiantes issues d'écoles d'ingénieurs ou de commerce. Chaque équipe compte quatre participants, dont un pilote titulaire du PPL (Private Pilote Licence). C'est le cas de Lazare Potier de la Morandière, en deuxième année de prépa intégrée, qui sera le pilote de l'équipe ESILV Léo Airways. Le RAE est organisé par l'EDHEC.

Près de 20 heures de vol au total !

Stéphane Gheung est à l'origine de la sélection. L'élève ingénieur, en majeure Ingénierie financière, habite à Annecy. L'an dernier, il a vu l'arrivée du Rallye Aérien Etudiant 2018 dans sa ville et a tout de suite pensé à implémenter le projet au Pôle Léonard de Vinci. Aujourd'hui, après avoir bouclé leur dossier et passé la phase des sélections, les quatre élèves débordent d'enthousiasme.
"Même si les organisateurs gardent les détails du parcours secrets, nous savons qu'au terme des étapes, nous aurons effectué 8 à 10 heures d'avion. Tout cela sans compter nos heures de vol pour arriver à Toulouse ! Car nous ne prendrons pas le TGV... Donc entre la compétition et l'aller-retour Paris-Toulouse, nous aurons près de 20 heures de vol à notre actif !" - Clémence Leroux, copilote, en 1ère année de cycle ingénieur.
Lazare Potier de la Morandière ; Stéphane Gheung ; Clémence Le Roux et Luc Roméas promettent de donner des nouvelles de la compétition tous les jours sur leur page Facebook et leur compte Instagram. Ils attendent avec impatience de monter dans leur avion, un DR400-180 prêté par l’aéroclub des IPSA (aérodrome de Toussus-leNoble) où évolue Lazare. https://www.youtube.com/watch?v=2uhYeWZF718

Le pôle Léo Airways conçu pour le RAE... et pour la bonne cause

Le pôle Léo Airways a vu le jour au sein de l'association de d'aéromodélisme et de conception aéronautique, Léo Fly. C'est la première année qu'il existe, mais le projet est voué à se pérenniser. "Nous souhaitons allier la théorie à la pratique. Nous donnons déjà des cours de pilotage, avec des examens théoriques." - Clémence.
Pendant la semaine du Rallye, une journée sera dédiée à l'association Graine de Pilotes. Cette association a pour but de faire découvrir le monde de l’aviation à des enfants en situation de handicap et plus spécifiquement des enfants autistes. Cette journée est offerte par les quatre élèves ingénieurs.
Les pilote et copilotes ont réussi à rassembler la somme nécessaire à leur envol grâce à un montage difficile et à des partenaires solides : Sparflex, leur sponsor principal qui possède sa propre patrouille de voltige avec deux avions de chasses, l'Association Sportive du Pôle Universitaire Léonard de Vinci, l’Agence Varenne et l'Association Français des Femmes Pilotes.

Altitude, cap, orientation, atterrissage : la nécessaire entente d'une équipe

Même si c'est le pilote qui prend les décisions en dernière analyse, les avis des copilotes peuvent diverger sur de nombreux paramètres : altitude, cap, orientation... Les qualités personnelles sont très importantes dans l'aviation. Lazare, le pilote, n'est pas celui qui a le plus d'heures au compteur. Il totalise 80 heures, alors que Clémence affiche 160 heures de planneur, mais seulement 20 en avion. L'équipe s'est donc décidée pour Lazare, parce qu'il dispose du brevet de pilote avion et qu'il est peut-être le plus à même de gagner le RAE. Lazare est passionné par le pilotage des avions depuis ses 10 ans, il a effectué son premier vol solo à 15 ans et a obtenu son PPL à 18 ans avec 55h de vol.
Lazare se définit comme un pilote ayant une bonne maîtrise de son environnement. Stéphane estime être précis et manier particulièrement bien les appareils, Luc est rigoureux et Clémence, plus fine et endurante.
Pour qu'un vol se passe dans les meilleures conditions possibles, il faut que l'équipe s'entende bien, qu'il n'y ait pas de stress au moment de prendre les décisions importantes : un changement de cap, d'altitude, d'orientation... L'atterrissage est aussi générateur de vives tensions. A cet instant clé, c'est sur les épaules du pilote que repose l'arbitrage final. Plus d'infos sur l'option Aéronautique du cursus ingénieur

Au Twizy Contest, l’équipe ParkPing monte sur le podium et remporte le Prix du meilleur pitch

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twizy contest mobilité transport renault segula

Twizy Contest, c'est une compétition sur le thème de la mobilité du futur. Finaliste, l'équipe ESILV ParkPing est grimpée sur le podium. Le jury lui a également remis le Prix du meilleur pitch.

Tout le monde connaît la Twizy, cette petite voiture électrique Renault pour deux passagers. Le Groupe Renault et Segula Technologies se sont associés pour lancer Twizy Contest, une compétition destinée aux futurs ingénieurs et designers du monde entier (France, Argentine, Brésil, Colombie, Espagne, Inde, Roumanie, Corée du Sud, Roumanie). La phase française est donc terminée avec un podium pour l'ESILV et le Prix du meilleur pitch. Grâce aux informations glanées sur la Twizy Open Platform, les élèves ont présenté leur projet autour de la mobilité de demain. Une compétition en open innovation avec deux contraintes : créativité/originalité et viabilité du concept et de sa campagne de promotion.

Twizy Contest, des idées pour l'avenir de la mobilité et du transport

Comment se déplacer à l'avenir ? Comment utiliser les infrastructures existantes tout en innovant pour une meilleure mobilité ? Quels produits inventifs et audacieux proposer aux clients du futur ? C'est à ce défi qu'ont répondu 8 équipes finalistes dont celle de l'ESILV.
"La mobilité de demain est toujours remise en question. De nouveaux acteurs rentrent tous les jours dans la partie et nous devons faire face à de nouvelles préoccupations émises par les prochaines générations (écologiques, économiques et sociales). Lancer un concours à l’international, chaque année, c’est un super moyen pour mieux comprendre les enjeux de demain, apporter des idées nouvelles à nos équipes et réaliser le pari de co-créer avec les futurs talents que nous allons rencontrer." - Paul De-Chatelperron, Creative Technologist & Alliance Creative Lab Network Coordinator, Groupe Renault.
Participer au Twizy Contest, c'est l'occasion pour les étudiants de rencontrer de futurs recruteurs et de valoriser leurs compétences. Audace, créativité et travail en équipe en priorité ! Les idées qui ont émergé et émergeront à l'international permettront également au Groupe Renault d'approndir les réflexions entamées autour de l'agilité, de la simplicité et de l'écologie du transport de demain.

Le projet ParkPing, 3ème du concours et Prix du meilleur pitch

Le projet des élèves ingénieurs s'inscrit dans le cadre du parcours projet à l'ESILV. En 1ère année de cycle ingénieur, le Projet de l’Ingénieur Numérique Généraliste (PING), doit être présenté dans le cadre d'une compétition. Avec ce podium et cette 3ème place, l'équipe a gagné la belle somme de 1 000€. De quoi récompenser un projet travaillé rigoureusement depuis la rentrée. ParkPing, c'est une application qui permettrait à chaque conducteur de gagner du temps pour se garer, alors que le nombre de places diminue en ville et que le parc automobile français ne cesse d'augmenter. Un projet bien ancré au cœur de la smart-city.
Bien conscients de la concurrence existant sur ce type de produit, les élèves ingénieurs ont présenté les facteurs différenciants de leur projet : une meilleure analyse prédictive et statistique des données pour que le guidage soit plus aisé et la place localisée et réservée plus facilement.
Les élèves ingénieurs ont imaginé un business model convaincant avec une clientèle cible, des modes de financement (dépenses investisseurs et recettes) et l'amortissement comptable du projet.

Les ingrédients pour pitcher comme un pro

A l'aide de Lalita Saminadadessigar, ingénieure Essais Fiabilité chez Groupe Renault, l'équipe ParkPing a construit un solide pitch avec une scénette en ouverture de la présentation. L'un des membres de l'équipe jouait le rôle d'un employé conducteur de voiture... un peu en retard à son rendez-vous. L'autre, son patron qui s'impatientait, parce qu'il n'arrivait pas chez le client, faute de place de parking. Une mise en scène qui a plu aux quelque 70 personnes présentes : équipes finalistes écoles et leur coach, jury et personnels des Groupe Renault et Segura Technologies. L'équipe ParkPing est passée en premier, ce qui représentait un certain stress, mais qui n'a pourtant pas fait fléchir la motivation des élèves.
"Le public nous a mis en confiance. Nous avons vu des sourires sur leur visage après notre scénette, nous étions donc plutôt à l'aise finalement. On sentait que le jury était réceptif. C'est une expérience géniale d'être devant un si large public dans le contexte d'une compétition. Je souhaite à tous les élèves de le vivre !" - Clément Marcié, chef de projet ParkPing
Après cette belle performance et ce Prix du meilleur pitch, voici quelques conseils de l'équipe pour pitcher gagnant !
  • Le plus important : s'entraîner et répéter dans des conditions réelles. Les élèves ingénieurs de ParkPing avaient 15 minutes de temps imparti et ils ont répété deux fois la totalité de leur présentation pour vérifier qu'ils ne traînaient pas trop, ou au contraire, n'étaient pas trop rapides ;
  • Il faut également travailler ses transitions. Sinon la présentation risque d'être trop scolaire et pas assez vivante.
  • Enfin, l'équipe ParkPing préconise d'inclure le public, de rendre la présentation interactive pour susciter de l'intérêt et le garder tout au long du pitch.
Les 5 membres de l'équipe ParkPing : Pauline Lançon, Marwan Malti, Clément Marcié, Thomas Mathieu, Loïs Moulinier et leur coach, Lalita Saminadadessigar. Plus de détails sur les projets ingénieurs à l'ESILV  

Pourquoi la transition énergétique augmente les besoins des entreprises en ingénieurs ? 

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A l’heure du réchauffement climatique et l’épuisement programmé de nos ressources naturelles, le défi posé par la transition énergétique est plus que jamais d’actualité. Pour trouver des solutions et les mettre en œuvre, les ingénieurs sont essentiels : les marges de progression dans l’innovation sont nombreuses et concourent à l’émergence de nouveaux emplois « verts ».

La transition énergétique concerne l’ensemble des mesures à adopter pour une activité humaine responsable et consciente de la préservation du futur pour un modèle plus durable et plus soucieux des enjeux environnementaux. Les hommes et les entreprises doivent agir pour limiter leurs impacts, en particulier dans l’ensemble des secteurs responsables du dérèglement climatique : les transports, la production d’énergie, l’agriculture et l’alimentation, l’habitat, etc

L’énergie et l’automobile en première ligne

Aujourd’hui, pour réduire notre impact sur le changement climatique et ses effets délétères, à la fois sur les hommes – les réfugiés climatiques fuyant leurs pays inondés ou rendus désertiques –, sur l’économie et sur l’environnement, le but est d’accélérer la transition énergétique vers les nouvelles énergies, des énergies moins polluantes Le plan climat-énergie prévoit, à l’échelle européenne, une baisse de 40% des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. L’énergie et l’industrie automobile figurent en première ligne des secteurs « énergivores » appelés à se transformer.
Le développement des énergies renouvelables – éolien, biomasse, solaire photovoltaïque et thermique, géothermique, hydraulique - créent de nombreux emplois d’ingénieurs chez Engie, EDF et Veolia par exemple pour porter la part des énergies renouvelables à 32% de la consommation énergétique finale en 2030 (contre 18% aujourd’hui).
La filière automobile recrute également des ingénieurs en Recherche & Développement pour produire des véhicules électriques et réduire les émissions des autres voitures. 

Tous les secteurs sont concernés

Mais bien d’autres secteurs industriels sont concernés par la transition énergétique : le bâtiment qui consomme 44% de l’énergie totale utilisée en France, l’aéronautique, l’agroalimentaire, l’eau et le traitement des déchets, industriels ou domestiques… Et même le numérique : les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) font partie des plus gros consommateurs mondiaux d’électricité et de terres rares, nécessaires à la fabrication de leurs produits. Les technologies de l’information polluent autant que les avions ! 

Des profils d’ingénieurs techniques ou généralistes

Les ingénieurs en énergie font partie des profils recherchés. Ce sont des chefs de projets chargés de définir les nouveaux moyens de production énergétique, de concevoir les normes des nouveaux bâtiments HQE, de prévoir les moyens d’acheminer l’énergie, etc. Proches de la construction lorsqu’il s’agit de définir les seuils énergétiques des bâtiments, ces ingénieurs peuvent également avoir une approche orientée développement durable, selon leur sensibilité.   
Au-delà de ses effets sur le développement de tel ou tel métier, la transition énergétique implique une transformation des compétences, voire l’acquisition de nouvelles compétences chez les ingénieurs, notamment :
  • La connaissance du cadre réglementaire et des différentes normes environnementales ; 
  • Les logiques de l’écoconception, du recyclage et plus globalement de l’analyse du cycle de vie d’un produit ; 
  • La connaissance fine de disciplines fortement liées à la problématique de l’énergie (électronique de puissance par exemple) ; 
  • La maîtrise des technologies numériques, notamment pour la conception mais aussi dans le fonctionnement même des véhicules, des bâtiments ou des réseaux énergétiques (systèmes embarqués dans l’automobile, capteurs et compteurs intelligents dans le bâtiment, smart grids dans l’énergie qui ajustent les flux d’électricité entre fournisseurs et consommateurs…). 

Une vision interdisciplinaire nécessaire

Pour accompagner efficacement la transition énergique, l’interdisciplinarité est de plus en plus nécessaire pour favoriser une vision d’ensemble, avec des profils d’ingénieurs généralistes maîtrisant la physique, la chimie et le traitement des données (data mining et data learning)Et permettre de développer des échanges transversaux entre métiers et un décloisonnement disciplinaire. Si vous êtes attiré par les questions de la gestion durable de l’environnement et la préservation des ressources naturelles, vous aurez l’embarras du choix en devenant ingénieur.e parmi les nombreuses opportunités liées à la transition écologique, tant dans les grands groupes (énergéticiens ou non) que dans les petites structures, bureaux d’études et start-up. Parce que notre planète et notre avenir le valent bien !   En savoir plus sur la majeure Nouvelles Energies à l'ESILV

La gestion du risque actif passif, une conférence de Michel Piermay pour les élèves de la majeure ingénierie financière

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L’objectif de la gestion Actif – Passif (Asset and Liability Management) consiste à garantir le respect des équilibres financiers dans le temps en maîtrisant les risques de taux, de change et de liquidité en projetant des flux de l’Actif et du Passif.

Michel Piermay est l'un des plus grands experts en France de cette thématique (ingénieur ENSAE, actuaire agrégé, docteur en économie, président directeur fondateur du cabinet Fixage, ancien Directeur des Investissements pour Cardif et Cortal durant 7 ans et Directeur Général de La Mondiale pendant 5 ans). FIXAGE, la société qu'il a créée en 1992, fait partie des premières sociétés indépendantes d'actuariat - conseil en France.
La gestion actif passif s'attache principalement à évaluer trois types de risques : le risque de liquidité, le risque de taux et le risque de change, dans un cadre réglementaire précis et variable selon les pays et dans un souci de rentabilité face aux crises économiques ou de liquidités.
Tout au long de l'année, un certain nombre de conférences sont données par des intervenants du monde professionnel à destination des élèves-ingénieurs de l'école d'ingénieurs de Paris La Défense et plus globalement des étudiants du Pôle Léonard de Vinci. La Majeure ingénierie financière de l'ESILV forme des ingénieurs à même de comprendre et d'anticiper les problématiques actuelles et futures des marchés financières. En particulier, le programme inclut des modules traitant de la gestion des risques au sein des institutions financières : risque de marché, risque de crédit, gestion actif-passif, maîtrise et gestion des risques liés aux activités financières.

La gestion du risque actif passif

La conférence intégrale de Michel Piermay

https://www.youtube.com/watch?v=fUsInu21DdQ  

Le Fablab accueille le 4ème hackathon cross-écoles pour répondre aux défis de 6 entreprises « clientes »

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fablab hackathon

Le Fablab du Pôle Léonard de Vinci a accueilli le 4ème hackathon cross-écoles organisé par l'ESILV, l'IESEG, Mines Telecom, Epitech et l'Ecole 42. L'objectif était de répondre à des problématiques posées par 6 entreprises "clientes" : Kronenbourg, Sony, Leroy Merlin, Air France, Mars et L’Oréal Luxe.

145 étudiants issus des 5 écoles organisatrices se sont prêtés au jeu. Des élèves ingénieurs de l'ESILV, mais aussi quelques étudiants de l'IIM. 35 experts et membres du jury étaient présents pour évaluer les performances des participants. 3 sociétés ont coaché les élèves : Oracle, Microsoft et Upper-Link. Sur deux jours, les étudiants ont réfléchi à des solutions pour leurs entreprises "clientes", puis ils ont pitché leurs idées (pas plus de 10 minutes) devant des membres de jury issus d’entreprises comme Roland Berger, Orange, Société Générale, Warner Music, IBM, Netatmo, Center Parcs, The Family, Renault Digital, Orano, Accenture ou encore Butagaz et les représentants des écoles. Le hackathon s'est tenu en présence de Monsieur Olivier Lluansi, Délégué aux Territoires d’industrie auprès du Ministre de l'économie et des finances et de la Ministre de la cohésion des territoires.

Des entreprises aux défis différents

L’Oréal Luxe a mis l'accent sur trois questions qui tournaient autour de l’expérience d’achat des parfums. Upper-Link a d'ailleurs proposé son accompagnement spécifiquement sur cette marque, cliente de la société.
“Notre choix s’est fait en phase avec notre philosophie : se concentrer activement sur nos sujets d’expertises plutôt que de se disperser. Suivre cette ligne, nous permet sereinement d’élargir l’étendue de nos expertises.” - René-Louis ADDA, Président d’Upper-Link.
Kronenbourg s'est concentré sur la marque Skoll et sa notoriété. Sony a proposé aux étudiants de se pencher sur deux problématiques : les applications de contrôle cabine avec technologie ToF et le mobile front facing applications control. Leroy Merlin a posé des questions autour du Smart Home.
La compagnie aérienne Air France a proposé des challenges autour de plusieurs questions : quels sont les moyens à disposition pour faire croître les ventes sur Internet en comparaison des autres canaux de distribution ? Comment rendre plus visibles et augmenter la croissance des innovations commerciales numériques d’Air France autour du voyage ?
Mars a axé sa réflexion autour de questions liées à la consommation : livraison à domicile, possibilité de choisir ses repas en fonction de ses envies et de ses habitudes de consommations, attitudes des consommateurs au moment du repas du soir.

Le Fablab au coeur de ce "Makehathon"

L'ESILV était représentée par Pierre Courbin, Enseignant Chercheur de l'école. Pour être plus précis, ce hackaton était en réalité un "Makehaton" (Makers + hackhaton = "Makehaton"). Car en plus de chercher à trouver des solutions à des problèmes complexes autour de la transformation digitale, les étudiants ont pu profiter des imprimantes 3D du Fablab ou du mur de littleBits. Ce qui leur a permis de réaliser des prototypes au-delà de leurs propositions.
« Le Makeathon se distingue du traditionnel Hackathon par la possibilité offerte aux étudiants de pouvoir prototyper en opposition au hackathon 100% numérique. Les étudiants pourront ici utiliser différentes machines dans le Fablab mis à disposition par notre partenaire l’ESILV comme les imprimantes 3D ou encore le mur de littleBits qui va permettre aux étudiants designers ou de l’IESEG de prototyper des objets connectés sans compétences en électronique. Ce format offre ainsi la possibilité aux étudiants d’aller au-delà de la simple idéation. » - Yvon Moysan, Directeur académique du Master en apprentissage, filière « Digital Marketing et Innovation » de l'IESEG.

Le jury représentant les entreprises :

L’Oréal, Johan Pham Ngoc Cuong, Senior Global eBusiness Manager.

Leroy Merlin, Hervé Anvroin, IoT offer manager – Smart Home Program.

Kronenbourg, Anne Da Cunha, Responsable Recrutement, Relations Ecoles & Marque Employeur.

Mars, Stéphanie Domange, General Manager Mars Food France – President Ebly SAS et Antoine Mery, Directeur de la communication.

Sony, Christopher Littlefair, Senior Marketing Manager.

AirFrance, Pierre DESSALCES, Digital Innovations – Business Development Manager.

Aux côtés de René-Louis ADDA, Président d’Upper-Link et d’Anna Centeno, Digital Plaftorm Business Development Manager & Nicolas Proust Digital Marketing & Social Media Country Manager chez Oracle, d’autres membres experts comme Nicolas Thervais, spécialiste Azure en charge de l’enseignement supérieur pour Microsoft, Luc Declerck, Director Innovation Realized pour Ernst and Young (EY) ou encore Isabelle Marouby, Formation & Développement des Compétences pour Renault Digital.

Pour en savoir plus sur le Fablab au Pôle Léonard de Vinci

Quel parcours pour devenir ingénieur en salle de marché ?  

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ingénieur salle de marché

Malgré la crise des subprimes de 2008 et l’affaire Madoff, les salles de marché continuent à attirer de nombreux jeunes diplômés ingénieurs ambitieux qui rêvent de gagner les salaires mirobolants des traders en travaillant dans un l’univers excitant du «  Loup de Wall Street » ou de la série « Billions ».

Au-delà des fantasmes, savez-vous comment fonctionne une salle de marché  ? Le trader est loin d’être le seul intervenant. Différents spécialistes sont réunis et partagent leurs compétences pour proposer des solutions à chaque cas particulier. Les compétences en mathématiques des ingénieurs y sont très appréciées. Découvrez les différents métiers possibles pour travailler en salle de marché avec un diplôme d’ingénieur et comment y parvenir.

Différents métiers du Front-Office ouverts aux ingénieurs

Le Front-Office rassemble les personnes ayant un impact décisif et direct sur les transactions.  Au cœur de la salle de marché, le trader est chargé d’exécuter les transactions. Il est en contact avec les marchés financiers pour réaliser les opérations telles qu’elles ont été définies avec les clients.
Son rôle est de les effectuer au meilleur prix et en garantissant une prise de risque minimum. 
Il vend et achète des actions ou obligations, en suivant en permanence la fluctuation de leur cours. Il agit pour le compte d’une banque ou d’une société de bourse et de leurs clients, engageant des sommes parfois colossales, avec cependant des limites désormais plus strictes de prises de risques journalières, hebdomadaires et mensuelles. Objectif : réaliser des profits, dans des délais courts. Une activité qui exige concentration, esprit de décision et goût du risque.  Les ingénieurs financiers « structurent » des produits financiers correspondant aux besoins des clients. Concrètement, cela signifie qu’ils élaborent les solutions les mieux adaptées en utilisant les instruments financiers à leur disposition. 
Ils participent à l’effort d’innovation, en imaginant de nouveaux produits ou de nouvelles méthodes de couverture afin d’améliorer, à terme, les résultats de la salle. 
Les quants s’occupent eux des modèles de pricing et de couverture, et moins des trades concrets.   Tous ces professionnels travaillent en consultant quotidiennement les analystes des services de recherche, qui analysent, en toute indépendance, les évolutions macro et micro-économiques. Leurs prévisions sont cruciales afin de prendre judicieusement les décisions au service des clients de la banque.   Par nature, le métier d’une salle des marchés consiste à gérer les risques. Afin de veiller au respect des procédures et à la bonne organisation de l’ensemble des acteurs, des « COO », Chief Operating Officers, sont présents à tous les niveaux, au sein même des salles de marchés ; auprès des traders, mais aussi des vendeurs et des ingénieurs financiers. Ils ont pour mission de s’assurer que les différents risques inhérents aux produits financiers sont contrôlés. Ils veillent également au bon fonctionnement des contrôles de risques opérationnels (risque de fraude, d’erreur, de mauvaise exécution des transactions pour des raisons d’ordre technique…). 

Acquérir une double compétence technologique et sectorielle

Maîtriser les calculs mathématiques ne suffit pas pour travailler dans un secteur aussi exigeant et concurrentiel que la finance. Il est indispensable en effet de bien comprendre la complexité des marchés financiers comme la gestion des risques bancaires et de maîtriser les outils informatiques et les langages de programmation communément utilisés dans l'industrie bancaire (Bloomberg, Matlab, C++, C #, VBA, Python…).
Les nouveaux enjeux de ce secteur doivent être également assimilés, comme le nouvel environnement financier d'après la crise (Bâle 3), les nouvelles réglementations bancaires, la rédaction de smart-contracts, etc.
Il est vivement recommandé d’avoir réalisé des stages dans des banques ou institutions financières durant ses études pour pouvoir espérer intégrer une salle de marché en tant que jeune diplômé.  La persévérance sera la clé pour percer dans cet univers très convoité. D’autres soft-skills comme l’éthique, l’innovation, la coopération, l’esprit d’équipe, la confiance en soi, l’humilité et le sens des responsabilités feront également la différence parmi les candidats. Et pour gagner beaucoup d’argent – plus de 80 000 € après 3 ans d’expérience – il faudra être prêt aussi à beaucoup travailler !  Découvrir la majeure Ingénierie financière à l'ESILV

La Pré Coupe de France de Robotique 2019 : bon esprit au Pôle Léonard de Vinci !

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Pre Coupe de France de Robotique 2019

Première édition de la Pré Coupe de France de Robotique 2019 au Pôle Léonard de Vinci ! Une session d'entraînement organisée par l'association DaVinciBot avant la Coupe de France de Robotique qui aura lieu du 30 mai au 1er juin à La-Roche-sur-Yon en Vendée. Six écoles d'ingénieurs se sont affrontées dont l'ESILV : l'ENSIM, l'INSA, ESEO, EPITA et IN'TECH.

Chaque équipe a échangé sur ses techniques pour améliorer la compétitivité de ses robots autonomes, dans la perspective de la Coupe de France de Robotique 2019, le premier rassemblement d'écoles d'ingénieurs d'Europe. Plus de 1 500 élèves post-bac y participeront ! Les équipes écoles s'affronteront sur 4 jours après avoir conçu un robot pendant 9 mois. Il faudra gérér son stress et faire fonctionner son esprit d'équipe, autant que son robot. Autant de soft skills travaillés chaque année à l'ESILV.

Dans les mêmes conditions que la Coupe de France de Robotique 2019

Le grand test. Savoirs, savoir-faire et savoir-être étaient mobilisés dans cette première édition de la Pré Coupe de France de Robotique sponsorisée par Altran, également sponsor de la Coupe de France de Robotique.
"C'est une très bonne initiative de Da Vinci Bot. Cela permet aux élèves de se rencontrer, d'échanger sur les bonnes pratiques et de faire marcher leur robot le mieux possible en vue de la compétition officielle" - Meryem Elwardi, Campus Manager chez Altran.
Tout comme lors de la "vraie" compétition, les élèves ingénieurs ont vérifié que les robots de toutes les écoles étaient bien homologués, qu'ils répondaient bien au cahier des charges communiqué pendant la phase préparatoire. La table de jeu était parfaitement identique à celle qui sera utilisée pendant la compétition fin mai. Plusieurs écrans de télévision étaient disposés dans le Learning Center, grand espace de travail en commun, ce qui permettait à chacun de voir les résultats des matchs. L'entraînement était donc effectué en conditions réelles.

Les règles du jeu

Une cinquantaine de palets sont répartis sur la table de jeu. En 100 secondes, les robots de chacune des deux équipes doivent en récupérer le maximum. Comment ? Grâce aux actionneurs, comme celui du robot de l'équipe d'ESEO ci-dessous. Les actionneurs sont très performants lorsque la mécanique qui les sous-tend est optimale.
Les engins sont autonomes, ils ne doivent en aucun cas être téléguidés par une manette.
Pour éviter tout carambolage, un bouton d'arrêt d'urgence est installé sur le robot. Dès que celui-ci s'approche trop près de son adversaire, un des membres de l'équipes intervient et c'est l'arrêt net (ce qui peut peut être intéressant en termes de stratégie, puisque cela peut gêner la machine de la partie adverse dans son avancée...).

L'équipe de l'ESILV face à la vice-championne 2018

Match très attendu, celui de l'ESILV contre ESEO, montée sur la 2ème marche du podium lors de l'édition 2018 du concours. Pour commenter le match, Corentin Hochman, en majeure Nouvelles énergies à l'ESILV:
"Les deux robots ont activé l'expérience, c'est-à-dire qu'ils ont lancé le projectile pour atteindre la cible en hauteur, puis notre robot a commencé à avancer pour récupérer des points, mais il a été contraint de s'arrêter pour éviter la collision. Nous ne sommes pas allés jusqu'au bout de notre schéma de jeu."
ESEO a remporté le match à 100 contre 40. A l'issue de la journée, aucun classement final n'était réalisé. L'idée : une journée d'échange, pas de stress !

Les conseils d'une équipe expérimentée

Pas question de jouer sur la concurrence, la rivalité ou la jalousie. ESEO a partagé ses bonnes pratiques, mais aussi livré les secrets qui expliquent une telle réussite à la Coupe de France. L'équipe DaVinciBot est encore toute jeune (seulement 5 ans !) et il faut miser sur le nombre des années pour devenir de plus en plus compétitifs.
"Cela fait 20 ans que nous avons une association de robotique à ESEO. C'est un atout majeur. Le soft, la base, est le même depuis 2013. Nous gardons précieusement les morceaux de code et ne les perdons pas en cours de route. Il y a même des alumnis qui viennent nous aider alors qu'ils sont en poste, simplement parce qu'ils sont toujours intéressés. Le secret, c'est une bonne passation au fur et à mesure des années." - Guillaume Dupoiron, en 2ème année de cycle ingénieur, option systèmes embarqués.
Avec le nombre des années croît le nombre des sponsors... et le budget. Plus ou moins de budget, c'est aussi des robots plus ou moins performants. DaVinciBot a une longue histoire devant elle. Ce n'est que le début, mais l'équipe y croit et se promet d'aller de plus en plus loin au fil des compétitions. L'an prochain, une nouvelle Pré Coupe de France de Robotique sera organisée au Pôle Léonard de Vinci.

La prestation de DaVinciBot à la Coupe de France de Robotique 2018

https://youtu.be/7minAJgriNg En savoir plus sur la majeure Mécanique Numérique et Modélisation à l'ESILV

Réviser les épreuves du Concours Avenir 2019 avec les annales

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Concours Avenir Parcoursup

Répondre le mieux possible à 45 questions posées sur 60. C'est le défi qui attend les candidats de Terminale S au Concours Avenir 2019. Les étudiants admis auront la possibilité d'entrer dans l'une des 8 grandes écoles d'ingénieur post-bac dont l'ESILV du Pôle Léonard de Vinci.

Plus de 9 000 candidats de Terminale et Bac+1 se présentent au Concours Avenir 2019. Sélectif, il est accessible via la procédure Parcoursup. A l'ESILV, 300 places sont ouvertes aux bacheliers de la filière scientifique, quelle que soit leur option. Objectif : intégrer la prépa intégrée pour poursuivre vers le cycle ingénieur en 3ème année. Le concours se tiendra sur une journée, le mercredi 8 mai 2019. Les questions écrites, sous forme de QCM, reprennent différents points abordés dans le programme de Terminale S. Pour bien se préparer et se donner les meilleures chances de succès, il est nécessaire de comprendre exactement sur quoi portent les questions. Pour cela, rien de tel que de se plonger dans les annales des années précédentes. Quelques conseils avant de se lancer dans la révision du Concours Avenir à proprement parler.

Des épreuves écrites de mathématiques, physique, anglais et français

Le Concours Avenir 2019 se déroule sur tout le territoire français (DOM-TOM compris) et à l'étranger. Les futurs bacheliers pourront le passer dans 27 centres d'examens. Le QCM porte sur quatre matières différentes :
  • Les Mathématiques : 1h30, coefficient 5
  • La Physique : 1h30, coefficient 5
  • L'Anglais : 30mn, coefficient 3
  • Le Français : 30 mn, coefficient 3
En tout, 60 questions seront posées. Toutes sont en rapport avec le programme de Terminale. Il faut répondre à 45 items sur 60. Attention, une réponse incorrecte entraîne des points négatifs.
Si le candidat s’est senti à l’aise avec les maths durant son année scolaire, il n’y a aucune raison pour qu’il échoue à cette épreuve. Dans le cas contraire, s’il prépare sérieusement ce concours grâce aux annales et exercices en ligne, tout devrait bien se passer. - Raphaël Bondu, concepteur de sujets du Concours Avenir.
La note finale prend en compte la note des épreuves écrites et la note du dossier (qui se base sur les résultats de Première et Terminale sur les deux premiers trimestres ; le niveau du lycée ; le classement de l'élève dans sa classe ; son implication dans le vie associative, etc.).

Les annales du Concours Avenir et une plateforme pour s'entraîner

Tous les moyens sont bons pour y arriver ! A commencer par une bonne lecture des annales (disponibles depuis 2010 et jusqu'en 2018). Elles permettent de comprendre ce que l'on attend du candidat, ce sur quoi il sera évalué, le niveau du QCM. Les questionnaires des concours précédents et leurs réponses, dans toutes les matières, sont accessibles gratuitement.
A noter : le site du Concours Avenir propose une façon ludique de se familiariser avec les épreuves grâce à la plateforme d'entraînement en ligne. Après avoir révisé les annales, il temps de se mettre en conditions réelles, avec un temps limité et une note donnée à la fin de la session.
Enfin, il est possible de télécharger le guide du candidat en pdf. Très exhaustif, le texte donne une vision complète du concours. On y trouve tous les renseignements nécessaires à la réussite.

FAQ et témoignages en vue du Concours Avenir 2019

Si quelques questions sont encore en suspens, la FAQ du site du Concours Avenir y répondra très probablement. S'y ajoutent des témoignages, comme celui du Meilleur candidat 2018, d'un parent d'élèves de première année, ou d'un concepteur de sujets du Concours Avenir. Autant de façons de se mettre dans le bain du Concours au plus vite ! Toutes les informations sur le Concours Avenir - Parcoursup 2019

Johan, Promo 2012, Business Developer JO de Paris 2024 chez ENGIE Réseaux

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business developer engie

Il connaît parfaitement son secteur, l’énergie et ses ramifications (la thermodynamique, la mécanique,…). Des compétences techniques qui assurent à Johan Dumaine une grande aisance pour conquérir de nouveaux marchés. L'alumni de l'ESILV contribue aujourd'hui au développement des réseaux de chaleur et de froid d'ENGIE en vue des JO de Paris 2024.

En 2012, l'élève-ingénieur sort diplômé de l'ESILV avec une spécialisation en Calcul Scientifique. Deux ans plus tôt, en début de 2ème année de cycle ingénieur, il effectue son semestre à l'étranger à Hong-Kong. Là-bas, il poursuit ses études tout en chiffres et en équations. Mais avec son premier stage chez Valéo en 2011, donc un an après son semestre à l'étranger et un an avant son diplôme, Johan Dumaine se rend compte qu'il ne souhaite pas s'orienter vers la recherche en entreprises et la modélisation mathématique. Il veut avant tout travailler en équipe projet pour favoriser les échanges humains et les interactions au quotidien. Témoignage.

Des stages dans le cursus ESILV pour affiner mon projet professionnel

L'ESILV propose un mélange de cours académiques et de stages en entreprises. Ces derniers m'ont permis de mieux définir le métier que je souhaitais exercer à l'avenir. Mon premier stage chez Valéo a commencé à me structurer et à me guider dans la voie qui me convenait le mieux.
J'intervenais dans une multitude de petits projets et j'étais en relation tantôt avec le service qualité, tantôt avec la production, tantôt avec les achats.
Les problématiques qui m'étaient confiées avaient trait à la production de commandes manuelles dans l'habitacle des voitures (fenêtres, radio, tableau de bord…). J’étais en charge d’améliorer notre process de production, sans l’interrompre suite à un retour client, une défaillance santé/sécurité ou tout genre d’anomalie. Par exemple, si le client relevait un souci sur la peinture, il fallait effectuer certaines modifications avec notre fournisseur pour la rendre plus résistante.
Deuxième stage. Après ma participation au 4L Trophy, je suis devenu Consultant planification chez PLANITEC.
J'y ai acquis une compétence en développement informatique, en apprenant le VBA, un langage que je n'avais pas appris à l'école. Mais comme d'autres langages plus complexes m'avaient été enseignés, je n'ai pas eu de problème à me familiariser avec celui-ci !

Toucher à plusieurs métiers au sein d'ENGIE

Depuis plus de 5 ans, je suis salarié chez ENGIE et j’y occupe aujourd’hui mon troisième poste ! Le grand luxe au sein un groupe d'une telle taille, c'est de pouvoir évoluer en changeant de métier grâce à la mobilité interne. Pour y parvenir, je suis passé par des sites d’offres internes ou par mon réseau pour passer d'un poste à l'autre.
Lorsqu'on suit ce parcours dans une grande entreprise, il est important d'être recommandé par son entourage professionnel. De fait, obtenir la confiance de sa hiérarchie et de ses collègues est essentiel.
Lors de mon intégration dans le groupe, j'ai passé 15 mois en tant qu'ingénieur projet dans l'énergie nucléaire. J'ai reçu 400 heures de formation dans ce secteur. Le poste était très international. J'étais basé à Paris, mon client était en Angleterre, mon partenaire en Écosse et la formation en Belgique ! J'étais constamment en déplacement.
Je me suis ensuite orienté vers la stratégie et les projets d’investissement en rejoignant le siège du groupe ENGIE.
J'étais analyste sur les marchés de services aux clients BtoB. Pendant 3 ans, j'ai pu identifier et étudier des marchés à fort potentiel de croissance, dans le but de pousser des recommandations d’acquisition de sociétés à la direction générale. L'autre versant de mon poste : la veille concurrentielle, indispensable pour rester en alerte sur les marchés occupés par le groupe. Enfin, depuis 2018, me voilà à nouveau sur une mission plus opérationnelle.

Déployer les réseaux chaud/froid pour les JO Paris 2024

Retour au terrain ! C'est ce qui me plaît le plus. L'annonce de Paris comme ville hôte des JO en 2024 est intervenue à la fin de 2017. Peu à peu, les contours du Village Olympique se dessinent : Plus de 300 000 mètres carrés de constructions neuves sur les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen et L'Île-Saint-Denis. Il existe déjà un réseau d'approvisionnement de chaleur sur ce territoire, avec plusieurs centrale de production (biomasse, gaz,…). L'énergie aujourd’hui produite est déjà à plus de 50% renouvelable. Elle alimente en chaleur des bâtiments publics, des bureaux et des logements. Aujourd'hui, mon défi consiste à développer une nouvelle solution complète pour le futur Village Olympique. Il faut imaginer une nouvelle solution technique pour produire, transporter et distribuer de la chaleur et du froid (climatisation) sur ce nouveau quartier dont la construction repose sur une ambition d’excellence environnementale.
Grâce à mon parcours professionnel et à mes compétences techniques en thermodynamique, en énergie, en matériaux et en mécanique, je suis crédible pour vendre ces solutions ENGIE à mes clients.
Au niveau opérationnel, ce sont autant les compétences techniques que business qui jouent.

L'ESILV et moi

C'est une longue histoire qui se poursuit encore aujourd'hui. Je suis resté en contact avec plusieurs élèves de ma promo dont Hélène Liakis plus particulièrement.
Je reviens régulièrement au Pôle Léonard de Vinci en tant qu'alumni pour les Journées Portes Ouvertes. Je suis également présent aux workshops d'orientation destinés aux élèves de 1ère année de cycle ingénieur pour choisir leur spécialisation l'année d'après. J'apprécie aussi de participer au jury d'évaluation des projets de fin d'année des élèves-ingénieurs.
J'ai toujours aimé transmettre mes connaissances. En parallèle avec mes études à l'ESILV, je donnais déjà des cours de mathématiques. À l'avenir, je souhaite m'investir plus encore dans le développement de l'école. Et pourquoi pas, préparer un module de quelques heures sur les marchés de l’énergie et leur dynamique de développement. En savoir plus sur la majeure Nouvelles Energies à l'ESILV

La gestion du risque actif passif, une conférence de Michel Piermay pour les élèves de la majeure ingénierie financière

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L’objectif de la gestion Actif  Passif (Asset and Liability Management) consiste à garantir le respect des équilibres financiers dans le temps en maîtrisant les risques de taux, de change et de liquidité en projetant des flux de l’Actif et du Passif.

Michel Piermay est l'un des plus grands experts en France de cette thématique (ingénieur ENSAE, actuaire agrégé, docteur en économie, président directeur fondateur du cabinet Fixage, ancien Directeur des Investissements pour Cardif et Cortal durant 7 ans et Directeur Général de La Mondiale pendant 5 ans). FIXAGE, la société qu'il a créée en 1992, fait partie des premières sociétés indépendantes d'actuariat - conseil en France.
La gestion actif passif s'attache principalement à évaluer trois types de risques : le risque de liquidité, le risque de taux et le risque de change, dans un cadre réglementaire précis et variable selon les pays et dans un souci de rentabilité face aux crises économiques ou de liquidités.
Tout au long de l'année, un certain nombre de conférences sont données par des intervenants du monde professionnel à destination des élèves-ingénieurs de l'école d'ingénieurs de Paris La Défense et plus globalement des étudiants du Pôle Léonard de Vinci. La Majeure ingénierie financière de l'ESILV forme des ingénieurs à même de comprendre et d'anticiper les problématiques actuelles et futures des marchés financières. En particulier, le programme inclut des modules traitant de la gestion des risques au sein des institutions financières : risque de marché, risque de crédit, gestion actif-passif, maîtrise et gestion des risques liés aux activités financières.

La gestion du risque actif passif

La conférence intégrale de Michel Piermay

https://www.youtube.com/watch?v=fUsInu21DdQ

Apprendre de Léonard, ou la soif de connaissances

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Apprendre de Léonard - Partie 1. A l'occasion des 500 ans de la mort de Léonard de Vinci, les écoles du Pôle Léonard de Vinci reviennent sur les traces du génie pluridisciplinaire dont l'influence est encore ressentie aujourd'hui. Démarrage de la série "Apprendre de Léonard" avec Pascal Brouaye, Directeur Général du Pôle Léonard de Vinci et Directeur de l'ESILV.

500 ans après sa mort, l’héritage de Léonard de Vinci est toujours admiré dans le monde entier. Que ce soit dans les arts, dans les sciences ou dans l’ingénierie, nous restons tous impressionnés par la qualité et la quantité de ses œuvres. Par la diversité de ses centres d’intérêt, par la profondeur avec laquelle il les explore, il apparait comme un génie alors même qu’il n’a pas reçu de grande éducation. Ce génie est la conséquence de sa façon d’être, de sa curiosité infinie de la nature, de son imagination exceptionnelle, de son intérêt pour tous les sujets et bien sûr d’un travail acharné. A notre époque d’hyperspécialisation, d’abstractions numériques et de mondes virtuels, d’oubli de la nature qui se rappelle à nous de plus en plus souvent, nous avons certainement beaucoup à apprendre de Léonard. Dans cet article nous n’en retenons bien sûr que quelques aspects. Parmi les traits qui caractérisent la personnalité exceptionnelle de Léonard, la soif de connaissances est une dimension constante. Des connaissances que Léonard acquiert de par sa curiosité insatiable. Des connaissances sans but utilitaire a priori. Léonard est mû par le plaisir d’apprendre et de comprendre. A l’heure de la surinformation au sein de laquelle nous vivons et où finalement nous laissons souvent aux algorithmes le soin de nous informer en fonction de notre profil, de nos goûts et de nos navigations passées, la qualité d’émerveillement de Léonard sur tous les sujets nous montre comment s’ouvrir au monde. Sortir de notre zone de confort, s’intéresser à des sujets totalement nouveaux, voilà l’une des voies à laquelle Léonard nous invite. Plus on connaît, plus on aime disait-il. Mais pour autant, Léonard ne survole jamais un sujet. En particulier, il observe avec attention. Il observe dans les moindres détails. Il commence même par les détails. “Les détails font la perfection, et la perfection n'est pas un détail nous dit-il. Cela peut questionner notre approche cartésienne souvent descendante. On part du général pour aller vers le particulier. On divise un problème en sous problèmes, etc. Dans l’un de ses Codex, Léonard nous dit au contraire : « Si tu veux avoir la véritable connaissance des formes diverses, commence par leurs particularités et ne passe point à la seconde étape sans avoir bien retenu la première ». Evidemment l’attention et la concentration sont nécessaires à cette approche et cette approche les développe en retour. Léonard documente ce qu’il voit, ce qu’il imagine et ce qu’il pense. Léonard écrit et dessine beaucoup. Ses carnets comptent des milliers de pages manuscrites relatives à tous les sujets : anatomie, physiologie, géologie, mathématiques, géométrie, etc. Cela peut nous faire réfléchir dans notre monde connecté au temps court, où nous sommes consommateurs d’information plutôt que producteurs ou même commentateurs. Nos tweets qui ne dépassent pas 280 caractères invitent aux pensées simples et stéréotypées. Les titres des médias nous accrochent à l’instant t pour mieux disparaitre à l’instant suivant. Et pourtant les pensées profondes se nourrissent du temps long et de l’écriture approfondie plutôt que des « punch lines » … N’oublions pas de prendre le temps d’écrire… S’attacher aux faits. Léonard vit à une époque où les dogmes sont assénés et respectés. Il n’est pas simple de s’en écarter. Pourtant Léonard multiplie les expériences et les observations afin de mettre ses idées à l’épreuve.  Et il n’hésite jamais à remettre en question des idées et des croyances si celles-ci sont contredites par l’expérimentation. Il abandonnera ainsi des hypothèses comme celle relative au modèle des sources souterraines qu’il pense identique à celui des vaisseaux sanguins. A notre époque de « fake news », de « post vérités » où les faits sont souvent négligés au profit de l’émotion ou des opinions individuelles, l’exemple de Léonard nous rappelle que nous devons être capables de faire évoluer nos points de vue lorsque les faits l’imposent. « Demo or die ». C’est ce qui est écrit au fronton du MIT MediaLab. Cela signifie que toute conception doit être accompagnée ou précédée d’un prototype, d’une visualisation, d’une expérimentation dans le monde réel. Léonard aurait pu écrire cette maxime. Constamment, il essaie de traduire ses idées ou ses hypothèses par une expérience, une simulation, une réalisation ou encore une représentation graphique très aboutie comme celles que l’on peut découvrir dans ses carnets. L’engouement actuel pour les FabLabs s’appuie sur cette approche. L’abstrait et le concret se rejoignent. Et bien sûr, Léonard incarne la multidisciplinarité, le décloisonnement des spécialités, le rapprochement entre les arts, les sciences, l’ingénierie,… Sa créativité trouve à s’exprimer souvent dans des rapprochements improbables. L’étude de l’optique nourrit la perspective de ses tableaux, celle de l’anatomie et de la physiologie se projette dans ses portraits jusqu’au sourire de la Joconde. Steve Jobs qui incarne à travers les produits d’Apple, le rapprochement intime entre design et technologie, représente cette voie si rarement empruntée et pourtant si féconde. Apprendre de Léonard est passionnant. Il nous donne une occasion exceptionnelle de revisiter nos pratiques pédagogiques. D’inviter nos étudiants à apprendre par eux-mêmes, de susciter et de cultiver sans cesse leur curiosité, d’élargir toujours davantage le spectre de leurs connaissances, de ne pas toujours viser des compétences utilitaires, de rechercher l’esthétique jusque dans les technologies les plus pointues. Il est naturellement un de nos modèles au Pôle Léonard de Vinci qui s’attache à être digne de son nom. Ce que nous appelons l’hybridation des compétences et la transversalité pédagogique à travers laquelle les étudiants de nos 3 écoles (ingénieurs, designers, managers) partagent et mutualisent leurs connaissances s’appuie sur une approche globale transdisciplinaire. Les pédagogies orientées sur les projets qui nourrissent nos écoles donnent lieu à des travaux d’analyses réflexives afin de documenter non seulement les projets en eux-mêmes mais aussi leur déroulement, la personnalité des étudiants, leurs soft skills. Le FabLab, ouvert en permanence est un des centres vitaux où les prototypes naissent, évoluent, sont montrés en exemple dans une ambiance d’éclectisme et de diversité qui invite les étudiants à la curiosité et au partage de connaissances. Et Léonard qui aura célébré la connaissance toute sa vie nous rappelle que “l'apprentissage est la seule chose que l'esprit n'épuise jamais, ne craint jamais et ne regrette jamais”. Pascal Brouaye Directeur Général du Pôle Léonard de Vinci Directeur de l’ESILV Illustration : Lea Amati

Comment travailler dans la santé avec un diplôme d’ingénieur ?

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santé

Longtemps réservé aux médecins, pharmaciens, biologistes et différents personnels soignants, le secteur de la santé s’ouvre de plus en plus aux ingénieurs sous l’impact de la transformation numérique, des innovations technologiques et du vieillissement de la population.

Selon l’OMS, quelque 40 millions d’emplois nouveaux devraient être créés dans le secteur de la santé à travers le monde d’ici 2030. Si vous souhaitez rejoindre cet univers porteur de sens après des études d’ingénieur, découvrez les profils recherchés et les compétences associées.

Différentes opportunités pour les ingénieurs

Les industriels de la santé comme par exemple les laboratoires pharmaceutiques souhaitent aujourd’hui que leur process industriel soit de plus en plus productif et rentable tout en maintenant l’excellence qualitative. Ils attendent des ingénieurs qu’ils puissent mener à bien ces deux attentes. Ils recrutent des ingénieurs dans les fonctions de productionprocess, ingénierie, transposition industrielle sur site de production, logistique ou lean/amélioration continue (supply chain).   Autre métier porteur : l’ingénieur biomédical, spécialiste de l’équipement médicaldoit en assurer la maintenance et veiller au respect de la réglementation. Ce responsable des appareils de santé est un élément essentiel pour la direction de l’hôpital ou de l’entreprise pour laquelle il travaille puisqu’il est aussi chargé de l’achat du matériel : appareils de dialyse, scannersIRM, etc. En plus de l’hôpital, l’ingénieur biomédical peut également travailler dans le secteur industriel ou dans une entreprise de recherche et développement. 

Les nouveaux métiers de l’e-santé en plein boom

Au-delà des biotechnologies et de l’industrie pharmaceutique, c’est tout le secteur de la santé qui requiert davantage d’ingénieurs aujourd’hui, notamment dans les nouveaux métiers de la santé numérique. Cinq postes clés occupent déjà une place essentielle :  Healthcare Data Scientist (scientifique des données de santé) : les mégadonnées appliquées au secteur de la santé peuvent contribuer à une médecine de précision, une meilleure gestion de la santé publique et des soins de santé fondés sur la valeur. Pour exploiter pleinement le potentiel de ces mégadonnées, l’industrie de la santé a besoin d’experts informatiques qui connaissent le volet technologique, le volet informatique et le volet commercial (à la fois clinique et financier) des soins de santé afin de créer de meilleures analyses.  Spécialiste /consultant en transformation clinique : le spécialiste en transformation clinique utilise la connaissance et les compétences de la pratique clinique pour définir des fonctions cliniques adaptées à la transformation clinique et aux applications informatiques. Il veille à ce que les systèmes informatiques soient compatibles avec les normes d’exercice de la profession et la sécurité des soins aux patients et traduit les intrants cliniques en spécifications informatiques.  Ingénieur Cloud e-santé : Le marché mondial du cloud computing santé devrait atteindre 9,48 milliards de dollars en 2020, contre 3,73 milliards de dollars en 2015 — soit un taux de croissance annuel composé de 20,5%. Les ingénieurs Cloud e-santé vont être un élément clé de cette croissance. Le cloud computing modifie la manière dont médecins, infirmiers, cliniques et hôpitaux proposent des services rentables de qualité à leurs patients. Cette transition est guidée par deux forces : l’impératif économique de réduction des coûts et l’amélioration de la qualité des soins aux patients. Le cloud a la capacité de révolutionner les soins de santé, les rendant plus efficaces grâce à une approche décentralisée, et améliorant l’expérience patient en proposant des services comparables à ceux offerts par des services informatiques internes — mais à des coûts considérablement moindres. Généralement diplômés en physique, statistiques ou sciences informatiques et ayant acquis une expérience en gestion d’infrastructures à grande échelle, les ingénieurs Cloud e-santé sont spécialisés en administration de système, ingénierie de fiabilité de site, planification des capacités, conception de réseaux, sécurité et pare-feu.  Formateur en applications cliniques : Pour accompagner de manière optimale la gestion du changement, des formateurs en applications cliniques vont aider médecins et infirmiers en première ligne à modifier leur organisation de travail à l’aide d’outils comme le dossier médical électronique. Experts en informatique appliquée à la santé, les formateurs en applications cliniques travaillent avec les analystes et les utilisateurs finaux et les accompagnent dans leur utilisation des applications. Ils assurent aussi bien une formation théorique que pratique, au côté des infirmiers et médecins.  Expert en cybersécurité santé : Alors que de plus en plus d’hôpitaux, centres médicaux et autres établissements de santé numérisent leurs dossiers, nouveaux et archivés, et que les dispositifs médicaux connectés deviennent une réalité, une mine d’informations se retrouve désormais détenue en ligne. Or ces informations peuvent être piratées par des cybercriminels et les dossiers des patients modifiés, les prescriptions redistribuées ou falsifiées ou les programmes de traitement délibérément dégradés. Le rôle des experts en cybersécurité santé est donc essentiel pour garantir la protection des infrastructures et données sensibles contre ces actes malveillants. En règle générale, les experts en cybersécurité santé possèdent un diplôme en sciences informatiques et une expérience en sécurité des données, en particulier dans les secteurs des sciences biologiques et de la santé.  La « E-santé » recouvre bien d’autres métiers qui accompagnent l’innovation et la transformation du système de santé, autour des dispositifs médicaux connectés, de la télésurveillance, de la la télé-expertise, des téléconsultations ou encore des dispositifs médicaux connectés. Pour trouver un poste aussi bien dans les sociétés de services que dans des start-ups, l’anglais est devenu impératif, tout comme les capacités de s’adapterd’évoluer et de travailler en équipeAvec à la clé, de nombreuses opportunités de carrière dans l’industrie comme dans la Recherche & Développement, dans un marché en pleine expansion où beaucoup d’avancées restent encore à découvrir.  Plus d'informations sur l'option E-santé à l'ESILV

Leo Football Cup : l’équipe ESILV victorieuse de la consolante

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Leo Football Cup

Chaque année, l'association Léo Football Cup du Pôle Léonard de Vinci organise sa compétition éponyme. Pour cette troisième édition, l'équipe "FC RICARD" de l'ESILV est montée sur la première place du podium de la consolante.

Trente-deux équipes ont participé à ce millésime 2019. Celui-ci s'est tenu le 4 avril à l'Urban Soccer - La Défense. Des élèves ingénieurs, des étudiants d'écoles de commerce et d'universités se sont affrontés lors de ce tournoi en Football Five (en 5 à 7 contre 5 à 7 joueurs sur terrain intérieur). De gauche à droite sur la photo en header, l'équipe" FC RICARD" de l'ESILV : en haut, Antoine Mecker (1ère année de cycle ingénieur), Maxence Boniol (2ème année de prépa intégrée), Alexandre Doligez et en bas: Lucas Verneuil (1ère année de cycle ingénieur), Antony Fragiola, Loris Humbert (1ère année de cycle ingénieur).

Un format de compétition semblable à celui de la Champions League

Pas moins de 200 joueurs ont répondu présents, accompagnés de 250 à 300 supporters qui rivalisaient d'encouragements pour supporter leur équipe. La victoire est revenue à l'équipe de Marcouville-City, club amateur de Cergy-Pontoise.
Dans un premier temps, les 32 équipes étaient réparties dans 8 poules de 4 équipes. Chaque équipe affrontait les 3 autres afin de déterminer un classement final de la poule. Seules les deux premières équipes victorieuses étaient qualifiées pour les phases à élimination directe et les deux dernières équipes s’affrontaient pour le tournoi consolante.
En plus des coupes et des médailles, des récompenses étaient prévues pour les trois premiers du tournoi, ainsi que pour le premier de la consolante. A noter : la présence de deux joueurs de l'équipe de France de futsal : Landry Ngala et Souheil Mouhoudine.

Jouer au foot... et se détendre

De nombreuses activités autour du ballon rond étaient organisées afin de permettre aux joueurs et aux membres de l’organisation de se détendre. Du ballon rond, mais pas seulement :
  • Des bornes de jeux vidéos installées pour passer du réel au virtuel ;
  • Un Bin Challenge : les footballeurs sont placés en cercle et chacun doit passer le ballon une fois à un autre joueur placé au milieu. Quand chaque footballeur a pris le ballon, celui qui est au milieu doit rentrer la balle dans une poubelle disposée près de lui... Fous rires en perspective !
  • Un Golden Barre Challenge : il s'agit de toucher la barre transversale en se plaçant à 11m au niveau du point de penalty. Il y avait des récompenses à la clé !
Et bien sûr, des boissons et des victuailles étaient proposées aux joueurs afin qu’ils puissent récupérer.

L'organisation de la Léo Football Cup

Mettre en place un tel événement demande un vrai travail en amont : trouver des sponsors, gérer les inscriptions des équipes, trouver le lieu de l'événement, etc. Et au moment du tournoi, il faut aussi encadrer les participants, d'autant que le nombre de personnes présentes à l'Urban Soccer - La Défense avoisinait les 500. Pour Guillaume Ferre (1ère année de cycle ingénieur) et chargé de l'organisation du tournoi, tout s'est bien passé sur place. "Les équipes étaient à l'heure. Nous n'avons pas eu de problèmes de comportement."
Cette année, les fonds récoltés provenaient de sponsors comme Red Bull, Lydia Premium, PIXI SOFT. Le Pôle Léonard de Vinci a également apporté un soutien financier non négligeable. "C'était plutôt long à organiser, mais je suis content du résultat" - Guillaume Ferre.
Toute l'année, tous les quinze jours, les équipes du Pôle Léonard de Vinci s'entraînent en Five à l'Urban Soccer - La Défense pour se préparer à la grande compétition. Ils ont également l'opportunité d'assister à des matchs au Parc des Princes avec des places à prix raisonnables grâce au partenariat du BDE avec le PSG. L'équipe de Léo Football Cup ne se cache pas de soutenir en majorité... l'équipe parisienne. Photos : Poletech Pour en savoir plus sur les associations de l'ESILV, cliquer ici

Eric, Promo 2006, Directeur Trésorerie & Credit Management chez Accor 

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eric trinh accor

Après une rentrée décalée, Eric Trinh a rejoint l'ESILV en février 2002. Il s'est vite rendu compte qu'il souhaitait faire des mathématiques et de l'informatique appliquées à la finance. Un pari qu'il ne regrette pas aujourd'hui.

Devenu Directeur Trésorerie & Credit Management chez Accor, l'alumni est resté déterminé pendant toute sa carrière professionnelle. Son parcours marque à la fois par sa stabilité (7 ans pour son premier poste et 6 ans pour le deuxième) et sa diversité. Eric Trinh témoigne.

L'ESILV et l'ingénierie financière, une spécialisation originale en post-bac 

L'ESILV proposait une spécialisation qui m’intéressait beaucoup et qui était peu courante pour une école post-bac : l’ingénierie financière. Quand on regarde mon poste actuel, on peut logiquement penser qu’il n’est pas directement lié à ce domaine. C’est en grande partie vrai. Outre de solides connaissances en mathématiques et en informatique, l’ESILV m’a surtout permis d’acquérir une manière de penser, de m’organiser, d’avoir une approche logique des choses, de pouvoir m’adapter rapidement, et c’est finalement le plus important dans mon quotidien, c’est ce que recherchent les entreprises. 
L’un des avantages de l'ESILV est de côtoyer d’autres écoles (de commerce, l'EMLV et de multimédia, l'IIM) et d'autres nationalités. Une grande chance pour moi en termes de vie étudiante, de partage et d’échanges culturels.
Autre atout : l’école est située au cœur de la Défense, premier quartier d’affaires européens. Elle a su nouer des partenariats stratégiques et de confiance avec beaucoup d’entreprises prestigieuses.  Je suis revenu plusieurs fois au Pôle Léonard de Vinci lors de Journées portes ouvertes ou lors de rencontres avec des étudiants pour évoquer mon parcours. J'ai expliqué qu’il n’y a pas que le poste fantasmé de trader qu’il faut avoir en tête en rentrant dans l'école.
Il est très important de bien choisir son stage. Dans mon cas, toute mon aventure est d’ailleurs partie de mon premier stage.
J’ai eu la chance qu’il m’ouvre des portes dans un secteur d’activité qui m’intéressait, mais si ce n’est pas le cas, je pense qu’il ne faut pas hésiter à tester autres choses tout au long des 3 stages obligatoires du cursus. La finance de marché, c’est passionnant, mais il ne faut à mon sens pas mettre de côté la finance d’entreprise qui est très vaste et où les besoins sont permanents. En France, il y a globalement une vingtaine de grandes banques ou institutions financières, mais des centaines d'entreprises corporate multi-sectorielles recrutent des postes en finance. 

Un stage converti en CDI

Middle Office

J’ai fait mon stage de fin d’études au Crédit Agricole CIB, la banque d’investissement du groupe Crédit Agricole en tant qu’assistant sales, en salle des marchés. Le métier de sales est moins connu que celui de trader, mais tout aussi important puisqu’il fait le lien commercial entre la banque et ses clients, sur toutes les problématiques liées aux marchés financiers.  
A l’issue de ce stage, j’ai donc été diplômé, et l’équipe dans laquelle j’étais m’a proposé de rester. A l’époque, elle ne pouvait pas me proposer un poste de sales (front-office), mais était très contente de mon travail et a converti le poste que j’occupais en stage en CDI, ce qui était une grande preuve de confiance.  
J’aidais (en tant que middle-office) les équipes de vente sur toutes les problématiques de pricing (avant transaction) et de suivi des opérations (après transaction).  
Après 18 mois, on m’a proposé de passer côté front-office et je suis devenu « fixed income corporate sales », à savoir opérateur de marchés sur des produits dérivés de taux et de change, auprès d’un portefeuille de clients corporate français.
J’accompagnais les directeurs financiers et trésoriers de grandes sociétés dans leurs problématiques de gestion des risques de change et de taux, en proposant des solutions adaptées et en traitant les opérations.  

Difficile pour les nerfs

Le travail était assez stressant puisque l’objectif principal d’un sales est de générer du profit pour la banque. Les montants et le nombre d’opérations traitées étaient très importants et il fallait gérer plusieurs facteurs de risques : vérifier le risque de contrepartie, s'assurer que le marge prise lors de l’opération est suffisante pour couvrir le trading, la structuration et le coût de la liquidité, et enfin traiter (dans le bon sens), avec précision et rapidité, car un client est toujours exigeant et pressé. 

De la finance de marché à la finance d'entreprise

Chez Thaï Union qui détient la marque Petit Navire

Le métier d’opérateur en salle des marchés est très intéressant et très stimulant, mais aussi très spécifique. C’est un métier de spécialiste. Après 7 ans au Crédit Agricole CIB, le passage d’une énorme crise financière et l’émergence du trading électronique, j’ai souhaité tenter une expérience plus généraliste, et passer de la finance de marché à la finance d'entreprise.  Je suis donc parti chez un client et suis donc devenu en 2013 le nouveau responsable de la trésorerie pour l’Europe du groupe Thaï Union, coté à la bourse de Bangkok.  
Le nom est peu connu du grand public, mais il s’agit du leader mondial des produits de la mer (4 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans le monde) qui produit et distribue des boîtes de conserves (principalement) et détient en France la célèbre marque Petit Navire.
Le travail de trésorier est très important au sein d’une entreprise même s’il est lui aussi peu connu du grand public. Il a en effet la responsabilité d’une fonction clé au sein d’une entreprise : s’assurer qu’elle est en mesure de payer ce qu’elle doit, quand elle le doit et à qui elle le doit, tout en optimisant la gestion de son cash.  

Trois grandes fonctions principales

Tout d’abord, j'optimisais les flux de trésorerie entre les différentes filiales dans une quinzaine de pays sur ma zone, avec une centralisation du cash au sein d’une entité en France. Je m’occupais également de la gestion des risques de change.   Un exemple concret : si le groupe vend des boîtes Petit Navire en euro et les produit dans une usine qui facture en dollar, le fait que l’EUR/USD passe de 1.24 à 1.10 sur un chiffre d’affaire de 10 millions de dollars générerait alors un manque à gagner d’1 million d’euros ! 
Ce type de risque financier se gère et se couvre via des produits dérivés, ce qui faisait évidemment le lien avec mon expérience précédente. Je faisais finalement l’inverse et était devenu le client des banques.  
Je m’occupais enfin de l’optimisation du besoin en fond de roulement (BFR) de l’entreprise, à savoir le besoin de financement à court terme d’une entreprise résultant des décalages des flux de trésorerie correspondant aux décaissements et aux encaissements liés à son activité opérationnelle.   Dans le cas de Thaï Union, cela revenait à essayer de réduire les stocks (tout en assurant un taux de service auprès de la grande distribution de près de 100%) car cela représente beaucoup d’argent immobilisé (on a acheté la matière première, on a produit, cela nous a donc coûté de l’argent, mais on n’a encore rien vendu à ce moment-là et donc rien encaissé) et essayer d’accélérer les délais d'encaissement auprès de nos clients. 

Après l’agroalimentaire, Accor, le 1er groupe hôtelier en Europe

Un groupe très dynamique 

En 2018, après 6 années passées chez Thaï Union et une expérience très intéressante dans le secteur de la finance d’entreprise, je souhaitais découvrir un nouveau secteur d'activité et rejoindre un grand groupe français présent à l'international. J’ai eu l’opportunité de devenir directeur de la trésorerie et du credit management pour le groupe Accor (anciennement AccorHotels).   Le groupe Accor (côté au CAC 40) est le 1er groupe hôtelier en Europe et le 6ème au monde en terme de nombre de chambres (plus de 4 800 hôtels et 700 000 chambres dans 100 pays). Le groupe dispose d’un portefeuille de marques qui couvrent tous les segments du marché hôtelier, de l’économique avec les marques Formule 1 ou Ibis, au luxe avec les marques Raffles, Fairmont, Pullman ou Sofitel, en passant par le milieu de gamme avec Mercure ou Novotel (38 marques en tout).  
Le groupe a récemment fortement changé de modèle économique : jusqu’à présent, Accor était opérateur pour des hôtels managés ou franchisés, mais aussi auprès de 900 hôtels dont il était propriétaire des murs. En 2018, Accor a cédé 65% de ses murs pour entrer dans un nouveau modèle dit « asset light ».  
En se séparant de la partie immobilière de son activité, Accor devient plus agile en se recentrant sur son activité principale de gestion hôtelière, sans avoir à gérer les grosses dépenses liées à l’entretien des hôtels.  

Trésorerie Europe et credit management

C’est dans ce contexte que je suis arrivé dans le groupe avec pour mission principale de gérer la trésorerie du groupe sur le périmètre Europe (60% des hôtels du groupe dans le monde), de l’optimiser et de fluidifier le lien entre les nombreuses unités opérationnelles des pays dans lesquels nous sommes présents et la maison mère.   Je suis également en charge du credit management qui est une fonction liée à la maîtrise de l’encours clients, c’est-à-dire le chiffre d'affaires de l’entreprise à crédit. Ce service est logiquement lié à la trésorerie puisque le fait d’être payé est l’ultime étape de la chaine une fois la prestation contractuelle effectuée.  
Je ne suis évidemment pas tout seul pour relever tous ces défis puisque j’ai dans mon équipe 3 personnes, un cash manager et un credit manager, mais aussi un chef de projet qui s’occupe de tous les sujets de transformation en lien avec la trésorerie, notamment ceux liés à la monétique et aux paiements digitaux, qui sont des enjeux clés pour le groupe et son développement à l’international 
Le groupe Accor est très ambitieux et souhaite donner vie à « l'hospitalité augmentée » en créant un nouvel écosystème autour de l'hôtellerie évidemment, mais aussi du divertissement, de la gastronomie et du sport via son nouveau programme de fidélité ALL (Accor Live Limitless). Il est d'ailleurs devenu en 2019 un partenaire majeur du PSG et sponsor maillot officiel du club à partir de la saison 2019/2020.  Devenir ingénieur finance à l'ESILV

Parcoursup : comment répondre aux propositions d’admission ?

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Parcoursup repondre aux propositions d admission

Cette semaine démarrera la phase d’admission de la procédure Parcoursup, au sein de laquelle le Concours Avenir qui permet l’intégration en prépa intégrée à l’ESILV s’inscrit : comment répondre aux propositions d’admission des formations sélectives ? 

Le 15 mai 2019, les premières propositions d’admission seront émises par Parcoursup. Vous y avez accès par le biais d’une alerte de l’application smartphone Parcoursup que vous avez téléchargée, sur votre adresse de messagerie personnelle et sur votre dossier Parcoursup.  Nous vous recommandons vivement d’avoir établi au préalable votre propre liste hiérarchisée de vos souhaits, afin de garder le cap pendant toute la phase d’admission. Les formations sélectives peuvent émettre trois types de réponses : une proposition d’admission(oui), un refus (nonou une place en liste d’attente (oui, en attente). Pendant toute la durée de la phase d’admission, vous pouvez joindre le service des admissions de l’ESILV par téléphone au 01 41 16 71 03, par email admissions@esilv.fr, ou sur le groupe facebook dédié aux candidats ESILV. 

Vous avez une ou plusieurs propositions d’admission et/ou plusieurs formations en attente de libération d’une place

Deux cas de figure se présentent à vous.  Si une des propositions d’admission est votre vœu prioritaire, l’histoire peut s’arrêter là : vous pouvez accepter la proposition de Parcoursup et entamer le processus d’inscription administrative selon les modalités de l’établissement concerné.  Si en revanche le vœu que vous considérez comme prioritaire est en attentenous vous conseillons d’accepter une proposition d’admission parmi celles qui vous sont faites et de conserver explicitement des vœux en attente qui vous intéressent.   Vous devez cocher les vœux pour lesquels vous souhaitez maintenir votre place en liste d’attente. Inutile de conserver les formations qui ne vous intéressent plus désormais.  Une proposition d’admission que vous acceptez vous garantit une place dans l’établissement concerné, tant que vous n’acceptez pas une autre proposition favorable, et même si vous avez encore des vœux en attente.  Dans tous les cas, retenez que : 
  • Vous ne pouvez accepter qu’une seule proposition d’admission 
  • Accepter une proposition d’admission entraîne de fait le renoncement à toutes les autres 
  • Vous devez recocher les vœux en attente que vous souhaitez conserver à chaque fois qu’une nouvelle proposition d’admission vous est faite. 
  • Si vous n’acceptez pas une proposition d’admission ou ne maintenez pas de vœux en liste d’attente dans le délai imparti, vous y renoncez définitivement. 

Vous n’avez que des vœux en attente

Si tous vos vœux sont en attente le 15 mai et que vous n’avez aucune proposition d’admission, pas de panique.  Chaque jour, de nouvelles propositions d’admission sont susceptibles d’être émises par les établissements au fur et à mesure que les autres candidats libèrent des places en renonçant à des propositions d’admission ou en supprimant des vœux en attente.  Vous avez accès à votre rang sur les listes d’attente, ainsi qu’au nombre total de candidats dans les listes d’attente et le rang du dernier appelé en 2018: même si vous estimez être très loin, ne tirez pas trop vite de conclusions quant à vos chances d’intégrer ou pas les établissements en question.  Le processus Parcoursup est itératif : si un vœu prioritaire pour vous est en attente, veillez à le conserver.  De la même manière, pensez à libérer des vœux en attente qui ne vous intéressent pas, dans l’intérêt de tous et de la fluidité de la procédure.  A retenir : 
  • Ne conservez en attente que les vœux que vous jugez prioritaires et ne bloquez pas inutilement des places 
  • À chaque nouvelle proposition d’admission vous devez signifier quels vœux en attente vous souhaitez conserver 
  • Une position lointaine sur une liste d’attente n’est pas forcément rédhibitoire : attendez quelques jours, puis contactez les établissements si besoin pour évaluer vos chances d’être admis. 

Vous n’avez que des refus 

Si vous n’avez formulé de vœux que pour des formations sélectives et que vous n’obtenez que des refus le 15 mai, une commission d’accès à l’enseignement supérieur pourra étudier votre dossier et vous faire des propositions. 

Le calendrier de la phase d’admission Parcoursup 2019

Entre le 15 mai et le 19 mai, vous avez 5 jours pour répondre à une proposition d’admission (J+4).   A partir du 20 mai, vous avez 3 jours (J+2).  Pendant les épreuves du baccalauréat du 17 juin au 24 juin inclus, la procédure est suspendue : aucune nouvelle proposition d’admission ne sera émise.  Les dernières propositions d’admission seront envoyées le 17 juillet 2019 et vous aurez 3 jours pour y répondre (jusqu’au 19 juillet 2019 23h59, heure de Paris).  En bref : 
  • De nouvelles propositions d’admission pourront vous être faites jusqu’au 17 juillet 
  • Le délai pour répondre se réduit au fil du temps (J+2 à partir du 20 mai) 
  • Vous êtes tranquilles pendant le bac 
  • A chaque fois que vous acceptez une nouvelle proposition d’admission, vous renoncez aux autres. 

Inscription administrative dans l’établissement

Dès que vous avez accepté de manière définitive une proposition d’admission et donc une formation, vous serez invité à procéder à l’inscription administrative auprès de l’établissement que vous avez choisi. Les informations sur les dates et modalités d’inscription seront communiquées par la formation dans votre dossier Parcoursup. - Jusqu’au 19 juillet midi, si vous avez accepté définitivement une proposition d’admission avant le 15 juillet ; - Jusqu’au 27 août, si vous avez accepté et confirmé une proposition d’admission après le 15 juillet. Les formalités d’inscription sont propres à chaque établissement. Il est préférable de consulter les modalités d’inscription indiquées dans le dossier candidat sur Parcoursup ou à défaut, contacter directement l’établissement d’accueil. Ce que vous devez retenir :
  • Si vous avez validé définitivement un vœu sur Parcoursup avant le 14 juillet (23h59, heure de Paris), vous devez impérativement avoir finalisé l’inscription administrative dans l’établissement avant le 19 juillet midi.
  • A défaut, votre candidature sera définitivement annulée et votre place sera proposée dès le 20 juillet à un autre candidat.
 FAQ Parcoursup https://twitter.com/parcoursup_info/status/1127863199573868544  
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