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La robustesse de la blockchain Bitcoin démontrée mathématiquement par Cyril Grunspan, enseignant-chercheur à l’ESILV

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Dans un papier de recherche intitulé "ON PROFITABILITY OF NAKAMOTO DOUBLE SPEND", Cyril Grunspan, responsable de la majeure Ingénierie Financière de l'ESILV, Ecole d'Ingénieur Paris- La Défense, présente de nouvelles preuves mathématiques qui viennent confirmer la robustesse du réseau Bitcoin.

Cette hypothèse pourrait bouleverser le marché de la crypto-monnaie devenue la plus populaire sur la Toile et ses pratiques protocolaires qui tablent sur le besoin de six confirmations pour confirmer une transaction comme gravée dans le marbre de la blockchain Bitcoin.
En effet, selon les modèles mathématiques mis en jeu pour tester la résilience du Bitcoin, deux confirmations seulement sont suffisantes pour considérer une transaction Bitcoin sûre et irréversible.
https://twitter.com/BrouayePascal/status/1207245183215124482

Des recherches qui contredisent le fameux modèle Nakomoto

Selon l'étude publiée le 12 décembre 2019 sur le site de l'Université Cornell (Etats-Unis), les transactions Bitcoin ne nécessitent pas 6 confirmations pour être sécurisées. Les auteurs de l'article, Cyril Grunspan et  Ricardo Pérez-Marco (CNRS, IMJ-PRG) avaient montré, en 2017, que le calcul de probabilité de réussite d’une double-dépense mené par Satoshi Nakamoto était imparfait.
« Ce qu’on savait avant ce nouveau travail : La stratégie de double dépense décrite dans le papier de Nakamoto avait été uniquement analysée sur le plan de la probabilité de succès. Nakamoto calculait de façon approchée cette probabilité. Dans un article antérieur on a corrigé l’erreur de son approximation et on a donné une formule exacte pour cette probabilité. Ceci a donné lieu à un article « Double spend races » publié au International Journal of Theoretical and Applied Finance (IJTAF), 21, 8, 2018 et a donné lieu à un article d’Aaron Van Wirdum dans Bitcoin Magazine. Le nouvel apport : Du point de vue de la rentabilité, la stratégie de double dépense est ruineuse. Chaque fois qu’on ne réussit pas on continue à miner indéfiniment sans rattraper la blockchain officielle et on se ruine littéralement. On a donc identifié un temps d’arrêt pour rendre sensée cette stratégie de Nakamoto et on a calculé sa rentabilité (il y a la probabilité de gagner qui rentre en jeu, mais aussi combien on gagne). Avec nos formules on voit que la rentabilité diminue, comme espéré, avec le nombre de confirmations requis. La rentabilité croit avec le montant de la double dépense. Nos formules nous permettent calculer le montant de double dépense minimal pour que la stratégie soit plus rentable que le minage honnête. Par exemple, on trouve que pour une puissance de hash de 1% du hashrate total, et une seule confirmation requise (z=1), il faut une double dépense d’au moins 5 millions de $ pour que ça soit rentable. Donc, du point de vue pratique, une seule confirmation est suffisante pour toutes les transactions Bitcoin raisonnables. C’est un résultat qui est contraire à ceux que les gens croient (inclus les exchanges qui demandent 6 confirmations !). » – Ricardo Pérez-Marco."
En pratique, nous montrons que pour des conditions raisonnables, cette valeur est beaucoup plus importantes que celles que l’on croyait. Suivant les diverses traces qu’il a pu laissées ici ou là (malheureusement trop éparses), il est clair que Satoshi croyait en la convergence des intérêts privés et publics. Notre précédent article “Double spend races” corrigeait son calcul de probabilité. Il nous semble que notre dernier article le complète et prouve ce qu’il avait manifestement en tête : la robustesse du protocole Bitcoin. » – Cyril Grunspan. Intéressé par la majeure Ingénierie Financière ?  Découvrez les majeures du cursus ingénieur ESILV.

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Ariane et Loris, promo 2021, un semestre à l’UTS de Sydney et deuxième place de l’ESN De Vinci Video Contest

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Ariane Huckel, en double-diplôme ESILV et EMLV, promo 2021, et Loris Humbert, promo 2021 de l'ESILV, ont passé un semestre en échange à l'University of Technology, à Sydney. Tout juste revenus de leur séjour académique au bout du monde, les deux élèves-ingénieurs ont remporté un séjour en Roumanie, après avoir décroché la deuxième place de l'ESN De Vinci Video Contest.

L’association étudiante ESN De Vinci et le service des Relations Internationales du Pôle Léonard de Vinci ont organisé un grand jeu concours vidéo pour les étudiants en échange académique à l’étranger.
Le jeu concours proposait aux participants de raconter leur séjour dans le pays étranger partenaire du Pôle à travers une vidéo mettant en scène les meilleurs souvenirs pour donner envie aux autres étudiants de partir dans le même échange.
La vidéo réalisée en Australie par le binôme Ariane - Loris qui a ensuite monté et partagé le clip sur la page Facebook de l'association étudiante ESN De Vinci a convaincu le jury. Retour sur un séjour inoubliable dans le pays-continent. https://www.facebook.com/ESN.DeVinci/videos/1399666170157122/

Le choix de l'école, une question (de) majeure

Ariane : J’ai choisi l’ESILV pour la réputation de l’école en tant que cycle préparatoire intégré, mais également pour sa proximité avec les entreprises, notamment dans les filières Finance/IBO qui m’intéressent. Loris : J’ai choisi l’ESILV pour faire mes études parce qu’elle était l’une des seules à proposer une majeure en finance. La localisation géographique clé, en plein cœur du quartier d’affaires de La Défense et proche de chez moi, n'ont fait que confirmer mon choix.

UTS, un charme lointain

Ariane : J’ai toujours rêvé d’étudier à l’étranger, d’une part pour changer un peu de quotidien pendant une moitié d’année scolaire et aussi par curiosité de découvrir le système académique d’un pays aussi lointain que l’Australie. Je n’avais encore jamais voyagé dans ce pays et c’est ce qui m’a poussé à y aller pendant 5 mois.
L’Université Technologique de Sydney (UTS) est une université très complète avec des locaux immenses et très modernes. Elle se divise en plusieurs bâtiments, propres à des sections comme Ingénierie, Business ou Art.
Loris : Ayant toujours aimé voyager et souhaitant découvrir un nouveau mode de vie et une autre culture, j’ai souhaité réaliser ce semestre à l’étranger, de plus j’avais beaucoup aimé mon précédent séjour en Australie et je voulais avoir la possibilité d’en apprendre plus sur ce pays et de visiter d’autres parties du pays. L’UTS était donc un choix évident parmi les universités partenaires avec son campus dans le centre-ville de Sydney dans le quartier d’Ultimo.
Le campus s’étale sur le quartier avec pas moins de 12 bâtiments de l’université pour les différents cursus proposés par l’université, mes cours était répartis dans les 3 bâtiments utilisés pour l’ingénierie.
Ariane : J’ai eu la chance d’être dans la résidence étudiante principale (« Yura Mudang ») où la majorité des activités prend place. L’UTS effectue tout un emploi du temps extrascolaire (cours de cuisine, de langue étrangère, excursion photographique) où l’accommodation dans le pays devient très naturelle et le contact avec de nouvelles personnes assez facile.
Par exemple, une journée type serait de se lever à 9h, d’aller en cours de 10 à 12h, d’avoir une pause pour déjeuner sur la terrasse ensoleillée de la résidence, reprendre les cours jusqu’à 17h, assister à une activité proposée par l’UTS, aller à la salle de sport offerte avec le cursus, puis aller manger en ville/ dans la cuisine commune au rooftop/ chez soi.
Loris : Les cours que j’ai suivis étaient 100% en anglais et correspondaient au cursus que j’aurais suivi en France, généralistes avec un cours orienté vers la finance, pour m’aider à faire mon choix de ma future majeure.
La moitié de ceux-ci suivaient la même structure qu’à l’ESILV, avec des cours magistraux puis des cours en TD, avec toutefois moins d’heures de cours. Les autres cours n’avaient pas de cours magistraux car ils suivaient la méthode de pédagogie inversée et il y avait des TD à préparer.
Pour tous les cours, la principale différence avec la pédagogie en France, c'est que l’accent est davantage mis sur la pratique que la théorie, avec plus de libertés et une plus grande autonomie attendue, même lors des TD.
Globalement, je dirais que la charge de travail était plus légère et qu’il n’était pas compliqué d’obtenir de (très) bonnes notes. J’étais lors des TD avec des étudiants locaux, mais ayant en vue le faible nombres d’heures de cours (±10h par semaine), et que l’on a souvent qu’un seul cours en commun avec eux, il était difficile de tisser de vrais liens avec les étudiants locaux.
Ariane : J’ai suivi 4 cours en anglais : Mathematics for Business, Engineering Economics and Finance, Data Analytics et Web Systems. Les méthodes de travail étaient un peu différentes que celles de l’ESILV (moins d’heures de cours et davantage de travail personnel) mais très faciles à adopter. Loris : Durant le semestre je résidais dans la principale résidence étudiante de l’université, dans un appartement partagé avec un étudiant australien (choix d’un studio individuel ou de 6 colocataires possible également)  mais la grande majorité des résidents sont des étudiants internationaux.
C’était pour moi la solution la plus simple pour le logement, qui est au centre du campus et très bien desservi pour aller visiter les environs de Sydney et les villes alentours.
En plus de cela, au moins une activité est organisée chaque jour et un accès à une salle de sport sur plusieurs soirées est compris dans le lot d'activités. Ariane : D’autre part, mon semestre a commencé très tôt (20 juillet) et a donc fini tôt aussi : 6 novembre. J’ai donc eu la chance de partir pendant 1 mois en voyage dans toute l’Australie à la suite de mes examens finaux.
Dans l’ensemble, l’Australie n’est pas aussi chère que le dit sa réputation. La nourriture est très abordable (en comparant avec la France bien-sûr), les activités sont abordables, les transports sont peut-être un peu onéreux mais ce qui reste hors de prix (alcool, cigarettes) est facultatif donc c’est à soi de gérer son argent.
Par ailleurs, il est très facile de trouver un petit job étudiant parallèlement aux cours et l’UTS propose même des petites aides pour nous accompagner dans la démarche. Loris : Le semestre commence très tôt, autour du 20 juillet, en hiver en Australie, les journées sont alors assez courtes, mais les températures sont bien plus agréables qu’en France, et celles-ci ne font qu’augmenter au cours du semestre. Une semaine de vacances est prévue début septembre, et le semestre finissant fin octobre / début novembre, il est aisé de voyager tout au long du semestre ou après puisque le visa n’expire qu’en janvier.
J’ai ainsi eu l’opportunité de voyager sur la côte Est et Sud, et les paysages sont réellement exceptionnels.
Le cout de la vie est assez similaire à celui en France, tous les éléments de la vie quotidienne sont abordables, seuls les transports et les extras (alcool, tabac) sont nettement plus chers qu’en France. A l’inverse, les restaurants et fast food sont moins chers ici.

Le pays qui donne envie de voyager

Ariane : Après ce semestre, je peux affirmer que je rêve déjà de repartir dans un autre pays! Je dirais aux élèves ayant peur de partir seuls que, d’un point de vue académique, l’école nous encadre beaucoup et est très disponible pour nous donc il n’y a pas de souci à se faire.
D'un point de vue social, tous les élèves qui venaient eux aussi de pays étrangers étaient tous très sociables et ça a été un plaisir pour moi de rencontrer de nouvelles personnes, que je pense revoir après être rentrée en France!
Loris : Cette expérience fut inoubliable et j’espère pouvoir repartir à l’étranger pour un autre semestre d’échange ou un stage lors des prochaines années.  

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Classements d’écoles d’ingénieurs, comment s’y retrouver ?

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Plusieurs titres de presse publient chaque année des classements d’écoles d’ingénieurs. Le Figaro, L’Etudiant, L’Usine nouvelle, Industrie et Technologie passent au crible les écoles habilitées par la CTI pour réaliser leur palmarès annuel. Si le top 5 n’évolue guère, les rangs des autres écoles varient souvent d’un classement à l’autre ou d’une année sur l’autre : comment l’expliquer et comment s’y retrouver parmi les différents classements publiés ?

Il n’existe pas de classement absolu. Chaque palmarès se distingue par une méthodologie singulière. Les différents palmarès d’écoles d’ingénieurs réalisés par les médias prennent en compte les données certifiées provenant de la CTI (Commission des Titres d’Ingénieurs) et de la CDEFI (Conférence des Directeurs d’Ecoles Françaises d’Ingénieurs).

Des critères à géométrie variable

Chaque titre sélectionne ensuite ses propres critères d’évaluation et leur attribue des coefficients spécifiques pour établir ensuite un classement, ce qui explique des différences notables de rang pour une même école d’un magazine à l’autre.
Certaines rédactions demandent également des compléments d’informations et vérifient parfois les informations auprès des écoles. Le nombre d’indicateurs pris en compte pour établir le classement varie selon les supports de presse, ainsi que les coefficients associés.
L’Usine nouvelle a retenu 14 indicateurs classants dans son dernier palmarès, L’Étudiant en a sélectionné une cinquantaine au total tout en retenant 13 pour établir ses 3 principaux « profils » (académique, international et relations entreprises), Le Figaro s’est concentré sur 12 critères « de qualité » (et 17 indicateurs classant au total) et Industrie & Technologie a pris en compte 5 indicateurs seulement (autour de la recherche et de l’entrepreneuriat). Le nombre d’écoles classées peut également varier d’un palmarès à l’autre : sur les 200 écoles habilitées par la CTI à délivrer le titre d’ingénieur, L’Usine nouvelle et Industrie & Technologie en classent 130 contre 174 pour L’Étudiant et 164 pour le Figaro, en 2019.

Des classements généraux et thématiques

Certains titres de presse établissent un palmarès « général » des écoles, puis des classements thématiques : par grand domaine de formation de l’école et débouchés professionnels (généraliste, informatique, énergie et environnement, BTP, etc.) et selon des grands profils comme « l’excellence académique », le « rayonnement international » et les « relations avec les entreprises ». Pas toujours simple de s’y retrouver !
L’Etudiant est le seul à proposer depuis plusieurs années de réaliser son propre classement en ligne en piochant parmi une dizaine de critères et les différents indicateurs pour comparer les écoles. Des fiches détaillées par école complètent le classement avec les informations utilisées et d’autres données « non classantes » (localisation, statut et labels de l’école, spécialisations proposées, réseau d’anciens, etc.).

Repérer les critères qui comptent… pour soi !

Au-delà des termes utilisés « International », « excellence académique, « relations entreprises », il est important de regarder de près les indicateurs retenus et les coefficients associés. Est-ce que le poids accordé à la recherche dans « l’excellence académique » via le nombre d’enseignants HDR (habilités à diriger des recherches), le nombre moyen de doctorants par an et la part moyenne de poursuite en thèse sur les 2 dernières promotions est essentiel pour vous ? Est-ce que l’exposition longue à l’international est plus importante pour vous que le nombre de diplômés étrangers au sein de l’école ? Un bonus appliqué à l’aide apportée aux élèves boursiers et l’ouverture à de « nouveaux publics » peut par exemple valoriser certains établissements au détriment d’autres dans le classement « général » comme dans le Palmarès de L'Étudiant.
Bref, il est essentiel de décrypter en profondeur les classements pour pouvoir mieux comparer les écoles. Tout en n’oubliant pas que certains éléments restent difficiles à évaluer en chiffre : l’ambiance, l’innovation pédagogique, la qualité des locaux, le dynamisme de la vie associative et sportive, la variété des spécialisations proposées, etc.
Ces caractéristiques qui distinguent les écoles les unes des autres ne sont pas valorisées dans les classements car elles ne sont pas quantifiables. Aussi, rien ne remplace une étude approfondie du projet pédagogique des écoles qui vous intéressent et des orientations proposées, ainsi qu’une rencontre avec les étudiants et enseignants, via une journée portes ouvertes ou un atelier d’immersion. A vous de chercher et reconnaître l’école qui vous correspond, au-delà de son rang dans les classements.

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La robustesse de la blockchain Bitcoin démontrée mathématiquement par Cyril Grunspan, enseignant-chercheur à l’ESILV

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Dans un papier de recherche intitulé "ON PROFITABILITY OF NAKAMOTO DOUBLE SPEND", Cyril Grunspan, responsable de la majeure Ingénierie Financière de l'ESILV, Ecole d'Ingénieur Paris- La Défense, présente de nouvelles preuves mathématiques qui viennent confirmer la robustesse du réseau Bitcoin.

Cette hypothèse pourrait bouleverser le marché de la crypto-monnaie devenue la plus populaire sur la Toile et ses pratiques protocolaires qui tablent sur le besoin de six confirmations pour confirmer une transaction comme gravée dans le marbre de la blockchain Bitcoin.
En effet, selon les modèles mathématiques mis en jeu pour tester la résilience du Bitcoin, deux confirmations seulement sont suffisantes pour considérer une transaction Bitcoin sûre et irréversible.
https://twitter.com/BrouayePascal/status/1207245183215124482

Des recherches qui contredisent le fameux modèle Nakomoto

Selon l'étude publiée le 12 décembre 2019 sur le site de l'Université Cornell (Etats-Unis), les transactions Bitcoin ne nécessitent pas 6 confirmations pour être sécurisées. Les auteurs de l'article, Cyril Grunspan et  Ricardo Pérez-Marco (CNRS, IMJ-PRG) avaient montré, en 2017, que le calcul de probabilité de réussite d’une double-dépense mené par Satoshi Nakamoto était imparfait.
« Ce qu’on savait avant ce nouveau travail : La stratégie de double dépense décrite dans le papier de Nakamoto avait été uniquement analysée sur le plan de la probabilité de succès. Nakamoto calculait de façon approchée cette probabilité. Dans un article antérieur on a corrigé l’erreur de son approximation et on a donné une formule exacte pour cette probabilité. Ceci a donné lieu à un article « Double spend races » publié au International Journal of Theoretical and Applied Finance (IJTAF), 21, 8, 2018 et a donné lieu à un article d’Aaron Van Wirdum dans Bitcoin Magazine. Le nouvel apport : Du point de vue de la rentabilité, la stratégie de double dépense est ruineuse. Chaque fois qu’on ne réussit pas on continue à miner indéfiniment sans rattraper la blockchain officielle et on se ruine littéralement. On a donc identifié un temps d’arrêt pour rendre sensée cette stratégie de Nakamoto et on a calculé sa rentabilité (il y a la probabilité de gagner qui rentre en jeu, mais aussi combien on gagne). Avec nos formules on voit que la rentabilité diminue, comme espéré, avec le nombre de confirmations requis. La rentabilité croit avec le montant de la double dépense. Nos formules nous permettent calculer le montant de double dépense minimal pour que la stratégie soit plus rentable que le minage honnête. Par exemple, on trouve que pour une puissance de hash de 1% du hashrate total, et une seule confirmation requise (z=1), il faut une double dépense d’au moins 5 millions de $ pour que ça soit rentable. Donc, du point de vue pratique, une seule confirmation est suffisante pour toutes les transactions Bitcoin raisonnables. C’est un résultat qui est contraire à ceux que les gens croient (inclus les exchanges qui demandent 6 confirmations !). » – Ricardo Pérez-Marco."
En pratique, nous montrons que pour des conditions raisonnables, cette valeur est beaucoup plus importantes que celles que l’on croyait. Suivant les diverses traces qu’il a pu laissées ici ou là (malheureusement trop éparses), il est clair que Satoshi croyait en la convergence des intérêts privés et publics. Notre précédent article “Double spend races” corrigeait son calcul de probabilité. Il nous semble que notre dernier article le complète et prouve ce qu’il avait manifestement en tête : la robustesse du protocole Bitcoin. » – Cyril Grunspan. Intéressé par la majeure Ingénierie Financière ?  Découvrez les majeures du cursus ingénieur ESILV.

L’article La robustesse de la blockchain Bitcoin démontrée mathématiquement par Cyril Grunspan, enseignant-chercheur à l’ESILV est apparu en premier sur Ecole d'Ingénieurs Paris-La Défense ESILV.

Claire, promo 2019, application developer & business analyst chez Crédit Agricole CIB, à New York

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Diplômée de la promotion 2019 de l'ESILV, école d’ingénieurs du Pôle Léonard de Vinci, Claire Brousse a été recrutée en VIE par le Crédit Agricole CIB Americas. En tant qu'ancienne étudiante de la majeure Ingénierie Financière, actuellement application developer et business analyst pour la filiale de banque d'investissement à New York, Claire Brousse est également une fervente adepte de la formation des futures ingénieures, particulièrement dans le domaine de la finance, un milieu réputé être masculin.

Si, actuellement, 27% de filles s’orientent vers les écoles d’ingénieurs, à seulement 23 ans, Claire porte la voix du changement dans les attitudes des référents (professeurs, parents).
Dans le portrait publié dans Le Monde des grandes écoles, la diplômée de l'ESILV déconstruit les stéréotypes de genre et fait le point sur le parcours d’ingénieure en finance.

Devenir une femme ingénieure en finance, un défi à relever avec détermination

Aujourd’hui encore, peu de jeunes filles s’orientent vers les domaines scientifiques, et ce phénomène est d’autant plus présent dans les écoles d’ingénieurs où les filles représentent moins d’un tiers des étudiants. J’ai réalisé mon parcours en école d’ingénieurs pour travailler en finance, un secteur réputé masculin et difficile d’accès. Malgré les difficultés rencontrées, j’ai réussi à tirer le meilleur de cette expérience.
Entrer en école d’ingénieurs n’était pas gagné. Non pas en raison de mes résultats, mais de la faible propension de mes professeurs de lycée à pousser les filles dans cette voie. Avant même d’entamer les études supérieures, j’avais le choix au lycée entre deux cursus scientifiques : Sciences et vie de la Terre ou Sciences de l’Ingénieur, mais lorsque j’ai demandé conseil à mes professeurs leur réponse était claire : « Les Sciences de l’ingénieur c’est pas fait pour les filles, il vaut mieux que tu choisisses  Sciences et vie de la Terre ».
Heureusement, ce discours n’a pas suffi à me décourager. J'ai choisi de poursuivre le cursus Sciences de l’ingénieur et d’être une des seules filles de ma classe.
Intéressée par les mathématiques et la finance, j’ai  intégré l’École Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci pour y suivre le cursus d’Ingénierie Financière.
L’environnement étudiant de l’ESILV comprend une mixité importante et un soutien des équipes pédagogiques qui poussent les filles à se mettre autant en avant que les garçons. J’ai compris qu’à l’ESILV, il n’y a pas de différence entre filles et garçons. Il n’y a que de futurs ingénieurs en formation. Première de mon école, cet environnement et ce cadre d’apprentissage m’ont permis de m’épanouir pleinement et m’ont confortée dans mes ambitions de carrière. La finance, un domaine exclusivement masculin ? J’ai donc suivi le parcours Ingénierie Financière à l’ESILV pour travailler dans le milieu de la finance malgré mes inquiétudes pour trouver une place dans ce domaine en tant que fille. En effet, le milieu de la Finance est réputé être un environnement machiste et difficile d’accès.
Heureusement, les mentalités évoluent et les filles sont, depuis quelques années, de plus en plus représentées. Seules les compétences et la résistance à un environnement stressant comptent.
Lors de ma recherche de stage, j’ai passé de nombreux entretiens, l’un d’eux avec une équipe exclusivement composée d’hommes.
Après avoir été retenue pour ce stage, mon tuteur m’annonce la nouvelle par téléphone et termine son propos par : « Tu es la première fille que l’on prend dans l’équipe, j’espère ne pas le regretter », le ton était donné.
J’ai alors compris que les équipes bougent et cette phrase m’a d’autant plus motivée à donner le meilleur de moi-même afin de réussir aussi bien, voire mieux, que les précédents stagiaires masculins. Mission accomplie, puisque le stage en tant que Commando s’est très bien déroulé et, à la fin de cette période, mon manager m’a offert une opportunité à New-York. En dernière année à l’ESILV j'ai réalisé mon stage de fin d’études dans le cadre d’un Volontariat International en Entreprise à New-York.
Je travaille actuellement en tant qu’Application Developer et Business Analyst au sein de la direction financière d’une banque d’investissement. C’est un environnement masculin, dans lequel j’ai immédiatement trouvé ma place, sans aucune difficulté.
Même si certains obstacles sont toujours présents, la présence des filles en première ligne des métiers de la finance est de plus en plus recherchée et appréciée. Un parcours d'ingénieure en finance qui démarre En choisissant de poursuivre la majeure ingénierie financière à l'Esilv, j'ai eu la chance d'apprendre dans un environnement d'études où les professeurs travaillent directement en finance et sont à l'écoute des ambitions des élèves.
Avoir une salle Bloomberg sur le campus de l'Esilv est un véritable cadeau pour un futur ingénieur en finance. Elle est régulièrement utilisée au sein de projets étudiants.
Les projets scolaires réalisés au sein de mes études à l'Esilv sont une part importante de mon cursus, j'ai pu les valoriser lors d'entretiens d'embauche et cela m'a permis d'apprendre la gestion de projets pour de futurs projets professionnels.
Mon poste actuel en VIE me permet d'appliquer mes compétences apprises à l'Esilv et d'en apprendre de nouvelles. Le VIE est un contrat permettant de partir travailler à l'étranger pour le compte d'une entreprise française pendant deux ans maximum.
Je travaille donc au sein de Crédit Agricole CIB et mon poste d'Application Developer et Business Analyst m'offre la possibilité de coder des projets pour l'ensemble de la direction financière de New-York et d'avoir des interlocuteurs du monde entier. Je travaille avec la France, le Canada, le Brésil et cette diversité permet de découvrir tous les aspects de la banque d'investissement. Aujourd'hui j'arrive au terme de mon VIE et souhaite me lancer dans de nouveaux projets. J'ambitionne notamment de travailler au sein d'une institution publique internationale comme L'OCDE, la BCE, le FMI, pour travailler sur les enjeux de la finance dans l'économie mondiale.
Après avoir étudié un an à l'université de Reykjavik en Islande et travaillé un an à New-York, je souhaite avoir une carrière avec une dimension internationale. Un autre projet qui me tient à cœur est celui de créer une association pour les futures filles ingénieures pour les accompagner dans leur début de carrière et les encourager à être ambitieuses.

Un projet pour l’avenir des filles ingénieures

Mon expérience personnelle, tout au long de ma scolarité et de mes premières expériences professionnelles m’ont rassurée quant à la place accordée aux filles dans le domaine de la finance. Les mentalités évoluent et les filles ingénieures sont de plus en plus acceptées et même recherchées pour des postes historiquement attribués à des garçons. Cependant, il existe toujours des embuches sur le chemin d’une future ingénieure et s’imposer en tant que fille reste encore un obstacle à surmonter.
A la suite de ce constat, j’ai décidé de créer, une fois mes études terminées, une association pour les futures ingénieures. L’enjeu de cette association est de les accompagner et les conseiller dans leur parcours et début de carrière à s’affirmer pleinement en tant que fille ingénieure.
L'Ecole supérieure d'ingénieurs Léonard de Vinci est très engagée au sein de l'association "Elles bougent" et se propose, à ce titre, de susciter des vocations féminines pour les métiers d'ingénieures.

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S’entrainer au Concours Avenir Bac 2020 avec les journées de préparation à l’ESILV

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Comment préparer au mieux les épreuves du Concours Avenir Bac ? A l'heure des choix sur Parcoursup pour la rentrée 2020, point sur les Journées de Préparation au Concours Avenir, des sessions d'entrainement sur les campus des écoles membres.

Pour préparer au mieux les épreuves du concours Avenir, les écoles membres proposent aux candidats des sessions d'entrainement, sur les campus des écoles : les Journées de Préparation au Concours Avenir. A partir du 22 janvier 2020, les candidats ont jusqu'au 12 mars pour formuler leur vœux possibles sur une offre de 15 500 formations recensées sur la plateforme d'admission dans l'enseignement supérieur. Pour candidater à l'ESILV en prépa intégrée via la procédure Parcoursup, le concours Avenir est considéré comme un vœu multiple, et le cycle ingénieur de l'ESILV comme un sous-vœu. S'inscrire aux journées de préparation au concours Avenir

Préparer le concours Avenir Bac : les "JPCA"

Le Concours Avenir Bac ouvre les portes de 8 grandes écoles d’ingénieurs post-bac présentes sur 14 campus, dont l'ESILV du Pôle Léonard de Vinci.  A l'ESILV, 320 places sont ouvertes aux bacheliers S (toutes options confondues) et 25 places aux bacheliers de la filière STI2D. Pour optimiser leur préparation aux épreuves écrites du Concours Avenir, les étudiants en Terminale S ont la possibilité de s'inscrire à l'une des deux journées de préparation organisées par l'ESILV, sur le campus. Ce dispositif vient en complément des annales à télécharger sur le site du Concours Avenir.

Comment participer aux journées de préparation au Concours Avenir

Pour participer à une des sessions des JPCA,  il suffit d’être inscrit en terminale scientifique et d’être candidat au Concours Avenir, sur justification d’un numéro Parcoursup, pour y participer. Attention : une seule inscription est possible par candidat. A l'ESILV, deux sessions sont proposées :
  • 28 mars 2020 9h-17h30
  • 18 avril 2020 9h-17h30
280 places seulement sont ouvertes pour chaque session d'entraînement à l'ESILV : ne tardez pas à vous inscrire !

Le programme des journées de préparation au Concours Avenir

Au programme des journées de préparation au Concours AVENIR BAC :
  • Une partie « méthodologie » pour apprendre à gérer la grille réponse d’un QCM, la gestion de votre temps au cours des épreuves, le choix des questions à prendre ou à laisser, les bonnes stratégies à adopter pour les mauvais réponses pénalisées, etc.
  • Encadrée par des professeurs, une partie plus pédagogique abordera des questions des sujets des années précédentes.

Rappel : les dates clés de la Procédure Parcoursup 2020

Le 22 janvier, c'est le top départ pour les étudiants de terminale et les jeunes en réorientation qui doivent renseigner leurs vœux de formation. Parmi les 10 choix possibles, les écoles du concours Avenir ne comptent que pour un seul choix de formation sur Parcoursup, tout en proposant 14 sous-vœux. https://www.dailymotion.com/video/x7qxat4

Le calendrier Parcoursup 2020 : intégrer l'ESILV via le concours Avenir Bac

  • Inscription et formulation des vœux : du 22 janvier au 12 mars
  • Finalisation du dossier et confirmation des vœux : jusqu'au 2 avril
  • Phase d'admission : du 19 mai au 17 juillet
  • A partir du 22 janvier 2020, les lycéens peuvent commencer à constituer leurs dossiers. Une adresse mail, l’identifiant national élève (INE) et le relevé de notes du bac sont les premières informations à renseigner lors de la première connexion, qui permettra l'attribution d'un numéro de dossier unique.
    Pour formuler leurs vœux, après s'être connectés avec leurs numéros de dossier et ses mots de passe, les étudiants peuvent rechercher les formations souhaitées  à l'aide des mots-clés ou des  critères de recherche (type de formation, spécialité/mention, apprentissage, internat, aménagement pour sportif de haut niveau ou pour artiste confirmé etc.).

    Bien formuler ses voeux sur Parcoursup

    Quelques questions à se poser pour choisir ses vœux :
                1. Quel est la contenu de la formation envisagée ?
                2. Quelles sont les connaissances et les compétences attendues ?
                3. Quel est le nombre de places disponibles ?
                4. Quels débouchés ?
    Les fiches détaillées des formations permettent d'en savoir plus sur les débouchés et la poursuite d'études et la carte interactive de Parcoursup permet de trier les formations présentes selon la zone géographique recherchée. Toutes les formations doivent indiquer leurs modalités de recrutement, dans la partie “Examen des voeux”.
    Les vœux multiples permettent le regroupement de plusieurs formations similaires dans le cadre d'un seul vœu, chaque sous-vœu représentant un établissement. Le nombre de sous-vœux possibles est illimité pour les écoles de commerce, management, ingénieur sur concours commun.
    Ensuite, pour la finalisation du dossier d'inscription, les étudiants ont jusqu'au 2 avril pour déposer leur projet de formation motivé et les autres pièces éventuelles.
    Parmi les stratégies conseillées pour lister ses vœux, les spécialistes en orientation conseillent aux étudiants d'éviter de candidater uniquement à des filières sélectives et de faire un maximum de vœux, en mixant les formations sélectives et moins sélectives.
    Si l'angoisse se fait de plus en plus ressentir, la stratégie à privilégier est de prendre le temps de faire les bons choix. https://twitter.com/ConcoursAvenir/status/1219575878641954818 Pour en savoir plus sur les dates, la procédure du Concours Avenir Bac et sa boîte à outils.

    L’article S’entrainer au Concours Avenir Bac 2020 avec les journées de préparation à l’ESILV est apparu en premier sur Ecole d'Ingénieurs Paris-La Défense ESILV.

    Qu’est-ce que le Spatial Computing ?

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    La prochaine ère de l’informatique sera spatiale ! Imiter les expériences de la vie réelle en utilisant l’espace comme un moyen d’interagir avec les technologies, mettre l’humain au premier plan, interagir de façon naturelle avec des objets virtuels… telles sont les promesses du spatial computing, une informatique multidimensionnelle qui n’est plus restreinte à un écran, un clavier et une souris, mais qui s’émancipe dans le monde physique qui nous entoure au profit d’objets holographiques, grâce à la réalité mixte.

    Comparable à l'essor du smartphone, l'informatique spatiale (Spatial Computing) va progressivement entrer dans la vie de chacun pour jouer, travailler, s’informer ou échanger et devenir un produit de base d'ici 5 à 10 ans. Comment ça marche ? Quelles sont les applications du spatial computing  ? Zoom sur la nouvelle révolution de l’informatique. La réalité mixte au service du spatial computing Le spatial computing est une « informatique spatiale » qui permet à l'utilisateur de naviguer dans plusieurs couches associées du monde physique et des mondes virtuels, en disposant d’un environnement de travail augmenté et très largement virtualisé, affranchi des réalités physiques.
    Bientôt, elle associera quatre dimensions : les champs sensoriels qui assurent l'interface entre le monde extérieur et les humains ; nos actions analogiques et numériques du quotidien ; une intelligence artificielle centrée autour de l'humain ; et un univers « magique » où nous pourrons naviguer dans un nombre infini d'applications.
    Aujourd’hui, elle commence à devenir réalité grâce au développement de la réalité mixte et de nouvelles technologies. La réalité mixte (MR pour mixed reality) est une forme d’évolution de la réalité augmentée. Un casque de réalité mixte permet d’intégrer des éléments virtuels dans le monde réel en permettant à ces éléments d’interagir avec l’environnement. L’utilisateur n’est pas coupé du monde réel, il peut voir à travers une visière transparente sur laquelle sont projetées des éléments virtuels qui apparaissent en 3D. L’utilisateur peut interagir avec ces hologrammes qui peuvent être manipulés avec les doigts, déplacés, tournés, posés sur des emplacements physiques et observés en toute liberté.
    A la différence de la réalité augmentée qui rajoute juste une couche de contenus numériques en 2 ou 3D en surimpression au monde réel (comme dans le jeu Pokemon Go ou les filtres de Snapchat), les deux types de contenus – réels et virtuels – ont pour but de coexister et d’interagir pour créer un nouvel environnement.
    Une interaction naturelle est rendue possible grâce au contrôle du mouvement des yeux, des mains et de la voix via des capteurs, détecteurs de mouvements, mini-caméras et micros intégrés aux lunettes de réalité mixte. Des applications infinies Bien que la réalité mixte en soit encore à ses débuts, elle est déjà utilisée dans de nombreux secteurs à des fins pédagogiques. Par exemple, les avionneurs peuvent ainsi former à moindre coût leurs techniciens de maintenance. Plutôt que d'avoir à démonter un moteur d'avion, ces derniers, munis d'un casque spécial, voient un hologramme du moteur. Au moyen de commandes gestuelles, visuelles et vocales, ils interagissent avec l'hologramme pour changer de perspective et extraire des informations pertinentes, couche après couche. Les applications de la réalité mixte sont multiples et touchent de plus en plus de domaines, tels que les jeux vidéo, l'éducation par le jeu, les chasses au trésor virtuelles, le cinéma et la télévision (post-production, studios virtuels, retransmissions sportives…), les industries (conception, design, maintenance, assemblage, pilotage, robotique et télérobotique, implantation, étude d'impact, etc.) ou encore le champ médical.
    Des chirurgiens utilisent par exemple la réalité mixte pour s'entraîner à insérer un minuscule implant médical dans une partie bien précise du corps. Dans un avenir proche, il est prévu que les étudiants en médecine puissent eux aussi tirer parti de la réalité mixte pendant les cours d'anatomie, plutôt que de travailler sur des cadavres.
    Une « démocratisation » d’ici 10 ans A l'heure actuelle, le contenu de réalité mixte est généralement accessible via un casque mais les projections holographiques et les écrans virtuels interactifs devraient jouer un rôle de plus en plus important dans ce domaine. Encore récemment, la création de produits grand public exploitant le continuum de la réalité mixte n'était pas rentable en raison de la quantité phénoménale de puissance de calcul nécessaire, sans parler des capacités qu'il fallait pour la vision par ordinateur et la reconnaissance d'images.
    Le Big Data, le cloud computing et les récents progrès en matière d'intelligence artificielle (IA) rendent désormais les fonctions de réalité mixte plus abordables. La baisse des prix engendrée devrait radicalement changer le mode d'interaction homme-machine.
    Les experts prévoient que ce secteur représentera entre 1,2 et 6,9 milliards de dollars à l'échelle mondiale d'ici 2024. Même si le jeu vidéo continue d'occuper une place importante dans son développement, la réalité mixte appliquée aux entreprises devrait dominer les recherches au cours des prochaines années.
    Actuellement, les casques de réalité mixte se vendent entre 1 000 et 3 500 dollards. Microsoft HoloLens 2, lancé officiellement le 7 novembre 2019, fait du spatial computing une réalité. Dans un avenir proche, les smartphones, tablettes et lunettes intelligentes équipées de caméras devraient remplacer les casques spécialisés. Apple serait en train de développer des lunettes de réalité mixte capables de se connecter à l'iPhone de l'utilisateur, dans l'esprit de l'Apple Watch.
    Le champ des possibles du spatial computing est donc colossal et ses applications vont encore considérablement se développer dans les années à venir, avec le développement de la 5G et le perfectionnement des technologies de captation, de synchronisation et d’analyse des données. La réalité a rattrapé la science-fiction pour révolutionner bientôt notre façon d’interagir avec des ordinateurs, tablettes ou smartphones. Retrouvez Hol'Innovation, un projet d'innovation industrielle de 5e année du cursus d’élève ingénieur de l’ESILV, promo 2018, pour faciliter les tâches liées au parcours de documents papiers.

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    Taxe d’apprentissage 2020 : Devenir partenaire privilégié de l’ESILV

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    Les entreprises ont jusqu'au 31 mai 2020 pour verser leur taxe d'apprentissage à l'ESILV, école d'ingénieurs post-bac du Pôle Léonard de Vinci. En choisissant d'affecter cet impôt obligatoire directement à l'ESILV, les employeurs ont accès à une palette d'opportunités dédiées aux partenaires privilégiés du Pôle.

    Levier de choix pour développer les relations des entreprises avec l'ESILV, école d’ingénieurs généraliste au cœur des technologies numériques, la taxe d'apprentissage est le seul impôt dont une partie peut être librement affectée par les employeurs à l'école de leur choix. Les entreprises peuvent ainsi accroître leur notoriété auprès des élèves-ingénieurs et devenir partie intégrante de la pédagogie de l'école.

    Versez votre taxe d'apprentissage

    6 dispositifs pour optimiser les partenariats entreprises

    Devenir entreprise partenaire de l'ESILV, via le versement de la taxe d'apprentissage, c'est avoir accès à 6 opportunités dédiées :
    • Diffuser les offres de l'entreprise de manière privilégiée, via des opérations Push directement sur les mails des étudiants par les responsables pédagogiques sur les filières visées en plus de la classique diffusion sur le campus virtuel du Pôle Léonard de Vinci.
    • Communiquer les expertises de l'entreprise auprès des étudiants en animant des Conférences métiers et des Conférences d’experts.
    32 entreprises ont réalisé au moins une conférence, visite ou atelier auprès des étudiants du Pôle. Au total, environ 40 événements type conférence, ateliers, visites lab sont organisés chaque année pour les 3 écoles du Pôle : l'ESILV, l'EMLV et l'IIM.
    Cinq chaires de recherche sont actuellement actives et participent directement au financement de la recherche. + Chaire Sinusy, ALTAIR + Chaire Empreintes numériques, KWANKO + Chaire Big Data for Customer Experience, ALTRAN + Chaire Innovation Servicielle, HSBC, Thales, EDF et d’autres partenaires + Chaire intelligence juridique, entreprise Legalcluster
    • Recruter ses talents directement sur le campus en participant aux Forums du Pôle et aux Job Datings dédiés au recrutement
    • Parrainer une promotion et être actif dans la formation, dans le cadre des jurys d'évaluation ou de recrutement et en devenant Parrain d'une promotion
    • S'impliquer dans la pédagogie de l'école, en participant à des comités scientifiques/industriels, en étant partenaire des semaines transverses

    Les axes de développement financés grâce à la taxe d'apprentissage

    Le versement de la taxe d'apprentissage à l'ESILV permet, entre autres, de financer 5 axes de développement du cursus de l'ESILV, du corps professoral et des équipements affectés à Devinci Innovation Center :
    • Devinci Innovation Center : acquisition de matériels de pointe tels que brodeuse à commande numérique, ferme deep learning, bac à vide de laboratoire, bras robotique, ferme d'impression 3D, tapis de réalité virtuelle...
    • Nouveaux programmes francophones et internationaux : MSc International Finance, MSc Digital Business analytics, développement du MBA Digital Marketing Strategy, Bachelor Technology & Management
    • Recrutement de chargés d'enseignement experts dans les nouveaux domaines explorés par l'ESILV : Industrie 4.0, Réalité Augmentée, Fabrication Additive, Marketing Digital, Jumeaux Numériques, etc.
    • Refonte du cursus de l'ESILV : 9 majeures en cycle ingénieur, généraliste au cœur du numérique, et 5 parcours pour les élèves-ingénieurs.
    • Développement du corps professoral international, composé d'enseignants-chercheurs dont les activités de recherche au sein du Devinci Research Center irriguent les enseignements
    Pour choisir l'ESILV, choisissez L'Ecole Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci : 12 avenue Léonard de Vinci - 92 400 Courbevoie. Code UAI : 0922563L.

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    L’apprentissage en école d’ingénieur, témoignage de Maxime, chargé d’innovation Smart Grids chez Enedis et mentor dans son temps libre

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    Maxime Jullien, élève-ingénieur en apprentissage à l'ESILV, en majeure Informatique, objets connectés et sécurité, promo 2022, est en charge du développement des smart grids pour Enedis, des réseaux électriques intelligents qui accompagnent la modernisation des infrastructures d’électricité.

    A la fois, chef de projet, interlocuteur auprès des startup, développeur, bricoleur, analyste de potentiel de projets et d’idées, communicant et mentor, Maxime s'épanouit au contact de l'innovation pour Enedis, le gestionnaire public du  réseau de distribution d'électricité en France.

    L'innovation en alternance : un parcours qui s'est imposé de lui-même

    En réalité, ce qui m’a permis d’arriver là où je suis a commencé bien avant d’avoir le Bac. M’investir dans l’écosystème numérique en région Centre m’a ouvert des portes que je pensais inaccessibles.
    À 15 ans, alors que j’étais en première au lycée, j’ai fait partie du Fablab de la ville de Bourges (18), le BourgesLab; après quelque temps, je suis devenu secrétaire de l’association et responsable du parc de machines.
    Grâce à cet investissement de mon temps, j’ai eu l’occasion de participer à un Startup Weekend.  C'est un évènement entrepreneurial dont le but est de rassembler différents acteurs pour suggérer des idées de nouvelles entreprises, former des équipes autour de ces idées, et de développer un prototype de démonstration de celles-ci.
    J’y ai rencontré des personnes formidables avec qui j’ai continué cette aventure de création d’entreprise. J’avais alors 16 ans. Nous avions travaillé en équipe sur le projet Bonjour+, un interphone connecté dématérialisé. Depuis le projet continu et à même été primé au CES de Las Vegas en 2019.
    En parallèle de tout cela, j’étais en pleine révision pour le BAC S SI, cela faisait une bonne charge de travail, mais c’était une bonne expérience. Le BAC obtenu avec mention Bien, je suis parti pour Tours afin de faire un DUT GEII. Je devais toujours jongler entre les cours, le projet de startup et des évènements à côté. Cependant, j’avais entendu parler du Statut étudiant entrepreneur que je demande dans la foulée.
    Le fait d’avoir obtenu ce statut m’a permis de faire reconnaitre par l’université les contraintes liées à l’entrepreneuriat, des salons, rendez-vous, etc. Cela m’a permis de concilier les deux et de ne pas abandonner un projet pour un autre. J’ai pu réaliser mon projet professionnel à la place des projets d’études, etc.
    Arrivé au moment du stage de 2ème année, je recontacte une personne de la société ENEDIS que j’avais rencontrée précédemment lors d’un salon d’innovation et qui m’avait proposé de venir les aider à innover lors de mon stage.
    Pendant 4 mois, j’ai proposé des sujets innovants et les équipes d’Enedis m’ont fait confiance sur l’avancée de ces projets. Et enfin, lorsque j’ai commencé à chercher une orientation pour la suite de mes études, je me suis posé la question de l’alternance.
    Mon choix s’est porté sur cela lorsqu’un responsable de service de l’entreprise m’a proposé que l’on collabore lors d’une alternance et que je puisse continuer les projets que j’avais démarrés.
    Le problème, lorsque l’on commence à mettre un pied dans l’entrepreneuriat ou le monde de l’entreprise, il est difficile de poursuivre les études, un tout petit peu par difficulté, mais principalement par le manque d’envie. On a finalement trouvé une place dans le monde du travail et les cours ne paraissent que superflus.
    Cependant, le marché du travail nécessite aujourd’hui de faire des études et je me suis demandé comment je pourrais concilier mon envie d’acquérir de nouvelles connaissances tout en exploitant mon potentiel dans du concret. La solution, l’alternance !

    Chargé d'innovation Smart Grids chez Enedis, une mission complexe

    Chargé d’innovation, c’est un métier qui peut faire rêver, en tout cas pour moi, c’est le cas. Chef de projet, interlocuteur avec des startups, développeur, bricoleur, analyse de potentiel de projets et d’idées, communication, mentorat, il faut être un peu multitâche pour être chargé d’innovation et avoir l’envie de créer l’avenir d’un monde meilleur.
    Est-ce que c’est techniquement réalisable ? Comment vais-je faire ? De quelles ressources ai-je besoin pour réaliser le projet ? Avec qui ? Quand ? Où ? Quel budget ? Sur quelle durée ? ...
    Il faut donc être capable de gérer les projets sur lesquels je me lance, dès l’idée jusqu’à la mise en production en passant par un POC (Proof Of Concept), afin de valider les ressources engagées. C’est un métier où l’autonomie est de rigueur, il n’y a personne pour penser à ma place.
    À côté de cela, je pars de temps en temps sur des salons afin de découvrir les solutions de demain imaginées par de grands groupes comme par des petites entreprises locales. Je rencontre des startups avec qui j’imagine de futures collaborations, et s’il s’avère que nous pourrions travailler ensemble, j’essaie de définir nos axes de travail.
    Je suis aussi au contact des salariés afin de les accompagner s’ils ont une idée de projet. Pour moi, tout le monde peut avoir une bonne idée et il serait dommage de passer à côté de l’innovation de demain par manque de connaissance du salarié sur un des aspects de son idée. Sans oublier le côté Smartgrids qui correspond à l’ajout de l’intelligence dans la distribution d’énergie.
    Pour donner du concret, l’innovation dans les SmartGrids, cela peut être l’ajout de capteurs sur des postes de transformation HTA/BT pour détecter un échauffement du transformateur qui pourrait le dégrader, utiliser les données du compteur Linky afin de créer de nouveaux services, ou encore proposer des solutions de pilotages des objets connectés en fonction des heures creuses par exemple.
    Toutefois, j’aborde l’innovation en général sans me limiter aux SmartGrids, en essayant d’apporter une touche futuriste, qui parfois peut paraître impossible.
    On ne le pense pas parfois, mais cela m’apporte de la bonne humeur en me levant le matin. Cette expérience pour moi c’est d’abord la possibilité de faire ce que j’aime, je ne quitterais ce poste pour rien au monde !
    Cependant, les processus d’une grande entreprise comme Enedis sont de temps en temps une source de frustration. Il est parfois difficile d’avancer à cause de contraintes techniques, morales, politiques, légales, donc cela m’apprend a beaucoup plus m’adapter et à trouver des solutions pour atteindre mes objectifs. Ma mission me permet aussi d’être au contact des professionnels, de travailler ma façon d’interagir avec les autres et de mieux m’adapter à mon interlocuteur.
    Grâce à toutes ces expériences que j’ai vécues, mon réseau professionnel est aujourd’hui très large. Si jamais Enedis ne me propose pas de continuer à travailler ensemble, j’espère que le jour où je terminerai mon alternance, cela me permettra de trouver ailleurs le même emploi que chez Enedis, car c’est déjà le travail de mes rêves.

    Concilier alternance et projets pro

    En réalité, cette mission, c’est pour moi l’opportunité de faire ce que j’aime faire de manière professionnelle sur mon temps de travail au bénéfice de l’entreprise.
    Même si certains le déconseillent, c’est un mix entre ma vie perso et ma vie pro. Je réponds au mail même le soir, chez moi, devant ma télé ou si un évènement me plait bien, mais que c’est le weekend, je me débrouille et j’y vais, et si représenter l’entreprise est un plus, alors pourquoi pas.
    Parfois, le mardi soir, je participe aux Meetups de l’association Orléans Tech Talks où des experts nous parlent de sujets intéressants sur des sujets technologiques. Cela passe par du GraphQL, IoT, etc. J’ai moi-même présenté en 2016 l’impression 3D et la conception d’un objet connecté pour moins de 15 € et en décembre 2018, la technologie sans fils LoRa pour concevoir un objet connecté basse consommation. Ce dernier fut même sponsorisé par Enedis qui avait permis aux participants d’échanger après, autour de pizza.
    En parallèle de cela, je continue d’être présent certains weekends dans l’année sur des Startup Weekends, où j’interviens comme mentor et référent impression 3D pour aider les équipes d’entrepreneurs à concevoir un prototype de leurs produits. Même si j’interviens principalement à titre personnel, Enedis n’hésite pas à sponsoriser certains de ces évènements, afin de favoriser l’entrepreneuriat et l’innovation.
    Dans un sens, nous travaillons ensemble, l’entreprise et moi, sur des objectifs communs, faire de l’innovation un moyen pour créer le monde de demain.

    Démarquez-vous et donnez le meilleur de vous-mêmes !

    Je dirais même, à ceux qui souhaitent arrêter les études pour travailler, d’y réfléchir, car au final il est possible de donner un sens à ce qu’on apprend grâce à l’alternance.
    Lorsque l’on se pose la question du cursus classique ou de l’apprentissage, il faut se demander le métier que l’on souhaiterait avoir demain. Si l’on ne sait pas vraiment encore, je dirais cursus classique. Cependant, si l’on sait déjà un petit peu dans quel domaine on aimerait travailler, je dirai alternance.
    Pour moi, la question de l’alternance ne s’est pas posée, c’était ça ou le marché du travail. Je ne voulais plus passer mes journées assis à une table.
    En tout cas, pour ceux qui recherchent une entreprise pour l’alternance, un seul conseil : Démarquez-vous et donnez le meilleur de vous-même tout en restant naturel !
    Lorsque l’on voit les offres d’alternance, il y en a plus que l’on ne pourrait faire d’entretien, mais pour autant il ne faut pas se limiter. Il ne faut pas se dire « ce travail n’est pas trop pour moi, je n’y arriverais pas, je n’ai pas les compétences » ou même « ils ne me prendront jamais », car c’est dans ce genre d’emploi qu’on apprend le plus.
    Faire un travail où l’on sait déjà tout faire, on finit par s’ennuyer, alors qu’une offre d’emploi pleine de défis à relever, c’est le meilleur moyen de sortir de sa zone de confort pour atteindre la zone d’apprentissage.
    Et pour ne pas oublier le plus important, le salaire ! C’est The Point de l’alternance. Il est parfois difficile de faire de longues études lorsque l’on n’a pas des parents derrière pour nous aider financièrement, surtout lorsque l’on se rapproche de la capitale, mais grâce à l’alternance, c’est possible. Il faut donc voir qu’il y a de multiples avantages à être en alternance.

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    Pourquoi le BIM va devenir incontournable en maîtrise d’œuvre

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    Pour les maîtres d'ouvrage ou architectes comme pour les ingénieurs dans un bureau d'étude ou les entreprises du secteur, l'intérêt du BIM pour la conception, la construction et l'exploitation des ouvrages ne fait plus de doute aujourd'hui.

    La révolution numérique transforme les métiers de la construction. Le « Building Information Modeling » est aujourd’hui l’allié incontournable des gros projets de construction.
    Cette méthode de travail s’appuie sur leur représentation virtuelle pour définir un processus global de structuration et de production, associant l’ensemble des acteurs qui collaborent autour d’une maquette numérique.

    Des gains en temps, argent, productivité et qualité

    Le BIM est un processus collaboratif pluridisciplinaire qui permet de gérer le cycle de vie complet d’un bâtiment, depuis les esquisses en passant par la conception du projet et sa construction, ainsi que sa gestion et sa maintenance.
    Au-delà de l’aspect collaboratif, le BIM vient optimiser les temps de production et de construction du bâtiment, parfois même diminuer le temps de conception d’un projet. Il offre également la possibilité d’optimiser tout ce qui touche aux quantités de matériaux nécessaires au projet.
    D’autre part, il permet de mieux communiquer, notamment vis-à-vis des équipes et du client final. De plus en plus de projets sont effet conçus à distance.
    Grâce à la représentation virtuelle du projet de bâtiment en 3D, il est possible d’estimer et d’analyser plus facilement les risques de la construction d’un bâtiment. Cela évite des erreurs de conception et de construction.
    Le BIM permet une estimation plus précise des coûts de la construction en temps réel et par conséquence de réduire certains coûts. Le BIM permet également de vérifier les critères environnementaux d’un projet, et donc d’améliorer la qualité du bâtiment.

    Un outil pour construire plus écolo dans le cadre de la transition énergétique

    Présente sur l'ensemble du cycle de vie des projets, de la conception à la déconstruction, le BIM répond au besoin d'appréhender des projets de plus en plus complexes, à la nécessité de travailler de façon collaborative et d'intégrer différentes obligations, mais aussi à la volonté d'aller dans le sens du développement durable. Il permet de répondre à des problématiques d’enjeux environnementaux, de bâtiments durables et d’efficacité énergétique.
    En effet, l’efficacité énergétique d’un bâtiment dépend de comment il a été conçu. Il est important de penser à la notion de consommation d’énergie dès le début du projet, dès la conception du bâtiment : implantation, morphologie, position et taille des ouvertures, isolation, système de chauffage…
    Le BIM va donc permettre de concevoir le meilleur ouvrage possible et de connaître avant même sa construction sa consommation énergétique. En favorisant aussi une meilleure transmission des données entre les différents intervenants dans la construction d’un bâtiment, le BIM permet d’éviter d’éventuelles erreurs lors de la construction et par conséquent d’éventuelles pertes d’énergie.

    Une demande croissante des acteurs du secteur et des marchés publics à l’heure du numérique

    Selon une étude KPMG, « Global construction survey » 2018, près des trois quarts des entreprises du BTP intègrent désormais les nouvelles technologies et les démarches d’innovation dans leur stratégie.
    Le BIM y tient une place privilégiée et ne cesse d’augmenter. Par ailleurs, une récente étude du Conseil National de l'Ordre des Architectes (CNOA) démontre également une demande croissante en BIM dans le secteur public.
    Cette étude qui analyse les avis de concours de maîtrise d’œuvre publiés entre avril 2016 et février 2018 révèle que l’intégration du BIM dans les concours de maitrise d’œuvre est en nette progression.
    Contrairement au reste du monde, la France est le seul pays où le gouvernement a décidé de ne pas imposer le BIM. À l’heure actuelle, tous nos voisins obligent l’utilisation de la maquette numérique dans la conception des bâtiments, ainsi que les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
    Cependant, l’Etat français a développé des actions pour faciliter l’usage du numérique dans le secteur de la construction : le plan de transition numérique dans le bâtiment lancé en janvier 2015, vise en particulier à appuyer le déploiement du BIM. Un marché plein d’avenir pour le BIM et ses évolutions futures se profile donc à l’horizon !

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    La nouvelle vidéo officielle du Concours Avenir : un voyage inspirant au pays des métiers rêvés par les futurs ingénieurs

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    La nouvelle vidéo officielle est disponible en avant-première sur le site du Concours Avenir. Dans ce clip, 6 candidats aux écoles d'ingénieurs rêvent les yeux ouverts. Créer la voiture ou le robot domestique du futur, contribuer aux avancées de la neurocybernétique et de l'énergie éolienne, ou alors imaginer les bâtiments intelligents et les systèmes bancaires inviolables de demain ...

    Ce sont autant de projets et d'opportunités à saisir pour les futurs ingénieurs dans les technologies de pointe : les énergies et l'environnement, les transports et la mobilité, la santé et la biotech, l'automobile et l'aéronautique, les fintechs et l'actuariat ... https://youtu.be/o7lFXj4GKY0

    L'excellence à portée de main avec les écoles du Concours Avenir

    Chloe, Arthur, Mathieu, Emilie, Anissa et Lucas sont les protagonistes du nouveau clip officiel du Concours Avenir. Lors d'une épreuve écrite pour intégrer une école d'ingénieurs, les 6 étudiants se projettent dans les métiers qu'ils pourraient exercer dans les divers domaines spécialisés : informatique, objets connectés et sécurité, modélisation et mécanique numérique, énergie et villes durables, fintech, santé biotech, etc.
    Qu'ils souhaitent inventer la voiture du futur, contribuer au déploiement de la neurocybernétique ou alors au développement des bâtiments intelligents, les futurs élèves-ingénieurs ont un seul point de départ : le Concours Avenir.
    1 concours, 8 grandes écoles d'ingénieurs, 14 campus : ce sont les chiffres d'une marque qui a su en 10 ans, s'imposer comme acteur incontournable du recrutement en école française d'ingénieur. Qu'il s'adresse aux étudiants post-bac, post-prépa, en admissions parallèles ou intéressés par l'admission en programme bachelor, le Concours Avenir est présent à toutes les étapes et  sur chaque niveau du parcours étudiant. Avenir Bac Destiné aux Bacheliers  et STI2D, le concours AvenirBac est une procédure post-bac accessible via la plateforme Parcoursup ; elle ouvre aux programmes des huit grandes écoles d'ingénieurs. Avenir Plus Le concours Avenir+ est exclusivement destiné aux élèves déjà titulaires du Baccalauréat. Pour les Bac +1, 2, deux rentrées sont possibles : en mars et en septembre 2020. Avenir Prépas Cette nouvelle voie d'admission s'adresse aux étudiants issus de classe préparatoire scientifique en filières MP, PC et PSI. Elle permet d'accéder aux programmes de six écoles d'ingénieurs, entre autres l'ESILV, l’École Supérieure d'ingénieurs Léonard de Vinci. Certaines épreuves sont mutualisées avec la Banque e3a - Polytech et d'autres épreuves avec la Banque CCINP. Avenir Bachelors Le tout premier concours dédié à l'admission en bachelor dans une école d'ingénieur s'adresse aux étudiants post-bac issus des filières S, STI2D, STL, STMG et ES option maths, selon les école) ou post-bac+1/bac+2 qui mettent l'accent sur la professionnalisation. Parmi les 6 Bachelors Post-Bac disponibles à la rentrée 2020, on retrouve les bachelors Ingénierie numérique et Technology & Management de l'ESILV Paris- La Défense. Avec  plus de 11 000 candidats de Terminale et Bac+1, en 2019, le Concours Avenir se positionne aujourd’hui comme le premier concours en termes d'attractivité et de sélectivité : 78% des candidats ont obtenu une mention au bac et 86% des intégrés en 2019 avaient obtenu une mention au bac. L'ESILV organise deux journées de préparation au Concours Avenir pour la session 2020 :  le 28 mars et le 18 avril.

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    Le De Vinci Innovation Center : 5 univers différents pour tester les outils de l’innovation à la façon de MIT Media Lab

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    Depuis son ouverture en janvier 2019, le De Vinci Innovation Center est devenu un vrai laboratoire du futur. Le centre d'expertise transdisciplinaire du Pôle Léonard de Vinci a accueilli une vingtaine de nouvelles séries d'équipements de pointe liés à l'innovation en santé, industrie, réalité mixte, intelligence artificielle et impression 3D.

    https://youtu.be/l-tus1klQ88 Inspiré par la fameuse citation qui a guidé l'activité de MIT Media Lab - "Demo or die" - le De Vinci Innovation Center (DVIC) s'attache à faire évoluer les approches traditionnelles du développement projet et de la culture maker pour proposer aux étudiants de nouvelles méthodes inspirées par l'apprentissage radical, l'anti-disciplinarité et l'intelligence collective.
    Le centre a accueilli, depuis son ouverture, il y a un an, 400 étudiants, dans le cadre de la BAP (Bourse à Projets, de l’IIM), des PING (Projet de l’Ingénieur Numérique Généraliste, ESILV), PIX (Projet d’Innovation et d’Exploration) et des Projets « Consultant Junior » de l’EMLV.
    Ce sont 17 projets portés par les associations techniques du Pôle et par les étudiants, dans le cadre de leurs parcours master et recherche ou d’une création d’entreprise, que le DVIC accompagne à travers cinq univers technologiques.

    Un laboratoire pour la fabrication des cartes électroniques

    Le laboratoire d’électronique est doté de plusieurs équipements de pointe pour concevoir de A à Z des cartes électroniques nouvelle génération.
    • Machines-outils à commande numérique (CNC) de micro-fabrication PCB (Printed Circuit Board)
    • Oscilloscopes et multimètres de précision
    • Alimentations stabilisées de précision
    • Générateur basse fréquence de précision
    • Bras Robotique xArm v7
    C'est dans le cadre de cet espace qu'a pu être réalisé le projet de prototype électrique E-PULV de l'association Vinci Eco Drive, qui conçoit et fabrique des véhicules électriques performants. Projet réalisé par : Brunelle MARTIN, David AZOULAY, Elodie TOROSSIAN, Florent MARTIMORT, François MOULIN, Guillaume ZANCHI, Julie PICOT, Mathieu MILLET, Matthieur LANCA, Victor WEILL
    " Afin d'améliorer ses performances au Shell Eco Marathon et pour préparer l'avenir, Vinci Eco Drive développe la prochaine génération de son Prototype Electrique. Ce dernier permettra de mettre à profit l'expertise développée par l'association depuis maintenant 5 ans. Ce nouveau prototype est également conçu car l’actuel s’approche de la fin de son cycle d'optimisation." (Vinci Eco Drive )

    Un laboratoire de matière souple et active

    L'espace permet la fabrication de la peau artificielle destinée à équiper des prothèses. Cette peau synthétique est capable de détecter la pression et le toucher. Plusieurs équipements qui sont employés dans les domaines de la biomécanique (prothèses médicales), des textiles intelligentes, de l'industrie 4.0 sont mis à la disposition des étudiants :
    • Brodeuse à commande numérique JANONE
    • Piqueuse à commande numérique
    • Découpeuse vinyle numérique
    • Presse à chaud
    • Centrifugeuse laboratoire
    • Bac à vide de laboratoire
    "A l'instar des PCB souples, on essaye de créer des technologies qui vont être très résistantes et, en même temps, très souples. Par exemple, on essaye de reconstituer des morceaux d'épiderme pour couvrir les prothèses entièrement souples, à système pneumatique et les rendre sensibles au toucher, en recréant le plus de sensations possibles de l'humain. Pour essayer de rendre les prothèses molles, il faut que les muscles soient mous et les équipements comme la centrifugeuse et le bac à vide nous permettent de créer ce que l'on appelle un "muscle artificiel"." (Brice PARILUSYAN, ESILV,  majeure IBO, promo 2020)

    Un laboratoire d'intelligence artificielle

    Il donne la possibilité d'entraînement des algorithmes d'intelligence artificielle. Notamment grâce à des processeurs performants dits GPU et à une ferme de deep learning. 
    • Ferme de calcul 4 serveurs High Performance Computing
    • Ferme Deep Learning NVIDIA DGX Station avec 4 GPU V100
    • Xavier Jetson
    " On a constaté que les assistants vocaux type Siri, Google home, etc., ne marchaient pas très bien, les utilisateurs étaient impatients, ne savaient pas si les machines avaient compris les commandes, donc on a fait une IA, qui est un assistant personnel, mais qui a, en plus, une bouché articulée, pour voir si cela pouvait améliorer la compréhension, la patience des utilisateurs ; la réponse est oui ! On s'en est servi aussi sur notre projet, qui s'appelle Paint Torch, qui permet d’automatiser la colorisation de dessein dans le monde du cartoon et du dessein animé." (Clément Duhart, directeur De Vinci Innovation Center)
    Le projet d'animation faciale ADMA (Audio Driven Mouth Animation) est un "framework" (une architecture, un cadre de travail "prêt à l'emploi") qui utilise l'état de l'art des techniques de 3D développé par Yliess Hati, doctorant ESILV, dans le cadre du groupe d'Interaction Homme-Machine. Le projet PaintsTorch a été présenté par Clément Duhart, Yliess Hati, Francis Rousseaux et Grégor Jouet dans le cadre de la conférence européenne de l'ACM SIGGRAPH ( (Association of Computing Machinery’s Special Interest Group on Computer Graphics and Interactive Techniques).

    Une ferme d'impression 3D

    Cet espace permet aux étudiants et aux associations techniques de concevoir la majorité de leurs projets, qu'ils soient applicables dans le domaine de la fabrication additive, de la construction des moules, de la robotique souple, etc.
    • PRUSA d'impression 3D PLA / ABS
    • Lynxter d'impression souple industrielle

    Un laboratoire 4D

    C'est un espace dédié aux recherches, à l'expériementation et à la création autour de la réalité virtuelle et de la télé-présence virtuelle.  
    • Occulus Quest
    • Hololens
    • Station calcul VR Nvidia
    • HTC Vive Pro
    • Tapis réalité virtuel KatVR
    • Caméras OptiTrack IR pour motion capture
     
    "Actuellement, on fait tourner on logiciel qui s'appelle Doppelmarsh, qui est une répresentation virtuelle d'un espace réel avec des conditions réelles. C'est un projet du MIT (N.R. : Tidmarsh), où ils ont placé des miliers de capeturs dans un champ en Virginie et les conditions atmosphériques ou météorologiques qui sont présentes, à cet instant, dans le champ, quand on va lancer le jeu, vont être les mêmes dans le jeu. Tout est en intéraction : par exemple, si un chevreuil passe, dans le cadre du jeu, cela veut dire qu'un chevreuil a été détécté par les capeturs en Virginie". (Valentin Martinez-Missir)
    Dans un monde où la technologie prend de plus en plus d’importance, il est primordial de développer son esprit critique vis-à-vis de l’innovation, de challenger ses idées et de les confronter au marché. Au sein du De Vinci Innovation Center, le parcours Innovation favorise l'émergence des projets innovants et l'exploration des limites et des possibilités offertes par les différentes technologies.

    L’article Le De Vinci Innovation Center : 5 univers différents pour tester les outils de l’innovation à la façon de MIT Media Lab est apparu en premier sur Ecole d'Ingénieurs Paris-La Défense ESILV.

    “Territoires d’Industrie” : 4 équipes de l’ESILV ont pitché leurs projets PI²4 au Sénat, dont un projet “Coup de Coeur” du jury

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    Vendredi 31 janvier, c'était le clap de fin pour le programme de hackathon Oracle "Territoires d'Industrie", auquel ont participé plus de 120 étudiants de 4 écoles - IESEG, ESILV, EPITECH et 42. Parmi les 5 équipes invitées à pitcher leurs projets en finale, au Palais du Luxembourg, 4 groupes de l'ESILV ont présenté les solutions digitales développées dans le cadre des Projets d'Innovation Industrielle 4 (PI²4). Le projet WinX, un hublot augmenté, conçu par 11 étudiants de l'ESILV, pour Air France, a remporté le prix "coup de cœur" du jury.

    Le Palais du Luxembourg, qui abrite le Sénat, à Paris, a accueilli l'événement final de la série d'activités menées autour des solutions digitales dans le monde de l'industrie. Les équipes d'étudiants coachées par les professionnels de Saegus, Twelve Consulting, Oracle, Upper-Link tout au long du programme, ont restitué leurs solutions concrètes dans le cadre du colloque "Quels enjeux industriels pour les territoires et la citoyenneté". https://www.youtube.com/watch?v=NuoTFZfUEiI#
    Un exercice complexe à plus d'un titre. D'abord, la présentation des travaux dans la salle Clémenceau du Sénat était un moment solennel. Les 5 équipes devaient convaincre un jury constitué de représentants du programme "Territoires d'industrie" et de professionnels d'entreprises comme Microsoft, M6, IBM ... Deuxièmement, faire travailler la cohésion de groupe, tout en "sortant du powerpoint", lors du pitch, pour présenter des solutions concrètes, bien articulées. Et dernièrement, mais aussi important que la forme et le fond des présentations, répondre à la fois aux enjeux de la marque et aux problématiques concrètes de l'ordre de l'innovation, posées par les cinq industriels français : Renault Digital, Orange, Air France, Pernod Ricard et Réservoir.

    Les projets PI²4 développées par les équipes ESILV pour Air France, Renault, Orange et Pernod Ricard

    WinX, "your new window experience", prix "coup de cœur" du jury La "team" du projet WinX a remporté le prix "coup de cœur" du jury pour le PoC (proof of concept) de son hublot connecté s'appuyant sur la technologie Li-Fi. Un projet innovant au service de l'expérience voyageur des clients d'Air France, présenté par : Julien PYTEL (Chef de projet, majeure IBO), Reza ZOHRABI (IBO), Eva POLITIS (IBO), Simon CAZIER (IBO), Aymeric DAMOUR (IBP), Lorenz DIVAD (MNM), Sébastien FALLAS BAUDUIN (MNM), Ariane HUCKEL-ANTOINE (IBO), Rémi PERRIER (IBO), Aurélien RAME (IBO), Adrien TURCHINI (IBO). Projet avec Renault Digital : développement de la maintenance prédictive/conditionnelle L'équipe-projet PI2 de l'ESILV a répondu à la problématique posée par Renault Digital : l'amélioration de la maintenance prédictive à l'usine 4.0 de Cléon, en utilisant le cloud, l'IOT et le machine learning. Le projet a été porté par : Arnaud MAGARIAN (IBO), Jordan FLON (IBO), Augustin CUSTOT (IBO), Naima GALFOUT (IBO), Thomas TRAULLE (NE). Projet Orange Juice : améliorer l'expérience utilisateur B2B Une solution "tout-en-un" conçue sur mesure, pour révolutionner la relation client B to B chez Orange Business Services : chatbot, assistant vocal, conseiller digital. L'équipe aux manettes de ce projet self-care : Samuel BOYER (IBO), Guillaume PUSTOCH (IBO), Léo SIMON (IBO), Shutao WU (ISBO), Emilie YANG (IBO). Projet avec Pernod Ricard : Safetival Le bracelet connecté pour assurer la sécurité des femmes en festival de musique planchait sur une problématique concrète soulevée par l'entreprise Pernod Ricard. Des solutions connectées conçues et présentées (avec émotion) par une équipe majoritairement féminine : Teddy LECLERCQ (Chef de projet, IBO), Anissa SAYAH (IBO), Capucine ROHART (IBO), Emeline LAHONDES (MNM), Baptiste SAINT (NE).

    Territoires d'Industrie, une initiative du Gouvernement pour préserver le "made in France

    Territoires d’Industrie est un programme lancé en novembre 2018 par le Premier Ministre Edouard Philippe  pour encourager la re-dynamisation de l’industrie française et du Made in France et rendre attractifs les métiers industriels français. Les équipes Oracle ont contribué à cette initiative, à travers l'accompagnement assuré par l'Innovation Hub et Oracle Industry Solutions dans le cadre d'un programme d’hackathon et TRIZ (Theory of inventive problem solving) design thinking autour de trois objectifs : 1. la simplification de la démarche citoyenne autour des enjeux de l'industrie française 2. l'attirance des territoires 3. l'accompagnement des industriels dans la transition digitale
    Initié en septembre 2018, le programme hackathon a été coorganisé par Yvon Moysan, directeur académique du master Digital Marketing et Innovation de l'IESEG en collaboration avec l'association Expressions de France, Upper Link, Sigfox, Gold Partner Microsoft.
    Les projets développés par les équipes ESILV dans le cadre des PI² et pitchés lors du colloque Innovation & Digital au Sénat vont être exposés au showroom des projets ESILV A4, le 1er avril 2020, au Pôle Léonard de Vinci.

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    De Vinci Junior : trois exemples de missions Junior-Entreprise conduites par des élèves-ingénieurs de l’ESILV

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    Les Junior-Entreprises ne sont pas réservées aux écoles de commerce ! On y trouve aussi les potentiels pour des missions techniques ou à fort enjeu d'innovation, telles que la mise à niveau des machines d'un FabLab, la modélisation d'une gamme de chaussure modulable ou la conceptualisation d'un contenant eco-responsable pour une nouvelle boisson 100% française.

    DeVinci Junior, la Junior-Entreprise du Pôle Léonard de Vinci, intègre les compétences des ingénieurs de l'ESILV, des managers de l'EMLV, des designers et des développeurs de l'IIM afin de proposer aux entreprises des prestations permettant de mettre en pratique les cours théoriques.
    La valeur ajoutée de la structure se situe notamment dans les nouvelles technologies maîtrisées par les étudiants des trois écoles et mises au service des entreprises clientes par les biais d'études de marché dans la big data, les bases de données et des produits qui ont pu voir le jour grâce aux machines et aux outils mis à la disposition des étudiants par l'association De Vinci Fablab.
    Les élèves-ingénieurs de l'ESILV qui intègrent la Junior-Entreprise du Pôle ont travaillé dernièrement sur trois projets en tant que consultants. Un point commun les unit : les trois projets portent sur les technologies 3D.

    Étude de mise à niveau et nouvelles initiations au sein du Fablab de Courbevoie

    Dans le cadre du contrat signé avec la Mairie de Courbevoie, DeVinci Junior a réalisé deux études pour le Fablab de l'Ecollectif Briand à Courbevoie. Une première étude avait pour objet la gestion de la logistique d’un FabLab, l’utilisation des machines 3D et des logiciels de CAO. https://www.youtube.com/watch?v=9rPFh3RvOA0&feature=youtu.be
    La deuxième étude, qui avait pour objet la formation de la FabLab manager sur les machines 3D et la réalisation de nouvelles initiations, aboutissait à l'ouverture du Fablab de Courbevoie le 1 octobre 2019.
    Un seul et même consultant, Zacharie Guillaume, ESILV 2020, a su gérer les trois phases du projet :
    • La mise à niveau de la FabLab manager pour l'usage des imprimantes 3D et sa capacité d'assurer la maintenance
    • L'initiation à la découpe laser
    • L'initiation à la presse à chaud et à la perceuse à la colonne.

    Étude de modélisation 3D et conception d'une série de chaussure modulable : Kit Shoes

    Le projet d'innovation contracté avec le client, une jeune entreprise innovante souhaitant tester plusieurs marchés, consistait en la modélisation d'une gamme de chaussure modulable. D'après le cahier de charges, le produit final devait être une chaussure qui permettrait de changer de lanière, de talon (dont la hauteur varie entre 3 et 6 cm) et de semelle.
    Après avoir réalisé une étude d'analyse du marché, le consultant -élève-ingénieur de l'ESILV - devait concevoir et modéliser en 3D les différentes pièces. Il a conçu le modèle à l'aide de Solidworks, ainsi qu'une série de 7 pointures allant de 36 à 42. Un premier modèle de la pointure 36 a été imprimé grâce aux imprimantes 3D du FabLab du Pôle Léonard de Vinci.

    Etude pour la startup Pairdry : logo et contenant 3D

    Les créateurs de la Pairdry - une boisson 100% française, alternative à la bière, à base de mirabelles - ont fait appel aux services de DeVinci Junior pour la création du logo et d'un contenant/verre qui devait se démarquer des autres modèles d'eco-cup, tout en respectant les contraintes du produit attendu : une contenance d'environ 30 cl, empilable et éco-responsable. Grâce au travail du consultant ESILV, la toute première marque française à proposer une alternative faiblement alcoolisée de la bière a pu commercialiser ses premiers verres portant le logo de Pairdry, réalisés en fibre de maïs.
    Plus qu'un moyen de se démarquer en entretien de recrutement grâce aux expériences acquises en tant que consultant en Junior-Entreprise, intégrer l'association représente également un moyen supplémentaire de financer ses études en école d'ingénieur.
    DeVinci Junior propose des missions, moyennant rémunération, aux étudiants du Pôle Léonard de Vinci. En parallèle, elle accompagne l’étudiant et s’occupe du processus étude : négociation, gestion du projet, mise en valeur des réalisations …

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    L’ESILV, 8e meilleure école d’ingénieurs, progresse d’une place dans le classement 2020 de l’Usine Nouvelle

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    L'ESILV progresse d'une place et occupe désormais le 8e rang général parmi les 122 écoles d'ingénieurs référencées dans le classement 2020 de l'Usine Nouvelle. Première école post-bac parmi les écoles retenues par le journal, l’École supérieure d'ingénieurs Léonard de Vinci se classe 2e sur l'ouverture à l'international et 6e sur l'insertion des diplômés sur le marché du travail.

    Comme chaque année, le magazine Usine Nouvelle publie son palmarès des écoles d'ingénieurs, l'un des outils d'orientation privilégiés pour trouver l'école qui répond aux attentes des entreprises et des étudiants.
    En 2020, l'ESILV se hisse à la 8e place dans le classement général, une place gagnée par rapport à 2019. L'école garde sa place de leader parmi les écoles post-bac intégrées dans le classement et conforte sa position dans le top 10 des meilleurs établissements français, toutes spécialisations confondues.
    Pour établir son classement 2020, la rédaction de l'Usine Nouvelle a pris en compte 122 écoles, qui ont été notées en fonction des données certifiées de la Commission des titres d'ingénieurs (CTI) et des résultats des vérifications effectuées auprès des écoles.

    Le classement 2020 des écoles d'ingénieurs

    Comme l'an dernier, 4 grands critères s'appuyant sur plusieurs indicateurs ont été pris en considération :
    • Le critère international (pourcentage d'étudiants en emploi à l'étranger, les étudiants ayant passé au moins 6 mois à l'étranger en stage, pourcentage d'étudiants ayant passé au moins 6 mois à l'étranger en échange académique ; pourcentage d’étudiants intégrés avec un titre étranger; pourcentage d’étudiants ayant obtenu un double-diplôme avec un établissement étranger)
    • Le critère insertion (salaire annuel brut médian un an après la sortie d’étude ; pourcentage de diplômés de l’avant-dernière promotion en CDI ; pourcentage de diplômés ayant trouvé un emploi en moins de deux mois ; durée obligatoire des stages en entreprises dans le cycle ingénieur)
    • Le critère recherche (pourcentage d’enseignants ou intervenants ayant une activité de recherche ; pourcentage de diplômés partis en thèse ; nombre de thèses effectuées sous la responsabilité d’un personnel de l’école lors de la dernière année civile)
    • Le critère entrepreneuriat (nombre d’ingénieurs issus de l’école soutenus dans la création d’entreprise par un incubateur ces 5 dernières années ; pourcentage d’étudiants entrepreneurs dans les intégrés)
    L'insertion sur le marché du travail et l'ouverture à l'international sont les deux grands critères qui représentent 65% de la note finale.
    Parmi les 122 écoles classées, l'ESILV occupe la 2e place sur l'international et la 6e place sur l'insertion, critères primordiaux pour juger de la valeur ajoutée des écoles pour les grandes entreprises industrielles.
    Les élèves ingénieurs de l’ESILV sont au contact de l’entreprise pendant la totalité de leur cursus grande école d’ingénieur par le biais de projets, stages ou conférences animées par des professionnels. Les étudiants travaillent sur des problématiques concrètes et confrontent en permanence leurs connaissances à la réalité de l’entreprise.

    Un classement personnalisable en accès libre

    Le classement, en accès libre sur le site de l'Usine Nouvelle, permet de réaliser un comparatif personnalisé des écoles d'ingénieurs selon spécialité, région, statut (publique ou privée) ou mode d'admission (post-bac ou bac +2). Les écoles peuvent également classées par catégorie (international, insertion, recherche, entrepreneuriat), afin de cerner au mieux les attentes des entreprises et des élèves. Cette année, la rédaction a fait le choix de ne classer que les écoles dont le nombre d'étudiants est supérieur à 80 et celles qui ont pu répondre à toutes les questions des journalistes concernant les critères de performance.

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    Manal, promo 2012, fondatrice d’une maison de joaillerie pour les bagues de fiançailles sur mesure

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    Manal Radouane, ESILV, promo 2012, est passée des bancs de l'école d’ingénieurs aux manettes de sa propre société : Manal Paris, une jeune maison de joaillerie française.

    À l’occasion de la Saint Valentin, retour sur un business compétitif et un métier-passion: la création des bagues de fiançailles personnalisées et sur mesure.

    L’ESILV,  un parcours en mécanique et des intervenants inspirants

    Au lycée, au Maroc, j'ai fait l'équivalent d'un bac S: ce sont des classes similaires aux classes étoilées (prépa scientifique), qui permettent, durant les deux dernières années de lycée, de nous préparer aux classes préparatoires (le secret, c'est d'être un peu en avance). Ensuite, j'ai intégré une première école d’ingénieurs. J'hésitais, à ce moment, entre l’électronique et la mécanique,  et cela a confirmé mon choix du parcours mécanique.
    J'ai intégré l'ESILV sur les deux dernières années, et j'ai fait ce choix grâce à la filière mécanique qui m'intéressait; j'avais fait de la mécanique en classes préparatoires et c'était en choix tout naturel, et puis, il y avait la possibilité de poursuivre en calcul des structures.
    A mon époque, dans la plupart du cursus en école d'ingénieur, il y avait beaucoup de conception 3D, alors qu’à l'ESILV, la formation était plus axée sur le calcul des structures
    Je voyais l'école comme une école de La Défense, donc, naturellement, je m'attendais à ce qu'il y ait des intervenants faisant partie du marché du travail et c'est ce que j'ai retrouvé à l'ESILV.
    Il y avait certains enseignants venant de grandes sociétés, multinationales, et cela permettait d'avoir un œil plus concret sur le marché du travail. C’était un choix inspiré de l’école, pour montrer aux élèves-ingénieurs la réalité des grandes entreprises.
    Avec le recul, je dirais que ces années furent studieuses, de partage aussi, parce qu'on faisait beaucoup de projets (cette expérience représentait les prémices de la gestion de projets que j'ai faite par la suite) et puis, très riches et ouvertes à l'international.
    Ma formation a l'ESILV m'a aidée à acquérir un esprit structuré et de la rigueur. Les études d'ingénieur sont exigeantes, d'abord, par les classes préparatoires, et puis, sur les trois dernières années en école d'ingénieur, qui imposent d'être structuré, organisé, discipliné.
     La matière la plus rigoureuse que j'ai pu avoir, c'était la mécanique des milieux continus.

    Industrie et joaillerie, la complémentarité au service de l’accompagnement personnalisé

    J'ai travaillé 3 années chez Areva (nucléaire) en tant qu'ingénieur calculs de structure, où j'ai fait de la technique (j'ai un peu appliqué ce que j'avais appris à l'école), puis 2 années en tant que Key Account Manager dans la signalétique connectée, chez Signall.
    Ce n'est pas du tout aussi différent de ce que je fais aujourd'hui, et c'est même dans la suite logique. Le post de Key Account Manager : vous êtes, en gros, l'interlocuteur privilégié du client en interne, et vous êtes le garant de la satisfaction client, des délais, du budget et de la qualité du projet.
    Au final, c'est ce que je fais aujourd'hui avec ma société : je suis le garant du bon résultat, du respect du client, de la bonne réalisation des produits qu'il m'achète. C'est tout simplement le produit qui a changé, parce que le produit me faisait du sens et par volonté de liberté.
    Le déclic pour créer Manal Paris ? C'est une passion qui m'accompagne depuis toujours. Le déclic s'est fait lorsque j'ai remarqué que les couples à la recherche d'une bague de fiançailles étaient perdus et ne se retrouvaient pas dans l'offre que propose le marché actuel.
    Ils ont besoin d'être conseillés et recherchent un vrai accompagnement personnalisé lors de cette étape importante de leur vie, car le but est d'avant tout de passer un moment heureux. Ce n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît à première vue : il faut savoir déceler exactement ce dont a envie le client, même si le client ne le sait pas. Cela se passe en regardant d'abord les produits qui leur plaisent. Puis, quand le client est d'accord, on fait un premier rendez-vous chez lui, ce qui nous permet de découvrir son univers et de mieux s'y adapter. Ensuite, on lui propose un design qui va convenir à sa personnalité : chaque bague doit être unique et le choix de la pierre va dépendre aussi des goûts de la personne et le critère final, c'est le budget.
    C'est au final un résumé de mon quotidien mais cette fois-ci avec un produit qui a du sens pour moi. La cerise sur le gâteau étant la création !
    Je n'ai jamais pensé que mes études pouvaient m'aider dans ma passion et puis, c'est un vrai bonheur de pouvoir utiliser tout ce que j'ai appris, en gros, et en école, et ensuite, dans l'industrie, pour appliquer, de manière efficace, tous ces enseignements lors du process de fabrication, lors de la négociation avec les clients, lors de la gestion projets.
    Par exemple, le procédé de moulage : cela peut être du thermoformage ou autre technique de fabrication. Dans l'industrie, on ne trouve pas les mêmes techniques que dans la joaillerie, parce que ce sont des procès beaucoup plus artisanaux, mais c'est le même principe, globalement, dans la production en série.
    La connaissance des procédés de fabrication acquise lors des études d'ingénieur puis sur le marché du travail constitue une base solide permettant de maîtriser les techniques de fabrication en joaillerie car elle s'en approchent.
    Aussi, la rigueur de l'ingénieur est une aide précieuse lorsqu'il faut assurer le suivi de fabrication auprès de notre atelier parisien ainsi que la qualité de la fabrication. Le rôle d'un chef de projet est de bien orchestrer les différents étapes de réalisation d'un projet pour que celui-ci se fasse dans le respect des délais/budget/qualité pré-définis au moment de la signature de l'offre.

    Un conseil pour les futurs entrepreneurs

    Il faut saisir chaque opportunité de donner du sens à sa vie et faire des choix adéquats, parce qu'il faudra les assumer sur les prochaines années. C'est vous qui décrivez votre propre chemin, et ce n'est pas à la société, ni aux grandes entreprises de vous dicter le chemin que vous devez prendre.
    Il faut choisir sa voie en connaissance de cause.

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    Projets d’innovation en école d’ingénieurs : le showroom PI²5 de la promo 2020

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    Les élèves de dernière année du cycle ingénieur de l'ESILV ont présenté leurs projets de fin d'études lors d'un showroom organisé le 30 janvier au Pôle Léonard de Vinci. Les projets d'innovation industrielle 5, ou PI²5, ont permis aux étudiants de valoriser leurs travail auprès des entreprises, des associations techniques et des institutions publiques ou de contribuer au savoir scientifique, grâce aux projets de recherche.

    Sur les 43 projets présentés par les élèves-ingénieurs de 5e année, 4 projets ont été réalisés dans le cadre du parcours Recherche et 3 projets dans le cadre du Parcours Innovation, au sein du DVIC. Pour cette édition 2020, nous avons fait un tour d'horizon de quelques sujets qui sont au cœur des technologies numériques d'aujourd'hui : le contrôle des locations de courte durée par la Mairie de Paris, l'apprentissage pour les enfants hospitalisés, le nettoyage de la principale base de données de produits alimentaires en open source, l'optimisation d'ailerons de fusée Perseus du Centre national d'études spatiales et l'exploration atmosphérique et spatiale non-invasive grâce aux alternatives aux ballons-sonde classiques, gonflés à l'hélium.

    Focus sur 5 projets de fin d'études de la promo 2020

    Projet Hololens avec Microsoft : activités pédagogiques à l'hôpital

    Benjamin Charpentier, Germinal Correia, Younes Chiboub, Joakim Vo Le projet Hololens, développé par Benjamin, Germinal, Yoanes et Joakim en collaboration avec Microsoft, propose une activité pédagogique pour les hôpitaux, à partir d'une application qui permet la croissance d'une plante en réalité mixte. S'adressant aux enfants en difficulté, le projet se présente comme un outil d'éducation innovant, grâce aux technologies de la réalité mixte des casques Hololens Microsoft.
    "Ce casque permettra à la personne d'être en réalité mixte : réalité augmentée et réalité virtuelle, et de s'amuser avec un pot, l'arroser, régler la température, voir si la plante grandit ou pas, en tenant compte d'un nombre de facteurs : température, technique d'arrosage, etc. Grâce à ce cette application ludique, les enfants pourront comprendre l'évolution de la plante, de la graine jusqu'à la plante adulte. Le but, c'est d'emporter cette technologie dans les hôpitaux." (Younes Chiboub, ESILV, majeure IBO)

    Projet pour la Mairie de Paris : analyse de l'activité Airbnb via les comportements utilisateurs

    Airbnb 1 : data scrapping pour l'identification des annonces en doublon sur les sites de location saisonnière à Paris Quentin Alais , Ilyess Aggour, Youssef Ben Hammed , Bastian Mollard Développé en amont du projet proposé par une deuxième équipe d'élèves-ingénieurs, axée sur l'analyse des données concernant le bailleurs en fraude, le projet Airbnb 1 propose de répondre à la question :" "Comment avoir une estimation plus précise des jours de location via ce type de plateforme ? "
    "Conformément à la loi, les bailleurs des meublés touristiques ne doivent pas dépasser 120 jours par an. Il y a énormément de personnes qui ne respectent pas la législation et notre outil permet aujourd’hui de vérifier les annonces postées en doublon par les bailleurs sur les différents sites comme Airbnb et Booking, pour, au final, louer toute l'année. Grâce à cet outil, on arrive à surveiller et à contenir la dérive des logements courte durée à Paris. En termes de technologies, on utilise le data scrapping : on récupère le titre, les photos, l'adresse, le commentaire. Ensuite, à partir des photos mises en ligne, on compare les annonces. On calcule une empreinte digitale de ces images et établit des liens entre les différents sites à partir d'un dictionnaire d'empreintes numériques." (Youssef Ben Hammed, ESILV, IBO)
    Airbnb 2  : estimer avec précision le nombre de jours loués par annonce et par an Rémi de Ferrières, Juliette Desormonts, Paul Fauvet, Thomas Vaquero Le projet développé par la deuxième équipe d'élèves-ingénieurs qui a mis ses compétences au service de la Mairie de Paris se propose d'identifier les fraudeurs à Paris.
    " La Mairie travaille sur un total de 20 000 ou 30 000 annonces de bailleurs qui sont en situation de fraude. Nous avons essayé d'affiner ce chiffre, en mettant des chiffres précis sur le nombre d'annonces en situation illégale. Sur les  1000 annonces que nous avons analysées, de manière certaine, il y a avait 2,5% qui étaient en situation illégale. Nos chiffres correspond à ceux de la Mairie. Le but du projet, c'est d'éteindre l'analyse aux 60 000 annonces qui sont actuellement en ligne sur les différents sites pour la location saisonnière à Paris. L'autre équipe nous a fourni des commentaires sur le site Booking.com, où on retrouvait les mêmes annonces que sur Airbnb, c'est en cela que nos travaux se sont croisés. Ils nous aidés à compléter nos données." (Thomas Vaquero, ESILV, IBO) "Nous nous sommes aperçus qu'il y a un vrai turn-over : 50% des annonces qui sont tout le temps présentes, sur le total d'annonces analysées. Nous avons pu confirmer à la Mairie de Paris les chiffres qu'ils avaient calculés." (Juliette Desormonts, ESILVC, IBO)

    Projet de recherche dans la Data Science : Rapprochement nutritionnel des aliments

    Sophie Botineau-Grébert, Hany Akoury Pour réaliser leur projet de recherche de dernière année, Sophie et Hany ont modifié la base de données à l'origine d'Open Food Facts, le wiki des étiquettes nutritionnelles.
    "Nous avons réactualisé la base de données de Open Food Facts pour pouvoir la rendre plus accessible à des projets ultérieurs. Aujourd'hui, la base comprenait à peu près plus d'un million de lignes, il fallait bien traiter ces données, il y avait beaucoup de données manquantes, beaucoup de données inaccessibles. Nous avons fait un nettoyage, standardisé les valeurs, nettoyé les catégories inutiles. Il y avait même plusieurs langages dans la base, donc tout a été mis en français et, aujourd'hui, elle est plus prête à être utilisée par de nouvelles équipes pour de nouveaux projets. Finalement, nous nous sommes rapatriés sur 300 - 400 lignes de produits complets. "

    Projet dans le cadre du Parcours Innovation : Ballon TD, alternative écologique et silencieuse au ballon-sonde

    Zacharie Guillaume a développé ce projet dans le cadre du De Vinci Innovation Center, un centre d'expertise transdisciplinaire du Pôle Léonard de Vinci.  Grâce aux différentes technologies, Zacharie a pu mettre concevoir et fabriquer un ballon-sonde doté d'un "poumon" qui permet au ballon de survoler des terrains différents sans être gonflé au hélium.
    "La méthode que j'emploie, c'est d'utiliser un second ballon à l'intérieur, qui fait office de poumon ou de de ballast à taille variable, ce qui permet au ballon d'augmenter sa densité, de descendre. Cette technique n'avait pas été développée avant et l'idée est de l'employer dans des applications beaucoup plus larges : par exemple, dans le cadre de l'exploration inter-planétaire ou planétaire. On peut avoir, grâce à cette technologie, un réseau de satellites en atmosphère en 5 minutes. Cela nous permet de communiquer autrement, grâce à la technologie LoRa, de récupérer des images, on peut cartographier en direct. Si, avec le drone, on a un problème d'autonomie et de bruit, avec le ballon TDS on a une autonomie infinie et 0 bruit."

    Projet dans le cadre du programme Perseus : étude de structures lattices

    Thibault Herrera-Mione, Pierrick Boucaud Le projet de 5e année propose une solution d'optimisation topologique d'ailerons de fusée de Perseus et la mise en place d'un protocole de réalisation.
    "Perseus, c'est un projet organisé par le CNES, et qui a pour but de permettre aux étudiants de concevoir et fabriquer une fusée réutilisable. Perseus est constitué de beaucoup de sujets qui peuvent être prolongés d'une année à l'autre. Le sujet de cette année, c'est une étude de structure Lattice : un sujet de recherche. La structure Lattice a pour but d'alléger un élément de la structure de la fusée. Le principe, c'est d'enlever de la matière par rapport à une pièce pleine, ce qui permettrait d'améliorer ses caractéristiques mécaniques et sa masse."(Pierrick Boucaud, ESILV, MNM) "Cette année, l'association Léo Fly développe six projets techniques, un projet de modèle réduit de planeur, un projet de soufflerie. Nous faisons également des fusées en partenariat avec le CNES dans le cadre de la campagne C'Space (une campagne de lancement instaurée chaque année). La vie associative, elle,  propose des conférences, des meetings aériens. L'idée, c'est de rassembler des passionnés d'aéronautique, pour qu'ils travaillent ensemble sur des projets intéressants et qu'ils échangent leurs connaissances." (Florian Chaumeuil, préseident Léo Fly).
    En savoir plus sur la pédagogie projet à l’ESILV

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    Palmarès 2020 l’Étudiant : l’ESILV 5ème au classement des écoles d’ingénieurs post-bac, dans le groupe A

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    L'ESILV progresse de 3 places et figure à la 5ème place du classement des 77 écoles post-bac (cursus en 5 ans).

    Cette année, pour établir son classement général 2020, la rédaction de l’Étudiant a passé au crible 167 écoles d'ingénieurs, post-bac et post-prépas, habilitées à délivrer le titre d'ingénieur par la Commission des titres d'ingénieurs.
    L'ESILV se classe 5ème école post-bac en 2020 parmi les 77 établissements offrant un cursus sur 5 ans. Elle se positionne également dans le groupe A des écoles d'ingénieurs et gagne 7 places toutes écoles confondues. 4 groupes de critères sont utilisés pour obtenir ce palmarès général : excellence académique, ouverture internationale, proximité avec les entreprises et ouverture à de nouveaux publics.
    La rédaction de l’Etudiant a mis en avant le double diplôme Ingénieur-Manager en 5 ans de l’ESILV « À Paris-La Défense (92), le Pôle Léonard de Vinci propose un cursus hybride à l’ESILV avec l’EMLV. « L’idée est de former au cycle complet du produit, de la conception à la vente en passant par l’ingénierie, le design et le marketing, détaille Jérôme da Rugna, directeur adjoint. Cela permettra aux étudiants de maîtriser les différents langages et de comprendre les contraintes des autres métiers. »

    Le classement 2020 des écoles d'ingénieurs post-bac de l Etudiant

    Le Palmarès de l’Étudiant classe 77 établissements offrant un cursus ingénieur en 5 ans. L'ESILV est donc positionnée dans ce classement en tant que :
    • 5e école post-bac au niveau national
    • 1ère école post-bac en Ile de France
    Ci dessous, un extrait du classement complet disponible sur le site de l'Etudiant.

    Un outil d'orientation complet pour faire des études d'ingénieur

    Comme l'année dernière, la rédaction de l’Étudiant propose un classement général composé de 4 profils de référence : excellence académique, ouverture internationale, proximité des entreprises et ouverture aux nouveaux publics. Pour constituer ce classement, les journalistes se sont appuyés sur les données certifiées de la CTI et de la CDEFI ainsi que sur un questionnaire envoyé aux écoles d’ingénieurs durant l'été 2019.
    Pour aider les candidats dans leurs choix d'orientation, le magazine publie un dossier complet sur les tendances en cours dans les écoles d’ingénieurs : voies d'accès, formations hybrides, la place du développement durable, les pédagogies innovantes.
    L'intégralité des données et de la méthodologie ayant servi à classifier les écoles d'ingénieurs est accessible sur le site de l’Étudiant.

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    Nouveau bac, quelles spécialités choisir au lycée pour intégrer une école d’ingénieurs ?

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    Depuis l’entrée en vigueur de la réforme du lycée pour le bac 2021, c’est LA question qui fuse sur les salons, journées portes ouvertes des écoles d’ingénieurs et dans les lycées pour les élèves en première ou seconde cette année : quelles spécialités choisir pour intégrer une école d’ingénieurs ?

    Trois enseignements de spécialités doivent être en effet sélectionnés en première, puis deux seulement en terminale, par les lycéens en filière générale, à côté des enseignements communs.
    Comment choisir si vous êtes déterminée à poursuivre des études d’ingénieurs ou si vous hésitez encore ? Rassurez-vous, on vous explique tout.
    Spé Maths obligatoire en première et terminale ! Pour devenir ingénieur-e, un intérêt manifeste pour les matières scientifiques est indispensable. Toutes les écoles d’ingénieurs vous le diront, la spécialisation Mathématiques est absolument in-con-tour-na-ble !
    En effet, le niveau attendu et la nature des tâches qu'effectuera le ou la futur-e ingénieur-e exigent, tout au long de son parcours pédagogique et professionnel, la maîtrise d’outils mathématiques avancés et le développement d’une grande capacité d’abstraction pour résoudre des problèmes complexes.
    Les enseignements des maths en première et terminale vont couvrir l’algèbre, l’analyse (dérivation, fonction exponentielle en première, renforcement des suites, fonctions, intégration), la géométrie, les probabilités et statistiques (probabilités conditionnelles, variables aléatoires), l’algorithmique et la programmation (Python), le vocabulaire ensembliste et logique, etc. Des bases fondamentales pour poursuivre ensuite des études d’ingénieurs. En première : 1 autre spé scientifique et la troisième au choix   Le choix d’une autre spécialité scientifique est également fortement recommandé pour les élèves de première parmi Physique-Chimie (PC), Sciences de la Vie de la Terre (SVT), Sciences de l’ingénieur (SI), Numérique et Sciences Informatiques (NSI).
    Attention, de nombreuses écoles d’ingénieurs demandent impérativement d’avoir choisi Physique-Chimie en première ET Terminale pour pouvoir candidater au concours d’entrée.
    C’est le cas, par exemple, des INSA ou des écoles du Concours Avenir Bac : ESILV, ECE, EIGSI, EPF, ESIGELEC, ESITC Caen et ESTACA. Une exception sera faîte cependant pour les élèves actuellement en première qui n’auraient pas choisi la spé Physique-Chimie uniquement pour le concours Avenir BAC en 2021.
    Pour intégrer d’autres écoles d’ingénieurs post-bac ou les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) MPSI, PCSI et BCPST, la spécialité Physique-Chimie est également à privilégier.
    Le choix de la troisième spécialité reste plus ouvert Une spécialité scientifique s’imposera naturellement si vous êtes passionné-e par les sciences et les technologies. Si vous hésitez à rejoindre PASS ou LAS pour poursuivre des études de médecine ou la CPGE BCPST, la spé SVT est également importante pour confirmer cette orientation. Dans les autres cas, vous pouvez faire le choix d’une autre spécialité non scientifique, plus tournée vers les sciences humaines, économiques, politiques, les arts, les langues ou la littérature. L’ouverture d’esprit est également une qualité nécessaire pour devenir ingénieur-e dans un monde qui s’internationalise et évolue très vite. En terminale : Maths et une autre spé scientifique En terminale, le choix se restreint autour deux enseignements de spécialités. Quelle spécialité conserver, à côté des Mathématiques ? Physique-Chimie reste le choix le plus sûr si vous souhaitez rejoindre une école d’ingénieur post-bac ou CPGE.
    Même les écoles dans les dominantes des sciences du vivant exigent un bon niveau de maths et partent du principe qu’il est inconcevable de faire de la physique sans les maths. Certains concours post-bac et formations scientifiques sont cependant ouverts à d’autres spécialités scientifiques.
    A bien vérifier auprès des écoles / formations que vous ciblez pour votre orientation post-bac. Quid des options ? Un enseignement optionnel de 3h est possible dès la première parmi une troisième langue vivante, Arts, EPS, Langues et culture de l’antiquité et en terminale uniquement parmi Mathématiques expertes, Mathématiques complémentaires, Droits et Grands enjeux du monde contemporain.
    Libre à vous de faire votre choix en fonction de vos centres d’intérêts. Cependant, pour rejoindre une école d’ingénieur, le choix de l’option « Mathématiques expertes » indique un goût affirmé pour les Mathématiques et permet d’aborder de façon approfondie de nouveaux champs d’étude : nombre complexes, arithmétique, graphes et matrices, etc.
    Il sera donc pris en compte « favorablement » par certains concours ou formations scientifiques comme les CPGE lors de l’étude de dossier. Ce sera le cas, par exemple, des candidats au Concours Avenir. Il y aura ainsi une pondération « bonus » dans votre note de dossier si vous avez choisi cette option.
    Le choix de « Mathématiques complémentaires » est lui prioritairement destiné aux élèves qui, ayant suivi la spécialité Mathématiques en première ne souhaitent pas poursuivre cet enseignement en terminale et qui ont cependant besoin de compléter leurs connaissances mathématiques par un enseignement adapté à leur poursuite d’étude dans le supérieur (études médicales via PASS ou LAS, sciences sociales ou économiques, etc.). Il ne sera pas pris en compte par exemple pour les candidats au Concours Avenir.
    Mais il pourra l’être pour les candidats au concours Puissance Alpha (qui ont gardé 2 spécialités scientifiques parmi PC, SVT, NSI ou SI). Même s’il ne s’agit pas de la combinaison « préconisée » par ce concours.
    Vous l’aurez compris, certains choix de spécialité sont à privilégier pour poursuivre des études d’ingénieurs, dans un souci de cohérence entre l’apprentissage au lycée et dans les écoles d’ingénieurs.
    Le tiercé gagnant pour les élèves de terminale qui veulent devenir ingénieur-e peut donc se résumer ainsi : Maths  + Physique-Chimie + option maths expertes (si possible).

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    Le parcours de Sandra, promo 2022, élève-ingénieure en cybersécurité, en alternance à la Société Générale

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    Sandra Mboumehang Dassie, élève-ingénieure en apprentissage à l'ESILV, a intégré la majeure Informatique, objets connectés et sécurité en admission parallèle en 3ème année pour se spécialiser en cybersécurité. Actuellement en alternance à la Société Générale, Sandra accompagne le groupe bancaire dans la protection des données sensibles et des comptes des clients.

    Malgré les statistiques qui présentent le secteur de la cyber comme un milieu fermé, avec seulement plus de 10% de femmes, cette future experte de la sécurité des systèmes d'information voit les mentalités évoluer.
    Pour répondre aux enjeux majeurs de cyber-résilience et gestion de risques, la majeure Informatique, objets connectés et sécurité forme des ingénieurs en informatique à même d'appréhender la conception et le développement d'objets ou de services connectés, de systèmes sécurisés et de les intégrer dans les écosystèmes de l'entreprise.
    En tant que future spécialiste des solutions contre la fraude et la malveillance, Sandra évolue dans un univers qui commence à faire la part belle aux filles en école d'ingénieurs. Rencontre.

    La majeure IBO, un choix privilégié pour se spécialiser dans la cybersécurité

    Après un baccalauréat scientifique obtenu au Cameroun, mon pays d’origine, j’ai fait deux années de classes préparatoires scientifiques. Après cela, je suis venue en France pour y poursuivre mes études dans une école d’ingénieurs en Normandie. Mais, en cours d’année, j’ai postulé à l’ESILV où la formation semblait meilleure dans le domaine dans lequel je souhaitais continuer. Après avoir déposé un dossier de candidature et passé les épreuves de sélection, j’ai intégré l’ESILV en première année de cycle ingénieur dans la majeure Informatique, Big Data et Objets connectés (IBO) qui débouchera sur une spécialisation en Cybersécurité en ce qui me concerne.
    J’ai toujours été passionnée par tout ce qui touchait à l’Informatique.  Avec le temps, j’ai développé un intérêt particulier pour la sécurité informatique notamment le Hacking, d’où le choix de ma formation.
    J’étais à la recherche d’une entreprise afin de poursuivre mes études en alternance pour tous les avantages que ça présente (formation professionnalisante, prise en charge des frais de scolarité par l’entreprise, rémunération, etc.).
    Je me rendais donc régulièrement sur le site carrière de la Société Générale et des plateformes telles que LinkedIn, Meteojob car j’y trouvais des offres qui me correspondaient. Après de nombreuses postulations, j’ai été contactée par mon manager actuel que mon CV avait intéressé.

    Gestion de la sécurité des données bancaires : de la théorie à la pratique

    Je vis assez bien cette expérience en entreprise. J’effectue des tâches que je n’aurais peut-être jamais effectuées durant une formation en cycle initial, ce qui représente un gain important au niveau des compétences. Alterner entre école et entreprise nécessite un temps d’adaptation au début, mais passé ce temps, les choses deviennent plus évidentes.
    Mon cursus à l’ESILV a pour avantage de me faire avancer progressivement. Ainsi, il n’y a pas de déphasage entre ce que je fais en entreprise et ce que je fais à l’école. Pour le moment, je ne suis qu’en première année tout est encore très général mais plus le programme sera orienté sur la sécurité, plus mes missions en entreprise seront intéressantes.
    C’est vraiment un réel avantage pour moi d’être dans une entreprise et de côtoyer des personnes qui exercent déjà le métier que je souhaite exercer plus tard. J’ai ainsi la possibilité d’échanger avec eux, d’apprendre et de découvrir sur le terrain. Cela me permet de ne pas juste idéaliser un métier, mais également d’en vivre les inconvénients. En tant qu’alternante en première année, j’effectue des tâches essentiellement sur une version d’homologation (version de test) d’un progiciel, avant qu’elles ne soient exportées par mon tuteur sur la version de production (celle utilisée au quotidien), après validation. Cependant, ça reste assez impressionnant de réaliser qu’une erreur de ma part pourrait engendrer des coûts importants, même sur la version de test.
    J’ai réalisé que la cybersécurité dans un groupe bancaire est très sensible, car non seulement les données personnelles des utilisateurs doivent être protégées, mais aussi leur argent. Les menaces d’intrusion et les risques de fraude sont courants et ne doivent pas être pris à la légère.
    La suite de mon parcours professionnel n’est pas encore totalement établie. Je suivrai probablement une formation complémentaire après mon diplôme d’ingénieur. Cependant, je suis consciente que ces 3 années d’expérience constitueront un plus pour mon CV. Je pense que le domaine de la cybersécurité commence peu à peu à intéresser les femmes. Des associations telle que le Cercle des Femmes de la Cybersécurité y sont pour quelque chose. Cependant, l’effectif des femmes reste assez faible comparé à celui des hommes. Ceci s’explique peut-être par le manque de modèles féminins dans ce domaine et les stéréotypes. Les experts en cybersécurité sont souvent vus comme des geeks, ce qui n’est absolument pas le cas. Mais ce système de pensées n’est pas très encourageant pour les femmes.
    Personnellement, il n’y a qu’en entreprise que j’ai réalisé qu’il y a des femmes qui exercent réellement dans ce domaine. Il n’y a certes pas autant de femmes que d’hommes, mais c’est encourageant de voir que ça évolue.

    Confiance en soi, moral fort et préparation

    Tout d’abord, je dirais qu’il faut soigner son CV. Il ne faut pas hésiter à faire appel à des personnes ayant assez d’expérience professionnelle afin de corriger notre CV car, en général, c’est la première chose que le recruteur voit. Ensuite, il faut être persévérant. C’est assez rare de trouver une alternance après une seule postulation.
    Il faut donc garder le moral malgré les nombreux refus auxquels on fera face. Aussi, il faut se préparer pour les entretiens (regarder des tutoriels sur Internet pour savoir comment se présenter et présenter ses compétences, connaître les erreurs à éviter, s’exercer avec son entourage) même si on n’a pas encore obtenu d’entretien. C’est très important, car le fait d’être bien préparé apporte une confiance que l’improvisation ne saurait apporter.
    Enfin, je dirai qu’il faut rester soi-même en entretien et ne pas se laisser submerger par le stress. Je trouve que le stress empêche de réfléchir et fait oublier ce qu’on connait quand on se laisse submerger. C’est naturel de stresser mais c’est indispensable de savoir le maitriser.  Les recruteurs sont des êtres humains ; si tu es déstabilisé face à eux, ils le sauront. Cependant, il faut rester humble et ne pas « déborder » de confiance en soi, au risque de commettre des maladresses irrattrapables. C’est très important de savoir comment répondre (d’où la préparation), mais c’est aussi important de savoir dire qu’on ne sait pas. Mentir à un entretien engendre souvent des répercussions lorsqu’on est recruté.

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