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Channel: ESILV Ecole d'Ingénieurs
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Première année de Bachelor Ingénierie Numérique pour Axel : le choix de poursuivre vers le titre d’ingénieur

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bachelor ingénierie numérique

Comme ses 22 autres camarades de promo, Axel Guedj a intégré le Bachelor Ingénierie Numérique en 2018/2019. Il apprécie particulièrement cette formation, parce qu'elle lui donne la possibilité de poursuivre ses études après son diplôme ou d'accéder directement au monde du travail.

Les 23 élèves de la promotion de Bachelor Ingénierie Numérique sont des "pionniers". Cette formation en 3 ans a été inaugurée cette année à l'ESILV. Elle est accessible en post-bac après un bac S, ES, STI2D et STL. Au terme du cursus, les élèves obtiennent le titre de Chef de projet digital (RNCP Niveau II, reconnu par l’État). Témoignage.

Un premier semestre de Bachelor axé sur le "Learning by Doing"

Après 6 mois de formation, nous avons déjà réalisé plusieurs projets en équipe. C'est un avantage, car nous n'avons pas tous les mêmes acquis, ni les mêmes compétences. Nous passons donc par de la théorie, puis nous la mettons en pratique avec des niveaux et des savoir-faire différents ; c'est le "Learning by Doing".
Tous les cours sont dirigés de manière à ce que nous puissions en voir l’intérêt. Il n'est pas question d'apprendre seulement des choses abstraites.
Entre les cours d’informatique comme le Développement Web (HTML, CSS, Javascript), le Python, les bases de données, réseau et protocole, et les cours tels les soft skills (apprendre à apprendre, améliorer son efficacité, se comprendre et comprendre autrui), nous avons déjà acquis et mis en oeuvre un grand nombre de connaissances et de savoir-être.

Des hackathons avec d'autres élèves de l'ESILV

Nous avons aussi accès aux hackathons proposés par l’ESILV et nous sommes encouragés à y participer. J’ai d’ailleurs eu la joie d’en gagner un, organisé par le FabLab et l'association Première Urgence Internationale.
Avec mon camarade Reza, nous avons développé une solution pour construire un abri pour les réfugiés. En forme de cube, il disposerait d’une ficelle qui permettrait de le déployer.
À l’intérieur se trouveraient un lit, une douche, un espace cuisine, un système d’assainissement et de filtrage d’eau. Nous avons pensé à un système d’éclairage extérieur, et de ventilation. Résultat : nous avons gagné le premier prix : une imprimante 3D !

Un Bachelor après des voeux sur Parcoursup et une JPO

Avant d’intégrer le Bachelor Ingénierie Numérique, j’étais au lycée, dans une école privée (O.R.T Villiers-le-bel) dans laquelle je préparais un Bac Scientifique. J’ai toujours voulu être ingénieur. J'ai donc fait mes vœux sur Parcoursup en fonction de cela. Je me suis renseigné sur le sujet, j'ai passé des concours, j'ai fait des salons et des Journées Portes Ouvertes, notamment à l'ESILV
Le 16 décembre 2017 à la JPO de l’ESILV, j'ai découvert les infrastructures du Pôle Léonard de Vinci ainsi que les entreprises qui l’entourent à La Défense. J'ai été convaincu.
J’ai axé mes recherches sur cette école et c’est à ce moment-là que j’ai découvert le Bachelor Ingénierie Numérique. Cette formation correspondait exactement à ce que je voulais, c’est à dire rentrer directement dans le vif du sujet, faire de l’informatique tout en ayant la possibilité de poursuivre mes études afin de devenir ingénieur. L’avantage de cette formation, c'est qu'au bout de 3 ans j’ai le choix entre poursuivre mes études ou accéder au monde du travail.

Après le Bachelor

A la fin de ce cursus, je souhaite poursuivre mes études au sein de l'ESILV vers un diplôme d’ingénieur reconnu en majeure Informatique, Big Data et Objets Connectés. Cela complétera et renforcera l'enseignement reçu en Bachelor. Je pense qu'il sera plus facile pour moi de trouver un emploi correspondant aux compétences que j'aurais acquises. Pour finir j’aimerais parler des professeurs et intervenants. Ils sont tous à notre écoute et disponibles, même en dehors des heures de cours. Il arrive qu’ils répondent à des mails, même tard dans la soirée, alors que nous ne pensions pas avoir de réponse avant le lendemain. Plus d'informations sur le Bachelor en Ingénierie Numérique à l'ESILV

Formula Student : Vinci Eco Drive appuie sur l’accélérateur du véhicule électrique !

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Participer à la Formula Student, la compétition automobile étudiante de référence, tel est le nouvel objectif de Vinci Eco Drive. L'association du Pôle Léonard de Vinci a créé un Département pour concevoir un nouveau véhicule 100% électrique alliant rapidité et performance. Le projet a démarré en septembre 2018.

Vinci Eco Drive se donne deux ans pour finaliser son prototype et participer ce challenge automobile prestigieux. Des élèves-ingénieurs s'y affrontent chaque année lors de compétitions organisées en Italie, en Allemagne, en Espagne et en Grande-Bretagne.

Une course à l'innovation

En parallèle de ses activités automobiles habituelles (construction de véhicules électriques efficients et participation au Shell Eco Marathon et à d'autres compétitions), Vinci Eco Drive s'est donné un nouveau défi en créant le Département Formula Student.
"C'est la première année que nous lançons ce bureau d'étude dont la rigueur s'approche de celle de l'industrie automobile. Nous utilisons les meilleures technologies à notre disposition, notamment l'analyse mécanique par ordinateur : CFD, analyse composite, modélisation physique et globale des systèmes." - Stéphane Martin Richter, Président Vinci Eco Drive, élève ingénieur, Promo 2021.
La Formula Student est très peu développée en France. Il n'existe que 5 écuries en dans l'Hexagone contre 150 en Italie, 100 au UK, 70 en Espagne et 60 en Allemagne. Pour donner une idée de l'importance de ce sport automobile dans ce pays voisin, "il est impossible de rentrer chez BMW Motorsport sans avoir participé à la Formula Student, explique Stéphane Martin Richter. L'objectif de l'association est de développer cette compétition de très haut niveau en France."

Des choix techniques ingénieux

L'ambition de l'association Vinci Eco Drive est de se positionner dans les meilleures équipes européennes.
"Dans ce sport automobile, ce qui compte, ce n'est pas forcément la vitesse maximale atteinte, mais l'accélération et l'agilité du véhicule." - Stéphane Martin Richter.
L'engin est conçu à l’aide de logiciels tels que la 3DExperience de Dassault Systèmes, ainsi que des logiciels de simulation et d'optimisation d'Altair et Ansys. Les élèves ingénieurs ont opté pour 4 moteurs électriques, 1 dans chaque roue, pour une puissance totale de 80 kw, soit la limite maximale autorisée par le concours Formula Student.
A ce jour, le prototype est conçu sur la base d'un monocoque en composites (fibre de carbone/Nomex...) avec un châssis optimisé. A ce châssis vient s’ajouter un pack aérodynamique. L’objectif du second semestre est de valider par simulation mécanique les choix techniques.
Au niveau des systèmes électroniques du véhicule : seront inclus la création et la simulation de la batterie, le contrôle des moteurs, l’intégration des capteurs et la création d’un VCU (Vehicule Control Unit).

Vinci Eco Drive en quelques chiffres

Département Formula Student

  • 27 personnes chargées de proposer des solutions techniques
  • 4 équipes pour des projets innovants
    • Contrôleurs moteurs ultra-optilmisés FPGA
    • 4 roues motrices
    • Comportement aérodynamique actif
    • Structure en matériaux composites
  • Plus de 45 entreprises contactées chaque semaine pour obtenir des partenariats
  • Entreprises déjà partenaires
    • Altran
    • Bertrandt
    • Nexans

Vinci Eco Drive au global

  • 60 étudiants
  • 3 écoles du Pôle Léonard de Vinci (ESILV, EMLV, IIM) représentées
  • 54 100€ : budget 2018-2019
  • 100 000€ : budget visé pour 2019-2020
  • 10 : nombre de participation à des courses
  • 10 machines-outils
  • 15 entreprises partenaires
  • 2ème au Shell Eco Marathon France 2018
En savoir plus sur la majeure Mécanique numérique et modélisation et l'option Automobile et transport terrestre à l'ESILV

Je veux être ingénieur, mais en quoi ?

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Avec un bon niveau en sciences et technologies, vous avez décidé de devenir ingénieur mais vous ne savez pas encore dans quel domaine vous orienter ou vous spécialiser. Pas de panique !

L’ingénieur a la chance de pouvoir bénéficier d'un large choix d'options pour préparer son avenir professionnel et travailler ensuite dans tous les secteurs d’activité : aéronautique, chimie, numérique, énergie, biodiversité, transports, bâtiment… Il/elle intervient à tous les stades de réalisation des projets : recherche, analyse, études, conception, réalisation, maintenance… 11 grands champs thématiques ont été arrêtés par la Commission des Titres d'Ingénieur (CTI). En voici un aperçu, avec des conseils à la clé pour vous aider dans votre orientation.

Chimie, Génie des procédés

L’ingénieur chimiste élabore des protocoles d'analyse ou d'essais et en supervise l'exécution. Il travaille à la conception de produits nouveaux et interprète les résultats. Pour la défense de l'environnement, il met au point des dispositifs antipollution, des matériaux moins polluants, des méthodes de traitement des déchets. Le génie des procédés forme des ingénieurs capables de concevoir, faire fonctionner, améliorer, gérer ou commercialiser des éco-industries (traitement de l'eau, de l'air, des déchets) ou des procédés pour des secteurs industriels variés (chimie de spécialités, pétrochimie, agro-alimentaire, pharmacie et cosmétiques, matériaux spécialisés) en prenant en compte des critères environnementaux et énergétiques (éco-procédés).

Génie biologique, Génie médical

L'ingénieur en Génie Biologique est un ingénieur généraliste, capable d'analyser, d'expertiser, d'inventer, de réaliser et de gérer des systèmes de production pour les industries en rapport avec l'utilisation du matériel vivant. Il dispose pour cela de connaissances solides et équilibrées dans les disciplines des Sciences de l'Ingénieur (Génie des procédés, Génie biochimique, Microbiologie industrielle) et dans les disciplines des Sciences de la Vie (Biochimie, Microbiologie, Chimie, Génétique) ainsi qu'une bonne maîtrise des techniques expérimentales. Le génie médical est une application des principes et des techniques de l'ingénierie dans le domaine médical visant au contrôle des systèmes biologiques ou au développement d'appareils servant au diagnostic et au traitement des patients.

Génie civil, Bâtiment, Aménagement, Environnement

Designer un bâtiment autosuffisant en énergie, piloter ses consommations à distance via le BIM (Building Information Modeling), le concevoir entièrement médicalisé… L’ingénieur du bâtiment innove pour rendre les constructions toujours plus fonctionnelles et économes en énergie. Construction de tramways, de gares, de ponts, d’usines… Toutes ces activités sont nécessaires mais génèrent, bien évidemment, des impacts sur l’environnement. La mission de l’ingénieur.e est également est d’allier la préservation de la biodiversité aux enjeux économiques.

Mécanique, Énergétique

Relier les territoires entre eux, désenclaver des quartiers, connecter des plateformes multimodales, transporter de plus en plus de passagers grâce aux voitures, avions, trains… C’est la fonction des ponts, aéroports, autoroutes ou encore des lignes à grande vitesse ! L’ingénieur-e intervient pour concevoir toutes ces infrastructures et ces systèmes de transports dans un souci de durabilité et d’efficacité énergétique.

Électronique, Télécoms et réseaux

Les fibres optiques, le multimédia, le téléphone mobile ou l'internet constituent l'univers de l'ingénieur.e télécoms. Spécialiste de la transmission des informations (voix, données, images), il doit trouver les solutions aux problèmes d'adressage, de diffusion, de codage, de cryptage et de stockage. Il peut exercer des fonctions extrêmement variées, dans les secteurs du développement, de la fabrication de matériels et de la commercialisation.

Informatique, Systèmes d'information, Mathématiques, Modélisation

Concevoir un système de conduite autonome, faire dialoguer des machines entre elles, assurer la cybersécurité des données dans le cloud, digitaliser l’offre de santé… Voici quelques exemples des missions des ingénieur.e.s qui interviennent dans le domaine du conseil en technologie/ entreprises. Résolument tournées vers l’innovation, ils travaillent au quotidien avec les nouvelles technologies (big data, IoT, intelligence artificielle, machine learning…). Leur mission : faire entrer leurs clients dans la l’ère du numérique.

Génie industriel, Production, Logistique

Réparer les pannes avant même qu’elles ne se produisent, automatiser les chaines de production, installer des cobots (robots compagnons) pour effectuer les taches dangereuses ou répétitives, personnaliser les productions grâce au big data… l’ingénierie industrielle, c’est tout cela. Sa mission est de faire entrer les usines dans la 4ème révolution industrielle en flexibilisant l’outil de production, en intégrant les technologies de demain au cœur des processus industriels et en optimisant les performances énergétiques des installations.

Comment faire son choix ?

Le champ d'intervention des ingénieurs a tendance à s'élargir. Ainsi aux domaines énumérés ci-dessus, peuvent s'ajouter d’autres secteurs tels que la santé, la finance, les arts plastiques, la production artistique…  Choisir votre spécialité dépend avant tout de vous, de vos centres d’intérêts et de ce qui vous plaît vraiment. Si en terminale, vous êtes passionné.e par une matière en particulier comme la chimie, la biologie, la mécanique ou l’informatique, une école spécialisée peut être le choix privilégié qui permettra de vous épanouir dans votre passion. Il est toutefois important de vérifier au préalable que les cours enseignés correspondent bien à l’idée que vous vous en faîtes et de vous renseigner sur les débouchés professionnels du secteur en étant certain de vouloir rester spécialisé dans un seul domaine, durant toute votre vie. Si vous n’êtes pas attiré par un secteur en particulier, vous pouvez rejoindre une école généraliste qui proposer un enseignement suffisamment large pour permettre de débuter sa carrière dans la plupart des secteurs. Vous aurez ainsi le temps de découvrir les différentes matières et domaines d’applications pendant les 2 ou 3 premières années, avant de faire votre choix de majeure – dominante – option de spécialisation pour les 2 dernières années du cycle ingénieur. Vous aurez également l’opportunité de rencontrer de nombreux ingénieur.e.s et de vous faire une meilleure idée des métiers qui vous attirent parmi les 1 001 possibilités qui existent. Avec les nombreux débouchés et les besoins croissants d’ingénieur.e.s dans les prochaines années, aucun risque de vous tromper ! L’avenir vous appartient. En savoir plus sur les majeures du cursus ingénieur à l'ESILV

Prospective, comment former les futurs leaders

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pascal brouaye leaders direction entreprise dirigeant prospective stratégie holistique

Une tribune de Pascal Brouaye, Directeur général du Pôle Léonard de Vinci, initialement publiée dans Grandes Ecoles et Universités Magazine spécial PDG. On attache souvent aux grands leaders la qualité première d’avoir une vision à moyen et long terme et donc de pouvoir indiquer la direction qui doit être prise. Cela est vrai au niveau d’un pays, d’une entreprise et de toute organisation se développant dans un monde en mutation. Dire d’un dirigeant qu’il est visionnaire est souvent considéré comme l’un des plus beaux compliments.

Or une vision du futur s’appuie toujours sur un travail de prospective. «La prospective a pour objet d’éclairer l’action présente à la lumière des futurs possibles », nous dit Michel Godet. Il faut en effet avoir exploré l’avenir pour identifier les chemins souhaitables et renforcer la confiance qu’il y a à les emprunter. La prospective, la démarche stratégique et la définition de plans d’actions sont intimement liés. Et la question se pose pour les institutions de formation et d’éducation : comment préparer les futurs leaders à ce travail de prospective ? Cela s’enseigne-t-il ? Comment entraîner et développer cette compétence ?

Le futur n’est pas dans l’air du temps

Dans le monde actuel, secoué par des crises de plus en plus fréquentes et face à des transitions profondes qui souvent effraient comme la transition écologique, il n’est pas si évident de penser sereinement l’avenir comme on le faisait par exemple dans les années 60-70 en imaginant un an 2000 plein de promesses avec des voitures volantes et des projets d’exploration des planètes du système solaire. L’instantanéité généralisée sanctifie le présent avec son lot d’informations permanentes et, pour les jeunes, l’ennui qui génère la rêverie qui elle-même développe l’imagination n’est plus d’actualité. On ne parle plus de progrès, mais plutôt d’innovations pour tout de suite. Ainsi, il semble que les étudiants d’aujourd’hui sont moins naturellement tournés vers l’avenir. Les entraîner à la prospective est donc un enjeu important.

Les sciences et les technologies représentent un « driver » très puissant

Lorsqu’il s’agit de penser le futur, il est essentiel de savoir identifier les tendances lourdes. Et bien souvent celles-ci sont liées au développement technologique. Combien de progrès et de transformations du monde ont été rendus possibles du fait de découvertes scientifiques et de développements technologiques ? A contrario, combien de dirigeants d’entreprise ont sous-estimé l’impact du développement de l’informatique - même avant la révolution Internet - sur l’économie, les organisations et les entreprises ? Que de virages ratés pour avoir pensé l’informatique comme un vulgaire outil de productivité alors qu’il s’agissait d’un vecteur de transformation profonde des organisations, des méthodes de travail et de l’ensemble des processus des entreprises. Il s’agit donc de développer chez les futurs leaders un certain niveau de compétences scientifiques et techniques et surtout la curiosité qui va avec. Bien sûr, il ne s’agit pas de leur demander d’être des scientifiques ou ingénieurs accomplis, mais d’être familiers avec les sciences et les techniques et par conséquent de s’y intéresser. Cette culture doit, à mon sens, être davantage développée dans les écoles de management et dans les formations aux sciences sociales.

Mais il faut les penser avec une vision holistique

Mais c’est en croisant les sciences dures et les technologies avec les sciences humaines et sociales que l’on peut vraiment effectuer un travail de la prospective. La démographie, la géographie, la politique et même les religions représentent des dimensions souvent significatives quand il s’agit d’imaginer le futur. Cela invite à ce que les futurs leaders acquièrent des connaissances et des compétences étendues, pluridisciplinaires. On parle de plus en plus d‘hybridation des compétences tant il est vrai que c’est souvent à la frontière des disciplines ou dans des approches pluridisciplinaires que se développent les scénarios les plus féconds. Et là également les scientifiques et ingénieurs doivent déployer un esprit d’ouverture à ces sciences dites molles qui permettent d’appréhender la dimension humaine qui pèse lourd dans l’évolution des sociétés et des organisations mais aussi dans l’acceptation ou non des technologies. Sur ce dernier point, il est vrai qu’avec les techniques en plein essor, dites du Big Data, on dispose de plus en plus de moyens de traiter des masses importantes d’informations qui renseignent sur le comportement des individus.

Le potentiel et les limites du Big Data

Le management d’énormes quantités de données, rendu possible par la numérisation et le développement de la puissance de calcul fait du « Big Data » un outil de prédiction de plus en plus utilisé dans tous les domaines : médecine, finance, assurance, tourisme, marketing, etc… Les futurs leaders doivent évidemment être très familiers avec le potentiel du Big Data qui ne cesse de se renforcer par le développement des techniques d’intelligence artificielle comme le « deep learning ». Néanmoins, il s’agit aussi d’avoir conscience des limites de ce type d’approche qui, si elles permettent de développer des approches prédictives, ne fournissent pas de modèle pour expliquer ces prédictions. Comme le disait le grand mathématicien René Thom, « Prédire n’est pas expliquer ».

Former à la prospective, un beau terrain pour l’innovation pédagogique

Il résulte de ce qui a été dit plus haut que le travail de prospective doit aussi être un travail d’équipe. Former à la prospective offre par conséquent un beau terrain d’innovations pédagogiques qui devraient être mises en œuvre par des « consortium » de filières d’enseignement afin de rassembler autour d’études de cas par exemple, des équipes d’étudiants de disciplines variées et dotées d’outils technologiques ainsi que de data afin de travailler en vraie grandeur. Tout cela pouvant naturellement s’effectuer à distance et donc donner lieu à la création de MOOC ou autres SPOC afin de faire travailler des équipes pluridisciplinaires. Un beau challenge à relever pour décloisonner les filières d’enseignement. Plus d'informations sur la gouvernance du Pôle Léonard de Vinci

Louis, élève ingénieur SHN : deux victoires en Géorgie avec l’Equipe de France Rugby Moins de 20 ans Développement

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rugby ffr moins 20 ans developpement shn sportif haut niveau coupe du monde rugby bleuets

Louis Vincent, Promo 2022, revient d'une tournée de rugby en Géorgie avec l'Equipe de France Moins de 20 ans Développement. Les deux matchs auxquels il a participé se sont soldés par des victoires. Une expérience intense pour cet élève ingénieur en filière Sportif de haut niveau.

La tournée en Géorgie s'est déroulée du 2 au 11 mars 2019, avec deux rencontres les 6 et 10 mars. L'an dernier, la FFR avait déjà sélectionné Louis. L'Equipe avait alors affronté l'Irlande et l'Ecosse, deux pays au jeu plus "usuel" qu'en Géorgie.

Le rugby géorgien : un jeu plus frontal et agressif

Nous avons été surpris par la façon d'évoluer des rugbymen géorgiens. Comparés aux Irlandais et aux Ecossais, leur tactique est totalement différente. Le jeu britannique est aéré, ce qui n'est pas le cas de cette équipe d'Europe de l'Est. Les ballons sont portés, il y a beaucoup de mêlées.
Les Géorgiens sont imposants physiquement, mais nous avons réussi à dynamiser le jeu et à nous imposer grâce au "French Flair".
Nous étions dans une phase d'observation durant le premier match. Il n'y avait pas trop de rythme. Cela ne nous a pas empêchés de gagner sur la pelouse géorgienne par 27 à 22. Mais c'est surtout lors du second match que nous nous sommes vraiment adaptés à l'adversaire. Nous nous sommes imposés 34 à 32. L'Equipe de France Moins de 20 ans Développement correspond à l’équipe réserve de l’équipe Moins de 20 ans. Beaucoup de joueurs y évoluent au niveau professionnel. Dès que je suis convoqué pour jouer, il faut donc que je m'adapte rapidement. Cette fois-ci, j'ai dû apprendre le plan de jeu en une nuit : intégrer les combinaisons offensives, défensives, en touche, les déplacements, etc.

Devenir référent ingénieur et sport de haut niveau à l'ESILV

J'ai pour modèle le joueur Thierry Dusautoir, 80 sélections en équipe de France, retraité sportif depuis 2 ans. Cet ancien du Stade toulousain est aussi ingénieur ! Il est diplômé de l'Ecole nationale supérieure de chimie et de physique de Bordeaux. Comme lui, je veux montrer qu'il est possible de concilier les études et la pratique sportive de haut niveau. Je m'entraîne quatre fois par semaine avec le RC Massy Essonne (pro D2), les lundi, mardi, jeudi et vendredi soir avec l'équipe Espoir. Depuis l'année dernière, j’ai droit à certains aménagements pour faciliter la réussite de mon double cursus : je suis dispensé de cours à partir de 16h quand j'ai entraînement et les professeurs et amis me donnent tous les cours qui me manquent. J'ai pris un bon rythme. En 2ème année, on est encore plus à l'aise qu'en première année. Je me sens dorénavant prêt à partager mon expérience.
Je suis référent étudiant des intégrations des Sportifs de haut niveau à l'ESILV. Dès qu'un étudiant fait part de son intérêt pour la filière SHN via Parcoursup, je lui donne des informations sur la façon dont on procède au Pôle.
Je rencontre également des aspirants élèves ingénieurs lors des Journées Portes Ouvertes. A l'avenir, j'aimerais qu'on arrive à un modèle similaire à celui des campus américains où les sportifs de haut niveau sont fortement soutenus par l'ensemble du campus. En savoir plus sur le sport à l'ESILV

Hélène, Promo 2012, ingénieur d’affaires chez NetSuite Oracle

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ingenieur d'affaires oracle

Au poste d'ingénieur d'affaires chez Oracle, Hélène Liakis s'occupe plus particulièrement du cycle de vente de la solution NetSuite. Membre active du BDE au cours de ses études à l'ESILV, elle a acquis de solides compétences en matière de gestion d'équipe.

Oracle est le leader mondial des logiciels de gestion, avec un large portefeuille de solutions pour les entreprises de toutes les tailles et dans tous les secteurs. L'entreprise compte 430 000 clients dans 175 pays.

Accompagner les clients dans leur transformation digitale

J'occupe la fonction d'ingénieur d'affaires chez NetSuite Oracle. NetSuite permet aux clients de gérer l'ensemble de leurs données (commandes, paie, comptabtibilité, e-commerce, etc.) dans un seul logiciel ERP cloud hébergé chez Oracle. Ils utilisent donc l'application à distance et cela leur permet d'éviter toutes les procédures techniques de mises à jour liées à l'évolution des systèmes. Aujourd'hui, NetSuite Oracle est utilisé par plus de 40 000 entreprises dans le monde entier.
Mes missions s'articulent autour de l'ensemble du processus de vente de NetSuite : de la prospection d'opportunités commerciales jusqu'à la signature du contrat. Je qualifie le besoin client avec les équipes avant-centre et je suis en charge de la réponse qu’on fournit à leur besoin jusqu’à la négociation. Je vais aussi à des salons comme le Salon des Entrepreneurs pour rencontrer nos futurs clients et mettre en avant notre offre.
Ce que je préfère ? Le contact quotidien avec les équipes client et interne : les consultants, chefs de projet, architectes... J'aime aussi découvrir les problématiques très variées de nos prospects. Je dois constamment proposer des solutions innovantes. Mes interlocuteurs sont situés dans le monde entier ! Je développe mes compétences linguistiques au quotidien, en anglais en particulier. https://www.youtube.com/watch?v=MMRYK4AyxJQ&list=PLg4b0rSMICPv9SuHDNojbgDK_kap5Y2dO

Parcours et interventions à l'ESILV

J'ai fait fait tellement de choses en 5 ans ! J'ai eu la chance d'intégrer le bureau du BDE du Pôle Léonard de Vinci pendant un an. J'ai appris à gérer l'organisation de grands événements, d'un budget et surtout le travail en équipe, ce qui m'a été utile pour la suite de ma carrière.
J'ai réalisé mes deux stages dans un environnement stimulant : le premier en développement VBA et C++ pour le département Contrôle de Risques d'une équipe de gestionnaire de portefeuilles et le deuxième en avant-vente chez un éditeur de logiciels.
Je suis aussi partie à l'étranger en dernière année. J'ai étudié en Master de Finance Quantitative à l'UTS (University of Technology, Sydney). Je travaillais en parallèle pour un grand hôtel du quartier de Darling Harbour. C'est grâce à cet échange que je suis bilingue aujourd'hui. Après l'école, j'ai d'abord été Account Manager dans le secteur des télécoms chez Capgemini, puis consulting Account Manager sur les offres Cloud d'Oracle.

Le réseau ESILV

A l'ESILV j'ai appris à apprendre, à sortir de ma zone de confort et à faire preuve de persévérance en toute occasion. C'est ce qui m'a notamment permis d'obtenir mes deux stages, mon échange à Sydney et mon premier CDI. Je dois avouer que ça m'a permis de booster ma carrière. La culture ingénieure m'a beaucoup aidée  à appréhender le monde des entreprises IT. Je suis toujours en contact avec mes camarades de promotion, mes copains du BDE et des professeurs que je revois avec beaucoup de plaisir.
J'ai la chance d'intervenir lors des Journées Portes Ouvertes pour présenter mon parcours. Je suis PRM ("Project Roadmap Manager") pour des élèves de 3ème année sur un projet en "mode StartUp" dont ils doivent monter le Business Model. Je suis aussi présente chaque année sur le Forum Alumni qu'organise le Pôle Léonard de Vinci pour répondre aux questions des étudiants sur leur parcours professionnel.
Rapprocher l'Ecole et l'Entreprise est une mission fondamentale et je m'efforce de mettre en contact mes professeurs avec mes collègues. J'ai par exemple récemment mis en contact l'ESILV avec la Responsable de l'Innovation Lab chez Oracle et j'espère que de futurs projets communs verront bientôt le jour. Un conseil aux étudients actuels : soyez curieux, fuyez votre zone de confort et travaillez sans relâche avec les personnes qui partagent les mêmes valeurs que vous. Découvrir les formations proposées à l'ESILV

Cap sur le Rallye Aérien Etudiant, pour quatre élèves ingénieurs Leo Fly passionnés de vol et d’aéronautique

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rae rallye aerien etudiant edhec

A eux quatre, ils cumulent 350 heures de vol. Cette année, Lazare, Stéphane, Clémence et Luc, membres de Léo Airways, sont sélectionnés pour le RAE, le Rallye Aérien Etudiant. Départ à Toulouse où ils embarqueront à bord d'un DR400-180.

Le Rallye Aérien Etudiant se tiendra du 13 au 19 avril 2019. La compétition rassemble une quinzaine d'équipes étudiantes issues d'écoles d'ingénieurs ou de commerce. Chaque équipe compte quatre participants, dont un pilote titulaire du PPL (Private Pilote Licence). C'est le cas de Lazare Potier de la Morandière, en deuxième année de prépa intégrée, qui sera le pilote de l'équipe ESILV Léo Airways. Le RAE est organisé par l'EDHEC.

Près de 20 heures de vol au total !

Stéphane Gheung est à l'origine de la sélection. L'élève ingénieur, en majeure Ingénierie financière, habite à Annecy. L'an dernier, il a vu l'arrivée du Rallye Aérien Etudiant 2018 dans sa ville et a tout de suite pensé à implémenter le projet au Pôle Léonard de Vinci. Aujourd'hui, après avoir bouclé leur dossier et passé la phase des sélections, les quatre élèves débordent d'enthousiasme.
"Même si les organisateurs gardent les détails du parcours secrets, nous savons qu'au terme des étapes, nous aurons effectué 8 à 10 heures d'avion. Tout cela sans compter nos heures de vol pour arriver à Toulouse ! Car nous ne prendrons pas le TGV... Donc entre la compétition et l'aller-retour Paris-Toulouse, nous aurons près de 20 heures de vol à notre actif !" - Clémence Leroux, copilote, en 1ère année de cycle ingénieur.
Lazare Potier de la Morandière ; Stéphane Gheung ; Clémence Le Roux et Luc Roméas promettent de donner des nouvelles de la compétition tous les jours sur leur page Facebook et leur compte Instagram. Ils attendent avec impatience de monter dans leur avion, un DR400-180 prêté par l’aéroclub des IPSA (aérodrome de Toussus-leNoble) où évolue Lazare. https://www.youtube.com/watch?v=2uhYeWZF718

Le pôle Léo Airways conçu pour le RAE... et pour la bonne cause

Le pôle Léo Airways a vu le jour au sein de l'association de d'aéromodélisme et de conception aéronautique, Léo Fly. C'est la première année qu'il existe, mais le projet est voué à se pérenniser. "Nous souhaitons allier la théorie à la pratique. Nous donnons déjà des cours de pilotage, avec des examens théoriques." - Clémence.
Pendant la semaine du Rallye, une journée sera dédiée à l'association Graine de Pilotes. Cette association a pour but de faire découvrir le monde de l’aviation à des enfants en situation de handicap et plus spécifiquement des enfants autistes. Cette journée est offerte par les quatre élèves ingénieurs.
Les pilote et copilotes ont réussi à rassembler la somme nécessaire à leur envol grâce à un montage difficile et à des partenaires solides : Sparflex, leur sponsor principal qui possède sa propre patrouille de voltige avec deux avions de chasses, l'Association Sportive du Pôle Universitaire Léonard de Vinci, l’Agence Varenne et l'Association Français des Femmes Pilotes.

Altitude, cap, orientation, atterrissage : la nécessaire entente d'une équipe

Même si c'est le pilote qui prend les décisions en dernière analyse, les avis des copilotes peuvent diverger sur de nombreux paramètres : altitude, cap, orientation... Les qualités personnelles sont très importantes dans l'aviation. Lazare, le pilote, n'est pas celui qui a le plus d'heures au compteur. Il totalise 80 heures, alors que Clémence affiche 160 heures de planneur, mais seulement 20 en avion. L'équipe s'est donc décidée pour Lazare, parce qu'il dispose du brevet de pilote avion et qu'il est peut-être le plus à même de gagner le RAE. Lazare est passionné par le pilotage des avions depuis ses 10 ans, il a effectué son premier vol solo à 15 ans et a obtenu son PPL à 18 ans avec 55h de vol.
Lazare se définit comme un pilote ayant une bonne maîtrise de son environnement. Stéphane estime être précis et manier particulièrement bien les appareils, Luc est rigoureux et Clémence, plus fine et endurante.
Pour qu'un vol se passe dans les meilleures conditions possibles, il faut que l'équipe s'entende bien, qu'il n'y ait pas de stress au moment de prendre les décisions importantes : un changement de cap, d'altitude, d'orientation... L'atterrissage est aussi générateur de vives tensions. A cet instant clé, c'est sur les épaules du pilote que repose l'arbitrage final. Plus d'infos sur l'option Aéronautique du cursus ingénieur

Au Twizy Contest, l’équipe ParkPing monte sur le podium et remporte le Prix du meilleur pitch

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Twizy Contest, c'est une compétition sur le thème de la mobilité du futur. Finaliste, l'équipe ESILV ParkPing est grimpée sur le podium. Le jury lui a également remis le Prix du meilleur pitch.

Tout le monde connaît la Twizy, cette petite voiture électrique Renault pour deux passagers. Le Groupe Renault et Segula Technologies se sont associés pour lancer Twizy Contest, une compétition destinée aux futurs ingénieurs et designers du monde entier (France, Argentine, Brésil, Colombie, Espagne, Inde, Roumanie, Corée du Sud, Roumanie). La phase française est donc terminée avec un podium pour l'ESILV et le Prix du meilleur pitch. Grâce aux informations glanées sur la Twizy Open Platform, les élèves ont présenté leur projet autour de la mobilité de demain. Une compétition en open innovation avec deux contraintes : créativité/originalité et viabilité du concept et de sa campagne de promotion.

Twizy Contest, des idées pour l'avenir de la mobilité et du transport

Comment se déplacer à l'avenir ? Comment utiliser les infrastructures existantes tout en innovant pour une meilleure mobilité ? Quels produits inventifs et audacieux proposer aux clients du futur ? C'est à ce défi qu'ont répondu 8 équipes finalistes dont celle de l'ESILV.
"La mobilité de demain est toujours remise en question. De nouveaux acteurs rentrent tous les jours dans la partie et nous devons faire face à de nouvelles préoccupations émises par les prochaines générations (écologiques, économiques et sociales). Lancer un concours à l’international, chaque année, c’est un super moyen pour mieux comprendre les enjeux de demain, apporter des idées nouvelles à nos équipes et réaliser le pari de co-créer avec les futurs talents que nous allons rencontrer." - Paul De-Chatelperron, Creative Technologist & Alliance Creative Lab Network Coordinator, Groupe Renault.
Participer au Twizy Contest, c'est l'occasion pour les étudiants de rencontrer de futurs recruteurs et de valoriser leurs compétences. Audace, créativité et travail en équipe en priorité ! Les idées qui ont émergé et émergeront à l'international permettront également au Groupe Renault d'approndir les réflexions entamées autour de l'agilité, de la simplicité et de l'écologie du transport de demain.

Le projet ParkPing, 3ème du concours et Prix du meilleur pitch

Le projet des élèves ingénieurs s'inscrit dans le cadre du parcours projet à l'ESILV. En 1ère année de cycle ingénieur, le Projet de l’Ingénieur Numérique Généraliste (PING), doit être présenté dans le cadre d'une compétition. Avec ce podium et cette 3ème place, l'équipe a gagné la belle somme de 1 000€. De quoi récompenser un projet travaillé rigoureusement depuis la rentrée. ParkPing, c'est une application qui permettrait à chaque conducteur de gagner du temps pour se garer, alors que le nombre de places diminue en ville et que le parc automobile français ne cesse d'augmenter. Un projet bien ancré au cœur de la smart-city.
Bien conscients de la concurrence existant sur ce type de produit, les élèves ingénieurs ont présenté les facteurs différenciants de leur projet : une meilleure analyse prédictive et statistique des données pour que le guidage soit plus aisé et la place localisée et réservée plus facilement.
Les élèves ingénieurs ont imaginé un business model convaincant avec une clientèle cible, des modes de financement (dépenses investisseurs et recettes) et l'amortissement comptable du projet.

Les ingrédients pour pitcher comme un pro

A l'aide de Lalita Saminadadessigar, ingénieure Essais Fiabilité chez Groupe Renault, l'équipe ParkPing a construit un solide pitch avec une scénette en ouverture de la présentation. L'un des membres de l'équipe jouait le rôle d'un employé conducteur de voiture... un peu en retard à son rendez-vous. L'autre, son patron qui s'impatientait, parce qu'il n'arrivait pas chez le client, faute de place de parking. Une mise en scène qui a plu aux quelque 70 personnes présentes : équipes finalistes écoles et leur coach, jury et personnels des Groupe Renault et Segura Technologies. L'équipe ParkPing est passée en premier, ce qui représentait un certain stress, mais qui n'a pourtant pas fait fléchir la motivation des élèves.
"Le public nous a mis en confiance. Nous avons vu des sourires sur leur visage après notre scénette, nous étions donc plutôt à l'aise finalement. On sentait que le jury était réceptif. C'est une expérience géniale d'être devant un si large public dans le contexte d'une compétition. Je souhaite à tous les élèves de le vivre !" - Clément Marcié, chef de projet ParkPing
Après cette belle performance et ce Prix du meilleur pitch, voici quelques conseils de l'équipe pour pitcher gagnant !
  • Le plus important : s'entraîner et répéter dans des conditions réelles. Les élèves ingénieurs de ParkPing avaient 15 minutes de temps imparti et ils ont répété deux fois la totalité de leur présentation pour vérifier qu'ils ne traînaient pas trop, ou au contraire, n'étaient pas trop rapides ;
  • Il faut également travailler ses transitions. Sinon la présentation risque d'être trop scolaire et pas assez vivante.
  • Enfin, l'équipe ParkPing préconise d'inclure le public, de rendre la présentation interactive pour susciter de l'intérêt et le garder tout au long du pitch.
Les 5 membres de l'équipe ParkPing : Pauline Lançon, Marwan Malti, Clément Marcié, Thomas Mathieu et leur coach, Lalita Saminadadessigar. Plus de détails sur les projets ingénieurs à l'ESILV  

Pourquoi la transition énergétique augmente les besoins des entreprises en ingénieurs ? 

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A l’heure du réchauffement climatique et l’épuisement programmé de nos ressources naturelles, le défi posé par la transition énergétique est plus que jamais d’actualité. Pour trouver des solutions et les mettre en œuvre, les ingénieurs sont essentiels : les marges de progression dans l’innovation sont nombreuses et concourent à l’émergence de nouveaux emplois « verts ».

La transition énergétique concerne l’ensemble des mesures à adopter pour une activité humaine responsable et consciente de la préservation du futur pour un modèle plus durable et plus soucieux des enjeux environnementaux. Les hommes et les entreprises doivent agir pour limiter leurs impacts, en particulier dans l’ensemble des secteurs responsables du dérèglement climatique : les transports, la production d’énergie, l’agriculture et l’alimentation, l’habitat, etc

L’énergie et l’automobile en première ligne

Aujourd’hui, pour réduire notre impact sur le changement climatique et ses effets délétères, à la fois sur les hommes – les réfugiés climatiques fuyant leurs pays inondés ou rendus désertiques –, sur l’économie et sur l’environnement, le but est d’accélérer la transition énergétique vers les nouvelles énergies, des énergies moins polluantes Le plan climat-énergie prévoit, à l’échelle européenne, une baisse de 40% des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. L’énergie et l’industrie automobile figurent en première ligne des secteurs « énergivores » appelés à se transformer.
Le développement des énergies renouvelables – éolien, biomasse, solaire photovoltaïque et thermique, géothermique, hydraulique - créent de nombreux emplois d’ingénieurs chez Engie, EDF et Veolia par exemple pour porter la part des énergies renouvelables à 32% de la consommation énergétique finale en 2030 (contre 18% aujourd’hui).
La filière automobile recrute également des ingénieurs en Recherche & Développement pour produire des véhicules électriques et réduire les émissions des autres voitures. 

Tous les secteurs sont concernés

Mais bien d’autres secteurs industriels sont concernés par la transition énergétique : le bâtiment qui consomme 44% de l’énergie totale utilisée en France, l’aéronautique, l’agroalimentaire, l’eau et le traitement des déchets, industriels ou domestiques… Et même le numérique : les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) font partie des plus gros consommateurs mondiaux d’électricité et de terres rares, nécessaires à la fabrication de leurs produits. Les technologies de l’information polluent autant que les avions ! 

Des profils d’ingénieurs techniques ou généralistes

Les ingénieurs en énergie font partie des profils recherchés. Ce sont des chefs de projets chargés de définir les nouveaux moyens de production énergétique, de concevoir les normes des nouveaux bâtiments HQE, de prévoir les moyens d’acheminer l’énergie, etc. Proches de la construction lorsqu’il s’agit de définir les seuils énergétiques des bâtiments, ces ingénieurs peuvent également avoir une approche orientée développement durable, selon leur sensibilité.   
Au-delà de ses effets sur le développement de tel ou tel métier, la transition énergétique implique une transformation des compétences, voire l’acquisition de nouvelles compétences chez les ingénieurs, notamment :
  • La connaissance du cadre réglementaire et des différentes normes environnementales ; 
  • Les logiques de l’écoconception, du recyclage et plus globalement de l’analyse du cycle de vie d’un produit ; 
  • La connaissance fine de disciplines fortement liées à la problématique de l’énergie (électronique de puissance par exemple) ; 
  • La maîtrise des technologies numériques, notamment pour la conception mais aussi dans le fonctionnement même des véhicules, des bâtiments ou des réseaux énergétiques (systèmes embarqués dans l’automobile, capteurs et compteurs intelligents dans le bâtiment, smart grids dans l’énergie qui ajustent les flux d’électricité entre fournisseurs et consommateurs…). 

Une vision interdisciplinaire nécessaire

Pour accompagner efficacement la transition énergique, l’interdisciplinarité est de plus en plus nécessaire pour favoriser une vision d’ensemble, avec des profils d’ingénieurs généralistes maîtrisant la physique, la chimie et le traitement des données (data mining et data learning)Et permettre de développer des échanges transversaux entre métiers et un décloisonnement disciplinaire. Si vous êtes attiré par les questions de la gestion durable de l’environnement et la préservation des ressources naturelles, vous aurez l’embarras du choix en devenant ingénieur.e parmi les nombreuses opportunités liées à la transition écologique, tant dans les grands groupes (énergéticiens ou non) que dans les petites structures, bureaux d’études et start-up. Parce que notre planète et notre avenir le valent bien !   En savoir plus sur la majeure Nouvelles Energies à l'ESILV

Challenges Citoyens CGI 2019 : deux Premiers Prix ESILV, catégories Environnement et Handicap

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Aux Challenges Citoyens CGI 2019, l'ESILV a brillé avec deux Premiers Prix dans les catégories Environnement (projet EasyFlow) et Handicap (Lili). Un chèque de 3 000€ a été remis a chacune des deux équipes.

Parmi les 20 projets finalistes des Challenges Citoyens CGI 2019, 5 d'entre eux étaient proposés par l'ESILV : ceux des deux gagnants, EasyFlow et Lili, mais aussi TechMyBlood (santé et prévention), Easy Student Housing (solidarité) et Gryn Lantern System (environnement). Pour participer à la compétition, les équipes ont dû travailler bien en amont avec la mise en place d'un planning du projet, d'un business plan et la présentation des membres qui concouraient.

Les Challenges Citoyens CGI, un concours axé sur la RSE

Tous les ans, CGI organise une compétition qui met en valeur des initiatives étudiantes responsables et solidaires. Après un vote du public, c'est un jury professionnel qui décide des projets gagnants, les plus concrets et les plus ambitieux. Au total, CGI offre la coquette somme de 25 000€ à se partager entre les équipes victorieuses.
En 2018, deux équipes ESILV étaient également reparties avec des Prix : ceux des catégories Solidarité, avec un bracelet connecté anti agression et Santé & Prévention, avec un éthylotest connecté. Ce dernier projet s'était également distingué avec le Prix coup de coeur du public.
Les élèves ingénieurs ont bénéficié d'un coaching en vue de la finale. Deux séances de 2h chacune leur étaient attribuées avec pour objectif de bien pitcher le jour J. Le jury de la soutenance était composé de professionnels, mais aussi de clients dont l'expertise était en rapport avec les thématique du concours. Le coaching avait pour objectif de préparer au mieux les étudiants à la soutenance.

Premier Prix ESILV catégorie Handicap

Lili pour améliorer le quotidien des personnes dyslexiques

Coachée par Valentin Desremeaux, Chef de projet CGI, les élèves ingénieurs, tous en majeure Informatique, Big Data et Objets Connectés, ont développé une application mobile permettant de rendre plus aisée l'apprentissage de la lecture et de l'écriture pour les personnes souffrant de dyslexie. Le projet se fonde sur plusieurs études scientifiques qui concluent que la typographie a un impact majeur sur la lecture chez les dyslexiques. La société Microsoft France Accessibilité et Philippe Trottin ont contribué à la mise en place de ce projet.
Lili regroupe un éventail de 4 fonctionnalités inclusives en permettant d’adapter le format du texte (séparateurs syllabique, police, couleurs, taille) en fonction des besoins spécifiques de chaque lecteur.
1.Une bibliothèque E-books : regroupant les livres de l’utilisateur avec un affichage adapté à celui-ci. 2.L’éditeur de texte : permettant d’écrire du texte ou de le capturer grâce à la caméra en profitant à nouveau d’un affichage adapté à soi. 3.Le diagnostic : un outil statistique destiné aux orthophonistes de façons à ce qu’ils puissent avoir un suivi quotidien de la progression de leurs patients. 4.La classe virtuelle : permettant aux professeurs d’envoyer les supports de cours aux élèves avec un affichage adapté à chacun des élèves sur leurs appareils respectifs. Les membres de l’équipe : Théo Isambourg, Nhu-Vuong Mavier, Anthony Uzan et Julian Weber. Leur idée s'inscrit dans le parcours projet de l'ESILV. Il s'agit du projet d'innovation industrielle des élèves de deuxième année de cycle ingénieur. A noter : le projet Lili est également présenté au Défi H

CGI et le Handicap

Lili répond aux attentes du Prix de la catégorie Handicap : donner de nouvelles pistes pour les professionnels face à des personnes atteintes de handicap. Chez CGI, depuis plus de 10 ans, la Mission Emploi Handicap s’engage chaque jour à former, recruter, intégrer et maintenir dans l’emploi les salariés en situation de handicap. Plus d'infos sur Lili

Catégorie Environnement

Easy Flow : réduire sa consommation d'eau

Coachés par Willy N'Guyen Van Hoi, Directeur Conseil et Services de l'offre Technologies CGI, les élèves en 1ère année année de cycle ingénieur ont présenté un projet pour contrôler et gérer de la consommation d’eau à la maison.
Il s'agit d'un dispositif à installer dans sa salle d'eau, auquel on ajoute une application. Le binôme dispositif et application permet de monitorer sa consommation d'économiser un peu d'eau tous les jours.
Un projet innovant présenté par Robin Blaise, Louis Caujolle, Théophile Freixa, Yann Kervella, Coraline Riou et Clément Sebald-Kubler. Leur projet s'inscrit dans le parcours projet de l'ESILV. Il s'agit du Projet de l’Ingénieur Numérique Généraliste, ou PING de 1ère année de cycle ingénieur.

CGI et l'environnement

EasyFlow répond aux attentes de la catégorie Environnement, car c'est un Prix qui sensibilise à l'écologie et développe une action autour de l'innovation frugale. CGI s'engage à protéger l'environnement en appliquant des pratiques d'exploitation responsable et écologiques ainsi qu'à fournir à ses clients un ensemble de solutions numériques environnementales et énergétiques. Le sytème de management environnemental de CGI en France est certifié ISO14001 depuis avril 2014 sur l'ensemble de ses 21 sites et pour toutes ses activités. Plus d'infos sur Easy Flow Plus d'informations sur les projets ESILV

Zeinab, Promo 2018, doctorante au CEA après un parcours recherche à l’ESILV

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parcours recherche esilv

Elève ingénieur en parcours recherche ESILV jusqu'en 2018, Zeinab Nehaï est actuellement rattachée au CEA où elle prépare une thèse sur la vérification formelle des systèmes blockchain et smart contract. Au terme de son doctorat, elle compte rejoindre le service R&D d'une entreprise.

Le CEA, Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA) est un organisme public de recherche dans le secteur des énergies "bas carbone" nucléaire et renouvelable. D'autres domaines d'étude lui sont confiées, notamment en recherche fondamentale : la santé, la biologie, la défense, ou les technologies de l'information. Avec le CNRS, le CEA est considéré comme le plus important organisme de recherche français.

Le parcours recherche à l'ESILV : le déclic

Quand j'étais en première année de cycle ingénieur, je me suis rapprochée de Guillaume Guérard, alors enseignant-chercheur responsable de la majeure Nouvelles Energies. Il m'a proposé un stage de deux mois au sein du De Vinci Research Center. Il s'agissait de modéliser les smart grid, ces réseaux électriques intelligents qui ajustent les flux d'électricité des fournisseurs en fonction de la consommation des clients. Avoir un parcours recherche dans une école d'ingénieur, c'est plutôt original !
A la fin 2016, j'ai rédigé un article avec Guillaume Guérard intitulé "Quand la blockchain sert à échanger de l'électricité" et publié dans The Conversation. Nous y démontrions que, contrairement aux idées reçues, la blockchain ne servait pas uniquement dans le domaine de la finance, mais qu'elle pouvait aussi s'appliquer dans le secteur de l'énergie. Ainsi, les microgrid rendent plus aisé l'échange d'énergie entre consommateurs dans le quartier de Brooklyn à New York.
La blockchain, c'est une chaîne de blocs qui permet de transmettre de l'information de façon transparente, de façon décentralisée. Grâce à la blockchain, la transaction est encryptée et valisée par les noeuds du réseau. Un fois validé, chaque bloc possède une heure et une date. La transaction est transparente, l'ensemble du réseau y a donc accès.
Les échanges de la blockchain peuvent être exécuter via des smart contract (blockchain Codius ou Ethereum). L'exécution de ces contrats est certifiée et tout le monde peut la vérifier. Elle rend fiable la transaction.
Accompagnée d'un autre élève de l'ESILV, Bastien Plichon, j'ai participé à la modélisation d'un réseau blockchain et effectué un état de l'art à la fin de mon stage. J'ai particulièrement apprécié de pouvoir creuser des sujets existants, mais pas encore totalement défrichés.

Un double-diplôme avec l'ENS Paris-Saclay

En 2ème année de cycle ingénieur, je suis passée par un stage à EDF pendant 5 mois. J'ai contribué à l'application de méthodes de vérification formelle sur des smart contract, en expérimentant une ou plusieurs techniques de preuve. Le tout sur un cas type de smart contract déployé sur la blockchain publique Ethereum. J'ai utilisé une technique de vérification formelle (model checking) pour vérifier si les smart contract se comportaient de la manière souhaitée, pouvant ainsi être appliqués et déterminer si le modèle du cas vérifiait bien ces propriétés. 
C'est là que je me suis tournée vers l'ENS Paris-Saclay pour un double-diplôme avec l'ESILV. J'ai choisi l'ENS, parce que les cours correspondaient à ce que j'avais appris en parcours recherche puis en stage et à ce que je souhaitais approfondir.
Trois cours m'ont particulièrement attirée :
  • Les méthodes formelles (techniques permettant de s'assurer qu'un système fonctionne correctement suivant un raisonnement mathématique ; ingénierie dans des systèmes complexes comme un réseau nucléaire ou des systèmes embarqués)
  • La modélisation (abstraction d'un système ou du fonctionnement d'un système, ex. le fonctionnement d'un robot en un automate), réseaux de Petri
  • La sûreté de fonctionnement (étude de l'aptitude d'un système à remplir une ou plusieurs fonctions requises dans des conditions données ; ex. un passage à niveau)

La recherche pour semer une nouvelle graine

En 3ème année de cycle ingénieur, j'ai débuté un stage de 6 mois au CEA. Je travaillais sur la vérification formelle des smart contract. Mon doctorat se situe dans la continuité de mon stage. Je suis rattachée à l'université Paris-Diderot, mais je passe le plus clair de mon temps au CEA. Le doctorat dure 3 ans. Je viens tout juste de le commencer au début de l'année scolaire 2018-2019.
J'en suis à la phase de recherche bibliographique, je lis des articles, je me renseigne sur ce qui existe déjà sur la vérification formelle des systèmes blockchain et des smart contract. J'assiste aussi à des séminaires. L'idée d'un doctorat, c'est de semer une nouvelle graine, de ne pas reproduire ce qui a été fait précédemment.
Mon doctorat porte sur un thème plus large que la stricte vérification formelle des smart contracts. Je veux vérifier la communication entre les différents acteurs de la blockchain, la communication entre les différents smart contract (programmation informatique, code, orientée objet). Un contrat peut appeler une fonction présente dans un autre contrat. Il sera également important de voir la communication entre les les différents nœuds des systèmes. A l'avenir, je ne veux pas suivre la voie académique, devenir enseignant-chercheure. J'ai plutôt pour ambition de m'intégrer à un service de R&D dans une entreprise pour faire de la recherche appliquée. Je ne suis pas assez pédagogue pour devenir enseignante ! A propos de l'Axe de recherche Modélisation Group au sein du parcours recherche de l'ESILV Les trois axes de recherche du Groupe Modélisation s’articulent autour de l’étude mathématique et numérique de modèles issus de la physique, de la mécanique et de l’informatique. Plus précisément, il s’agit de l’axe fluides et matériaux, de l’axe vibro-acoustique, matériaux composites et polymères et enfin de l’axe des réseaux intelligents pour l’énergie. Ces travaux sont principalement liés à l’école d’ingénieurs et sont liés aux formations en mathématiques, mécanique numérique et nouvelles énergies. Voir l'équipe et les publications 

Coup2Boost pour E-NERO, projet ESILV finaliste 2019 choisi par Capgemini

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Coup2Boost 2019

Il y avait 400 projets sélectionnés pour la compétition Coup2Boost 2019... Il n'en reste plus que 20 ! Parmi eux, celui de l'ESILV, E-NERO, choisi par Capgemini en vue de la grande finale du 11 avril.

Le projet E-NERO, finaliste de Coup2Boost 2019, s'inscrit dans le cadre du parcours projet de l'ESILV. Les élèves de première année de cycle ingénieur doivent produire le Projet de l'Ingénieur Numérique Généraliste ou PING. Il s'agit de présenter une innovation dans le domaine de l'ingénierie et dans le cadre d'une compétition. E-NERO participe donc à Coup2Boost, avec à la clé 25 000 euros à se partager entre les lauréats.

Coup2Boost et plein feu sur E-NERO

E-NERO, c'est une application couplée à une douche intelligente et connectée avec écran intégré. A chaque instant, l'utilisateur peut suivre sa consommation d'eau et d'énergie. Il peut aussi consulter l'historique détaillé du temps mis à se laver, de la quantité d’eau utilisée, ainsi que du montant des dépenses générées.
"Avant de nous engager dans cette aventure, nous nous sommes posé cette question : comment révolutionner l'environnement et notre quotidien ? Or pour une douche de 10 minutes, nous consommons entre 110 et 130 litres d'eau, soit 5 mois d'hydratation pour une personne normale. Nous avons pensé qu'il était temps de repenser la façon de nous doucher." - Nizam Benhocine, chef du projet en première année de cycle ingénieur
En plus de pouvoir personnaliser sa douche, utiliser l’application permettra à l’utilisateur de prendre sa douche en fonction de ses préférences : économique, écologique ou bien simplement pour se détendre . Les choix pourront être effectués via l'application ou par le biais d'un écran incrusté dans le mur. Les élèves ingénieurs souhaitent également que leur projet ait un aspect ludique, un volet « gamification », via des avatars, un système de niveaux et de titres en fonction de la consommation de chacun, plus ou moins raisonnable. Les six membres de l'équipes E-NERO : Nizam Benhocine, Adil Benkherouf, Quentin Callais, Alexandre Caye, Emna Mechri, Nour Ohayon.

Coup2Boost 2019 et son tissu d'entreprises partenaires

coup2boost Capgemini, Coca-Cola European Partners, Dentsu Aegis Network, et STEF soutiennent, avec Monster, les projets des étudiants. Les lauréats de cette 3ème édition du concours Coup2Boost 2019 se partageront plus de 25 000 €. Cette bourse sert à concrétiser les meilleurs initiatives et à donner vie aux idées les plus abouties.
"Nous sommes fiers d'avoir été sélectionés par Capgemini, la première entreprise de services numériques française. Si Capgemini croit en notre projet, c'est que nous pourrons aller loin avec celui-ci. Si nous gagnons de l'argent, nous allons poursuivre nos recherches et continuer avec E-NERO" - Nizam Benhocine
Dernière étape pour les six étudiants de première année de cycle ingénieur : séduire le jury lors de la soutenance le 11 avril à Paris.

Focus sur Capgemini, l'entreprise qui a choisi E-NERO

Au départ, Capgemini était une startup, puis elle est devenue un des leaders mondiaux du conseil, des services informatiques et de la transformation numérique. Fort de 50 années d’expertise, le Groupe propose à ses clients une offre complète pour saisir l’ensemble des opportunités business que présentent le cloud, la Data, le digital et les plateformes :
  • Un vaste portefeuille de services :  Performance AI, Digital Transformation, Digital Engineering & Manufacturing Services, Digital Experience, Cloud & Infrastructure Services, Cybersécurité, Testing, Custom Solutions…
  • Un écosystème de partenaires internationaux (éditeurs, startup, universités) pour identifier et proposer des solutions innovantes
  • Plus de 200 000 collaborateurs dans le monde, experts dans leurs domaines (certifications, parcours de formation…)
Une approche 360 qui permet d’accompagner les clients de Capgemini de la stratégie à la mise en œuvre de leur transformation. Et surtout un véritable terrain de jeu et d’évolution pour tout technophile à la recherche de challenges. En savoir plus sur les compétitions auxquelles participent les élèves ingénieurs de l'ESILV

Quelle majeure pour un élève ingénieur ESILV ? Bien s’orienter grâce aux workshops

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majeure eleve ingenieur orientation

Après trois ans au sein de l'ESILV, les élèves ingénieurs doivent choisir une majeure pour se spécialiser. Pour rendre plus aisée leur décision, la Direction des Partenariats Entreprises et l'association De Vinci Partners mettent en place des workshops orientation regroupant des alumni, des entreprises et des enseignants.

Quel métier exercer à la sortie de l'école ? Les deux dernières années du cycle ingénieur permettent d'affiner la voie professionnelle que l'on souhaite prendre après l'ESILV. Cinq majeures sont proposées aux élèves en quatrième année : Informatique Big Data et Objets Connectés, Ingénierie Financière, Mécanique Numérique et Modélisation et Nouvelles Energies. Chacune des majeures est enseignée entièrement en anglais et permet d'acquérir les fondamentaux de sa spécialité. D'où l'intérêt de faire un choix éclairé.

Les diplômés de l'ESILV partagent leur expérience et les raisons de leur choix

Ce sont plus de 40 alumnis qui sont venus présenter les enjeux de leur secteur d'activités, les métiers qui correspondent à chaque majeure, mais aussi les compétences requises dans chacune des spécialisations. L'équipe a organisé des ateliers questions/réponses. Des élèves de dernière année se sont également joints aux workshops pour témoigner des enseignements reçus dans chacune des majeures. Pour représenter les Nouvelles Energies, plusieurs alumnis ont fait part de leur parcours. Ils travaillent aujourd'hui pour des grandes entreprises comme Altran, Engie, Metron, Parvis et Safran. Parmi eux, Pauline Dotte, Sales Manager chez Engie.
"J'ai partagé mon expérience en BtoB chez Engie. Je suis l'intermédiaire entre Engie et des clients ayant des besoins en termes de nouvelles énergies : panneaux solaires, biogaz, voitures électriques, etc. Je les conseille sur leurs achats en fonction de leurs infrastructures. J'interviens également dans la vente des quotas de CO2. Le choix de la majeure Nouvelles Energies a donc été déterminant pour la suite de ma carrière." - Pauline Dotte
En ingénierie financière, les entreprises représentées étaient aussi différentes que Banque de France, Crédit Agricole, Pro BTP, Natixis, Société Générale. Côté Informatique Big Data et Objets Connectés, d'autres anciens élèves ont apporté leur pierre à l'édifice. Ainsi, Hacène Kadouche, Promo 2017, Web Developper chez Acensi, Charles Georges, Promo 2000, Director - EMEA Digital Business and IT Strategy chez Gartner, Maxime Stojanovic, Promo 2017, Development Engineer chez Hardis Group, Samuel Metias, Promo 2008, CEO Comeet, après avoir été Cloud Applications Business & Marketing Manager chez Microsoft, Danaé Toubiana, Manager et Trainer chez Sopra Banking. Enfin, en Mécanique Numérique et Modélisation, les alumnis portaient haut les couleurs de leurs sociétés : Dassault Aviation, Framatome, L'Oréal, PSA, Safran, Vinci, etc.

Les opportunités des 4ème et 5ème années à l'international

En 4ème et en 5ème année, il est possible de faire un semestre à l'international. Les alumnis ont parlé de leur expérience à Reverside en Californie pour Clara Assous, Promo 2016 ; à Sydney, Australie pour Nicolas Coquelet, Promo 2013 ; à Politecnico en Italie pour Julien Sarfati, etc.
Le réseau d’universités partenaires de l'ESILV offre aux étudiants la possibilité d’étudier en Europe (accords ERASMUS en Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Espagne, Pays-Bas), aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en Australie, en Afrique du Sud, en Asie (Chine, Corée du Sud, Taïwan, Inde). Il s’enrichit chaque année de nouveaux partenaires rigoureusement sélectionnés.
Les élèves ont également la possibilité de partir dans un programme de double-diplôme en Australie, en Autriche, au Canada, en Chine, en Irlande, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni.

Professeurs et entreprises au cœur du dispositif

L'équipe académique a également prodigué ses conseils aux élèves ingénieurs. Les enseignants et responsables de majeures ont aidé les étudiants à se décider en fonction de leur motivation réelle et pas de l'idée abstraite qu'ils se faisaient de la majeure.
"Il faut un déclic, tout dépend de votre objectif, du stage que vous souhaitez faire" - Gaël Chareyron, responsable de la majeure Informatique Big Data et Objets Connectés. "Est-ce que vous allez concevoir des projets ou faire de l'analyse de code ? C'est vous qui allez choisir. Cela dépend aussi de la taille de l'entreprise dans laquelle vous allez travailler. Dans une startup, on vous demandera de faire code pour créer un produit innovant."
Le Département des Partenariats Entreprises a également invité des entreprises pour qu'elles présentent les métiers en rapport avec les majeures des élèves. Ainsi, Antargaz Finagaz a expliqué ses fonctions en termes de réglementations, de maintenance, d'exploitation d'équipement sous pression, de gaz naturel, de propane, etc. L'entreprise a également mis l'accent sur les énergies nouvelles comme le biogaz.

D'autres ateliers pour s'orienter et envisager l'avenir

Les élèves ingénieurs sont également conviés à des cycles de conférences portant sur
  • La carrière d'un ingénieur
  • La mixité
  • Construire son réseau professionnel
  • Éthique de l’ingénieur
Les enseignements électifs permettent également à l’élève de personnaliser son cursus en cohérence avec son projet professionnel. Chaque élève a l’opportunité de découvrir ou d’approfondir certains sujets, d’élargir le champ de ses connaissances et compétences. Les nouvelles thématiques et les enjeux de demain y sont abordés : économie du luxe, responsabilité sociale, éthique des entreprises, management des risques, marché de l'art, etc. Le Forum Entreprise qui rassemble une centaine d'entreprises est également un moment d'échanges directs pour choisir son stage de fin d'études.
L’ESILV, école d’ingénieurs à Paris propose deux ans de cycle préparatoire ou prépa intégrée et une troisième année de cycle ingénieur consacrés à un enseignement généraliste et numérique. Retrouvez plus d’informations sur les majeures.

E-PULV Vision X de Vinci Eco Drive : toujours un temps d’avance sur le Shell Eco-marathon

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Son look est digne des plus beaux modèles imaginés par Elon Musk ! L'E-PULV Vision X, véhicule électrique monocoque, sera prêt pour le Shell Eco-marathon France et Europe 2021. Avec une promesse : entrer dans le Top 10 de la compétition continentale.

L'association automobile étudiante du Pôle Léonard de Vinci, Vinci Eco Drive, conçoit et construit des véhicules électriques efficients. Créée en 2013, son ambition grandit chaque année et de nouveaux projets voient le jour. Ainsi en 2018, Vinci Eco Drive a créé son département Formula Student pour participer à la compétition automobile internationale de référence d'ici deux ans. https://www.youtube.com/watch?v=VFeskp-_tYQ

Une simulation du prototype grâce au logiciel Xflow de Dassault System

Alexandre Bruneau, chef du projet de véhicule électrique E-PULV Vision X, peut être satisfait et tirer une certaine fierté des premières simulations du prototype. Avec un coefficient de traînée qui ne passe pas la barre de de 0.079, le monocoque à la structure composite et aux carénages aérodynamiques entre dans la catégorie des grands.
C'est grâce à XFlow, un logiciel de Dassault System, partenaire du projet, que les étudiants de l'association ont pu faire leurs essais. Intégré au portefeuille de simulation de fluides de 3DS Simulia, XFlow est un logiciel innovant. Il permet de limiter les tests physiques et de se décider sur la conception rapidement et de façon pertinente.
Grâce à ce programme, les étudiants ont testé le véhicule dans des conditions réelles. Les fonctionnalités avancées de rendu les ont aidés à mieux visualiser les performances d'écoulement et thermiques.

Shell Eco-marathon 2019 : premiers essais sur le circuit de Mortefontaine

Retour au réel et au prototype d'efficience actuel. Début avril, l'équipe a réalisé les premiers essais de l'année sur le circuit de Mortefontaine ou CERAM dans l'Oise. Un parcours qui présente un anneau de vitesse de 3 000 mètres avec des inclinaisons de 43 degrés et de 7 mètres de hauteur. Vitesse maximale : 300 km/h.
Les pilotes automobiles ont testé les améliorations du prototype automobile existant, en particulier le nouveau pare-brise.
Le circuit de Mortefontaine est aujourd'hui parfaitement adapté aux courses automobiles. Il les sécurise avec quatre chicanes amovibles ajoutées au niveau des virages, ce qui permet de limiter les vitesses à 200 km/h au lieu de 250 km/h avant la rénovation.
La carrosserie du prototype a été entièrement réalisée par les membres de l'association. Elle est composée de fibres de carbone tressées en NOMEX. Une matière alvéolée comme un nid d'abeille pour un monocoque à la fois solide et léger.
L'an dernier, l'équipe de Vinci Eco Drive est montée sur la deuxième marche du podium du Shell Eco-marathon France. Difficile d'améliorer cette performance, mais pas impossible ! Rendez-vous à Londres... https://www.youtube.com/watch?v=3DGtbSVQbYA En savoir plus sur Vinci Eco Drive L'association dispose des ateliers de l'ESILV qui comportent découpeuse laser, tour numérique, fraiseuse numérique, imprimante 3D, etc. Elle a pour ambition de devenir un bureau d'étude développant des véhicules électriques pour former son équipe au secteur automobile de demain. Plus de 60 membres sont investis dans Vinci Eco Drive. Grâce au mélange de profils, des élèves ingénieurs de l'ESILV, des managers de l'EMLV et des designers et communicants de l'IIM, l'association prend des airs de startup. Elle compte 15 entreprises partenaires et fonctionne sur un budget de 54 100€ pour l'année 2018-2019. Plus d'infos sur Vinci Eco Drive Facebook Twitter YouTube Découvrir les associations du Pôle Léonard de Vinci sur LEO CAMPUS

Quel parcours pour devenir ingénieur automobile ?

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ingenieur automobile

Près de sept millions de véhicules sont fabriqués chaque année par les industriels français dont un tiers sur le territoire français. L’un des grands défis actuels du secteur automobile est de produire des véhicules moins polluants et à moindre coût. Découvrez comment devenir ingénieur automobile.

Avec l’arrivée de nouveaux véhicules (électriques, hybrides), l’industrie automobile a encore de beaux jours devant elle. Passionné par l’automobile, vous souhaitez être en pole position pour rejoindre ce secteur en pleine révolution écologique et technique ?

Un secteur en pleine évolution

Épuisement progressif du pétrole, contraintes environnementales, nouveaux marchés dans les pays émergents, nouvelles technologies, mais aussi nouvelles attentes des consommateurs pour un véhicule plus autonome : l’industrie automobile est en pleine évolution pour répondre à ces nombreux défis. Les automobilistes recherchent aujourd’hui des voitures moins consommatrices d’énergie, tout aussi performantes en termes de motorisation, plus sûres, plus connectées, plus automatisées et dotées d’une interface de commande plus simple à utiliser. Dans ce contexte, des analyses récentes font apparaître que l’hybridation, l’électrification, la connectivité et la digitalisation sont les tendances clés jusqu’à 2025. C'est une bonne nouvelle pour les ingénieurs formés dans ces domaines, recherchés pour leurs capacités à innover et à concevoir les produits de l'avenir.

Les qualités et compétences d’un ingénieur automobile

Spécialiste des systèmes électroniques et mécaniques complexes, l'ingénieur automobile a pour mission d’améliorer les différentes parties d'un véhicule - carrosserie, moteur, tableaux de bord, habitacle, etc – et de concevoir les véhicules du futur, tout en respectant les contraintes réglementaires en vigueur. Pour mener à bien sa mission, il doit non seulement être capable d'intervenir sur les systèmes les plus complexes, mais également s'entourer d'autres spécialistes comme les designers. Déterminé, persévérant et rigoureux, l'ingénieur doit respecter les budgets et les délais imposés par un projet. Il doit également veiller sur l'aspect sécurité de tout ce qu'il réalise afin de se conformer aux standards en vigueur.
De même, ce professionnel doit avoir les qualités d'un manager, car il est appelé à coordonner ses recherches et ses équipes. Il doit savoir communiquer avec ses collaborateurs pour adapter son discours aux différents interlocuteurs et travailler en équipe, chacune des fonctions de l’automobile interagissant avec l’autre.
Un ingénieur dans l'automobile doit pouvoir piloter un projet de A à Z, depuis la phase de conception jusqu'aux ultimes tests sur prototypes. Concevoir de nouveaux modèles selon un cahier des charges précis, effectuer essais et calculs sur ordinateur et ajuster l'ensemble des paramètres sont autant de tâches à accomplir au quotidien. De nombreux projets innovants voient le jour à l'heure actuelle, la créativité est donc également de mise pour les ingénieurs qui souhaiteraient se lancer dans cette voie. Les contraintes de sécurité occupent à présent une importance capitale aux yeux de la clientèle, ouvrant de nouveaux champs de recherche pour tous les professionnels du secteur.

Une formation technique et de gestion de projet

Un haut degré de compétence et de technicité alliée à une vision généraliste permet de travailler dans le domaine de l'automobile. Après un Bac S ou STI2D, il est nécessaire d'avoir suivi une formation dans une grande école d’ingénieurs soit généraliste, avec une orientation en fin de cursus en mécanique, électronique, automatique, matériaux, informatique, soit spécialisée en automobile. Les ingénieurs devront être rodés à des systèmes mécaniques et électroniques des plus complexes, être inventifs et mobiles pour pouvoir se faire une place dans cette branche où la concurrence est rude. Pour être embauché directement après son diplôme par les équipementiers, les sociétés d'ingénieries et les constructeurs automobiles, il faut avoir fait un stage de plusieurs mois dans le secteur automobile, avoir participé à plusieurs projets innovants et parler anglais couramment pour évoluer dans ce marché international. La rigueur et la persévérance sont nécessaires pour se faire une place dans ce secteur exigeant.

De nombreuses opportunités

Les emplois se trouvent chez les constructeurs automobiles bien sûr comme PSA ou Renault, mais aussi chez les équipementiers (Valeo, Faurecia, Plastic Omnium…) et les sociétés d'ingénierie qui gravitent autour (Alten, Altran, Assystem…). L'ingénieur aura des tâches plus larges et sera plus polyvalent dans les PME (petites et moyennes entreprises) que dans un grand groupe où le travail est davantage découpé.
Les ingénieurs peuvent exercer dans de nombreuses fonctions : recherche et développement, qualité, essais, validation, sécurité, électronique embarquée, maintenance, etc. Des ingénieurs dans le marketing ou le commercial sont également recherchés.
Ils peuvent se spécialiser dans un domaine et viser la direction d'un département. Au fur et à mesure de leur carrière, ils pourront gérer des projets de plus en plus importants, sur lesquels ils auront de plus en plus de responsabilités. La mobilité à l’international est aussi un facteur d’évolution. Dans le secteur automobile, les experts les plus demandés sont les ingénieurs systèmes spécialisés dans les produits connectés, les ingénieurs systèmes capables d'améliorer les performances des véhicules et les chefs de projet. On estime que 30 % des ingénieurs recrutés dans le domaine automobile en France sont de jeunes diplômés. En début de carrière, le salaire moyen est de l'ordre de 36 à 38 000 € et peut atteindre 90 000 € avec l'expérience. En savoir plus sur la majeure Mécanique Numérique et Modélisation et sur l'option Automobile et Transports terrestres à l'ESILV

Top 10 des clichés sur les ingénieurs (revus et corrigés par des élèves de l’ESILV)

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Chaque métier regorge de clichés. Celui d'ingénieur ne fait pas exception à la règle ! Top 10 des stéréotypes commentés par des élèves ingénieurs de l'ESILV.

Certains clichés sur les ingénieurs proviennent de périodes révolues (ingénierie uniquement masculine), d'autres sont véhiculés par les films ou les séries télévisées (l'ingénieur est un geek, toujours collé derrière son écran). Inventaire forcément incomplet...

Cliché n°1 : Les ingénieurs sont introvertis et c'est compliqué de travailler avec eux

    • Réalité : les ingénieurs ne sont pas spécialement sociaux ou anti-sociaux. Introverti détaché et coincé derrière son bureau ? Pas du tout ! Tous différents. "Je fais un stage à Levallois-Perret dans une entreprise qui s'appelle Digora. Je suis chargée d'intégrer le machine learning dans des solutions existantes" - Soilhat Mohamed, en majeure Informatique, Big Data et Objets Connectés.
"L'équipe, composée majoritairement d'ingénieurs, est souvent en train de blaguer ! Au Pôle Léonard de Vinci, on apprend à travailler en équipe projet, avec des élèves d'autres écoles, l'école de commerce, l'EMLV et l'école de multimédia, l'IIM... Et ce n'est pas moi la moins extravertie !"

Cliché n°2 : Les ingénieurs aiment forcément les mathématiques

    • Réalité : Ils sont bons en maths, mais cela ne veut pas forcément dire qu'ils aiment les maths. Parfois, on a besoin de courage pour s'appliquer avec énergie à une tâche qui nous rebute à première vue. Il faut être bon en maths pour réussir. Mais même sans aimer les maths, on peut choisir une spécialité qui nous intéresse. Et il y en a un certain nombre en école d'ingénieur. Progressivement les maths serviront de supports à cette spécialité sans en être le sujet principal.

Cliché n°3 : Les ingénieurs ne sont pas des créatifs

    • Réalité : Les gens créatifs fuient parfois la profession en imaginant qu'ils ne feront qu'appliquer des théories et les mettre en pratique. On imagine que toute créativité sera retirée aux ingénieurs une fois qu'ils entreront dans leur métier, qu'ils ne seront plus que des employés soucieux du détail. Pourtant les organisations ont besoin de concepteurs toujours plus intelligents et créatifs.
"Nous avons créé E-NERO, un projet de douche intelligente. Il a fallu tout inventer. Ce sont les profils différents qui permettent d'innover." - Quentin Callais, en 1ère année de cycle ingénieur

Cliché n°4 : L'ingénierie est un travail ennuyeux

    • Réalité : Un travail, ce n'est pas une promenade de santé ! Etre ingénieur, c'est pouvoir choisir parfois un emploi du temps flexible, s'organiser à son rythme, à condition que ses projets soient bouclés. Que ce soit à l'école, avec de nombreuses associations, un campus sportif ou dans des groupes qui proposent des infrastructures pour leurs salariés, les ingénieurs n'ont pas le temps de s'ennuyer ! "Quand on aime les maths et la technologie, qu'on est passionné par ces matières, il n'y a pas de raison que cela nous ennuie ! Moi j'aime le code, j'aime créer des choses par moi-même." -  Alexandre Caye, en 1ère année de cycle ingénieur.
"C'est vrai que je pourrais trouver ennuyeux de travailler dans un bureau toute ma vie. Mais être ingénieur, c'est aussi pouvoir monter sa boîte ou avoir plusieurs emplois tout au long de sa vie professionnelle."

Cliché n°5 : Être ingénieur, c'est une profession masculine

    • Réalité : Il y a aujourd'hui plus d'un million d'ingénieurs en France, cette population continue de se féminiser* :
      • La proportion de femmes augmente régulièrement de 4% tous les 10 ans.
      • 20,3% des femmes pour l'ensemble
      • 28,5% dans la dernière promotion d’ingénieurs diplômés en 2016.
"Les lycéennes ont en tête que la profession d’ingénieur est liée à l’automobile ou au BTP, des secteurs qui ne les intéressent pas forcément. Alors que c’est un métier bien plus généraliste.", Shahérazade Bendjelloun en majeure Ingénierie Financière.

Cliché n°6 : L'école d'ingénieurs est difficile

    • Réalité : Une école d'ingénieur demande un travail régulier. Cours théoriques, TD, TP, Projets, semaines transverses... Le rytme est soutenu, mais pas intenable ! Globalement, c'est une heure de travail à la maison pour une heure de cours (25h par semaine). Si l'on fait le calcul, on arrive à 20h de travail en plus par semaine. "Quand on a fait une classe préparatoire avant, une sup et une spé, l'école d'ingénieurs paraît moins dificile ! On travaille plus par projet, c'est plus tranquille. Comme on se spécialise, on est plus intéressé par ce que l'on fait, cela devient plus simple, on voit moins le temps passer." - Louis Mosnier-Thoumas en majeure Informatique Big Data et Objets Connectés.
"Mais pour ceux qui ont fait un IUT ou une prépa intégrée, cela peut paraître plus compliqué : ce sont essentiellement des méthodes de travail à acquérir."

Cliché n°7 : Les ingénieurs restent entre eux

    • Réalité : Aujourd'hui, les équipes travaillent en mode projet. Les professions sont décloisonnées : des data analysts travaillent avec des chefs de projet marketing, des UX designers ou des data miners.

Cliché n°8 : Les ingénieurs ne sont pas fun

    • Réalité : "À quoi ressemble un ingénieur?" Pour les littéraires, les créatifs, les commerciaux... la question peut donner lieu à des clichés idiots. L'ingénieur serait un homme, avec des lunettes, pas très bien dans sa peau, introverti et pas très sympathique. C'est absurde. Il y a autant de personnalités que d'ingénieurs ! "Cela ne veut rien dire ! J'ai une double casquette : je suis à la fois musicien (guitare/chant) et élève ingénieur en majeure Informatique Big Data et Objets Connectés. Avec le recul, je dirais que c'est deux types de fun !" - Théo Isambourg, majeure Informatique, Big Data et Objets Connectés
Le fun des ingénieurs, c'est la surprise : on ne sait pas exactement ce qu'on va trouver chez nous, le fun des musiciens, c'est plus extaverti, ce sont deux charmes différents."

Cliché n°9 : Les ingénieurs travaillent tout le temps (80h/ semaine)

    • Réalité : On peut avoir un emploi du temps régulier et des horaires de bureau, sauf quand on démarre une startup ! En fait, c'est comme dans tous les métiers ! Bien sûr, les ingénieurs ne sont pas vraiment aux 35h, mais ils ne travaillent pas plus que les autres cadres.

Cliché n°10 : L'ingénieur est un autiste geek

    • Réalité : Certaines caractéristiques de l'autisme, telles que des compétences très développées en mathématiques, peuvent être mis en rapport avec l'ingénieur. Mais si certains autistes peuvent être de bons ingénieurs, tous les ingénieurs ne sont pas forcément des autistes...
*Enquête Nationale IESF 2017 En savoir plus sur les 10 vraies bonnes raisons d'intégrer une école d'ingénieurs comme l'ESILV

Altran Esport Cup : victoire d’Edouard, Promo 2020, sur HEARTHSTONE

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Altran Esport Cup

Première édition de l'Altran Esport Cup et c'est un élève-ingénieur de l'ESILV, Edouard Joret, qui grimpe sur la première marche du podium ! Une victoire obtenue sur le jeu vidéo HEARTHSTONE. Altran Esport Cup, c'est la plus grande compétition Esport inter-écoles ouverte aux élèves et alumnis de 15 écoles d'ingénieurs dans toute la France.

Vainqueur du tournoi, Edouard (à droite sur la photo), en majeure Ingénierie Financière, a remporté un cashprize de 1 500€. Qui a dit que les jeux vidéo étaient une perte de temps (et d'argent) ? Avec cette compétition d'envergure, Altran, leader mondial des services d'ingénierie et de R&D lance une opération de recrutement inédite. Une façon originale de s'approcher des élèves-ingénieurs et alumnis et de découvrir de nouveaux talents. Cette année, Altran a recruté 3 800 nouveaux ingénieurs en France.

Qu'est-ce que l'Altran Esport Cup ?

La compétition rassemble les meilleurs joueurs des écoles partenaires d'Altran, ainsi que les collaborateurs d'Altran France. Pour cette première édition, ils se sont affrontés sur deux jeux phares de l'univers du gaming : HEARTHSTONE et FIFA 2019.
Les qualifications ont eu lieu soit online, soit offline, comme au Pôle Léonard de Vinci. Les 32 vainqueurs ont disputé la finale au bar Belushi’s à Paris.
Elle était diffusée et commentée en live sur le service de streaming et de VOD Twitch, ainsi que sur le canal armatvhs d'Armateam, organisateur de tournois en ligne. 

Edouard, gagnant héroïque d'HEARTHSTONE

HEARTHSTONE, pour les novices, c'est un jeu tiré de l'univers médiéval et fantastique. D'après son développeur Blizzard, 100 millions de joueurs y étaient inscrits en novembre 2018. Parmi eux, Edouard. A gauche sur la photo, c'est Pierrick, ingénieur chez Altran, qui a remporté la compétition sur FIFA 2019.

Prochaine étape, la Gamers Assembly

En plus du cashprize, Altran apporte un soutien financier aux associations des écoles victorieuses. Il y a fort à parier que LDV Esport sera parmi les bénéficiaires ! LDV Esport rayonne dans de nombreux tournois de jeux vidéo. Prochaine étape, la 20ème édition de la Gamers Assembly à Poitiers et la possibilité d'une deuxième victoire pour LDV ESport. La Gamers Assembly réunit plusieurs équipes européennes sur des jeux variés et compétitifs. LDV Esport s'attend à de très bons résultats pour tous ses joueurs, motivés et prêts à relever tous les défis. Suivant l’exemple de LDV Meteor, vice-championne de France universitaire de la Grosse Ligue, les équipes auront toutes leurs chances d’accéder à la victoire. Plus d'infos sur l'association LDV Esport du Pôle Léonard de Vinci

Un comité de perfectionnement pour réfléchir avec les entreprises à la pédagogie de l’école

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comite perfectionnement ESILV

Chaque année, le Pôle Léonard de Vinci reçoit les entreprises partenaires des trois écoles, l'école d'ingénieur, l'ESILV, l'école de commerce, l'EMLV et l'école d'Internet et multimédia, l'IIM. Cette fois, c'est l'ESILV qui était concernée. Objectif : écrire ensemble les programmes pédagogiques en s'adaptant aux attentes des entreprises et du marché de l'emploi.

Pour cette session 2019 du comité de perfectionnement, l'ESILV a reçu ANSYS, ANTARGAZ-FINAGAZ, GARTNER, DASSAULT AVIATION, DASSAULT SYSTEMES, ENSAM, DELOITTE, GENERAL ELECTRIC, NEXANS, SOCIETE GENERALE, SOPRA STERIA. Chacun des représentants de ces entreprises a présenté les enjeux et les défis de leurs secteurs d'activités. Une préoccupation au coeur des relations entreprises de l'école d'ingénieur.
Les réflexions se sont orientées vers l'entrepreneuriat et l'innovation. Les élèves doivent être porteurs du changement qui s'opère aujourd'hui dans le domaines de la transformation digitale. Ils doivent mieux comprendre cette culture.
En 3ème année de cycle ingénieur, l'ESILV propose la majeure Entreprendre. Les porteurs de projets peuvent ainsi se démarquer avec une idée de startup ou de PME.

Au coeur des données

En jeu également, des sujets portant sur le big data et notamment sur la datasanté et les biotech. Pour résumer le Big data, il existe les "3 V" pour Volume, Vitesse, Variété. Ceux-ci peuvent être appliqués à la santé.
  • Le volume, la vitesse et la variété des données médicales ne cessent d'augmenter. D'ici 2050, il seront multipliés par 20. Ces data proviennent des informations des médecins, de la recherche (analyse du génome humain notamment), mais aussi des hôpitaux. Elles sont aussi collectées grâce aux objets connectés et aux discussions sur Internet.
  • Il y a des perspectives professionnelles très importantes : R&D, nouveaux objets connectés, les traitements personnalisés, etc.

Les profils en T

Autre thème abordé : la recherche de profils d'élèves ingénieurs en T, des profils transversaux qui puissent creuser profondément des sujets très spécifiques. Les compétences doivent être importantes pour comprendre et travailler sur des thématiques complexes et bien précises. L'ESILV propose des majeures et des options variées :
  • Majeure Nouvelles Energies
    • Mobilité Durable et intelligente
    • Smart buildings ans cities
  • Majeure Ingénierie Financière
    • Fintech
    • Actuariat
    • Finance de marché
  • Majeure Informatique, Big Data et Objets Connectés
    • E-santé
    • Datascience
    • Cybersécurité
    • Objets connectés et Internet des objets
  • Majeure Mécanique Numérique et Modélisation
    • Automobile et transport terrestre
    • Aéronautique
    • Process Engineering
En savoir plus sur l'école

Hydrovinci, initiative étudiante distinguée par la Conférence des grandes écoles

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hydrovinci cge

Comment optimiser l'efficacité énergétique des transports maritimes ? C'est sur cette question que les étudiants de l'association Hydrovinci planchent chaque année. Et c'est aussi pour cette raison que la Conférence des grandes écoles (CGE) les a récompensés.

Pour mettre en lumière les nombreuses initiatives étudiantes qui prennent vie sur les campus, la CGE a réalisé un recueil. Celui-ci répertorie chacune d'entre elles et les détaille. Deux initiatives du Pôle Léonard de Vinci ont été distinguées : Hydrovinci et la Green Week organisée par Devinci Durable. Hydrovinci regroupe des étudiants des trois écoles du Pôle : de l'ESILV, mais aussi de l'école de commerce, l'EMLV et de l'école d'Internet et du multimédia, l'IIM.

Hydrovinci, l'association nautique du Pôle Léonard de Vinci

Hydrovinci en pointe sur l'efficience énergétique maritime

Au début du premier semestre universitaire 2018, Hydrovinci a concouru à l'HydroContest. C'est une compétition internationale qui avait réuni 250 ingénieurs et architectes internationaux. Hydrovinci y a présenté son bateau électrique lourd, Hello World! et son bateau léger, L'Imprévu, tous deux optimisant la consommation d'énergie. Hydrovinci a montré son savoir-faire en matière de transport maritime électrique.
En 2019, l’association poursuit ses objectifs et participera à deux courses navales où des systèmes électroniques et une pile à combustible seront utilisés. Elle sera en lice dans les deux catégories du Monaco Solar & Energy Boat challenge : l'Energy Class (conception d'un cockpit de bateau) et l'Offshore Class (conception d'un bateau pour une course offshore).
Aujourd'hui, une équipe d'élèves ingénieurs travaille à la construction du bateau pour l'Offshore Class. L'équipage reliera Monaco à Vintimille (en Italie), soit plus de 16 milles nautiques ou 30 km environ, en consommant le moins d'énergie possible.

Révolutionner le transport maritime

Outre les compétitions, Hydrovinci ambitionne de changer les mauvaises habitudes en matière de transport maritime. Le démarrage d'un porte-conteneurs pollue aujourd'hui autant que l'utilisation de 15 000 voitures. A titre de comparaison également, les 15 plus gros tankers du monde ont autant d'impact négatif sur la planète que tous les véhicules sur terre (700 millions). Pour Hydrovinci, il existe une solution, l'électricité. Participer à cas courses navales, c'est montrer à petite échelle ce que l'on peut faire à grande échelle.
L’école reconnait notre engagement, l’encourage et le valorise : certains membres de l’association, particulièrement engagés, sont identifiés comme « grand associatif » : libérés d’une ou deux matières en fonction de l’investissement et crédités d’ECTS en cas de réussite du projet. Cet aménagement de notre calendrier académique permet d’avoir du temps pour préparer et réaliser nos projets. - Hydrovinci
Porteurs de l'initiative : Jacques Budin, Charles Viger, Adrien Rolland, Oscar Brouchot, Marc De Boismenu, Nicolas Hautebas, Reza Zohrabijac.

La reconnaissance de la Conférence des grandes écoles

En 2019, la CGE a distingué les initiatives étudiantes individuelles et collectives (les 3/4 d'entre elles sont collectives). Hydrovinci et la Green Week sont des initiatives collectives du Pôle Léonard de Vinci. Grâce à la Conférence des grandes écoles, ces actions favorisant l'engagement citoyen et le développement durable sont mises au jour via un recueil qui les compile toutes.
Ces initiatives révèlent la quête de sens qui anime nos étudiants, sur des enjeux de solidarité, d’éducation et d’environnement notamment. Elles montrent aussi comment l’expérience acquise dans ces activités extra-académiques assure une forme de continuité entre exigence académique, vie de campus, ouverture et engagement sociétal, fondant la valeur de nos cursus Grandes écoles et l’employabilité de nos diplômés. - Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles.
Tous les domaines sont concernés : l'environnement, la santé, le handicap, la solidarité, la protection animale, etc. Peut-être ces projets déclencheront-ils de nouvelles idées pour l'avenir. En savoir plus sur les associations étudiantes de l'ESILV 

Le Fablab accueille le 4ème hackhaton cross-écoles pour répondre aux défis de 6 entreprises « clientes »

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Le Fablab du Pôle Léonard de Vinci a accueilli le 4ème hackhaton cross-écoles organisé par l'ESILV, l'IESEG, Mines Telecom, Epitech et l'Ecole 42. L'objectif était de répondre à des problématiques posées par 6 entreprises "clientes" : Kronenbourg, Sony, Leroy Merlin, Air France, Mars et L’Oréal Luxe.

145 étudiants issus des 5 écoles organisatrices se sont prêtés au jeu. Des élèves ingénieurs de l'ESILV, mais aussi quelques étudiants de l'IIM. 35 experts et membres du jury étaient présents pour évaluer les performances des participants. 3 sociétés ont coaché les élèves : Oracle, Microsoft et Upper-Link. Sur deux jours, les étudiants ont réfléchi à des solutions pour leurs entreprises "clientes", puis ils ont pitché leurs idées (pas plus de 10 minutes) devant des membres de jury issus d’entreprises comme Roland Berger, Orange, Société Générale, Warner Music, IBM, Netatmo, Center Parcs, The Family, Renault Digital, Orano, Accenture ou encore Butagaz et les représentants des écoles. Le hackathon s'est tenu en présence de Monsieur Olivier Lluansi, Délégué aux Territoires d’industrie auprès du Ministre de l'économie et des finances et de la Ministre de la cohésion des territoires.

Des entreprises aux défis différents

L’Oréal Luxe a mis l'accent sur trois questions qui tournaient autour de l’expérience d’achat des parfums. Upper-Link a d'ailleurs proposé son accompagnement spécifiquement sur cette marque, cliente de la société.
“Notre choix s’est fait en phase avec notre philosophie : se concentrer activement sur nos sujets d’expertises plutôt que de se disperser. Suivre cette ligne, nous permet sereinement d’élargir l’étendue de nos expertises.” - René-Louis ADDA, Président d’Upper-Link.
Kronenbourg s'est concentré sur la marque Skoll et sa notoriété. Sony a proposé aux étudiants de se pencher sur deux problématiques : les applications de contrôle cabine avec technologie ToF et le mobile front facing applications control. Leroy Merlin a posé des questions autour du Smart Home.
La compagnie aérienne Air France a proposé des challenges autour de plusieurs questions : quels sont les moyens à disposition pour faire croître les ventes sur Internet en comparaison des autres canaux de distribution ? Comment rendre plus visibles et augmenter la croissance des innovations commerciales numériques d’Air France autour du voyage ?
Mars a axé sa réflexion autour de questions liées à la consommation : livraison à domicile, possibilité de choisir ses repas en fonction de ses envies et de ses habitudes de consommations, attitudes des consommateurs au moment du repas du soir.

Le Fablab au coeur de ce "Makehathon"

L'ESILV était représentée par Pierre Courbin, Enseignant Chercheur de l'école. Pour être plus précis, ce hackaton était en réalité un "Makehaton" (Makers + hackhaton = "Makehaton"). Car en plus de chercher à trouver des solutions à des problèmes complexes autour de la transformation digitale, les étudiants ont pu profiter des imprimantes 3D du Fablab ou du mur de littleBits. Ce qui leur a permis de réaliser des prototypes au-delà de leurs propositions.
« Le Makeathon se distingue du traditionnel Hackathon par la possibilité offerte aux étudiants de pouvoir prototyper en opposition au hackathon 100% numérique. Les étudiants pourront ici utiliser différentes machines dans le Fablab mis à disposition par notre partenaire l’ESILV comme les imprimantes 3D ou encore le mur de littleBits qui va permettre aux étudiants designers ou de l’IESEG de prototyper des objets connectés sans compétences en électronique. Ce format offre ainsi la possibilité aux étudiants d’aller au-delà de la simple idéation. » - Yvon Moysan, Directeur académique du Master en apprentissage, filière « Digital Marketing et Innovation » de l'IESEG.

Le jury représentant les entreprises :

L’Oréal, Johan Pham Ngoc Cuong, Senior Global eBusiness Manager.

Leroy Merlin, Hervé Anvroin, IoT offer manager – Smart Home Program.

Kronenbourg, Anne Da Cunha, Responsable Recrutement, Relations Ecoles & Marque Employeur.

Mars, Stéphanie Domange, General Manager Mars Food France – President Ebly SAS et Antoine Mery, Directeur de la communication.

Sony, Christopher Littlefair, Senior Marketing Manager.

AirFrance, Pierre DESSALCES, Digital Innovations – Business Development Manager.

Aux côtés de René-Louis ADDA, Président d’Upper-Link et d’Anna Centeno, Digital Plaftorm Business Development Manager & Nicolas Proust Digital Marketing & Social Media Country Manager chez Oracle, d’autres membres experts comme Nicolas Thervais, spécialiste Azure en charge de l’enseignement supérieur pour Microsoft, Luc Declerck, Director Innovation Realized pour Ernst and Young (EY) ou encore Isabelle Marouby, Formation & Développement des Compétences pour Renault Digital.

Pour en savoir plus sur le Fablab au Pôle Léonard de Vinci
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