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Channel: ESILV Ecole d'Ingénieurs
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En prépa intégrée, construire un robot autonome : les PIX1 de la promo 2022 de l’ESILV

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Un robot mecanique en prepa integree

Un an pour un projet concret, en équipe, dès la première année de prépa intégrée : les élèves-ingénieurs de la promotion 2022 ont travaillé en équipe à l'élaboration d'un robot mécanique bipède répondant à un cahier des charges précis.

Contrairement à une classe préparatoire classique dont le programme est purement théorique, une prépa intégrée en école d'ingénieurs permet également de se confronter à la pratique scientifique et technique. Dès la première année, les élèves-ingénieurs de l'ESILV font l'expérience concrète du travail en équipe en mode projet à travers les concours PIX1 (Projet d'Imagination et d'eXploration 1).

Un robot bipède comme projet ingénieur en première année de prépa intégrée

Par équipes de cinq ou six, les élèves-ingénieurs ont conçu et construit un robot mécanique bipède selon un cahier des charges. Point d'orgue du projet, le showroom organisé sur le campus. Lors de cet événement, chaque équipe a concouru lors de phases d'évaluation : homologation, esthétisme et performance en terrain hostile.
L'élaboration du robot mécanique était soumise à des contraintes dimensionnelles, esthétiques et mécaniques.
Composés d'éléments en carton, bois et plastique uniquement, les robots bipèdes devaient pouvoir se démonter entièrement afin de rentrer dans une boite de transport de quinze centimètres sur vingt. Par ailleurs, le poids du robot et de la boite de transport ne devait excéder un kilo. Les élèves-ingénieurs en première année de prépa intégrée ont dû intégrer une dimension esthétique particulière à leurs robots en leur donnant l'apparence de minions. Ce critère, ainsi que toutes les autres contraintes dimensionnelles a été intégré au comptage des points, au même titre que les différentes épreuves rythmant l'évènement.

Le showroom des PIX1 en images

https://youtu.be/91NjEyoWFbM

Performance, marche, obstacle et challenges... le robot à l'épreuve

Les robots ont été soumis à diverses épreuves attestant de leur qualité. Dans un premier temps, deux membres de l'équipe étaient chargés de monter les pièces détachées le plus rapidement possible, sur la table d'essai. Ensuite celui-devait, après une activation électrique du robot, atteindre la ligne d'arrivée en simulant la marche, c'est-à-dire en n'appuyant qu'une seule jambe à la fois. L'épreuve suivante consistait à franchir deux obstacles de type dos d'âne, positionnés et orientés selon le choix de l'équipe.
Enfin, le stand challenge permettait de choisir un obstacle sur lequel faire grimper le robot mécanique : corde ou échelle, l'ascension la plus rapide rapportant le nombre le plus élevé de points.
Les robots les plus performants ont été récompensés lors de la remise des prix en fin de journée.

La pédagogie par projet à partir de la première année post-bac

La prépa intégrée propose aux élèves-ingénieurs une formation initiale généraliste en leur fournissant l'ensemble des bases scientifiques, des modules d'ouverture et une pédagogie par projets favorisant l'acquisition de soft skills. La pédagogie projets, à travers les PIX1, permet de se familiariser avec des technologies et de se confronter au travail en équipe autour d'une problématique technique concrète. Le learning by doing est au cœur de l'ensemble des cinq années du cursus ingénieur avec les Projet d'Imagination et d'eXploration, Projet de l'Ingénieur Numérique Généraliste et Projet d'Innovation Industrielle, de complexité et de technicité croissantes. Plus d'informations sur la prépa intégrée de l'ESILV, école d'ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique.

Défi H 2018 : Grand Prix et Prix du Public pour les deux équipes ESILV engagées

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deux equipes de l esilv primes au defi h sogeti

Les élèves-ingénieurs de l'ESILV ont remporté deux des trois prix de la septième édition du Défi H. L'objectif de leurs projets innovants basés sur des technologies d’intelligence artificielle : contribuer à l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap.

Organisé par Sogeti et Le Monde Informatique, en partenariat avec des associations, le Défi H 2018 était parrainé par Sophie Cluzel, Secrétaire d’État chargée des Personnes Handicapées. Au terme de cinq mois de compétition entre six établissements de l'enseignement supérieur, les prix ont été décernés à l'innovation studio Schoolab à Paris.

Guidecam, lauréat du Grand Prix : l'intelligence artificielle au service des malvoyants

Permettre aux personnes malvoyantes ou perdant progressivement la vue de se repérer dans leur environnement de travail : tel est l'objectif de Guidecam. David Stéphane Belemkoagba, Benoît Feurgard, Abbas Babikir, Paul Thibonnier et Thibaut Tucoulou, ESILV promo 2020, sont à l'origine de ce projet. Sophie Cluzel leur a remis le Grand Prix du Défi H. Accompagnés par un coach Sogeti et l'association Paul Guinot pour les aveugles et malvoyants, les élèves-ingénieurs ont conçu un prototype constitué d'une caméra reliée à un boitier Raspberry Pi. Guidecam se base sur l'intelligence artificielle pour reconnaître les personnes et objets du quotidien, pour le moment une table, une chaise et un ordinateur.
Les élèves-ingénieurs de l'ESILV ont utilisé la technologie Darknet YOLO pour la détection des objets en temps réel. Le dispositif Guidecam répond à la commande vocale de l'utilisateur.
A terme, l'équipe Guidecam souhaite intégrer à l'application un nombre croissant d'objets détectables et fixer des caméras plus petites sur une paire de lunettes afin de garantir aux usagers un encombrement minimal.

Tirésias, Prix du Public : le Waze des personnes en situation de handicap

Anne Romaneix, Mathilde Lavelle, Clément Pérot, Aghyles Oughanem et Victor Monnet, ESILV promo 2020, ont reçu le Prix du Public des mains de Jean Royné, directeur général d'IT News Info pour le projet Tirésias.
"Nous avons pu porter notre projet plus loin grâce à la visibilité apportée par le concours et obtenir de l’aide de spécialistes afin de construire un projet toujours plus abouti et pertinent pour les utilisateurs. Nous souhaitons continuer à concrétiser le projet Tirésias et espérons qu’il soit utile à tous dans un futur proche". Anne Romaneix
Accompagnés par un coach Sogeti et l'association Paul Guinot, les élèves-ingénieurs ont conçu une application collaborative solidaire permettant de renforcer l'indépendance des personnes en situation de handicap en signalant, depuis un smartphone tous les obstacles potentiels sur la voie publique. Tirésias s'adresse plus spécifiquement aux personnes présentant une déficience visuelle récente. L'application développée par l'équipe comprend également une fonction appel d'urgence. L'utilisateur en difficulté pourra ainsi être aidé par un bénévole à proximité. En outre, Tirésias comprend une plateforme solidaire voulue comme un lieu d’entraide et de discussion autour du handicap, entre voyants et non voyants. L'objectif du Projet de l'Ingénieur Numérique Généraliste, en première année du cycle ingénieur à l'ESILV, consiste à proposer une réalisation innovante dans le cadre d’une compétition. Plus d'informations sur les PING.

Un semestre à Paris : Qiqi, étudiant chinois en échange à l’ESILV

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Qiqi Zhang comes from China, he studies at engineering school ESILV in Paris for a semester.

Bien qu'elles se trouvent à 9 000 km l'une de l'autre, Nanjing et Paris présentent des similitudes, selon Qiqi Zhang. Attiré par les métropoles modernes, le jeune Chinois se sent chez lui à la Défense.

Qiqi est étudiant à l'Université d'aéronautique et d'astronautique de Nanjing, un des nombreux établissements partenaires de l'ESILV. Il étudie à l'ESILV le temps d'un semestre.

Étudier la Mécanique Numérique et la Modélisation en France

Étudiant en deuxième année du cycle ingénieur à l'ESILV, Qiqi suit les cours d'une des quatre majeures proposées par l'école d'ingénieurs généraliste: Mécanique Numérique et Modélisation. Celle-ci forme des ingénieurs aptes à concevoir, développer et dimensionner de nouveaux produits et systèmes complexes. Au terme de leur cursus, les élèves-ingénieurs maîtrisent les savoirs techniques et les compétences comportementales attendus en environnement professionnel. La première année de la majeure Mécanique Numérique et Modélisation comporte des cours de Mécatronique, Systèmes Industriels, Vibrations Mécaniques et Analyse structurelle non-linéaire. Les enseignements sont dispensés en anglais.
"Les professeurs et les étudiants sont sympathiques et serviables. Ils m'aident pour les devoirs et les examens".
Qiqi a apprécié l'entraide au sein des cours. Les élèves-ingénieurs de l'ESILV sont coutumiers des projets de groupe. Le travail en équipe est un élément de l'approche "learning by doing". Tout au long de leur cursus, les étudiants doivent gérer des projets ingénieurs. Plus qu'une manière de mettre leurs connaissances théoriques en pratique, ce mode projet est aussi une occasion de développer leurs soft skills. Ceux-ci sont au cœur du projet pédagogique des écoles du Pôle Léonard de Vinci. Leadership, organisation, sens critique... sont enseignés en classe et hors les murs.

L'interview de Qiqi, étudiant chinois

Sous-titres français disponibles https://www.youtube.com/watch?v=6DfoY2UVf7w

Découvrir la culture française à l'ESILV

Qiqi l'avoue, le cours qu'il suit le plus volontiers est le cours de français. Aux côtés des étudiants internationaux, apprendre le français lui permet aussi de se familiariser avec la culture locale.
"Les cours de français sont une nouvelle manière de découvrir la culture française".
Qiqi vit à proximité du campus et peut aisément rejoindre le centre de Paris. Il apprécie l'histoire et la culture de la ville et est enchanté à l'idée de marcher dans les pas d'artistes de renom tels que Victor Hugo, son auteur français de prédilection. Lors de leur séjour à Paris, Qiqi et ses amis en ont profité pour visiter Barcelone, Venise et Munich. Qiqi a participé à la Semaine internationale organisée sur le campus. Cet évènement a réuni des étudiants internationaux des quatre coins du monde. Chacun a présenté son université de provenance et son pays aux élèves-ingénieurs de l'ESILV en quête de destinations pour un échange académique. En savoir plus sur les programmes d'échange et l'international à l'ESILV, école d'ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique

La plaquette alpha 2018 : le rewind de la vie étudiante et associative en école d’ingénieurs

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plaquette alpha une annee d evenements associatifs en images

Le secret des Grandes Écoles pour fédérer une communauté d'étudiants ? Une vie associative riche et variée, qui vient compléter les enseignements des cours pour développer des compétences de gestion de projet.

En complément de la formation académique reçue par les élèves ingénieurs, l'ESILV encourage, encadre et valorise la vie associative au sein du Pôle Léonard de Vinci, où une quarantaine d’associations étudiantes animent la vie du campus.
C’est maintenant que démarrent les plus belles années de ta vie. Les années les plus marrantes, les plus stressantes mais surtout les plus enrichissantes. Le BDE.

Le BDE, au centre de la vie étudiante

Élu chaque année par les étudiants, le BDE du Pôle Léonard de Vinci a pour tâche d'animer le campus et d'insuffler un esprit de promotion. Intégration, vacances, soirées, gala, animations sportives... le Bureau des élèves organise des évènements tout au long de l'année scolaire. Au cœur de la vie étudiante, il œuvre en faveur de la cohésion des étudiants des trois écoles, faisant de la transversalité et de la diversité une force.

Plaquette alpha 2018 : une année de vie étudiante dans le rétro

Le Bureau des élèves et les quarante associations étudiantes animent le campus depuis la rentrée jusqu'à la fin de l'année.
Le Pôle bouge toute l’année au rythme des évènements organisés par les assos. Petits-déjeuners, journées à thèmes, compétitions sportives, évènement nationaux et régionaux, voyages, conférences, pièces de théâtres, débats, soirées, afterworks... et on en passe. 4500 étudiants sur le campus, ça motive !
La plaquette alpha recense quelques-uns des évènements qui ont marqué l'année étudiante précédente. Un avant-goût de ce qui attend les futurs ingénieurs de l'ESILV, en admission post-bac en prépa intégrée ou en première année de cycle ingénieur par le biais du concours e3a/PT. Tournoi de rugby du concours Avenir, Challenge du Monde des Grandes Écoles et Universités, 4L Trophy, Coupe de France de Robotique, Course croisière EDHEC... Télécharger la plaquette Alpha ESILV Associations de loisirs, associations sportives, mais aussi techniques... l'offre associative est riche et diversifiée. Les étudiants du Pôle Léonard de Vinci qui souhaitent s'investir en parallèle de leurs études ont le choix entre une quarantaine d'associations. Celles-ci leur permettent d'acquérir des compétences comportementales essentielles dans un environnement professionnel. Les associations techniques du Pôle sont particulièrement actives et se prêtent tout particulièrement au développement des connaissances et savoir-être de l'élève-ingénieur. Dans le domaine de la robotique, de l'aéronautique ou encore de l'énergie, toutes les associations participent à des projets et compétitions. Plus d'informations sur les associations étudiantes du Pôle Léonard de Vinci.

Smart Cities : simulation multi-agents d’un éco-quartier sous GAMA

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Simulation microgrid d'un eco quartier sous gama

En deuxième année de cycle ingénieur, majeure Informatique Big Data et Objets Connectés, Hugo Pousseur a choisi d'intégrer le Parcours Recherche. En parallèle de son cursus, l'élève-chercheur travaille sur un projet de recherche au sein du De Vinci Research Center.

Hugo, ESILV promo 2019, a consacré ces derniers mois au sujet des smart cities en simulant l'implémentation d'un microgrid au sein d'un éco-quartier à l'aide d'un système multi-agents.

L'ESILV, une école d'ingénieurs généraliste pour mûrir son projet professionnel

J'ai intégré l'ESILV en première année de la classe préparatoire intégrée. Passionné par l'informatique et la robotique, mais encore incertain de faire de ces passions un métier, j'ai choisi cette école en raison de son cursus généraliste. Celui-ci me laissait toutes les portes ouvertes et donnait une certaine importance à l'informatique. Très vite mes doutes sont devenus des certitudes, choisir la majeure Informatique Big Data et Objets connectés en deuxième année de cycle ingénieur était en parfaite adéquation avec mon choix de carrière. En dehors des études, j'ai intégré l'association de robotique DaVinciBot. Cela m'a permis de rencontrer d'autres passionnés, de travailler ensemble, d'échanger nos connaissances et de nous pousser à apprendre par nous-même, notamment des technologies telles que ROS.

Le choix du Parcours Recherche

C'est ce côté autodidacte, qui je pense, m'a orienté vers le monde de la R&D. Le Parcours Recherche était alors une chance pour moi car il permet de se faire une idée du travail d'un chercheur, souvent inconnu des étudiants.
De l'état de l'art à la rédaction d'articles, des hypothèses aux résultats expérimentaux, ce parcours permet de comprendre la méthode scientifique et systémique.
Chaque étudiant du parcours est suivi par un enseignant-chercheur. Il est présent pour nous aider à avancer mais aussi pour nous donner des conseils. Cette initiation à la recherche m'a permis de découvrir une nouvelle façon d'apprendre et de découvrir le lien entre sciences dures et leurs applications concrètes, confirmant mon choix de poursuivre mes études après mon diplôme d'ingénieur.

Allier transition énergétique et transition numérique

En septembre dernier, nous devions choisir notre sujet de recherche parmi une liste établie. À la première lecture, j'ai tout de suite accroché sur le sujet des smart cities dont le but était de simuler l'implémentation d'un microgrid au sein d'un quartier à l'aide d'un système multi-agents. Il s’agit d'un système possédant un environnement dans lequel vivent un ensemble d'entités avec des buts différents, capables ou non d’interagir avec leur environnement et d'autres entités. Je dois l'avouer, c'est la partie informatique qui m'a séduit dans ce sujet, d'autant plus que j'avais déjà des notions dans la modélisation systémique. Je me suis alors fié à ma première intuition même si le monde de l'énergie n'était pas au centre de mes intérêts.
Je dois reconnaître qu'au fil de mes recherches j'ai beaucoup appris et j'ai apprécié travailler dans ce contexte qui mêle transition énergétique et transition numérique.
Le microgrid est un réseau électrique intelligent à l'échelle d'un quartier. Ce réseau transmet à la fois de l'électricité et de l'information afin de gérer au mieux la distribution et la consommation. Contrairement à un réseau électrique classique, les flux producteurs à consommateurs sont bidirectionnels, on parle aussi d'autoconsommation ou de partage des ressources.

Simulation d'un éco-quartier sous GAMA, en vidéo

https://www.youtube.com/watch?v=yye21-1Nt30

Un algorithme d'optimisation de la consommation énergétique d'un quartier

Le but de cette simulation est d'aplanir la consommation d'un quartier afin de diminuer les pics de consommation, provoquant une forte demande auprès du producteur et des congestions sur les lignes de transmission. Cette irrégularité impacte à la fois l'environnement car le réseau électrique doit être en mesure d'assurer à un instant T une grande quantité d'électricité et cela à l'aide d'énergies fossiles, sans oublier les pertes sur le réseau électrique.
Pour uniformiser cette consommation, nous avons utilisé la recherche opérationnelle afin d'établir la meilleure combinaison des appareils à lancer, en fonction des choix d'utilisateurs, d'informations liées aux appareils et des facteurs extérieurs.
Cela peut sembler perturbant de laisser un algorithme gérer les appareils, mais si nous prenons pour exemple la machine à laver, dans ce modèle l'utilisateur renseigne l'heure à laquelle il souhaite avoir ses vêtements propres et l'algorithme lancera la machine au moment le plus opportun en fonction de la consommation actuelle, du prix de l'électricité et du choix de l'utilisateur. En plus de se réguler de façon autonome, chaque maison est connectée à un microgrid dans le but de trouver ensemble la meilleure répartition de l'électricité actuellement disponible.
Pour mettre en place ce consensus, nous nous sommes basés sur le principe du Leader-Follower, utilisé notamment dans le monde du Big Data, dont le but est d'élire un leader temporaire qui aura pour responsabilité de calculer par aide à la décision la répartition énergétique adoptée par le quartier.
L'implémentation d'un réseau décentralisé permet d'éviter qu'une panne impacte l'ensemble du réseau, si une maison n'est plus en mesure de communiquer, le reste du réseau ne sera pas perturbé. L'implémentation d'une telle structure est très coûteuse, nous avons donc voulu créer une simulation qui soit adaptable en fonction d'un quartier.

Le choix de la technologie utilisée pour la simulation

Cette simulation a été réalisée sous deux technologies différentes : JADE, un framework de Java; GAMA, environnement conçu pour le développement de systèmes multi-agents. Dans un premier temps j'ai utilisé JADE car il permet de mettre en place des systèmes très complexes (à ne pas confondre avec la difficulté, un système est dit complexe lorsque son étude ne se limite pas à une entité mais à un ensemble d'entités et de leurs interactions).
Par la suite, nous avons décidé de remplacer JADE par GAMA car il permet de créer simplement une interface graphique améliorant le suivi de la simulation en temps réel, chose difficile avec JADE.
Comme présenté sur la vidéo, avant de lancer la simulation, il est possible de renseigner plusieurs paramètres, comme le nombre de maisons. Une fois la simulation lancée, nous pouvons voir en temps réel diverses informations, telles que : la consommation et le suivi des appareils d'une maison sélectionnée, la consommation globale et une vue en 3D du quartier.

Les perspectives de recherche

J'ai eu la chance pendant mon année de participer à la rédaction d'un article scientifique publié dans une conférence internationale, SMARTGREEN2018 en co-écriture avec Guillaume Guérard, enseignant-chercheur et un élève-ingénieur de cinquième année en Nouvelles Énergies, Loup-Noé Levy. Un deuxième article, dont je suis le premier auteur, est actuellement en relecture. Actuellement, la simulation reste un peu rigide sur les habitudes de consommation, les recherches que j'entreprends maintenant reposent sur l'apprentissage machine des appareils au sein d'une maison. Le but, mieux comprendre la façon de vivre de ses habitants et donc mieux prédire les consommations à venir et s'adapter en conséquence. Je tenais à remercier Thomas Raimbault d'avoir mis en place ce Parcours Recherche il y a deux ans, c'est une chance car peu d'écoles proposent une telle immersion dans le monde de la recherche. Je remercie aussi Guillaume Guérard, mon mentor du Parcours Recherche, pour son suivi et son aide sur mes travaux. Plus d'informations sur les majeures de spécialisation proposées à l'ESILV, école d'ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique.

Pourquoi faire un Mastère Spécialisé en école d’ingénieurs ?

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Faire un mastere specialise en ecole d ingenieurs

Programme original diplômant post-master (BAC +6), le Mastère Spécialisé (MS) est une formation accréditée par la Conférence des Grandes Écoles. Il existe près de 400 MS, dont 247 dispensés en écoles d’ingénieurs. Quel est l’intérêt d’y entreprendre ce type de diplôme ?

Destiné aux étudiants titulaires d’un Bac +5 et aux salariés disposant d’un Bac +4 au minimum avec une expérience professionnelle de 3 ans minimum, le MS vient compléter une formation initiale pour soit acquérir une double compétence, soit se spécialiser dans un domaine pointu, dans une fonction, un métier ou un secteur en plein essor.

Se spécialiser après un cursus généraliste

Un MS représente d’abord pour un jeune ingénieur un moyen de renforcer sa spécialisation et sa professionnalisation. La formation dure 1 an et comprend au minimum 350 heures de cours théoriques, des travaux pratiques, des travaux de groupe et un travail personnel préparé dans le cadre d'un stage en entreprise de 4 mois minimum débouchant sur la soutenance d'une thèse professionnelle.
Correspondant à un projet professionnel précis, cette thèse professionnelle conduit l’étudiant à bien cibler les postes sur lesquels il peut se positionner.
Le MS permet ainsi de se spécialiser dans un domaine particulier ou de renforcer une spécialisation déjà amorcée, en couplant une expertise technique avec un secteur d’activité.

Acquérir une double compétence

Le MS peut également apporter de nouvelles compétences directement après sa formation initiale ou une première expérience professionnelle et améliorer ainsi son employabilité. A condition de posséder un bagage scientifique suffisant, les diplômés d’écoles de commerce peuvent par exemple se forger des compétences sur un domaine technique en intégrant un MS au sein d’une école d’ingénieurs. Le MS peut être aussi un bon outil pour changer de secteur ou de métier après une erreur d’aiguillage, rebondir à la suite d’un échec professionnel ou acquérir un surcroît de maturité avant de se lancer dans la vie professionnelle. Il constitue un tremplin assuré vers une voie professionnelle choisie en parfaite adéquation avec les attentes des entreprises.

Un booster en phase avec le marché de l’emploi

En effet, le label Mastère Spécialisé a été créé en 1983 par la CGE, association regroupant pour l'essentiel des grandes écoles d'ingénieurs et de management, toutes reconnues par l'État. L'objectif : combler un manque dans l’enseignement supérieur et ainsi répondre à la demande des entreprises qui recherchaient des profils n’existant pas ou peu sur le marché. Les formations labellisées Mastère Spécialisé évoluent, en conséquence, chaque année en fonction de la demande des entreprises dans tel ou tel domaine de pointe.
La forte implication des professionnels dans les enseignements et l’obligation de réaliser au moins quatre mois de stage pendant le cursus offrent aux diplômés la valorisation d’une formation à haut degré de professionnalisation.
Pour obtenir l’accréditation de la CGE, les écoles doivent présenter un dossier complet, qui comprend une étude du marché de l’emploi dans le domaine concerné, avec une liste d’entreprises intéressées, prouvant que le nouveau cursus correspond bien à un besoin. L’insertion professionnelle est donc au cœur des priorités. Actuellement, le secteur de l’innovation et du numérique est au centre des nouvelles formations proposées par les écoles d’ingénieurs. Pour accompagner leur transformation, les entreprises s’arrachent les ingénieurs diplômés disposant d’une compétence pointue sur tout ce qui au trait au digital, afin d’intégrer des process et des outils numériques qu’elles ne possèdent pas encore. Dans le secteur de l’assurance par exemple, le Big Data est devenu un enjeu stratégique qui s’inscrit dans un contexte en pleine mutation.

Le mastère spécialisé Assurance, Actuariat et Big Data de l'ESILV

L’accès et l’analyse d’un volume de données en croissance exponentielle devrait bouleverser le business model du secteur. Afin de pouvoir exploiter ces informations, les entreprises sont à la recherche de profils très spécialisés, comme les data scientists qui conçoivent et imaginent de nouveaux outils de traitement de données. Ainsi, le mastère spécialisé Assurance, Actuariat et Big Data de l’ESILV forme des spécialistes rompus aux métiers de l’assurance.
En formant aussi à l’actuariat, il apporte une connaissance technique pointue en machine learning (apprentissage supervisé, non supervisé, R, Python…) et Big Data (Hadoop, Spark).
Avec une triple compétence à la clé ! Ce positionnement stratégique a vocation à mener rapidement à des postes de management de projet puis de conseil stratégique au sein des organisations (CDO).

Au coeur du Hive, le 1er bâtiment au monde certifié ISO 50001, avec les élèves-ingénieur en Nouvelles Energies

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Visite avec une partie de la promo 2019 de la majeure Nouvelles Énergies, en plein cœur du Hive : le siège international de Schneider Electric est le 1er bâtiment au monde certifié ISO 50001 mais aussi le 1er bâtiment en France à être triplement certifié ISO 14001, un bel exemple de l'efficacité énergétique.

Un grand merci à Schneider Electric pour avoir invité des étudiants de l'ESILV, majeure Nouvelles Energies à visiter ses locaux, dans le cadre des partenariats entreprise du Pôle Léonard de Vinci !
L'objectif de cette visite proposée par Schneider Electric était de mettre en avant de façon concrète auprès des élèves-ingénieurs de l'ESILV les résultats liés à cinq années de travail sur l'efficacité énergétique du site le Hive de Rueil-Malmaison, siège international du groupe .

Schneider Electric est un acteur majeur la transformation numérique de la gestion de l’énergie et de l’automatisation dans les habitations, les bâtiments, les centres de données, les infrastructures et les industries.

Les actions mises en place par le spécialiste mondial en gestion de l'énergie et automatisation

Au nombre des actions réalisées par l'entreprise pour maximiser son efficacité énergétique au cours des cinq dernières années, on compte le déménagement du siège au sein du HIVE, un bâtiment plus récent et bien mieux isolé, la mise en place d'une pompe à chaleur eau/eau ou encore l'installation de panneaux solaire photovoltaïque sur la toiture terrasse. Ce n'est pas tout : Schneider Electric a géré l’installation de capteurs connectés de dernière génération dans le bâtiment, le remplacement des pompes par des pompes à variation de vitesse pour le système de ventilation ou encore des actions de sensibilisation des employés... L'entreprise a également mis à disposition de ses collaborateurs usagers de véhicules hybrides ou électriques des bornes de rechargement gratuites dans les parkings du siège. L'incitation aux bonnes pratiques de mobilité, pour tous ! Toutes ces actions ont été menées de front avec une contrainte majeure, l'entreprise étant locataire de ce bâtiment situé à Rueil Malmaison :  les équipes de Schneider Electric ont su faire face aux nombreux problèmes rencontrés et ont ainsi contribué a drastiquement diminuer la consommation électrique du Hive.

L'efficacité énergétique des bâtiments selon Schneider Electric

https://www.youtube.com/watch?v=XHY9YXNuxL8

La norme ISO 50001

La norme ISO 50001 fixe un cadre d’exigences pour les entreprises désireuses de mettre en œuvre un système de gestion de l’énergie. Cette démarche passe par notamment par l'élaboration d'une politique d'utilisation plus efficace de l’énergie et la fixation d'objectifs à atteindre en rapport avec cette politique, en s'appuyant sur l'exploitation de données pour comprendre au mieux les usages et la consommation d'énergie. Mais c'est également et surtout la mise en place de solutions pour évaluer correctement les résultats obtenus, et améliorer de façon permanente la gestion énergétique. Vous souhaitez rencontrer les élèves-ingénieurs en nouvelles énergies présents sur la photo ? Contactez les !  Camille Pechdimaldjian • Chloé de Vivar • Corentin Lefort • Alexis Vauclin • Antonin Brunel • Sébastien Garcia  Jérôme Bringel • Martin Guérer Gauthier Mary  • Xiaoyang Ren

L’éducation à l’ère du numérique, un hackathon DeVinci Fablab

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Comment apprendre et enseigner à l'ère du numérique ? C'est la question à laquelle ont du répondre les participants du hackathon organisé par l'association étudiante qui anime le DeVinci Fablab du Pôle Léonard de Vinci.

Près d'une cinquantaine de participants pour le deuxième hackathon de la saison proposé par DeVinci Fablab !
Après avoir planché en novembre sur la création d'abris de fortune à destination des déshérités, c'est sur la thématique de l'éducation et de son rapport au numérique que les étudiants de l'ESILV, école d'ingénieurs, et de l'IIM, école du digital et du multimédia se sont penchés le mercredi 30 janvier, sur le campus du Pôle Léonard de Vinci.
Un événement proposé par l'association étudiante en charge de l’animation de du Fablab, avec le soutien du corps professoral de l'ESILV et de la direction des Soft-skills. Les enjeux du numérique dans l'éducation présentés aux étudiants en préambule de l’événement, les compétiteurs ont pu prendre conscience des nombreux enjeux afférents au numérique dans l'éducation, tant du côté des apprenants que des enseignants, au travers d'une série de présentations :
  • Global Exam, startup d'aide au travail pour les examens linguistiques, en ligne, a fait une démonstration de son outil;
  • Ylies Hati, étudiant à l'ESILV en 5e année au parcours innovation, qui a fait un démonstration des capacités de l'Intelligence Artificielle et de ses applications dans le monde éducatif;
  • A l'ULISSON, association étudiante de l'IESEG qui intervient dans les classes Ulis - Unités localisées pour l'inclusion scolaire.
  • Walter Peretti, professeur à l'ESILV, a proposé un retour d'expérience sur son parcours de professeur et sa vision de la pédagogie;
  • Aude Gueudry, professeur à l'ESILV et coach de semaine transverse, a fait un cours sur le Design Thinking;
  • Nicolas Travers, professeur à l'ESILV, a partagé son expérience sur les cours sur OpenClassroom qu'il a enseignés.
Une fois les enjeux définis, c'est parti pour le hackathon proprement dit, à l'issue duquel les participants soutiendront leurs projets devant le jury. Une journée d'idéation et de prototypage plus tard, les équipes soutiennent leurs projets devant un jury composé d'enseignants des écoles du Pôle Léonard de Vinci, et les gagnants sont proclamés !

Edukathon DeVinci Fablab, les gagnants

Il s'agit de l'équipe composée de Florian Boine,  Tess Bellicault, Yoann Bergeault et Georges Finance, tous les quatre réunis en photo de tête d'article.
Leur proposition ? Une application disponible sur tablette, avec l'objectif d'en faire un outil d'accompagnement des enseignants en classes de primaire. Mise en place rapide de quizz ludiques pour les évaluations, correction automatiques, identification des lacunes des enfants sont au nombre des fonctionnalités prévues par les étudiants.
Les heureux gagnants repartent avec une enceinte connectée chacun !

A propos du Devinci Fablab

Devinci Fablab est une association étudiante dont la mission principale dest d'animer le Fablab du Pôle Léonard de Vinci. Elle consiste à former les étudiants à l’apprentissage de la 3D et à la manipulation des machines d’impressions. Elle les aide dans la réalisation de projets dans le cadre du parcours universitaire ou dans le cadre de l’association. Elle organise des événements “Hackathon” en partenariat avec d’autres écoles parisiennes, des journées “Maker Session” avec la découverte du pôle à de futurs étudiants et plein d’autres événements en rapport avec l’univers de l’association. Tout cela dans le but de partager des valeurs communes que sont le partage, l’apprentissage et l’accomplissement collectif par le biais de réalisations concrètes à la fois individuelles dans la conception de l’idée et collectives dans leurs mise en oeuvre finale. L’espace ouvert à tous, héberge depuis peu une autre association technique qu’est l’association de robotique : DaVinciBot.
Plus d'infos sur le DeVinci Fablab 

Lucas, Promo 2021 de l’ESILV, termine deuxième au HackSecuReims, les 24h de la sécurité informatique

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hacksecureims cybersecurité ctf

Encore une excellente performance pour Lucas Bichet ! Après une deuxième place aux qualifications de l'European Cyber Week fin 2018, le revoilà sous les feux de la rampe avec le HackSecuReims. L'élève de l'ESILV a fini (encore !) sur la deuxième place du podium avec son équipe. Trente-et-une autres équipes ont participé à cette compétition de cybersécurité.

Le HackSecuReims, c'est un marathon de la sécurité informatique. Du vendredi 1er février 2019 à 21h au samedi 2 février à 11h, les participants ont bataillé pour trouver un maximum d'indices dans des communications chiffrées sur le web ou sur le disque dur d'un ordinateur. Leur objectif : trouver la faille, le plus vite possible.

Une compétition bien dotée

Pour ce CTF, les organisateurs ont mis le paquet avec 46 machines virtuelles, plus d'1 km de câble réseau, 10 containers LXC en cluster LXD sur 3 machines virtuelles de 4Go de mémoire chacun, 120 adresses IP dynamiques, etc. Les organisateurs ont proposé trois événements sur 24h : un forum emploi/stage/alternance : plusieurs entreprises y ont proposé des emplois, stage et/ou des postes en alternance ; des conférences sur le thème de la sécurité informatique au sens large ; et surtout la compétition en elle-même : 11h de challenges à résoudre pour tenter de faire parti des meilleures équipes.
De nombreux cadeaux et surprises ont été distribués à tous les participants : 1 500€ partagés entre les 4 premières équipes gagnantes (200€ à chaque membre de la 1ère équipe, 150€ pour la suivante, et 50€ pour la 3ème et la 4ème équipes).
Les membres des trois premières équipes ont reçu des places pour Le Hack (anciennement "La Nuit du Hack"), un événement prestigieux et payant. Pour détendre les hackers, des goodies et des lots surprises ont fait le tour des tables toute la nuit.

Lucas et ses acolytes

Lucas est parti seul à la compétition. Il a rencontré ses deux partenaires sur Twitter.
"J'ai utilisé le hashtag #HackSecuReims pour trouver des coéquipiers. C'est comme ça que j'ai fait la connaissance de Jérémy qui vient de l'ESGI et de Pierre, de l'ECE Paris. Le hacking, ça rapproche. On est tout de suite devenus amis."
En tout, 97 participants ont répondu présents au HackSecuReims et 32 équipes ont été constituées. Chacune d'entre elles portait un nom. Lucas, Jérémy et Pierre l'ont appelée Hackuarelle. Un joli pseudo, poétique, qui les a placés au-dessus de xCryptis, J'Hack Chirac ou Securite-Rootiere. On a de l'humour chez les hackers ! 137 challenges ont été soumis aux 32 équipes. Dans le graphique ci-dessous (des 8 meilleures équipes de la compétition), on voit que Hackuarelle, en vert, avait de l'avance sur tous les autres groupes jusqu'à 9h30. Lucas attribue l'arrêt de la courbe ascendante à "une grande fatigue". "Nous avions des difficultés sur les derniers CTF." Chacun des trois membres d'Hackuarelle a gagné 150€ et des places pour Le Hack. A l’avenir, l’élève souhaiterait intégrer la majeure IBO (Informatique, Big Data et objets connectés) en 4e année. Cela lui permettrait d’approfondir ses connaissances en matière de système d’information. Il aimerait aussi que l’association Digiteam (qui réunit aujourd’hui une vingtaine de membres) se développe. Son ambition : donner des cours de hacking aux élèves et intégrer des modules de CTF pour que le Pôle se présente plus régulièrement à des compétitions telles que l’European Cyber Week. Si Lucas est prêt à refaire une insomnie CTF ? "Pas de problème. J'y retourne".

Le tableau final du HackSecuReims

Découvrir l'ESILV aux Journées Portées Ouvertes ou lors d'un Rendez-vous personnalisé.

Top 10 des écoles d’ingénieurs : l’ESILV est 9e du classement 2019 de L’Usine Nouvelle

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classement école ingénieurs 2019

L’ESILV se classe 9e parmi les 130 écoles d’ingénieurs françaises du classement 2019 de L’Usine Nouvelle. C'est une place de gagnée par rapport à l'an dernier. L'école conforte sa position dans le Top 10. Elle arrive également en tête des 67 écoles d'ingénieurs post-bac retenues par le journal.

Pour réaliser ce classement des écoles d'ingénieurs 2019, L'Usine Nouvelle s'est appuyée sur les données publiques et certifiées de la CTI, la Commission des Titres d'Ingénieurs. Le journal a retenu 14 indicateurs et quatre grands critères : l’insertion des diplômés sur le marché du travail, l’ouverture à l’international, la recherche et la place de l’entrepreneuriat.
L'ESILV progresse d'une place et pointe au 9ème rang des meilleures écoles d'ingénieurs au sein du Classement Usine nouvelle 2019, confortant ainsi son entrée dans le top 10 en 2018.
L'établissement est notamment en 2ème position sur le critère de l'insertion de ses jeunes diplômés ingénieurs. L'enquête premier emploi 2018 de l'ESILV confirme cette bonne tendance, avec un salaire moyen annuel à l'embauche de 43 800€ et 97% d'embauches en moins de 4 mois.
"La première «surprise» par rapport à d’autres classements similaires est l’école postbac ESILV, 9ème, qui surfe toujours sur une excellente insertion professionnelle (classée 2ème sur cette catégorie), avec notamment 100% des élèves en CDI dans les 18 mois. «L’ESILV reste très performante grâce à sa spécialisation en informatique, un secteur qui recrute beaucoup et paie très bien» - Le Figaro Etudiant
Parmi les 67 écoles post-bac classées, l'ESILV grimpe sur la 1ère marche du podium. C'est la seule école post-bac à figurer dans le Top 10 du classement général parmi les 67 retenues par L'Usine Nouvelle. D'une manière générale dans cette édition 2019 du comparatif des écoles d'ingénieurs, on note que les écoles évoluant dans les secteurs du digital et des technologies sont parmi les mieux classées, reflétant l'appétence des entreprises pour les compétences numériques.

Le classement 2019 des écoles d'ingénieurs de l'Usine Nouvelle

L'intégralité du classement sur le site de l'Usine Nouvelle

Personnaliser son palmarès des écoles d'ingénieurs, par critère ou dominante

Le magazine permet également de faire un classement personnalisé en fonction des indicateurs proposés et des filtres. Voici les 4 spécialités dans lesquelles l'ESILV se démarque parmi les 130 écoles du classement :
  • 2ème - Automobile et transports - Option Automobile et Transports terrestres, avec pour objectif de répondre par l’innovation au défi de la transformation des transports en formant des ingénieurs sur les systèmes mécaniques et numériques de demain.
  • 2ème - Informatique, électronique et télécommunications - Option Objets Connectés et Internet des Objets, avec pour objectif de former des ingénieurs leaders dans l’innovation et moteurs de la révolution des objets communicants et intelligents.
  • 2ème - Génie Mécanique - Majeure Mécanique numérique et modélisation. Elle forme des ingénieurs aptes à concevoir, développer et dimensionner de nouveaux produits et systèmes complexes.
  • 3ème - Aéronautique - Option 5ème Année Aéronautique avec pour objectif de préparer aux métiers de l’aéronautique et de former des ingénieurs à la simulation et à la compréhension de phénomènes physiques et mécaniques complexes.

La méthodologie du classement des écoles d'ingénieurs

Pour réaliser son classement, les quatre grands critères (l’insertion des diplômés sur le marché du travail, l’ouverture à l’international, la recherche et la place de l’entrepreneuriat) ont été notés suivant plusieurs calculs. Ceux-ci sont effectués en deux temps : primo, sur chacun des indicateurs, les écoles sont notées de 0 à 100 selon la méthode "min-max". C’est-à-dire qu’on applique une note de 0 pour le dernier, et de 100 pour le premier. Second temps, nous appliquons des coefficients à chaque indicateur pour calculer la note de chacun des grands critères. La note globale résulte des quatre notes pondérées des quatre grands critères. L’insertion et l’international constituent les deux principaux indicateurs de la performance avec 65 % de la note finale, mais l’international domine désormais légèrement. Nous avons par ailleurs augmenté le coefficient de l’entrepreneuriat. Ce classement est dynamique car chaque école est positionnée par rapport aux autres. Découvrir l'ESILV aux Journées Portes Ouvertes 

Devenir ingénieur-e dans l’industrie spatiale

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ingenieur spatial

Vous avez suivi les aventures de Thomas Pesquet dans la Station Spatiale Internationale comme un feuilleton au quotidien sur les réseaux sociaux ? La mission Insigth et le projet Space X vers Mars vous fascinent ? Découvrez comment devenir ingénieur-e dans l’industrie spatiale.

Parmi les métiers qui font rêver, l’ingénieur spatial figure en bonne place, comme celui de pilote ou d’ingénieur en aéronautique… Pourtant, c’est un métier qui n’existe pas ! Le terme ingénieur spatial désigne une qualification et non une fonction. Ce diplôme donne accès à de nombreux métiers très différents les uns des autres.

Quels métiers ?

Les ingénieurs qui travaillent dans le secteur spatial sont capables de concevoir, tester, fabriquer, entretenir ou commercialiser tous les engins envoyés dans l'espace : fusées, lanceurs spatiaux, missiles et satellites. Ils coordonnent les vols d'essai et les essais au sol des engins spatiaux, élaborent et dirigent des simulations informatiques. Certains exercent des métiers très spécialisés comme l’ingénieur mécanique spatiale, spécialisé en orbitographie, qui gère la mise en orbite d’un satellite. L'ingénieur en imagerie spatiale conçoit et réalise le procédé qui permet la prise d’image de notre planète. L'ingénieur propulsion s’occupe de la technologie permettant la propulsion des engins dans l’espaces, l'ingénieur pilotage phase balistique des lanceurs assure lui l’orientation du lanceur supérieur de la fusée au moment du lâchage du satellite dans l’espace, l'ingénieur intégrateur satellite est en charge de l’assemblage des composants d’un satellite, l'ingénieur hydrologie spatiale a la responsabilité des activités de recherche par satellite des ressources en eaux.

Quelles compétences ?

Comme pour tous les ingénieurs, la mission principale de cette profession est la conception et la fabrication. Et si certains vont travailler dans un bureau d’études pendant que d’autres s’expriment dans le processus de fabrication ou durant les phases d’essai, ils utilisent tous l’informatique pour simuler leur travail avant expérimentation grâce à des modèles mathématiques très sophistiqués.
Tous ces ingénieurs ont des compétences et des fonctions bien spécifiques et hautement technologique. Ils exercent une palette d'activités aussi large que les technologies qu'ils connaissent et utilisent : informatique, électronique, mécanique, optique, télécommunications, matériaux composites, etc.
Dans ce secteur mondialisé, les équipes sont internationales et l'anglais est la langue de travail. La mise à jour permanente des connaissances est impérative pour rester à la pointe de la technologie, ainsi que la capacité à évoluer au sein d’équipes pluridisciplinaires.

Qui recrute ?

Les ingénieurs spatiaux peuvent travailler dans le secteur civil ou militaire, chez des grands industriels comme ArianeSpace, Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space, MBDA…. Ils peuvent aussi obtenir des opportunités dans la Défense et l’Armée ou dans des organismes de recherche tels que le CNES (Centre Nationale d’Etudes Spatiales), l’Office National d'Etudes et de Recherches Aérospatiales ou le Centre d’études stratégiques aérospatiales. Les jeunes diplômés s'insèrent, dans un premier temps souvent en bureaux d'études ou dans les services d'essais. En fonction de leur expérience, motivation et mobilité, ils prendront de plus en plus de responsabilités, passant de projets simples à des projets complexes, engageant des budgets plus importants sur des stratégies nationale et internationale.

Un secteur de niche dynamique

Selon le rapport 2018 du GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales) publié en octobre 2018, le secteur spatial compte 15 000 salariés, parmi lesquels 9500 cadres et ingénieurs pour un chiffre d’affaire de 7 878 M€ en 2017.
25 % des recrutements ont concerné les jeunes diplômés, dont près de la moitié étaient titulaires d’un bac +5 et issus principalement d’écoles d’ingénieurs.
D’après le CNSIF (Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France), le salaire médian brut annuel dans l’industrie spatiale se situe de 30 000 à 40 000 euros bruts par an pour un ingénieur débutant, en sachant que les salaires peuvent beaucoup varier en fonction du secteur d’activité et en fonction de l’expérience. Ce salaire peut grimper jusqu’à 100 000€, en fin de carrière.
Dans un monde en pleine conquête de l'espace, les équipements spatiaux sont de plus en plus utilisés et vulgarisés.
Doté du moteur Vulcain, dont la puissance est équivalente à celle d’une centrale atomique, Ariane 5 confirme son leadership technologique en septembre 2018 avec un 100ème vol réussi. Sur ce marché très concurrentiel, avec le lanceur américain Space X et la fusée Chinoise Longue Marche 5 (CZ-5), de nombreux lancements seront planifiés dans les prochaines années. Alors si vous souhaitez participer à l’aventure spatiale, lancez-vous ! Comme disait Oscar Wilde, «il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles ». Les projets des étudiants de l'association LéoFly dans le domaine de l'aéronautique et du spatial Plus d'informations sur la majeure Mécanique numérique et modélisation et l'option aéronautique en 5ème année du cursus ingénieur.

Les Journées de Préparation au Concours Avenir 2019, s’entrainer pour les épreuves écrites

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En complément des annales papiers ou en ligne, de l'application officielle de révision du Concours Avenir, les écoles membres proposent des Journées de Préparation, sur leur campus. Ou comment se préparer efficacement et concrètement.

Il n'y a pas de secret. Pour passer avec succès la barrière d'un concours, il faut travailler. Encore faut-il savoir quelle méthode employer. L'ESILV et le Concours Avenir proposent de nombreux outils pour s'entraîner avant de se lancer. La meilleure façon d'éviter le stress du jour J ! S'inscrire aux Journées de préparation

Pourquoi des Journées de Préparation ?

L’entrée dans l'enseignement supérieur, quand elle se fait sur concours, peut se révéler anxiogène pour des lycéens peu habitués à expérimenter d'autres formes d'évaluation que le contrôle continu. Afin d'accompagner les candidats dans les meilleures conditions possibles, les écoles d'ingénieurs post-bac membres du Concours Avenir proposent des Journées de Préparation sur leurs campus.

A qui s'adressent les Journées de Préparation au Concours Avenir ?

Les Journées de Préparation au Concours Avenir sont destinées aux élèves de Terminale S, qui se destinent à intégrer une des écoles d'ingénieurs du concours, qui s'inscrit dans la procédure Parcoursup. Les lycéens de Terminale STI2D ne sont pas concernés : il s'agit de se préparer aux épreuves écrites.

Quand sont programmées les Journées de Préparation 2019 ?

Les Journées de Préparation au Concours Avenir 2019 s'échelonnent de février à avril, avec en ligne de mire la journée d'épreuves du concours, programmée chaque année le 8 mai.
Si vous souhaitez profiter des Journées de Préparation au Concours Avenir sur le campus de l'ESILV, à Paris-La Défense, les dates proposées sont les samedis 23 mars et 25 avril.
Au total, 22 sessions différentes sont proposées par les écoles pour l'édition 2019 du Concours Avenir, dates qui sont listées sur le site du Concours Avenir.

Quel est le programme des Journées de Préparation au Concours Avenir ?

Au programme de ces journées dédiées à la préparation des lycéens aux épreuves écrites, une partie « méthodologie » pour apprendre à gérer la grille réponse d’un QCM, épreuve nouvelle pour la plupart des lycéens, mais également des conseils sur la gestion du temps au cours des épreuves, le choix des questions à prendre ou à laisser, les bonnes stratégies à adopter pour les mauvaises réponses pénalisées, etc. Un QCM est une épreuve particulière !
Encadrée par des professeurs, une partie plus « pédagogique »  aborde des questions des sujets des années précédentes, en détaillant des points pédagogiques.
Tout au long de la journée, les participants sont encadrés par les élèves-ingénieurs de l'ESILV, et peuvent également profiter de l'occasion pour glaner quelques conseils...

Comment s'inscrire ?

Les inscriptions aux journées de préparation au concours avenir se font en ligne sur le site officiel du concours. Une participation de 20 euros pour frais d'inscription est demandée, et l'inscription n'est valable que pour une seule date. Enfin les participants doivent justifier de leur inscription sur la plateforme Parcoursup. S'inscrire aux Journées de préparation Tout savoir sur le Concours Avenir

Tour d’horizon des projets d’innovation industrielle des élèves ingénieurs de la promo 2019

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Les élèves de dernière année de cycle ingénieur ont présenté leur projet d'innovation industrielle la semaine dernière lors d'un showroom. Le jury a noté les équipes. Retour sur l'événement et focus sur les trois meilleurs projets.

En cinquième année, les élèves ingénieurs de l'ESILV choisissent une majeure : Informatique, Big Data et Objets Connectés, Ingénierie Financière, Mécanique numérique et Modélisation, Nouvelles Energies ou Entreprendre. Les Projets d'Innovation Industrielle réalisés par les élèves sont en rapport avec leur spécialisation. De belles réalisations après presque cinq ans d'études !

Des prototypes pour les entreprises

Des SMS par télépathie, un drone d'intérieur... Les projets d'innovation industrielle peuvent être très surprenants ! Mais ils s'inscrivent toujours dans une dynamique professionnelle et concrète.
En 5ème année, il s'agit de valoriser son travail vers l'extérieur et en particulier en direction des entreprises. A ce stade, à quelques mois du diplôme, il est important d'augmenter sa visibilité.
Les entreprises peuvent être partenaires de l'événement comme Hear and Know qui propose par exemple des solutions dans le domaine de la supply chain et de la logistique. Des laboratoires sont également partie prenante. C'est le cas du De Vinci Research Center. Des associations sont par ailleurs sollicitées, par exemple De Vinci Durable. Un projet d'innovation industrielle, c'est aussi le fruit d'un travail d'équipe de 3 à 5 élèves. Qui dit travail d'équipe, dit recours aux soft skills, ces compétences qui permettent de gérer les conflits, de trouver des solutions aux problèmes interpersonnels etc.

La vidéo du showroom des PI²5 de la promo 2019

https://www.youtube.com/watch?v=tR0bqiAz7gU

Zoom sur trois projets d'innovation industrielle salués par le jury

Voici le podium des projets de cette année :

Sur la 1ère place du podium, un projet Supply Chain, IoT et Blockchain

Le projet vise à sécuriser et optimiser le trajet d’un produit issu d’une Supply Chain en combinant la puissance des deux technologies IoT (Internet of Things – Internet des objets) et Blockchain (registre partagé décentralisé). L’utilisation de capteurs (GPS, température ...) permet de suivre en temps réel la position d’une cargaison mais aussi d’assurer que les conditions de son transport maintiennent sa bonne qualité.
Avant qu’un produit atterrisse dans nos rayons, il entame un processus d’enchainement d’étape long et fastidieux qui commence de sa création en usine et qui se termine à son achat, c’est la Supply Chain.
A l’ère de la mondialisation, la plupart des produits de notre quotidien sont issus de l’exportation. Dans 9 cas sur 10, une marchandise est transportée par voie maritime et on estime que les coûts de traitement et d’administration de la documentation commerciale représentent près d’un cinquième des couts du fret maritime.

En 2ème position, également un projet Intelligence Artificielle

Audio Driven Mouth Animation (ADMA) et s'intègre dans le Parcours Innovation du De Vinci Innovation Center (DVIC). Il consiste à humaniser l'Intelligence Artificielle (IA) en se concentrant sur la bouche via de la synthèse vocale et l'articulation buccale qui lui est associée.
Le projet s'inspire des derniers articles de recherche de Google, Nvidia, Pixar et Disney qui traitent du Deep Learning. Pour réaliser ce genre de modèle, il est nécessaire de posséder un dataset conséquent.
Comme il n'existe pas de dataset libre pour cette tâche, ADMA propose une méthode automatique pour le créer. Après entrainement sur ce dataset, il suffitde lui fournir un texte pour qu'il génère à la fois une voix et son animation buccale.

3ème projet lauréat, un projet en Machine Learning et Finance

La satisfaction client est un indicateur clé de la performance d’une entreprise. Tout client insatisfait peut être amené à nuire à la réputation d'une organisation et à se tourner vers la concurrence.
Le projet vise à construire un outil de Machine Learning permettant d’évaluer la satisfaction client d’une grande entreprise bancaire. En identifiant mieux et de manière plus précoce les clients insatisfaits, la banque pourra être proactive et anticiper les attentes de ses clients.
Une base de données anonymisée avec 369 variables et 76 020 observations a été utilisée. Dans un premier temps, après avoir étudié statistiquement la signification de nos variables, un filtrage de données a été effectué pour qu'elles soient cohérentes. Ensuite, différents algorithmes de Machine Learning ont été étudiés sous Python : la régression logistique, les réseaux de neurones et les arbres de décisions. Apres avoir évalué l’efficacité de ceux-ci par la construction de scores (ROC curve et AUC), nous avons choisi d’utiliser notre algorithme d’arbre de décision (Random Forest) pour développer notre outil. En saisissant le numéro client dans l’interface, l'outil va calculer la probabilité que celui-ci soit insatisfait et, si cela est possible, proposer des ajustements à réaliser pour diminuer cette probabilité d’insatisfaction. En savoir plus sur la pédagogie projet à l’ESILV

Le jury des Challenges Citoyens CGI 2019 a désigné cinq équipes ESILV finalistes du concours

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cgi 2019 challenges citoyens

Chaque année, CGI soutient et accompagne des projets étudiants en lien avec des initiatives citoyennes, responsables et solidaires. Parmi les 20 équipes finalistes des Challenges Citoyens 2019, 5 d'entre elles proviennent de l'ESILV. Le public peut voter pour le projet de son choix.

Avant d'être sélectionné, les étudiants ont présenté un planning de leur projet, le budget nécessaire à sa réalisation, ainsi que leur équipe. Ils ont préparé un teaser vidéo qui sert actuellement à présenter leurs projets. Plusieurs Prix seront attribués : les Coups de coeur de CGI et du public. La récompense s'élève à 25 000€ à se partager entre les gagnants.
L'an dernier, deux équipes d’élèves-ingénieurs ESILV avaient remporté les prix des catégories Solidarité et Santé & Prévention au cours de la finale des Challenges Citoyens organisés par CGI, avec comme projets respectifs un bracelet connecté anti agression et un éthylotest connecté. Ce dernier projet avait remporté également le prix coup de coeur du public.
Les thématiques RSE sont valorisées : l'éducation et la formation, l'environnement, le handicap, la santé et la prévention et la solidarité. https://www.youtube.com/watch?v=FZpF80ePx-4

Catégorie environnement

Easy Flow

À l’heure où les ressources offertes par notre planète souffrent d’une consommation excessive, Easy Flow a pour but de s’attaquer à la préservation d’une ressource rare : l’eau. Easy Flow est un projet de monitoring et de gestion de la consommation d’eau dans les foyers.
Grâce à un dispositif simple à installer dans votre salle de bain ainsi qu’une application, vous pourrez contrôler votre consommation et serez à même de réaliser des économies tous les jours ! Devenez ainsi un acteur du changement en aidant à la préservation de notre planète : choisissez Easy Flow.
Un projet innovant présenté par Robin Blaise, Louis Caujolle, Théophile Freixa, Yann Kervella, Coraline Riou et Clément Sebald-Kubler. Plus d'infos sur Easy Flow

Gryn lantern system

La solution que nous proposons est un système fonctionnel sur plusieurs années, composé de notre dos d’âne et de notre batterie que nous posons sur la chaussée ou dans un parking en faisant de petits travaux de voirie. Notre dos d'âne, sur lequel nous posons des bandes réfléchissantes, est en métal ou en plastique. Ses dimensions, pour le moment, sont de 15 cm de hauteur, environ 3 m de longueur et 20 cm de largeur.
Il est muni de cellules mécaniques sous une plaque intégrée au ralentisseur qui, sous la pression verticale des pneus, permettent de transformer ce mouvement vertical en un mouvement rotatif pour entraîner un alternateur et produire de l'électricité.
Cette énergie est transférée à notre batterie qui la fait passer de courant alternatif à courant continu avant de la stocker. Cette batterie, qui est branchée au réseau électrique du client, embarque un logiciel qui délivrera cette énergie lorsque le prix du kWh est le plus élevé. Projet porté par Simon Herve, Anthony Huxley-Neto, Kartik Manôgarane, Stéphane Richard et William Wamba Fosso Plus d'infos sur Gryn lantern system

Catégorie handicap

Lili

Lili est une application mobile inclusive et innovante destinée à faciliter la lecture et son apprentissage, et notamment à accompagner les personnes souffrant de dyslexie. Ce projet citoyen est le fruit d'une collaboration entre une équipe de 4 jeunes développeurs, élèves en 4ème année à l'Ecole Supérieur d'Ingénieur Léonard de Vinci (ESILV), et la société Microsoft France Accessibilité, représentée par Monsieur Philippe Trotin. L'application Lili est née suite aux conclusions de plusieurs études scientifiques révélant que la typographie a un très grand impact sur la facilité de lecture d'un texte.
Lili regroupe un éventail de 4 fonctionnalités inclusives en permettant d'adapter le format du texte (séparateurs syllabique, police, couleurs, taille) en fonction des besoins spécifiques de chaque lecteur.
1.Une bibliothèque E-books : regroupant les livres de l'utilisateur avec un affichage adapté à celui-ci. 2.L'éditeur de texte : permettant d'écrire du texte ou de le capturer grâce à la caméra en profitant à nouveau d'un affichage adapté à soi. 3.Le diagnostic : un outil statistique destiné aux orthophonistes de façons à ce qu'ils puissent avoir un suivi quotidien de la progression de leurs patients. 4.La classe virtuelle : permettant aux professeurs d'envoyer les supports de cours aux élèves avec un affichage adapté à chacun des élèves sur leurs appareils respectifs. Les membres de l'équipe : Théo Isambourg, Nhu-Vuong Mavier, Anthony Uzan et Julian Weber A noter : le projet Lili est également présenté au Défi H Plus d'infos sur Lili

Catégorie santé et prévention

TechMyBlood

TechMyBlood c'est un objectif simple : révolutionner le don du sang.
Grâce à un réseau national de cabines équipées d'un dispositif de prélèvement sanguin lié à son application mobile, notre projet TechMyBlood propose un service de don de sang innovant.
Car le besoin de sang est croissant, il est urgent d'établir un système parvenant à populariser radicalement le don sanguin et sauver des millions de vies. Au sein de l'équipe : Chloé Balcer, Marguerite Beucler, Tanisha Gomis, Vincent Liebermann et Hugo Stephan. Plus d'infos sur TechMyBlood

Catégorie Solidarité

Easy Student Housing

Véritable parcours du combattant lors d'un changement de cursus voire à chaque rentrée, trouver un logement est une réelle difficulté pour près de ¾ des étudiants. Pour faire face à cette crise du logement, nous avons choisi de développer une application permettant de faciliter le logement des étudiants dans les grandes villes françaises.
Pour cela, cette plateforme mettra directement en relation les propriétaires et les étudiants notamment par la création d'un planning de visites et d'un showroom 3D (360º) ainsi que d'un parrainage à partir d'activités et d'établissements communs. Rappelons que le bail mobilité de la loi Elan (printemps 2018) permet par exemple pour un étudiant de louer pour une durée de 1 à 10 mois sans dépôt de garantie.
Nous cherchons aussi à sécuriser les annonces et faire en sorte que les propriétaires soient certains d'être rémunérés avec l'intervention d'assurances. L'application donnerait enfin des informations cruciales pour les étudiants comme la tranquillité, la sécurité et l'environnement du logement (transport, bars, restaurants, culture). C'est un réseau gratuit et accessible, permettant de gagner un temps précieux et d'aborder leur éventuel changement de vie dans les meilleures conditions. Un projet de Milojan Andrasa, Romain Blache, Nicolas Bogalheiro, Sébastien Dintrich et Jules Lroy. Plus d'infos sur Easy Student Housing Il ne reste plus qu'à voter ! Retrouvez tous les Challenges Citoyens CGI 2019

L’ESILV sur le podium du Crazy Machine Contest 2019 organisé par le Concours Avenir

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crazy machine contest concours avenir

Le Concours Avenir a inauguré son premier hackhaton Crazy Machine Contest 2019. L'ESILV s'y est distinguée avec un beau podium. Il s'agissait de s'inspirer des machines de Rube Goldberg fonctionnant sur le principe de l'effet domino.

L'événement s'est tenu le 14 février 2019. Le thème imposé allait de soi : la Saint-Valentin ! Les 12 élèves ingénieurs de l'ESILV se sont transformés, pour l'occasion, en jeunes cupidons. Ils avaient 6 heures non-stop pour rivaliser d'inventivité et de créativité. Leur défi : raconter une histoire avec une centaine d'outils simples provoquant une réaction en chaîne.

Qu'est-ce que le Crazy Machine Concept du Concours Avenir ?

C'est avant tout un défi ludique lancé par le Concours Avenir, un concours post-bac qui permet d'accéder à huit écoles d'ingénieurs dont l'ESILV.
Sept équipes composées de 12 étudiants maximum se sont affrontées pour agencer des dispositifs simples, connectés entre eux et produisant un « effet domino ».
Chaque dispositif déclenchait le suivant et le but initial n'était atteint que progressivement, après plusieurs étapes-clés. Les élèves ont recréé une tâche simple, de tous les jours, mais d’une façon complexe et drôle.
Ils ont mis en application leurs connaissances en science, technologie, ingénierie (aérodynamisme, mécanique des fluides, chimie, électronique etc.), mathématiques, design et artistique etc.
Au terme de cette journée riche en humour, en technicité, en management d'équipe, les machines ont fait leur show et le jury a annoncé les gagnants.

La machine des élèves ingénieurs ESILV

L'enchainement s'est conclu par le mariage d'un robot et d'un canard de bain ! Les élèves ingénieurs ont mis en place quelque 18 étapes. Cela partait d’une simple rampe guidant une bille, à un système complexe de balancier faisant remplir un verre de vin, qui sous son propre poids allait trinquer dans un second verre tout en libérant une bille qui assurait la continuité du déroulement des étapes. Le mariage du robot et du canard était officialisé par l’explosion d’un ballon remplie de confettis contenant la bague de fiançailles.
"Les matériaux et objets utilisés pour construire la machine nous étaient inconnus avant le début du concours, nous avions donc peu de temps pour trouver de l’inspiration et imaginer comment assembler les différents objets proposés en une machine fonctionnelle" - Baptiste Florentin, l'un des élèves ingénieurs ESILV ayant participé à la compétition.
"Nous n’avions qu’un seul essai pour convaincre le jury, l’atmosphère était tendue. Sur les 18 étapes, nous avons malheureusement dû intervenir 5 fois, mais le reste s’est super bien passé et les jurés ont été impressionnés du nombre d’étapes que nous avions réussi à construire ainsi que par la complexité de certains mécanismes", reprend-il.

La méthode ESILV pour monter sur le podium du Crazy Machine Contest

 

Les 12 cupidons de l'ESILV, majoritairement en première année, ont décidé, découpé, assemblé, monté, testé et présenté une chaine de 18 actions (soit la plus longue du concours).

Résultat : une troisième place pour l'école avec 144 points à 1,5 point du deuxième l’ECE et plus loin de l’ESIGELEC qui remporte cette première édition.

L'équipe ESILV était la seule à utiliser les célèbres post-it pour la formalisation des tâches, la répartition des rôles, la communication, la prise de décision…

Ils ont su capitaliser sur les apprentissages des semaines transverses et ateliers soft skills qui jalonnent leur cursus au Pôle. Une première approche du travail en mode projet.

A chaque élève son rôle : chef de projet, créatif, responsable d’atelier, responsable des enchainements, responsable tâche finale, responsable du timing, responsable mise en production etc. Il n'y avait aucune préparation possible. Le tout devait se préparer en 6 heures chrono. Les 12 élèves ingénieurs de la Saint-Valentin : Baptiste Florentin (Promo 2023), Clovis Carlier (Promo 2023), Benjamin Porterie (Promo 2023), Hugo Letellier (Promo 2023), Paul Malaud (Promo 2023), Pierre Gueveneux (Promo 2023), Adrien Lefevre (Promo 2023), Rémi Lombard (Promo 2023), Mehdi Ben Maamar (Promo 2023), Marie Nuellas (Promo 2022), Sébastien Cadusseau (Promo 2021), Théophile Jegou Du Laz (Promo 2021)... sans oublier leur coach, Jean-Marc Bidault, enseignant à l'ESILV. Toutes les informations sur le Concours Avenir - Parcoursup.

L’innovation au service de l’aéronautique dans la défense, une conférence de Jean-Paul Paloméros

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innovation aéronautique défense paloméros

Le Général Jean-Paul Paloméros, ancien commandant allié Transformation au sein de l'OTAN, est venu partager son expérience sur l'innovation dans le domaine de l'aéronautique et de la défense.

Cette conférence était organisée par LéoFly, l'association étudiante d'aéromodélisme du Pôle Léonard de Vinci. Jean-Paul Paloméros, également conseiller militaire d'Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle, a mis l'accent sur la nécessité de garder un lien avec le terrain tout en s'appuyant sur les avancées du numérique dans l'armée de l'air.

La défense mondiale dans la course à l'innovation

Dans les plus grandes armées, les programmes de recherche servent à anticiper les progrès militaires des autres armées partout dans le monde. Il faut avoir la certitude que l'on peut se défendre contre tout ennemi. L'innovation provient à la fois de l'amélioration et de la création d'équipement adaptés, mais aussi de changements de doctrines, de paradigmes militaires existants. Aujourd'hui, le lien entre défense et innovation repose essentiellement sur l’environnement géostratégique mondial et les espaces de confrontation.

L'importance de la guerre de l'information

La place de l'information dans la défense n'est pas une chose nouvelle. Elle constitue une priorité des militaires. Mais aujourd'hui, à l'heure de la révolution informationnelle, les outils, les logiciels sont au service de flux à maîtriser impérativement.
Les systèmes d’information et de communication (SIC) sont les outils sur lesquels repose cette maîtrise de l’information indispensable aux militaires. Ils rendent possible la numérisation des opérations, enjeu majeur car véritable démultiplicateur de l’action militaire depuis les états-majors stratégiques jusqu’aux systèmes d’armes.
En facilitant grandement l’accès aux informations, ces outils améliorent la préparation des décisions et la coordination des actions, ils apportent dès lors une contribution de plus en plus visible et importante aux missions de l’Armée.

Les menaces évoluent

On le voit avec la montée de la Chine par exemple. Ils détiennent les caractéristiques d’une défense moderne. Les attaques informationnelles visent aujourd’hui à façonner les opinions publiques notamment des démocraties. Aujourd’hui c’est l’équilibre par la terreur. Le Brexit a affaibli la défense européenne. Il faut rester uni, et c’est ce qu’a montré l’OTAN.

L'innovation : conjuguer la réalité du terrain et l'état-major

Il est contre-productif de tomber dans le "tout-technologique". Au contraire, il est pertinent d'avoir en permanence une référence opérationnelle. Depuis la fin de la Guerre froide, l’interopérabilité est au cœur du débat. L’OTAN définit l’interopérabilité comme « l’aptitude à opérer en synergie dans l’exécution des tâches assignées ». Mais il y a d'importantes différences technologiques entre les forces de l'Alliances. D'un côté, les Etats-Unis, avec des Systèmes aériens sans pilote (UAS), de l'autre au moins 13 systèmes de suivi tactique dont certains ne sont pas interopérables en raison de normes techniques différentes.
Le combattant, c'est celui qui est sur le terrain et à qui l’innovation est destinée. Il est le maillon de cette progression. Il faut être à son écoute, partager avec lui sur ses visions du combat. Lancer des expériences rapidement et avoir ce retour constant, c'est bien cela qui permet l’innovation. C’est une prise de risque qu’il faut savoir prendre pour savoir où l’on va.
L’innovation est nécessaire mais il faut également une augmentation maîtrisée des combattants sur le terrain. D'où la nécessité d'assouplir les procédures, mais de façon intelligente, en augmentant la rapidité des tâches.

Apprendre de l'histoire pour transformer l'aéronautique militaire

Les grandes fonctions stratégiques militaires sont :
  • La dissuasion
  • La protection
  • La connaissance et l'anticipation
  • L'intervention
  • La prévention
Il faut apprendre et retenir des leçons de l’histoires. Lorsqu’on pense innovation, on ne pense que créativité. C'est là une grave erreur. La Blitzkrieg est le meilleur exemple en termes d’innovation : ils ont su voir l’innovation dans les armes avec les chars et les avions, mais ils ont aussi su les associer et donc modifier leur doctrine en ce sens. Le secret, c’est la précision et l’effet. Par exemple, les équipements des combattants permettent de localiser directement les blessures et d'en mesurer la gravité. C'est un apport de l'e-santé qui permet de réagir le plus rapidement et le plus efficacement possible, en temps réel.

Une guerre de l'espace ?

L'espace devrait rester un espace commun. Mais il est finalement devenu, lui aussi est un lieu de compétitions et de confrontations. Avoir une doctrine de la guerre spatiale et une forme organisationnelle telle qu’une armée réservée à ce terrain nécessite une maîtrise des outils pour mener ce combat. L’enjeu d’aujourd’hui reste quand même le numérique plutôt qu'une conquête de l’espace.
Pour preuve, le nouveau Rafale standard F4 est entièrement connecté pour pouvoir évoluer aussi bien au niveau national qu'interallié. C'est une innovation française fondamentale. Dassault Aviation parle d'une mise en service en deux temps : 2023 et 2025.
Les objectifs de l'Option Aéronautique en 3ème année de cycle ingénieur à l'ESILV 
  • Préparer aux métiers de l’aéronautique et former des ingénieurs à la simulation et à la compréhension de phénomènes physiques et mécaniques complexes.
  • Accompagner l’essor de l’industrie en formant des ingénieurs aptes à répondre aux enjeux technologiques complexes de cette filière d’excellence.
  • Cette option s’articule autour de modules (aérodynamique, avionique et commande des systèmes, matériaux composites et endommagement, structure aéronautique, énergétique, transfert thermique) permettant de traiter les différents points clés de l’ingénierie mécanique aéronautique pour permettre aux diplômés de l’ESILV d’obtenir des postes aussi bien en recherche et développement qu’en gestion des programmes dans ce domaine.
En savoir plus sur la majeure Mécanique numérique et modélisation pour accéder à l'Option Aéronautique

Comment forme-t-on des ingénieurs au Big Data ?

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Données, textes, statistiques, photos, films… la data est partout et explose avec l’essor d’internet, des réseaux sociaux, des objets connectés et du e-commerce. Découvrez les compétences, les savoir-faire et savoir-être à posséder pour exercer ces métiers liés au Big Data et comment s’y former.

Le marché du Big Data affiche une progression spectaculaire, avec un taux de croissance annuelle moyenne de 8,2% entre 2017 et 2020, et un besoin de 137 000 emplois d’ici 2020. Pour stocker, manipuler, analyser et exploiter ces données en masse, les entreprises doivent s’appuyer sur des ingénieurs qualifiés capables d’utiliser les technologies analytiques.

Des ingrédients communs

Avec la numérisation rapide de l’économie et l’essor du Big Data sont apparus de nombreux nouveaux métiers : Ingénieur Big Data, Data Miner, Data Analyst, Chief Data Officer, Data Architect, Data Scientist Le point commun de ces experts ? Savoir collecter des données, les organiser, les traiter et les transformer en informations exploitables par tous les départements de l’entreprise.
L’ingénieur Big Data est un professionnel très polyvalent. Parmi les tâches qu’il doit accomplir, la principale est sans doute la valorisation des données de son entreprise. Tout commence avec l’analyse de centaines de millions de données.
Cette analyse s’effectue à l’aide de logiciels divers, afin de transformer les données en informations exploitables. L’ingénieur classe ensuite les informations recueillies grâce à l’analyse en fonction des besoins de son employeur. Il présente ensuite des rapports détaillés à ses supérieurs ou à ses clients.
Il est aussi responsable de la conception de l’architecture, de la mise en place et de la configuration des clusters, de l’implémentation des algorithmes, des tests techniques, du contrôle qualité et doit assurer la cohérence du résultat.
De temps à autre, il doit aussi effectuer une veille technologique pour rester au fait des dernières innovations dans le domaine des solutions analytiques.

Des compétences pointues

L’ingénieur Big Data est avant tout un spécialiste en informatique, mathématiques et en statistiques. Il maîtrise également internet et les systèmes de bases de données numériques. Par ailleurs, il doit impérativement maîtriser l’anglais technique, car c’est dans cette langue que s’utilisent ses outils. Une maîtrise des technologies de développement comme Java ou Scala (Python) est souhaitable.
En tant que professionnel du Big Data, l’ingénieur doit maîtriser les cadriciels comme Hadoop, Hive, Spark, Storm et Pig, ces « framework » qui sont un ensemble de bibliothèques et scripts destinés aux projets professionnels et au travail en équipe pour traiter les données. Il maîtrise aussi les logiciels de base de données comme MongoDB et Cassandra.
Pour être capable de traiter de très grandes quantités de données, il doit posséder un profil rigoureux et organisé. Doté d’une expertise en gestion et de connaissances solides du monde de l’entreprise, l’ingénieur Big Data est aussi capable de déceler les besoins de son entreprise et d’anticiper la viabilité des projets. Par ailleurs, sachant que l’ingénieur Big Data devra régulièrement présenter des rapports à ses supérieurs hiérarchiques (ou clients dans le cas d’un consultant), il doit être doué pour la communication écrite et orale. Cet ingénieur est aussi doté d’un esprit d’équipe qui lui permet de collaborer avec les différents départements de l’entreprise. Enfin, il doit être mobile, car son métier l’amène à se déplacer régulièrement.

Une formation spécifique pour des profils très recherchés

Pour devenir ingénieur Big Data, mieux vaut viser un Bac+5 dans le domaine du Big Data, de préférence auprès d’une école d’ingénieurs orientée vers les technologies numériques. L’objectif sera d’acquérir une compréhension approfondie des enjeux informatiques et statistiques du Big Data sur les entreprises et les individus, ainsi que la maîtrise des outils d’analyse et de visualisation de données massives, l’optimisation des calculs, etc.
Avoir travaillé en équipe sur des projets concrets, réalisé des stages et suivi des cours en anglais technique sont également indispensables pour acquérir un niveau de qualité et trouver ensuite facilement un emploi dans le secteur de son choix, depuis la finance jusqu’à la défense, ou encore les transports, la santé, l’énergie, le luxe, etc.
Selon le Robert Half 2018 Salary Guide for Technology Professionals, les emplois Big Data seront les plus demandés au cours des années à venir. 67% des exécutifs d’entreprises affirment que le Big Data est l’un des principaux facteurs de recrutement, au même titre que le marketing numérique et le cloud. D’ici 2020, selon les analystes de Forrester, les entreprises qui se servent du Big Data seront largement avantagées et gagneront au total 1,2 milliard de dollars par an de plus que les entreprises qui ne s’en servent pas. La rareté des profils formés actuellement, alliée au caractère stratégique de ces nouveaux métiers pour les entreprises, font grimper les salaires. Les ingénieurs Big Data peuvent gagner, en début de carrière, entre 40 000 et 55 000 euros annuels, nettement au-dessus de la rémunération moyenne des ingénieurs en sortie d’école (environ 35 000 euros). Des big salaires avec des big débouchés à la clé ! Consulter l'Enquête premier emploi 2018 de l'ESILV sur la promotion 2017

Enzo, Promo 2020, vainqueur du Hackathon Cognizant Attract’Me : booster la banque et l’assurance

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hackathon cognizant banque assurance

Dans la banque et l'assurance, l'innovation s'est matérialisée par les assistants virtuels, les chatbots, les nouveaux devices, les plateformes d’API... Mais comment attirer et fidéliser les collaborateurs ? Enzo Sarti, en Majeure Ingénierie financière, option Actuariat, a répondu avec succès à cette problématique. Résultat : un 1er Prix au Hackaton Cognizant Attract'Me.

Cognizant est une des plus grandes sociétés de prestations de services informatiques mondiales. Elle intervient dans des secteurs d'activités comme la banque, l'assurance, la santé, la logistique, les communications, etc. Le Hackhaton Cognizant Attract'Me s'est tenu du 31 janvier au 2 février 2019 dans les locaux de Cognizant France à Paris.

Le Hackhaton Cognizant Attract'Me : workplace digitale, flex office, mentoring

Comment séduire les jeunes talents dans des secteurs comme la banque et l'assurance ? La politique RH a une grande place à jouer. Qui mieux que les étudiants qui se destinent à ces métiers pour imaginer les meilleures façons de travailler demain ?
Les organisations ont déjà redoublé d’efforts – comme la plupart des grandes entreprises dans tous les secteurs – pour séduire et épanouir la génération montante de talents, ou de nouveaux talents (designers, sociologues), tant sur leur politique RH que par de nouveaux environnements de travail (workplace digitale, flex office, mentoring,etc.).
Si beaucoup a été fait, il reste un immense champ d’innovations possibles. L’un des enjeux majeurs de progrès, c’est de (re)placer l’humain, la personne, au centre de l'attention. Dans ce Hackhaton, les partenaires de Cognizant étaient nombreux : AWS et Recast.ai avec leurs plateformes d’applications et d’API, Smart Tribune avec leur plateformes de service client, Wirk.io et leur App store d’assistant virtuel et d’automatisation.

Le projet d'Enzo et son équipe pour rendre les banques plus attractives

Vainqueurs de ce Hackaton, nous avons reçu une enveloppe de 3000€ pour développer notre projet, 1 an d’abonnement au service Amazon WS, et un encadrement personnalisé par Cognizant pour le lancement de notre projet.
Notre mission était simple : mes cinq collègues et moi avions 3 jours pour proposer une solution répondant aux attentes de Pierre Ruhlmann, COO chez BNP Paribas. Cette solution devait donc être innovante et surtout réalisable par les entreprises. Nous avons retracé tout le parcours de recrutement d'un jeune diplômé IT. Appelons-le Armand.

Une visite virtuelle de l'entreprise

En allant sur un site d’annonce, il remarque l’offre de la BNP Paribas, qui recherche un Data Scientist junior pour différentes missions de Deep Learning. En bas de l’annonce, un QR Code le redirige directement vers la page externe du site, où il pourra visiter les locaux en réalité virtuelle.
En se déplaçant virtuellement dans l’entreprise, Armand pourra parler à Kevin (son futur collègue ?) qui lui détaillera une journée type, ses missions et d’autres informations sur le job ou l'organisation dans laquelle il sera appelé à travailler.
Armand a toujours quelques interrogations ? Pas de problème, un chatbot sera disponible pour lui répondre. Enfin, si le jeune diplômé n’est pas totalement convaincu, un.e RH pourra l’appeler afin de prendre contact avec lui de vive voix ! Nous allons continuer le développement de notre projet en collaboration avec Cognizant. Si le projet passe les prochaines étapes avec succès, alors nous pourrons créer notre startup et l’implémenter chez un premier client. En savoir plus sur l'option Actuariat de la Majeure Ingénierie financière à l'ESILV

Céline, Promo 2020, future ingénieure, au Forum Réseaux et Carrières au Féminin Elles Bougent

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Une future ingénieure comme Céline a toujours intérêt à tisser son réseau ! L'association Elles Bougent et ses partenaires y veillent en organisant des événements comme le Forum Réseaux et Carrières au Féminin 2019. S'y sont déroulés de nombreux ateliers et de fructueuses rencontres.

A la mi-février, Céline Carlier, élève ingénieure, en majeure Informatique, Big Data et Objets Connectés, a arpenté les allées de l'Espace Charenton (Paris, 12e) à la rencontre de ses futures employeurs. En 4e année, les élèves ingénieurs doivent effectuer un stage technique de 4 à 6 mois, puis vient le moment de trouver son premier emploi à l'issue de la 5e année.

Le Forum Elles Bougent, la force du réseau au féminin

J'ai apprécié la présence de nombreuses entreprises, explique Céline, pas moins de 67 sur le Forum Elles Bougent. Celles qui m'intéressaient le plus étaient des entreprises du numérique comme Sopra Steria, Wavestone, Orange, etc. Sur chacun des stands, il y avait à la fois des personnels des ressources humaines et des opérationnels.
Voilà ce qui m'a particulièrement plu : au cours des sessions de speed-meetings, on avait à la fois le côté recrutement, les conseils sur le CV et le côté terrain avec les missions qui nous seraient éventuellement confiées plus tard.
J'ai reçu toutes les clés pour bien réussir mon entretien d'embauche et j'ai compris quelles étaient les attentes des ressources humaines en fonction des entreprises que je visais. J'ai pour objectif d'intégrer Sopra Steria. J'ai présenté mon profil et j'ai pu vérifier qu'il correspondait aux offres du groupe. Plutôt une bonne nouvelle pour la suite de mon parcours !

Les marraines Elles Bougent et les RH, de bons conseils

A chaque événement Elles Bougent, ses marraines. Elles peuvent être ingénieures, techniciennes ou ayant suivi une formation scientifique. Ce qui les réunit, c'est la passion de leur métier et de leur secteur d'activité : l'aéronautique, l'automobile, les nouvelles énergies, le numérique, etc.. Et surtout, elles n'ont qu'un désir : partager leurs savoirs et leurs savoir-faire.
Lors du Forum, les ateliers sur la négociation du salaire et les attentes des recruteurs ont rencontré un vif succès.
Les marraines nous ont parlé sans tabou. Nous avons reçu des réponses précises à nos questions. Les RH des entreprises ont également participé au débat.
Les marraines Engie et ArianeGroup nous ont recommandé de mettre en avant notre capacité à gérer le stress, à travailler en équipe ou notre implication dans la vie associative. C'est ce qu'attendent les recruteurs dans les entretiens d'embauche.

Un premier prix Elles Bougent pour Céline et sa marraine sur Instagram !

Accompagnée de ma marraine Claudine Barruet, déléguée régionale Ile-de-France Elles Bougent, nous avons gagné le 1er Prix ESILV "1 marraine, 1 déclic". Notre selfie a obtenu le plus de likes sur Instagram.
A la clé, un assistant vocal personnel Google Home, pas mal non !
Je recommande à toutes les étudiantes et jeunes diplômées de venir aux événements Elles Bougent, moins formels que d'autres forums d'entreprises. Les entreprises qui y participent accordent une importance particulière à la parité dans leurs équipes et recherchent des talents féminins. Venez, on vous attend les bras grand ouverts ! Plus d'informations sur les majeures du cursus ingénieur à l'ESILV

L’Immersive Learning à l’ESILV, une formation interactive pour mieux réviser ses TP de Mécanique

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L'Immersive Learning à l'ESILV permet aux élèves ingénieurs de 2ème année d'utiliser la réalité augmentée pour stimuler leurs révisions des TP de Mécanique, en Résistance des Matériaux. Grâce à la visite virtuelle du laboratoire, ils peuvent se rapprocher des différents outils manipulés lors des sessions de travaux pratiques pour retrouver les cours qui leur sont associés.

Le principe d'un TP, c'est le learning doing, apprendre en faisant. Mais quand on n'a plus les instruments sous la main, réviser, c'est plus compliqué. Grâce à l'Immersive Learning, les élèves s'immergent directement dans le laboratoire et utilisent tous les formats à dispositions : la scénarisation 3D ou 360°, l'énoncé du TP, la vidéo associée, le résumé du TP, puis un quiz pour vérifier qu'ils ont bien acquis les connaissances.
"Notre intérêt est de multiplier les modalités pédagogiques d'apprentissage pour retenir au mieux l'attention des élèves." - Rony Germon, Directeur des Pédagogies Digitales et de l'Innovation Pédagogique au Pôle Léonard de Vinci.
Cette nouvelle forme d'enseignement est le résultat d'un travail d'équipe associant Rony Germon, Marie-Paule Jiccio, ingénieure pédagogique multimédia du Pôle Léonard de Vinci, Naila Hfaiedh, enseignante en mécanique à l'ESILV et responsable du Laboratoire, ainsi que Julien Dudognon, responsable du département De Vinci Startup, pour la prise de vue en 360°.

Qu'est-ce que l'Immersive Learning ?

On peut définir l'Immersive Learning comme un lieu virtuel dans lequel l'élève interagit avec des personnes ou des outils virtuels en vue d'un meilleur apprentissage. S'il est important de connaître "en vrai" un espace de travail, les bureaux d'une entreprise ou le laboratoire d'une école d'ingénieur, la technologie immersive permet d'ajouter une couche complémentaire de connaissance. On peut y tester ses savoirs dans une situation qui se rapproche de la réalité.
Il n'y a pas nécessairement besoin d'un casque virtuel pour entrer dans un espace virtuel d'apprentissage ou se plonger dans un futur espace de travail pour un stage ou une alternance. La visite peut se faire par exemple grâce à une technologie à 360°.
Dans son livre Immersive Learning: Designing for Authentic Practice, Koreen Olbrish Pagano décrit les 3 impératifs qui doivent présider à un bon environnement immersif :
  • le réalisme : l'espace virtuel doit être ressemblant, correspondre au maximum à la réalité pour une immersion réussie ;
  • la réussite : il est important de mettre en place des outils permettant de mesurer la performance du dispositif mis en place ;
  • la présence : voir si l'apprenant est bien connecté et de manière récurrente.

A l'ESILV, L'Immersive Learning commence par la visite virtuelle du Laboratoire de Mécanique

Les élèves ingénieurs connaissent déjà le Laboratoire pour y avoir effectué leurs TP. Ils s'y déplacent d'autant plus aisément pour trouver la machine de leur choix.
Prenons l'exemple de cette machine permettant de faire des essais de traction. L'idée sera de suivre tout le parcours virtuel des élèves pour réviser leur TP dans ce domaine.
Au sein du labo visible en 360, chacune des machines (torsion, flexion, extensiométrie, etc.) apparaît en rouge lorsqu'on passe la souris dessus. Puis en cliquant, on découvre l'appareil en gros plan et le résumé succinct du TP.
Pour l'essai de traction : "Ce TP consiste à exercer, sur une une extrémité d'une éprouvette, un déplacement lent qui entraînera sa déformation progressive jusqu'à sa rupture."
L'énoncé complet est ensuite dévoilé après avoir cliqué sur "Démarrer le TP".

Le visionnage des vidéos présentées par l'enseignant

Ensuite, il est proposé de revoir le TP par le biais d'une vidéo. Un bon moyen de se remémorer les différents gestes déjà effectués en cours, avec les commentaires de l'enseignante. Le cours est scénarisé pour être le plus compréhensible possible. Un dispositif qui mêle ludique et contenu pédagogique.

Le résumé des TP

Il s'effectue via des Powerpoint très clairs, puisqu'ils reprennent les contenus de la vidéo en les synthétisant. Un vrai parcours d'e-learning mobile, immersif et pertinent pour des élèves de 2ème année qui ont besoin de méthodes adaptées.

Le quiz pour vérifier que l'Immersive Learning a bien fonctionné

Dans le cas du TP Traction, c'est un QCM avec une ou plusieurs réponses possibles. La déformation est mesurée en :
  • MégaPascal (MPa)
  • Newton (N)
  • millimètre (mm)
  • sans unité
... Le reste du quiz apparait sur le site d'Immersive Learning de l'ESILV auquel seuls les élèves ont accès (et c'est beaucoup plus compliqué !) Découvrir la Majeure Mécanique numérique et modélisation à l'ESILV
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