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DeVinci Connexion : une soirée à Londres avec les alumni de l’ESILV

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Alors qu'à la fin janvier, à Londres, les Brexiters célébraient la sortie du Royaume Uni de l'Union Européenne, les anciens diplômés de l'ESILV qui travaillent dans la City préparaient leur première sortie en mode "DeVinci Connexion", le 11 février 2020. Certes, la fondue savoyarde, généreusement servie aux "financiers" ESILV à Londres n'était qu'un prétexte, mais qu'importe, toutes les occasions sont bonnes pour se réunir et échanger lors d'un d'une soirée en mode "alumni".

Dans ce restaurant populaire et cosy, dans une ambiance alpine conviviale, le salon à l'étage a été privatisé pour l'occasion. Une cinquantaine d'alumni du Pôle, anciens diplômés ingénieurs, étudiants qui effectuent leurs stages à Londres et des membres de l'association LéoFly,  ont répondu oui à l'invitation qui leur a été adressée par Julie Grimes, chargée des alumni.
"Je suis ravie que nos alumni puissent faire autant vivre notre réseau à l'étranger. J'ai pu constater autant d'échanges professionnels, que personnels. Ils sont aussi très heureux de voir comment les écoles se développent et sont fiers de pouvoir dire qu'ils sont diplômés ! Ils continuent la promotion du Pôle dans leurs entreprises en embauchant et/ou conseillant des profils à leur direction." (Julie Grimes, chargée des alumni au Pôle Léonard de Vinci)

Le réseau alumni à Londres, "un groupe vivant qui s'entraide"

Avec les verres qui se succèdent, les assiettes qui se vident, les langues se délient et les bons plans et les bonnes adresses fusent.
"Pour les futurs alumni qui sont encore étudiants et sont tentés par l'expérience de l'expatriation, les opportunités sont nombreuses à Londres. En premier lieu, pouvoir intégrer un groupe d'anciens élèves, qui ont fait leur expérience d'expatriation auparavant est assez utile. Ensuite, il y a une entraide professionnelle très utile , stage ou emplois , beaucoup d'anciens partagent les bons plans ! " (Aloys Fortier, ESILV 2015)
Au sein de Goldman Sachs, Aloys Fortier fait partie des professionnels de la finance londonienne issus de l'ESILV. Ambassadeur de l'antenne à Londres, Aloys est également un infatigable organisateur d'afterworks alumni.
"En arrivant à Londres à la fin de mes études, j'étais en collocation avec un autre alumni de l'ESILV (Clément Folliot, ESILV 2016 ) et nous nous sommes rapidement rendu compte qu'il y avait plusieurs ESILV dans différentes entreprises (banques, mais aussi dans l'IT). En organisant quelques afterworks très informels et en demandant à chaque alumni d'inviter ses amis de promo, nous sommes vites passés de 5 à 10, puis 15, 25, 50 et bien plus aujourd’hui. Désormais, des anciens des autres écoles du Pôle participent à nos afterworks". (Aloys Fortier)
Que de nombreux diplômés de l'ESILV aient accompli de belles carrières dans la finance de marché, ce n'est plus un secret pour les avisés. En revanche, la participation des ingénieurs ESILV installés à Londres dans des structures comme Alumneye pour conseiller les aspirants financiers  de la City, cela reste un sujet peu évoqué par ceux qui ne font pas encore partie de la "famille".
"La formation AlumnEye est un point commun à de nombreux étudiants de l’ESILV. D’autres ont contribué à la rédaction d’articles pour le blog d’AlumnEye, certains y ont enseigné ou ont réalisé un stage chez eux. Je suis impliquée dans les activités d’AlumnEye car j’ai suivi leur formation et j’ai réalisé un stage chez eux. AlumnEye organise aussi des Afterworks à Londres et Paris. Ce qui rassemble également les anciens de l’ESILV ayant fait ou non la formation." (Léa Beudin, ESILV 2020)
Léa Beudin est étudiante en Ingénierie Financière, actuellement en stage chez Crédit Agricole CIB à Londres, spécialisé dans les monnaies du G10. Elle est également l'une des membres très impliqués dans la vie du réseau local d'alumni.
"Le réseau Alumni à Londres, c’est aussi retrouver une communauté dans laquelle nous sommes attachés aux mêmes valeurs. Entre Alumnis, nous avons les mêmes expériences et beaucoup de points communs.  J’ai adoré le réseau Alumni de l’ESILV à Londres car il peut avoir de grandes ambitions et véritablement rebooster les carrières des anciens." (Léa Beudin)
En pleine semaine aéronautique à Londres, les membres de l'association aéronautique LéoFly ont profité de l'occasion pour rencontrer les alumni. Le réseau du Pôle Léonard de Vinci, c'est une communauté qui rassemble ingénieurs, managers, designers, développeurs dans tous les coins du monde. En lien étroit avec les entreprises et les recruteurs, ce groupe de networking est également impliqué dans des activités comme le Forum Alumni, un événement annuel de recrutement ouvert aux étudiants du Pôle.

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Santé et données : comment répondre aux nouveaux enjeux ?

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Dans une société qui se numérise à un rythme accéléré dans tous les secteurs, la santé n’échappe pas à la mise en données. Amenée à révolutionner les modèles et systèmes de soin dans le monde, la transformation numérique de la santé est aujourd’hui en phase d’accélération. Comment répondre aux nouveaux enjeux liés à la production des données massives (big data) de santé ?

Face à la multiplication des sources de production des données de santé et le développement de nouvelles pratiques, des questions se posent en termes d’usage, d’accès et de sécurité des données de santé. Un nouveau contexte de « production » de données de santé massives En France, les données de santé proviennent de multiples sources : les bases de données médico-administratives comme par exemple le SNIIRAM (Système national d'information inter-régimes de l'Assurance maladie) et ses 8,9 milliards de feuilles de soins, les images des 80 millions d'actes d'imagerie effectués chaque année, les cohortes et registres, les dossiers médicaux, les essais cliniques, les données patients collectées via les smartphones, les réseaux sociaux et les sites internet... Elles sont donc disparates et d'une grande diversité de formats, car toutes ces données ont été recueillies pour un usage bien spécifique : diagnostiquer une maladie, détecter une mutation particulière dans le génome, rembourser des soins, mesurer son activité physique, etc.
Cette collecte de données de santé est aujourd'hui monnaie courante : elle est effectuée par les professionnels de santé (dossier médical, essais cliniques, analyses ADN) ou par les individus eux-mêmes via différents objets connectés (montre, bracelet, vêtement), applications, réseaux sociaux, etc. Non seulement le croisement de ces données produit une synergie entre les différents acteurs du système de santé, mais il permet aussi la mise en place d’un suivi des patients en temps réel et à distance (domicile, hôpital, etc).
Et la production des données de santé va continuer à s’intensifier dans les prochaines années. Selon une étude du cabinet Grand View Research, le secteur mondial de la santé investira près de 410 milliards de dollars dans les dispositifs IoT, logiciels et services en 2022. Et ce alors qu’il ne représentait que 46 milliards en 2015 ! Il y aurait déjà plus de 161 millions d’objets de santé connectée en libre circulation à travers le monde en 2020. L’utilisation des données de santé par l’IA L'intelligence artificielle (IA) vient bouleverser la donne en cherchant à utiliser toutes ces data dans l'objectif de faire progresser la recherche, les soins et l'innovation en santé. Comment ? en annotant et en appariant les données pour obtenir des résultats plus fiables et de meilleure qualité, mais aussi pour faire surgir des hypothèses et des liens qui n'étaient pas envisagés. A une condition : recueillir un nombre suffisant de données exploitables pour faire tourner les algorithmes de l'IA.
Quand on sait qu'il faut près de 100 000 images pour que les algorithmes de l'IA puissent apprendre à détecter un mélanome et poser un diagnostic sûr, on comprend qu'un hôpital seul ne peut collecter le nombre de données nécessaires. Les producteurs de données doivent donc s'associer pour collecter, échanger, partager leurs données.
Il faut aussi s'assurer de pouvoir disposer de données « propres », rangées et bien étiquetées. Les systèmes dotés d'intelligence artificielle, de techniques de machine learning et de puissances de calcul importantes permettront de synthétiser et de modéliser des données complexes pour affiner un diagnostic, identifier les mutations génétiques en cause, surveiller la croissance tumorale, aider à la prise de décision des médecins, etc. Des données sensibles à anonymiser, stocker et sécuriser Alors que le domaine de la santé représente désormais un marché presque sans limite, des questions se posent en termes d’usage, d’accès et de sécurité des données de santé. Ces données sont souvent « sensibles » car elles touchent à l’intimité des personnes. Le secret médical reste un gage de confiance mais aussi un principe de sécurisation, au-delà du partage des données personnelles.
Depuis 40 ans, avec la loi Informatique et libertés, elles sont particulièrement protégées en France. Car si elles « tombaient » dans les mains d’un employeur, d’une banque, d’une assurance, elles constitueraient de formidables leviers potentiels de discrimination individuelle et collective. Avec le RGPD, cette protection est renforcée. Cependant, les acteurs de la e-santé revendiquent un accès aux données pour inventer et offrir de nouveaux services. En effet, si la donnée appartient juridiquement au malade, en étant anonymisée, sécurisée, non divulguée, elle peut servir la communauté des patients et les avancées de la recherche.
L’accès aux bases de données, comme celles du SNDS (Système national des données de santé) qui regroupe les principales bases de données de santé publiques existantes en France, s’ouvre progressivement, en restant très réglementé : une première couche de données agrégées, complètement anonymisées, est en « open data » ; une deuxième couche de données « pseudonymisées » voit son accès possible pour des acteurs publics ou privés avec une procédure très lourde ; enfin, une troisième est en accès permanent pour une liste limitatives d’acteurs publics.
A la suite des États généraux de la bioéthique, le Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) note dans son rapport publié en mai 2019 que « les technologies reposant sur la numérisation mettent en évidence la nécessité – pour qu’un pays garde la maîtrise de sa politique de santé et de sa capacité à l’innovation scientifique et médicale – d’affronter les défis technologiques du stockage et de la sécurité, ainsi que d’assurer un haut niveau scientifique et technologique pour l’exploitation des données ».
Autant de défis passionnants à relever par les ingénieurs e-santé dans les années à venir, auxquels la majeure Santé biotech tente de répondre grâce à ses enseignements mixant sciences du vivant et de l’humain, technologies, informatique et Big Data/Intelligence artificielle.

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Florent, élève-ingénieur ESILV en cursus bi-diplômant à CentraleSupélec, spécialité aéronautique et espace

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Florent Martimort, étudiant en 5e année à l'ESILV, majeure Modélisation et mécanique numérique, suit un cursus bi-diplômant avec CentraleSupélec, au sein de la spécialité aéronautique et espace. Dans une vidéo diffusée par l'établissement partenaire de l'ESILV, Florent explique son choix et nous parle de son futur stage d'ingénieur aéronautique au sein de Safran Nacelles, à Manchester.

Florent, promo 2020, a choisi d’effectuer sa dernière année du cycle ingénieur à CentraleSupélec, dans le cadre d'un double-diplôme, mention Aéronautique, Espace et Transports (Paris-Saclay). Proposé dès 2017 aux étudiants de dernière année de l'école d'ingénieurs ESILV, ce parcours bi-diplômant permet aux meilleurs d'entre eux d'obtenir deux diplômes en fin de cursus. Retour en vidéo et témoignage sur une année intense sur le campus de Gif-sur-Yvette. https://twitter.com/centralesupelec/status/1225006003269316611

L'ESILV après une classe prépa scientifique

Après mon bac S option Sciences de l’Ingénieur, j’ai effectué deux ans en classe préparatoire filière PTSI-PT. Après les concours, j’ai rejoint l’ESILV en 3ème année, soit la 1ère année du cycle ingénieur.
L’ESILV était dans mes premiers vœux pour plusieurs raisons. Tout d’abord, j’étais attiré par la possibilité d’étudier la mécanique numérique qui, à mon sens, se rapproche plus du travail d’un ingénieur actuel que la mécanique dite « classique » même si cette dernière est importante pour comprendre les phénomènes qui régissent les solutions numériques.
Aussi, ce qui m’attirait c’était la possibilité d’intégrer des associations avec des projets très formateurs, comme le 4L Trophy et le Shell-Eco Marathon auxquels j’ai pu participer grâce à Léo4L et VED. Ce sont d’ailleurs des atouts majeurs pour se différencier lors d’entretiens.

Comment effectuer le cursus bi-diplômant avec CentraleSupélec

Enfin, l’un des derniers points que je jugeais intéressant était l’ouverture à l’international et les propositions de doubles diplômes. Dès mon intégration, je voulais à tout prix posséder un double diplôme. Celui avec l’UQAC ou l’Université de Coventry m’attiraient beaucoup, mais quand j’ai appris qu’un partenariat avec CentraleSupélec venant d’être signé je me suis beaucoup renseigné et mon choix s’est porté vers celui-ci.
La sélection se faisant sur dossier, il faut d’abord logiquement avoir un bon dossier scolaire. Il n’y a qu’une à deux places réservées par option et par école partenaire. Comme on intègre en 3ème année du cycle ingénieur, la 2ème année est la plus importante, d’autant plus qu’à l’ESILV on commence à se spécialiser avec le choix de notre majeure.
Mais les autres années ne sont pas à négliger et vous seront de toute manière demandées pour votre dossier de candidature. Il faut aussi évidemment beaucoup de motivation. L’année est intense et assez longue comparativement à d’autres écoles (les cours se terminent début avril), votre motivation dans la lettre et lors de l’entretien feront la différence.
Enfin, je pense qu’il est important d’avoir une idée de carrière, ou a minima un parcours post-bac cohérent et justifié par votre appétence et votre passion pour les transports.

Cours, visites d'entreprises et stage de 6 mois

L’année se déroule exclusivement dans les locaux de CentraleSupélec, dans mon cas sur le campus de Gif-sur-Yvette. Contrairement aux élèves ingénieurs centraliens, nous ne sommes pas tenus de suivre tous les cours de chaque sous-parcours (aéronautique ou transports et ouvrages). En effet, en début d’année, nous avons la possibilité de choisir les matières qui nous plaisent le plus, à condition de respecter un nombre total de crédits et de faire attention à ce que les cours ne se chevauchent pas.
Ainsi, il est difficile de donner un exemple type d’emploi du temps comme il existe plusieurs combinaisons possibles, mais en général l’année commence doucement puis monte crescendo jusqu’à fin mars où tous les partiels et rendus de projets convergent. Les cours sont du lundi au vendredi, durent 3h chacun et il n’y en a que deux maximum par jour (de 8h30 à 11h45 puis de 13h45 à 17h).
Les avantages sont nombreux et variés. Les premiers avantages relatifs au partenariat permettent de bénéficier du réseau d’alumni des deux écoles, ce qui est un atout non négligeable pour la recherche de stage, d’emploi ou de création d’entreprise. Les professeurs sont également très compétents et qualifiés car la plupart sont des chercheurs au sein de l’école ou des intervenants d’entreprises partenaires.
Ensuite, concernant ma spécialisation aéronautique, tous les élèves ont la chance d’effectuer des visites d’entreprises au sein de grands groupes comme Dassault Aviation, Safran, Michelin ou encore Renault. L’occasion de découvrir de l’intérieur les métiers d’ingénieurs auxquels nous pouvons prétendre et d’en apprendre plus sur ces entreprises partenaires de CentraleSupélec.
Une autre approche, plus concrète encore, est possible grâce aux projets à l’année que l’on effectue pour les groupes partenaires qui ont une tâche précise sur laquelle les élèves planchent durant plus de 6 mois. Enfin, la cerise sur le gâteau, c’est la possibilité d’effectuer une semaine de visite à Kourou, et plus précisément au Centre Spatial Guyanais, et avoir peut-être la chance de voir de ses propres yeux un tir de fusée. Tout à fait, comme toute école d’ingénieurs les études se terminent par un stage de fin d’études de 6 mois.
N’ayant pas eu l’opportunité de partir à l’étranger durant mes études, je recherchais donc un stage à l’étranger. Même si par mes propres recherches j’ai eu l’occasion de passer plusieurs entretiens, j’ai finalement trouvé mon stage à l’étranger grâce au forum CentraleSupélec qui a lieu tous les ans au Palais des Congrès à Paris et qui est gigantesque. Ainsi, je pars à côté de Manchester début mai pour rejoindre Safran Nacelles et travailler sur un outil de calcul pour les champs de pression et de température au sein des nacelles de moteurs d’avion.

La clé pour intégrer CentraleSupéléc en double diplôme : un mix de motivation et excellence

Travaillez dur, montrez votre motivation et votre capacité à valider cette année de spécialisation à CentraleSupélec car ce sont les deux points sur lesquels vous serez testés lors de l’entretien et sur lesquels se basent les professeurs pour faire leur choix étant donné que la sélection se fait sur dossier. Cultivez votre expérience, que ce soit à travers des projets scolaires, associatifs, stages ou autres et montrez ce que chacune des ces expériences vous a apporté et ce que vous pourriez réutiliser durant l’année. Enfin, ne pas hésiter à se renseigner sur le site internet de l’école, les réseaux sociaux, les anciens élèves, voire même à venir visiter le campus lors des journées portes ouvertes. 

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Hyperconnexion numérique et hyper-transparence des données : une semaine transversale hackathon au Pôle Léonard de Vinci

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Ils étaient plus de 1000 étudiants de 4e année des 3 écoles, l'ESILV, l'EMLV et l'IIM, à vouloir concevoir des solutions innovantes pour limiter les risques de l’hyper-connexion numérique et de l'hyper-transparence des données. Pendant une semaine, du 17 au 21 février, 170 équipes transversales inter-écoles ont travaillé en mode "hackathon" pour combattre les effets de l'hyperconnectivité et de la surconsommation numérique, tout en développant leurs soft skills.

Sous le thème "Hyperconnexion numérique et hyper-transparence des données", la Direction soft skills et transversalité du Pôle Léonard de Vinci lançait un défi aux étudiants de 4e année : concevoir des nouvelles activités ou réglementations innovantes pouvant conduire à une meilleure maîtrise des usages numériques et à un meilleur contrôle des données personnelles. https://youtu.be/crfzqP21lRc Plus de 1000 étudiants, organisés en 170 équipes-projet transversales inter-écoles se sont attelés à la tâche, lors d'un hackathon  intensif d'une semaine. https://twitter.com/Ceecylee/status/1230414855003394048

Des solutions concrètes pour dépasser les risques de l'hyperconnectivité

Les équipes ont abordé principalement 8 domaines de risque comme point de départ pour la réalisation des livrables de projet : les secteurs de l'éducation et de la formation, relations, vie privée, santé, vie sociale, économie, sécurité, politique, citoyenneté... Une fois que la nature des problèmes et des solutions a été identifiée, chaque équipe devait imaginer une application, une extension web, un jeu ou d'autres services numériques pour changer la donne à un niveau ou un autre.

Une application gamifiée pour la déconnexion numérique

Par exemple, l'application Dopa se propose de répondre au problème de "shoots" de dopamine que notre cerveau secrète alors que l'on consulte les réseaux sociaux. Julien Tayatunga (ESILV, MNM), Louis Rémy (ESILV, IBO), Mélanie Stance (EMLV, Digital Marketing Strategy), Guilhem Saint-Macary (ESILV, NE), Julien Matter (ESILV, IF) et Laetitia Legrix (IIM, Animation 3D) ont créé un prototype d'application mobile.
"Dopa, c'est un coach de déconnexion qui va permettre à l'utilisateur de se fixer des objectifs, à partir d'un système de points, utilisant les techniques de la gamification, qu'ils pourront transformer en réductions chez des partenaires. Donc, on a développé une interface, où on a un Dopa'Jauge, avec un petit lapin, qui avance au fur et à mesure que les objectifs sont complétés et qui débloque des points". (Julien Jayatunga, ESILV 2021)

Une extension web qui permet de réaffuter l'esprit critique des internautes

Les algorithmes de personnalisation des réseaux sociaux sont réputés pour leur filtrage de contenu. L'un des effets des ces filtres est d'isoler l'internaute dans certaines catégories d'idées qui lui correspondent. Pour répondre à ce problème, Idriss Ben Ouirane (IIM), Antoine Guenancia (IIM), Eliot Fossé (EMLV, Marketing innovation & distribution), Siwar Guediri (ESILV, IF), Tanisha Gomis (ESILV, IBO) et Loïc Steinle (ESILV, IF) proposent une extension web qui nous aide à résister au biais de confirmation décrit par certains psychologues sociaux.
"C'est une grosse base de données, avec des milliers d'articles et une IA à l'interne, qui va noter leur pertinence, leur opinion, et à la fin, elle vous proposera une liste d'articles qui vont être différents de ce que vous avez décidé de lire initialement pour combler le champs d'arguments que vous aviez à la base, de manière à réaffuter l'esprit critique des utilisateurs au fur et à mesure." (Antoine Guenancia, IIM)

Un outil multifonction pour sécuriser les données personnelles des employés

L'application de fitness Strava avait fait un buzz en 2018, quand un étudiant australien s'est aperçu que la "heatmap" partagée aux athlètes du réseau révélait des bases militaires censées rester secrètes. C'est à partir de ce constat que Capucine Rohart (ESILV, IBO), Samuel Uzan (ESILV, IF), Alvin Chambost (IIM), Thibault Hermitte (ESILV, MNM), Masillia Abid (IIM), Caroline Aliche (ESILV, IF)  ont déployé un outil multifonction. Composé d'une application, une extension de navigateur et des modules de formation adressés aux entreprises listées comme opérateurs d'importance vitale (OIP) et les opérateurs de services essentiels (OSE), qui possèdent des données particulièrement sensibles, cet outil se propose de sensibiliser les entreprises aux enjeux des données partagées par leurs employés.
"On propose également un atelier qui consiste à former des groupes qui iront chercher sur internet des renseignements sur les membres des autres équipes. Ce type d'exercice leur permettra de se rendre compte que les données de chacun sont accessibles à tous" explique Capucine Rohart, étudiante à l'ESILV.
Un hackathon débordant d'idées et de projets, avec pour support de cours, la présentation vidéo de la solution proposée par un étudiant de l'ESILV, Killian Weydert (ESILV, promo 2020) pour la gestion du patrimoine numérique d'un défunt. Killian a fondé sa start-up, "Repos digital", en école d'ingénieur, à partir du constat que de nombreux comptes de personnes décédées ont été piratés sur les réseaux sociaux.
Interdisciplinarité, coopération, réflexivité et innovation ont été les mots d'ordre de cette semaine transversale, l'un des dispositifs pédagogiques proposés aux étudiants de l'ESILV pour renforcer leur attractivité vis-à-vis des employeurs par les biais des soft skills et de la transversalité.

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Une diplômée de l’ESILV sélectionnée pour une simulation de mission spatiale 100% féminine sur Mars

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Le 8 Mars, Journée internationale des droits des femmes, est également l'occasion de mettre en avant nos étudiantes qui incarnent l'audace au féminin. Aujourd'hui, coup de projecteur sur une diplômée de l'ESILV qui a été sélectionnée pour participer à une mission analogue à la Mars Desert Research Station (MDRS), aux États-Unis, avec autres 5 femmes scientifiques provenues de 4 pays. Laurène Delsupexhe, ESILV 2019, sera l’ingénieure de Womars, un équipage 100% féminin choisi par la Mars Society pour simuler une expérience de vie martienne, du 30 janvier au 14 février 2021.

Après une campagne de crowdfunding réussie, les 6 filles de l'équipage "Womars" se préparent à enfiler leurs combinaisons spatiales. Le 30 janvier 2021, elles embarqueront dans un voyage hors du commun. Destination ? Mars !  Ou presque ...

https://youtu.be/lndydOMuS8A

Aux côtés de deux géologues (dont une commandante), d’une "Executive Officer", d’une scientifique et d’une biologiste, Laurène Desupexhe, élève-ingénieure en 5e année à l'ESILV, en majeure Modélisation et mécanique numérique, sera l'ingénieure de l'équipage. Elle sera responsable de la maintenance et du monitoring de la station analogue et de tous ses systèmes.

Une mission 100% féminine pour encourager le rôle des femmes dans l'espace

Sur le site de la mission baptisée "Womars", les 6 astronautes analogues affirment vouloir promouvoir la place des femmes dans les sciences et l’éducation.
"Notre objectif, en tant qu'astronautes analogues sur Mars, est d'évaluer les performances scientifiques, sociales et médicales des femmes dans des conditions similaires à celles de Mars. Cette recherche vise à fournir des données cruciales sur les performances des femmes dans l'exploration spatiale, données qui font actuellement défaut pour la littérature scientifique." (Womars) "Le choix d’un équipage intégralement féminin porte évidemment sa symbolique : nous souhaitons refléter l’aptitude des femmes astronautes à mener à bien des missions d’exploration spatiale et l’importance de leur représentation au sein des corps d’astronautes." (Laurène Delsupexhe, ESILV 2020)

Confinées pendant 2 semaines, dans un environnement hostile au milieu du désert d'Utah

" Nous serons dans un environnement désertique et toute communication entre le centre de Mission Support de la Mars Society et la station MDRS aura un délai de 3 minutes et 7 secondes afin de reproduire les conditions martiennes. La Mars Society requiert donc que nous soyons toutes en bonne forme physique. De plus, un membre de l’équipe doit avoir une petite expérience médicale (premiers soins et/ ou secouriste)." (Laurène Delsupexhe, ESILV 2020)

Au sein de la Mars Desert Research Station (MDRS),  les 5 membres de l'équipage seront confinées pendant 2 semaines dans un habitat dépassant de peu la taille d'un studio, au beau milieu du désert d'Utah. Elles auront pour objectif de tester les outils et les procédures qui seront utilisés sur Mars, dans un environnement hostile, semblable aux missions spatiales.

" A chaque sortie/EVA, il est absolument primordial de porter une combinaison spatiale. Il y a donc une salle de « EVA Prep Room » avec les combinaisons intégrales et les radios. Une fois équipées, nous rentrons dans le « EVA Air Lock ». Celui-ci simule le temps d’attente imposé aux astronautes afin de dépressuriser leurs combinaisons. En effet, dans l’espace comme sur Mars, la pression est bien plus faible que sur Terre. Si les astronautes sortaient aussitôt après s’être équipés, ils risqueraient de subir un accident de décompression/ désaturation. Une fois dehors, nous pourrons nous déplacer en rover et accomplir les différentes activités prévues."

Dans ce milieu isolé, outre les connaissances scientifiques, seulement la bonne dose de soft skills sera déterminante pour mener à bonne fin ce voyage.

" Il y aura plusieurs défis à affronter, celui psychologique étant évident : rester cloisonné pendant deux semaines dans un petit habitat est propice aux tensions. Afin de palier à cela, je pense que la première étape est de bien se connaître soi-même afin de pouvoir déterminer rapidement ce qui peut nous provoquer et nous irriter. Je sais que par exemple pour moi, il est crucial de pouvoir compter sur mes ami(e)s et collègues. Heureusement, mon équipage est composé de jeunes femmes fiables avec une intelligence sociale donc je n’ai aucun doute que nous saurons cohabiter en paix. L’aspect physiologique est aussi un point important. Pour donner un exemple, les astronautes à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS) font plus de deux heures de sport par jour afin de maintenir leur masse musculaire dans un environnement sans aucune gravité. Il sera nécessaire de suivre un régime sportif strict, tout d’abord afin de maintenir sa forme physique, mais aussi afin de maintenir un niveau correct d’endorphine, réduisant ainsi un risque de dépression."  (Laurène Delsupexhe, ESILV 2020)
En plus d'assurer les opération de RAMM(repair and maintenance module) et les sorties EVA (Extra-Vehicular Activity), Laurène aura pour mission de tester les applications de la mécaniques des fluides dans les systèmes de transport sur Mars.
"Lors des missions Apollo, l'un des problèmes majeurs était le transport : c'est une chose de se poser sur la Lune ou sur Mars, c'en est une autre d'explorer ce corps céleste. Dans ce projet, nous allons étudier quel système de transport serait le mieux adapté à une exploration martienne. Seront prises en compte la cartographie du sol martien et l'étude de son atmosphère et de ses vents. Le JPL (Jet Propulsion Laboratory) de la NASA a l'intention d'ajouter un UAV/WSP (Unmanned Aeronautic Vehicle) au prochain rover martien ; comment se comportera-t-il ? Quelle importance en termes de taille pourrait-on accorder à l'UAV ? Une version adaptée d'un ULM (Ultra-Light Motor) pourrait-elle être considérée comme un moyen de transport pour les astronautes ?" (Laurène Delsupexhe, ESILV 2020)

L'ESILV, le choix de la pratique au service de la théorie

En tant qu'étudiante passionnée par l'ingénierie aéronautique, Laurène s'est éprise des activités en association étudiante aux côtés de LeoFly, l'association étudiante d'aéromodélisme et AMMA, l'association d'arts martiaux mixtes.
"J’ai intégré l’ESILV en septembre 2016, sur dossier, en 3ème année. Après un début d’études assez théorique à l’EPFL en Suisse, j’avais besoin d’une école me proposant d’appliquer les compétences acquises en cours. Ce que j’ai pu faire à l’ESILV : j’ai participé au Valeo Innovation Challenge en 3ème année puis au projet PERSEUS initié par la direction des lanceurs du CNES en 5ème année." (Laurène Delsupexhe, ESILV 2020)

Sensibiliser les femmes à l'exploration de la planète Mars

WoMars est le 241eme équipage sélectionné par la Mars Society pour effectuer une mission d'exploration spatiale au sein de la Mars Desert Research Station. Ce programme a pour ambition de préparer au mieux la future exploration habitée de la Planète rouge et la meilleure manière d'y parvenir.
"Dans ces environnements martiens, nous avons lancé un programme de vastes opérations d'exploration de terrain de longue durée, menées dans des conditions similaires à celles que l'on retrouve sur la planète rouge, ayant des contraintes similaires. Ainsi, nous avons entamé le processus d'expérimentation de l'exploration humaine sur Mars."
L'isolement relatif de l'installation permet de mener des études de terrain rigoureuses ainsi que des recherches sur les facteurs humains. Dans le cadre de cette mission, l'une des membres de l'équipage WoMars se propose d'ouvrir un journal de bord où elle racontera les aventures de leur quotidien en tant que "martiennes". Ou presque.
"Sur un fond de manque de connaissances et de confiance, les femmes envoyées dans l'Espace sont encore peu nombreuses. Il n'y a pas  de livres qui abordent les expériences féminines dans l'Espace et leurs défis physiologiques".

L’article Une diplômée de l’ESILV sélectionnée pour une simulation de mission spatiale 100% féminine sur Mars est apparu en premier sur Ecole d'Ingénieurs Paris-La Défense ESILV.

Inside ESILV : une journée dans la peau d’un élève-ingénieur

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Le 13 février dernier, ils étaient une vingtaine d'étudiants de Terminale à participer à " Inside ESILV : dans la peau d'un élève-ingénieur ", une immersion au cœur de l'ESILV, sur le campus du Pôle Léonard de Vinci, à Paris La Défense. Le temps d'une journée, les lycéens présents ont eu l'occasion de partager le quotidien des étudiants et de s'initier aux grands axes de la formation d'ingénieurs généralistes tournée vers le numérique : maîtrise scientifique et technologique, ouverture à l'international, pédagogie "projets", expérience associative.

Lors de cette édition du 13 février, les étudiants de Terminale ont pu tester les méthodes de travail des élèves-ingénieurs et participer à un cours de l'enseignement de spécialité sciences de l'ingénieur. Accueillis par Jérôme Da Rugna, directeur adjoint de l'ESILV, les lycéens ont été initiés aux mondes des 9 majeures du cycle ingénieur : Informatique, objets connectés et sécurité, Ingénierie financière, Modélisation et mécanique numérique, Énergie et villes durables, Actuariat, Fintech, Data et intelligence artificielle, Industrie 4.0 et Santé biotech.  Au programme de la journée :
  • 9 h 00 - 9 h 30 : Accueil par Jérôme Da Rugna
  • 9 h 30 - 10 h 30 : Cours d'introduction aux Sciences de l'ingénieur, enseigné par Walter Peretti
  • 10 h 30 - 11 h 30 : Cours d'introduction à l’électronique
  • 11 h 30 - 12 h 30 : Visite de l'école avec 5 élèves-ingénieurs promoteurs
  • 12 h 30 - 13 h 30 : Rencontre avec les associations étudiantes et déjeuner
  • 13 h 30 - 16 h 30 : Ateliers de conception numérique

Une journée riche d'enseignements

Découvrir les univers des sciences de l'ingénieur et de l'électronique à travers des enseignements théoriques et pratiques, cela fait partie du quotidien d'un étudiant ESILV : cours, ateliers, projets, vie associative, stages à l'étranger, expériences en entreprise ...
"Lors des cours, j'ai enseigné des notions d'information, de signal analogique et numérique, de logique combinatoire et séquentielle en électronique pour aboutir au FPGA et au Microcontrolleur. Globalement, l'enseignement qui suscite le plus des réactions de la part des lycéens, c'est la découverte de comment le monde analogique qui nous entoure est "vu et interprété" au travers du prisme digital. Une découverte qui a vraiment excité la curiosité de certains. " (Walter Peretti, enseignant majeure Informatique, objets connectés et sécurité)
Ensuite, les étudiants ont pu rencontrer les membres de 4 associations étudiantes techniques du Pôle Léonard de Vinci : Vinci Eco Drive (VED) , l'association automobile, LéoFly, l'association de conception et de modélisation aéronautique et spatiale, Davinci Bot, l’association de robotique et De Vinci Fablab, lieu de création, d’apprentissage et de partage, avec pour vocation de servir au mieux les étudiants des écoles du Pôle. Les associations étudiantes à vocation technique proposent des projets aux élèves-ingénieurs sur les deux dernières années du cursus, au même titre que des entreprises ou des laboratoires de recherche. Après le travail ... le travail ! Lors de l'atelier de conception numérique, les étudiants, repartis par petits groupes, ont appris à faire une chaine de commande autours d'un microcontroleur ATMega328. Ils ont piloté la vitesse d'un moteur à courant continu avec le microcontroleur en fonction d'une tension électrique qu'ils fixaient en entrée du système via un potentiomètre.
" Trop souvent, on se lance dans la conception de système numériques en oubliant que c'est avant tout du traitement de l'information que l'on fait. Dans le cas d'informatique haut niveau qui utilise des notions abstraites c'est plus évident, mais dans le cas des systèmes électronique ou micro informatique, c'est souvent plus difficile à percevoir car l'information est plus proche du monde physique, plus concrète et s'éloigne alors de l'abstraction du langage qui est souvent la façon naturelle que l'on a de se représenter l'information. Comprendre où se trouve l'information et comment elles se manipule physiquement permet de comprendre vraiment le fonctionnement de ces systèmes numériques." (Walter Peretti, enseignant majeure Informatique, objets connectés et sécurité)
Assia Spicher, responsable de l'alternance et du Bachelor en ingénierie numérique et Bérangère Branchet, docteur en mathématiques, coordonatrice projets, ont encadré les lycéens tout au long des travaux. Plus qu'une nécessité dans le monde professionnel, la capacité de valoriser la transmission des savoirs est également l'une des soft skills les plus convoitées par les employeurs.
"Elève en année 4, j'ai pu encadrer ce nouvel atelier pour lycéens, un atelier convivial autour de l’électronique (découvrir la programmation sur Arduino) . L’intérêt de faire appel à des élèves pour encadrer cet atelier est de pouvoir offrir un autre point de vue de l'école. Ainsi, les lycéens ont pu discuter, apprendre de façon ludique et se rendre compte des compétences que nous développons dans cette école, c'est-à-dire à la fois des compétences techniques mais aussi soft skill pour, par exemple, être capable de transmettre nos compétences à notre tour." (Agathe Delas, vice-présidente De Vinci Fablab, ESILV 2021)
Les portes du Pôle Léonard de Vinci et de l'ESILV Paris La Défense restent ouvertes tout au long de l'année à tous ceux qui souhaitent connaître les étudiants, les enseignants et les associations du Pôle. L'ESILV participe aux salons majeurs dédiés à l'orientation et ouvre son FabLab aux élèves de terminales une fois par mois. Des rendez-vous personnalisés, avec des visites personnalisées du campus et de l'école d'ingénieurs sont également organisés par l'équipe d'admissions. Pour nous rencontrer.

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Matthieu, promo 2002, trader market-maker à la Société Générale

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Matthieu Guillen, promo 2002, est trader dans le secteur du Market making, à la Société Générale Corporate & Investment Banking (SG CIB), la banque d'investissement et de financement du groupe Société Générale. Depuis 18 ans au sein du même groupe, Matthieu est passé du middle office au front office, au sein de la division "Market Making", un service B2C.

On dit souvent que passer d'un poste d'opérationnel à la salle des marchés n'est pas chose facile. Toutefois, les "outsiders" qui savent se faire apprécier à l'interne, en gagnant l'adhésion de leurs équipes et supérieurs hiérarchiques, peuvent espérer de traverser les "vents contraires" pour passer du côté du trading. C'est le cas de Matthieu, qui après un début en tant qu'assistant trader, a su mettre toutes les chances de son côté. Un parcours riche, qu'il nous raconte depuis son bureau espagnol.

L'ESILV, un accompagnement théorique ET pratique

Après un bac scientifique, j'ai fait une 1ère année en DEUG de biologie. Puis un ami m'a parlé de l'ESILV et j'ai été motivé par le parcours ingénieur en 5 ans avec des spécialités adaptées au monde du travail dans une ambiance professionnelle. Après avoir passé les tests, l'entretien individuel m'a convaincu que je faisais le bon choix : c'est cet entretien avec des professionnels et des professeurs qui m'a le mieux éclairé sur mon avenir grâce à la formation de l'ESILV.
J'ai intégré la majeure Mathématiques et Ingénierie Financière (devenue Ingénierie financière depuis, NDR) depuis  car la finance avait le vent en poupe en 2000 avec l'explosion des offres de produits financiers et le développement des salles de marché. J'ai trouvé stages et 1ère embauche très vite ce qui m'a confirmé que ce secteur était porteur.
L'ESILV et le Pôle savent accompagner les élèves dans leur préparation professionnelle. Tout au long du parcours scolaire, j'ai rencontré des professeurs et des professionnels motivés. L'ESILV assure une formation théorique ET pratique qui m'a permis d'être opérationnel pendant mes différents stages et surtout, dès mon 1er jour d'embauche.
Les TPs et les stages complètent efficacement la formation théorique des cours magistraux. L'ambiance entreprise (badge, cantine, projet, travail en équipe, stages ...) permet un bon apprentissage du monde du travail.

Du Middle Office au trading, le mix entre concours de circonstances et compétences

J'ai débuté au Middle Office comme assistant trader. Ce poste proche des traders n'existe plus pour le moment mais il semble que les banques y pensent de nouveau. Aujourd'hui c'est trading support unit ou business analyst. La mission était de faire du reporting (position, analyse de risque, valorisation), de l'aide à la décision et de l'optimisation opérationnelle pour le trading. Rigueur et méthode, une bonne vision des process et l'implémentation directe des solutions ont été des atouts. Je suis resté 2 ans opérationnel dans l'équipe trading support. Puis je suis passé co-head de l'équipe, et head au bout d'un an de plus. Et enfin co-head de plusieurs équipes support.
Durant ces 5 années, j'ai entretenu de très bonnes relations avec toutes les équipes avec lesquelles le Middle Office interagit. Et en particulier avec nos "clients" directs que sont les traders. Ceux-ci m'ont offert l'opportunité de rejoindre leurs équipes.
Le passage de Middle Office à Front Office est de plus en plus délicat effectivement. Il faut un concours de circonstance : c'est entre opportunité/moment favorable et compétence/volonté.
Je précise que trader et assistant trader sont bien 2 métiers différents : ils nécessitent des qualités communes mais ont chacun leurs spécificités. Les 2 métiers offrent des carrières très intéressantes.
J'étais sur une activité de public distribution. C'est une activité orientée client qui offre des produits d'investissements pour les particuliers. En tant que market-maker, nous devions coter (donc afficher un bid/offer public) de l'ordre de 100 000 produits (warrants call, put, digit, turbos ...), et ce de 8h à 22h00 donc même quand le marché lui-même était fermé. C'est un service de plus aux investisseurs ! En tant que trader, je dois gérer les risques (couvrir la position, respecter la réglementation et les limites de risque), générer et valider un PnL (profit&Loss) attendu positif pour la banque et participer à l'évolution du business.
En 10 ans, notre activité est passée de quelques centaines de produits à plusieurs dizaines de milliers ! Tout l'enjeu est de rester compétitif, d'automatiser, fiabiliser et sécuriser notre cotation en tant que market-maker pour améliorer l'expérience client. C'est cette transformation de l'activité qui a été le plus grand enjeu et la plus belle réussite.
18 ans au sein du même groupe, c'est effectivement long mais tant que les projets et la dynamique sont présents, le temps passe très vite. Un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle favorise cette constance. Il faut rester vigilant sur les opportunités d'évolution extérieure mais il faut savoir aussi reconnaitre les bénéfices internes de la société pour laquelle on travaille.

¡Hola Madrid! Une journée type à Torre Picasso

Je ne saurai que trop conseiller d'aller travailler à Madrid si l'opportunité se présente, c'est un ville magnifique et l'Espagne est un superbe pays. Pourquoi Madrid ? Une activité venait de se fermer à Madrid et l'occasion s'est présentée de la remplacer pour maintenir le niveau d'activité globale : je me suis porté volontaire car c'est une bonne opportunité de voir de nouveaux horizons et de découvrir une nouvelle culture.
C'est la même journée qu'à Paris, aucun décalage horaire, le soleil en plus! Arrivée entre 7h30 (astreinte du matin) et 8h30 pour ouvrir le desk et la cotation : vérification des paramètres, des analyses de risques, des news du marché.
Puis c'est la journée opérationnelle qui démarre : gestion du risque de la position, des différents événements qui impactent l'activité (maturity, roll, émission de produits...), les projets avec les sales sur les produits les plus opportuns à offrir aux clients, avec l'IT pour l'amélioration des cotations...
Je vois 3 aspects de l'activité de trader : le court terme (la gestion opérationnelle), le moyen terme (l'optimisation de cette gestion) et le long terme (l'orientation du business). La journée se joue entre ces 3 échéances selon le temps et les priorités.
Puis à 17h30 c'est la clôture du marché et la soirée peut durer jusqu'à 22h avec l'astreinte du soir mais heureusement nous sommes toute une équipe pour assumer ces astreintes à tour de rôle.

La finance de marché, un beau challenge

Travailler dans la finance aujourd'hui est un beau challenge. La régulation et la réglementation internationale transforment le paysage. Les consolidations entre banques européennes vont participer aussi à cette transformation.
Enfin, le tout digital, autonome et efficace impacte fortement les métiers. Il faut savoir s'investir de manière différente : un trader aujourd'hui doit savoir mettre en place des outils innovants qui vont rendre compétitive son activité.
La finance de marché offre mille visages et opportunités d'évolution et ce, à travers le monde : toute une carrière à réaliser !

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Parcoursup : quelles stratégies pour répondre aux propositions d’admission ?

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A partir du 19 mai 2020, les candidats dans l’enseignement supérieur pourront enfin consulter les réponses aux vœux formulés sur Parcoursup. Une fois connecté à votre dossier, ne paniquez pas si vous n’avez pas reçu de réponse positive (ou pas celle que vous espériez) et que tous vos vœux sont "en attente". Pour rester zen quelque que soit votre situation, on vous explique tout sur les différentes stratégies possibles pour répondre aux propositions d’admission.

Avec plus de 8 millions de vœux formulés, c’est normal qu’une majorité de formations fassent le plein « artificiellement » avec les meilleurs candidats. L’an passé, plus de la moitié des candidats n’avaient que des vœux en attente le premier jour des résultats.

Les réponses possibles à partir du 19 mai du côté des formations

Pour une formation sélective (école d’ingénieur, classe prépa, BTS, DUT, licences sélectives, etc.) :

  • Oui : vous avez une proposition d’admission et devez y répondre dans les délais indiqués
  • En attente : vous n'avez pas encore de proposition d'admission. Votre position en liste d'attente est indiquée en face du voeu, elle évoluera en fonction des places qui se libèrent
  • Non : vous n'êtes pas classé dans cette formation.

Pour une formation non sélective (licence, parcours spécifique "accès santé" - PASS) :

  • Oui : vous avez une proposition d’admission et devez y répondre dans les délais indiqués
  • Oui-si : vous avez une proposition d’admission et la formation a estimé nécessaire que vous suiviez un parcours personnalisé avec des remises à niveau permettant de renforcer votre capacité à réussir dans la formation
  • En attente : vous n'avez pas encore de proposition d'admission. Votre position en liste d'attente est indiquée en face du vœu, elle évoluera en fonction des places qui se libèrent

Pour une formation en apprentissage :

  • Oui - retenu sous réserve de la signature d'un contrat : cela signifie que vous devez signer un contrat avec un employeur pour être admis dans cette formation
  • Non : vous êtes refusé dans cette formation

Vos réponses en fonction des situations

Si vous recevez une seule proposition d’admission (oui ou oui si), vous pouvez l’accepter définitivement et renoncer à tous vos vœux en attente. Vous pourrez ainsi suivre les modalités d’inscription administrative et partir en vacances sereinement. Ou vous pouvez l’accepter en maintenant le ou les vœux en attente qui vous intéressent davantage et renoncer à ceux qui ne vous intéressent plus. Si vous recevez plusieurs propositions d’admissions (oui ou oui si), vous devez choisir une seule formation, celle que vous préférez, pour l’accepter sur Parcoursup. Cela supprime instantanément les autres propositions d’admission qui vous été faites, à l’exception des vœux en attente pour lesquels vous indiquez vouloir encore concourir. Pour limiter le stress, il est recommandé d’avoir établi au préalable votre propre liste hiérarchisée de vos vœux avant l’ouverture de la phase d’admission. Vous aurez ainsi votre stratégie bien en tête pour renoncer aux vœux en attente qui ne vous intéressent plus ou répondre « Non, je renonce à la proposition d’admission qui m’est faite » si vous faîtes le choix d’un établissement hors Parcoursup en France ou à l’étranger. Attention, pour répondre, il est préférable d’utiliser l’accès à la plateforme Parcoursup via un ordinateur car il y a déjà eu des soucis sur les réponses avec les téléphones mobiles. Une application est également disponible, très pratique pour le suivi des réponses mais il est prudent de ne pas l’utiliser pour répondre directement. Si vous n’avez que des propositions en attente, pas de panique. Regardez, pour chaque vœu, quel est votre rang en liste d’attente et le rang du dernier appelé l’an dernier. Les places se libèrent au fur et à mesure. Dans la rubrique « Admission », en face de chaque vœu en attente, vous pouvez cliquer sur le bouton « Liste d’attente » pour obtenir les informations suivantes : · votre position dans la liste d'attente ; · le nombre total de candidats dans la liste d'attente ; · le nombre de places dans la formation ; · votre position dans la liste d’appel de la formation : cette liste d’appel correspond à l’ordre dans lequel les candidats peuvent recevoir une proposition d’admission ; · la position dans la liste d’appel du dernier candidat qui a reçu une proposition d’admission en 2019 (information disponible pour certaines formations uniquement) · la position du dernier candidat qui a reçu une proposition d’admission cette année (cet indicateur évolue tout au long de la phase d’admission) L’ensemble de ces informations permet de comprendre et suivre l'évolution de votre situation en liste d'attente et de faire vos choix de manière éclairée. Dès que des candidats renonceront à un ou plusieurs “oui” ou à des vœux “en attente”, cela libérera des places. Ainsi, les listes d’attente peuvent évoluer rapidement dans les premières semaines. Elles sont réactualisées une fois par jour (la nuit). Soyez patient. Si au 19 mai vous n’avez que des réponses négatives, en cas de voeux uniquement sur des filières sélectives, ou si vous n’avez pas reçu de propositions avant les résultats du bac, vous pourrez demander un rendez-vous au sein de votre lycée ou CIO pour envisager d’autres choix de formations et participer à la phase complémentaire. Ouverte du 25 juin au 10 septembre, vous pourrez formuler jusqu’à 10 nouveaux vœux dans les formations qui disposent de places disponibles. Après les résultats du bac, vous pourrez également faire appel à la Commission d’Accès à l’Enseignement Supérieur (CAES) pour vous aider à trouver des solutions.

Respectez bien les délais de réponse

Pour les propositions d’admission (Oui ou oui si), vous devez obligatoirement répondre à chacune, en respectant les délais indiqués : · entre le 19 mai et le 23 mai 2020 inclus, 5 jours maximum pour répondre (J+4). Si vous recevez une proposition d’admission le 19 mai 2020, vous pourrez l’accepter ou y renoncer jusqu’au 23 mai 2020 inclus. · le 24 mai 2020, 4 jours maximum pour répondre (J+3) · à partir du 25 mai 2020, 3 jours maximum pour répondre (J+2) Pendant les épreuves écrites du baccalauréat du 17 au 24 juin 2020, l’envoi des propositions d’admission est interrompu et les délais de réponse sont suspendus. Vous gardez toujours la possibilité de répondre aux propositions reçues avant le début des épreuves. Soyez attentif : ne laissez jamais passer un délai de réponse car un délai non respecté entraîne la suppression de toutes ses propositions d’admission (sauf celle déjà éventuellement acceptée) et vœux en attente. S’il vous reste des vœux en attente le 29 juin, le point d’étape sera obligatoire pour les confirmer. Vous devrez vous connecter entre le 29 juin et le 1er juillet 2020 pour indiquer que les vœux en attente vous intéressent toujours.

L’option du répondeur automatique

A partir du 19 mai 2020, vous avez, à tout moment, la possibilité d'activer l'option du « répondeur automatique ». Cette option facultative vous permet, lorsque vous êtes sûr de vos choix, d'organiser tous vos vœux "en attente" (hors vœux en apprentissage) par ordre de préférence pour que le répondeur automatique puisse répondre positivement à votre place aux propositions d'admission reçues. Si une proposition d’admission est faite sur l’un de vos vœux en attente, votre acceptation sera automatique, selon l’ordre que vous avez établi. Vous pouvez ainsi, sans avoir à le faire vous-même, faire valider automatiquement un vœu qui vous plaît plus que les autres. Si vous activez le répondeur automatique, vous n’aurez pas à répondre au point d’étape obligatoire prévu du 29 juin au 1er juillet.

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Green Week 2020, une semaine dédiée aux idées pour l’environnement, avec les associations du Pôle Léonard de Vinci

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Du 24 au 28 février, au Pôle Léonard de Vinci, se tenait la Green Week 2020, la Semaine du développement durable. De la cuisine à la salle de bain en passant par le salon ou la chambre à coucher, les associations étudiantes du Pôle ont proposé des idées simples et pratiques pour améliorer son impact sur l'environnement.

Organisée par l'association étudiante De Vinci Durable, la Green Week 2020 proposait 5 jours intensifs de rencontres, ateliers, discussions, dégustations, jeux cadeaux à remporter. Six grands thèmes ont été abordés, un pour chaque pièce d'une maison : bureau, jardin, salon, chambre, salle de bain, cuisine … Dans chacune de ces pièces, grâce aux différentes activités, les participants pouvaient faire le point sur leur impact environnemental et social, et les pistes d'amélioration. https://youtu.be/hT65QJ-6yCM

Lundi 24 février : Journée "salon" : blind test, DIY, empreinte numérique, tri des déchets …

La Green Week démarrait en force avec une journée "salon" - un concept autour des sujets sociétaux et environnementaux : l'engagement citoyen, les emplois éco-responsables, l'alimentation durable … Au menu de la journée : un blindtest "viande ou pas viande", un atelier de déodorants à faire soi-même, une discussion autour de la pollution textile et un débat sur les énergies durables. Futurs ingénieurs de la transition énergétique, managers, commerciaux ou chefs de projets digitaux, ils étaient plus d'une cinquantaine d'étudiants à débattre et proposer des solutions concrètes pour réduire  l'impact de chacun.e sur l'environnement.

Mardi 25 février : Journée "lifestyle" : Smoothies, energy bowls, yoga …

Mardi 25, place au bio et aux sports écologiques, avec les associations LéoWorkout et LeoLifestyle. Au programme, des astuces et des pistes pour se muscler et se nourrir de façon écologique ! - Un atelier pour faire déguster des délicieux smoothies - Un atelier pour faire découvrir les Energy bowls - Un atelier pour tester quelques positions de Yoga et leurs bienfaits

Mercredi 26 février : Journée "salle de bain" et "déchets numériques" avec Digi Team De Vinci

Le troisième jour de la Green Week s'adressait à tous ceux qui souhaitent rendre leur salle de bain respectueuse de l'environnement et de leur santé.  Au menu, des compositions de produits sains, minimalistes, personnalisés, et des matériaux réutilisés : éponges tawashi, personalisation de tote bags, ateliers DIY pour créer ses produits "faits maison". Mais d'autres idées ont trouvé également preneurs, grâce notamment à l'association étudiante DigiTeam de Vinci, qui a proposé une série d'animations dédiées à la sensibilisation autour des déchets électroniques.

Jeudi 27 février : Journée "bureau" : travail, mais pas que! …

"Ahh le digital ! Il faut qu'on en parle !". Sous le signe des activités au bureau, le quatrième jour abordait la révolution numérique, ses enjeux et désavantages : pollution numérique, impact du digital, emploi responsable. Des fiches métier, offres de stages pour devenir des employés responsables, mais aussi, des donuts à venir déguster sur le stand et des jeux autour du commerce équitable. Si le "travail écolo" convainc de plus en plus d'employés, le sexe "écolo" commence à attirer de plus en plus d'adeptes. L'occasion, pour l'associations De Vinci Durable, de proposer des quizz autour du sexe eco-responsable, avec à la clé des préservatifs équitables à gagner pour les plus perspicaces.

Vendredi 28 février :  inviter ses amis, les animaux et les oiseaux, dans la "chambre", comme dans le jardin !

Pour le dernier jour de la Green Week, les visiteurs étaient invités dans la chambre et le jardin : atelier de création de bougies parfumées, découvertes autour d'un lombricomponsteur et création de boules de graisses pour oiseaux, quizz sur le gaspillage alimentaire et les hotdogs végétariens, baume à lèvres en DIY et cahot sur le zéro déchet.
Aux manettes des activités, les associations étudiantes  Léo & Co (Léonard De Vinci et Compagnie), Leo Workout, Leo Lifestyle, Digi Team De Vinci, mais aussi les associations Green Donut et Aremacs (l'Association pour le Respect de l'Environnement lors des Manifestations Culturelles et Sportives).
Au total, ce sont plusieurs centaines de verres qui ont étés servis dans des eco-cups, des dizaines de recettes DIY, de nombreuses parties du jeu de société… Une semaine intense, mais responsable !
"Toute cette semaine, on a pu parler à plein de gens différents, des étudiants, des professeurs, des membres de l'administration, environ une cinquantaine par jour. Ils ont pu participer aux ateliers, débattre avec nous et parler de leurs habitudes et on a pu les conseiller sur ce qu'ils pouvaient faire à leur échelle pour agir contre le réchauffement climatique et les problématiques associées. " (Benoît, ESILV, 2e année)

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Le parcours de Rayan, promo 2021, ingénieur d’études et développement, en contrat d’alternance avec Sopra Banking Software

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Rayan Al Qaraoui, étudiant en 4e année à l'ESILV, en alternance, est actuellement ingénieur d'études et développement à Sopra Banking Software, une filiale du groupe Sopra Steria, expert de la transformation numérique. En tant qu'éditeur de solutions bancaires, Rayan gère notamment l'intégration des progiciels dans le système d'information des différents clients du groupe Sopra Steria, entre autres, la banque Natixis.

Rayan Al Qaraoui,  promo ESILV 2021, en majeure Informatique, objets connectés et sécurité s'est réorienté vers le cursus ingénieur  en apprentissage après avoir suivi, pendant 3 ans, les cours de la double formation ingénieur-manager. Pour trouver son entreprise, Sopra Steria, Rayan a su mettre toutes les chances de son côté: réseau personnel, internet, candidatures et notamment salons et forums d'alternance. https://twitter.com/gouvernementFR/status/1218466071520382976 En mission chez Natixis, Rayan nous raconte son parcours en alternance et les multiples facettes de son métier.

Après un parcours atypique, l'alternance à l'ESILV

Mon parcours scolaire est quelque peu atypique. A l’issue d’un Bac S, je me suis dirigé vers une première année commune aux études de santé (PACES). Cette année et demie passée a été pour moi d’un grand enrichissement, sans doute que les termes « autonomie » et « organisation » n’ont jamais autant pris leur sens. Il s’agit avant tout pour moi d’une expérience motrice qui reflète bien la richesse des parcours qu’on retrouve à l’ESILV.
Après la PACES, je voulais me réorienter dans un domaine qui me passionnait depuis tout petit : l’informatique. Lorsque j’ai découvert l’ESILV à l’occasion d’un salon, je savais que c’était l’école qui me correspondait. D’abord par la formation d’excellence qu’elle propose mais aussi pour sa richesse associative. J’ai ainsi pu bénéficier du programme Restart qui m’a permis d’intégrer l’ESILV dès le second semestre de ma première année.
D’abord, il faut toujours avoir son objectif en vue. Le contrat d’apprentissage est ouvert à toutes et à tous de la plupart des majeurs, il n’y a pas de parcours type. Bien sûr, comme toute recherche d’emploi, on s’applique à rédiger avec soin son CV. On se prépare aussi à des refus, et la plupart du temps, des absences de réponse. Mais on ne perd pas courage, on se remet en question, on s’inspire des feedbacks jusqu’à décrocher le graal.
Je faisais énormément de recherches, dès que je repérais une entreprise qui possède une branche correspondante, je postulais. Pour cela, je me rendais à tous les forums/salons dans mon domaine et je n’hésitais à poser des questions aux recruteurs. De plus, l’usage de mon réseau, notamment à travers LinkedIn, m’a permis d’élargir mes possibilités.
Mon premier contact avec Sopra Steria fut avec une Alumna qui suivait mon projet PING. Mon expérience professionnelle à travers des job d’étudiant, en particulier dans le secteur bancaire, a été déterminante pour l’obtention du contrat. J'avais déjà plusieurs expériences professionnelles à mon actif, j’avais déjà posé un premier pas dans le monde du travail. Mais là, c’est différent, en une semaine on passe quelques jours en entreprise puis on retrouve la rue Haute et le pôle.
D’une part ma formation académique et de l’autre l’entreprise, c’est particulièrement enrichissant, l’un complète l’autre. L’école aménage nos emplois du temps, il y a une forme de continuité qui s’installe.

Ingénieur d'études et développement et  éditeur de solutions bancaires en mission chez Natixis

En tant qu'Ingénieur d'études et Développement, j'ai rapidement eu de nombreuses responsabilités au sein de mon entreprise. Après avoir pris connaissance de l'architecture de nos logiciels et des attentes de Natixis traduites en spécifications, j'ai été amené à réaliser tout ou partie des développements permettant d'atteindre les objectifs souhaités mais également en traitant les retours de qualification et coordination avec les équipes de qualification.
Ce poste me permet de découvrir au quotidien les métiers de la banque à travers mes missions mais aussi de développer mes compétences techniques et mon sens du service client en apportant des solutions aux problématiques soulevées par nos clients.
Je voudrais continuer d’explorer les différents domaines qui touchent à l’informatique. Aujourd’hui l’entreprise m’offre la possibilité de varier les missions et de pouvoir « toucher à tout ». Je donne le meilleur de moi-même en permanence et j’essaie d’acquérir le plus d’expérience possible. J’ai également en tête un projet à l’étranger pour gagner en ouverture d’esprit et chercher du challenge.

Chance et persévérance

D’abord, il faut se poser les bonnes questions : "Qu’est-ce que je recherche ? " "Qu’est-ce que ça pourrait apporter à mon parcours, à l‘entreprise ?". Ensuite, on initie le travail de recherches et on postule, ce n’est pas la partie la plus facile certes, mais on ne se ferme pas de porte ! On prend en compte les feedbacks, on corrige ce qui ne va pas et on garde confiance en soi jusqu’à forcer sa chance !

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Hackathon XXL : les étudiants de l’ESILV primés par les entreprises pour leurs solutions de cyber-sécurité, formation, e-santé…

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Plus de 200 étudiants de 9 écoles ont participé à un Hackathon XXL Multi-Écoles autour des problématiques proposées par plus de 10 entreprises partenaires. Plusieurs étudiants ESILV ont fait partie des équipes gagnantes ayant développé les meilleures solutions de cyber-sécurité, formation, e-santé.

Le hackathon XXL multi-écoles organisé par l'IESEG accueillaient plusieurs sujets de préoccupation pour les entreprises, allant d'une simulation d'un scénario attaque/défense aux problématiques écologiques, sociales. ou d'innovation dans la santé. Parmi les problématiques abordées, les étudiants ont pu tester :
  • Une simulation de scénario d'attaque/défense mêlant cybercriminalité et fraude avec l’aide du centre d’opérations tactiques cyber IBM X-Force command (C-TOC), pour travailler autour de la problématique de la cyber sécurité
  •  Des sujets de hackathon à portée sociale ou écologique proposées par Butagaz & la Fondation Sigfox
  •  Les enjeux du Design Sprint UX/UI avec Accor Hotel et M6 
Les équipes inter-écoles avaient 2 jours pour développer leurs idées et projets et présenter le 6 Mars après-midi devant un jury et l'entreprise en question leur projet final ( prototype, présentation, étude, ...). Après avoir évalué chaque pitch de 10 minutes, les jurys ont sélectionné plusieurs équipes gagnantes.

Le scénario catastrophe d'une cyber-attaque à l’intérieur du C-TOC d’IBM

Plongées dans les mystères du cyber-truck C-TOC d'IBM, 5 équipes d'attaque et de défense devaient jouer le rôle des hackers et des cyber-défenseurs. C'est au bord d'une salle de surveillance de cyber-sécurité à commandes gestuelles, intégrée dans un semi-remorque de 32,5 tonnes et 18 roues spécialement aménagé par Mercedes-Benz que les étudiants de  l'ESILV ont dû gérer les deux scénarios relevant du défi cybercriminalité dans le milieu bancaire.

Les gagnants du scénario de cyber-attaque à déstination de HSBC 

D'un côté, trois équipes attaque devaient se mettre dans la peau d'une bande de hackers, en essayant de reconstituer ce que que l'on appelle le "hacker mind", avec tous les moyens du bord : motivation, matériel, types d'attaques, etc. La mise en scène portait sur une attaque motivée par un enjeu financier (ransomeware), avec en ligne de mire,  la déstabilisation économique, énérgétique, etc. Parmi les "hackers" qui ont exploité les failles de sécurité mimées pour l'occasion par HSBC, on rémarque notamment Clovis CARLIER et Sébastien FOURNIER, les deux étudiants en 2e année à l'ESILV. Clovis nous explique le "plan de bataille" de sa team :
Nous avons eu 1 jour et demi pour préparer un pitch sur les attaques les plus rentables pour les hackers, en se concentrant donc sur les attaques sur l’humain : le "Social Engineering". Nous avons ensuite proposé des plans d'action consistant à faire des audits grâce à une "Red team", nous avons également proposé un quiz sur la sensibilisation au phishing pour le jury, et enfin finis avec une affiche publicitaire pour que HSBC puisse toucher dans l'idéal le grand public. Nous avons donc eu 10 minutes pour pitcher notre projet, qui était donc ciblé sur la faille humaine dans l'informatique. En plus du quiz de sensibilisation et l'affiche publicitaire, lors de la première partie nous avons fait une démonstration pour illustrer la facilité de manipulation qu'on les hackers avec des outils sophistiqués, nous avons pu faire une démonstration d’une technique très répandue chez les hackers qui consiste à copier un site et l'utiliser pour récupérer les identifiants et mot de passe de victimes à l'aide de phishing. Cela à été plutôt impactant du côté du jury car il nous a fallu moins d'une minute pour faire tout cela. " (Clovis CARLIER, étudiant ESILV) 

Les gagnants du scénario de cyber-défense

Du côté de la défense, lex deux teams devaient incarner une cellule de crise, en apportant des réponses pour les cyber risques, les mécanismes de protection et la gestion de crise. L'objectif final ? Proposer une politique de gestion des cyber risques adaptée aux spécificités de la banque HSBC. Parmi les cyber-défenseurs primés par HSBC on note Reza ZOHRABI,  en 4e année à l'ESILV.
Accompagnés par Walter Peretti, enseignant de la majeure Informatique, objects connectés et sécurité, les étudiants ESILV ont pu s'exercer aux impératifs de la gouvernance en cybersécurité.
" Aujourd'hui des ingénieurs du digital qui ignoreraient tout de l'état de cyber-dépendance dans lequel nous sommes, et donc qui ignoreraient tout des risques et conséquences des cyber attaques dans ce contexte seraient juste des ingénieurs irresponsables. Pour des étudiants IBO,  c'est une découverte pratique très importante. Cela devrait les inciter à produire "secure by design"  et à faire de la sécurité des systèmes un enjeu prioritaire et évident pour eux. " (Walter Peretti, enseignant en mécatronique et responsable projets industriels)

Les gagnants de la thématique Butagaz : améliorer la formation à la sécurité

Après 48h de travail intensif, l'équipe de Nasreddine GRIHMA, étudiant en 2e année à l'ESILV, a remporté le prix de Butagaz pour une solution innovante autour de la formation via la réalité virtuelle.
" Nous devions trouver un moyen d’améliorer les formations de Butagaz pour que leurs employés prennent plus conscience des risques et accordent plus d’importance à la sécurité. Mon groupe et moi avons donc choisi de travailler sur la problématique suivante : Comment inciter les salariés qui ne sont pas proactifs dans le processus de formation à la sécurité actuelle à plus s’impliquer pour l’intégrer comme partie intégrante de leurs métiers ? Pour résoudre ce problème nous avons décidé de rendre l’apprentissage actif et non passif, comme c'était le cas avant. Nous avons décidé de rendre la formation plus ludique sous forme de jeux avec la simulation des différentes actions selon le métier du salarié (chauffeur, cariste, polyvalent…)." (Nasreddine GRIHMA, étudiant ESILV)

Les gagnants de l'équipe de santé digitale

 Jérémy Donadio, élève-ingénieur en 3e année, a remporté le prix de la CHU Nantes dans le contexte de la transformation digitale du secteur médical, pour un projet autour des interfaces cérébrales.    Faire réfléchir aux défis de la cyber-sécurité et mettre en oeuvre l'intelligence collective pour s'enrichir des compétences de chacun et de la diversité des parcours, générant de nouvelles solutions innovantes pour les entreprises soucieuses de leur efficacité.

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Continuité pédagogique à l’ESILV : classes virtuelles interactives, cours en ligne et mobilisation des équipes à distance

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L'ensemble des équipes pédagogiques et administratives du Pôle est mobilisé pour assurer la continuité des activités et des apprentissages à l'ESILV, dans un format adapté aux restrictions imposées par la crise sanitaire que traverse actuellement la France. Classes virtuelles interactives, cours en ligne, initatives numériques font partie des moyens déployés à l'échelle du Pôle pour continuer d'assurer malgré tout les activités pédagogiques et administratives.

Dès le 16 mars, les 6500 étudiants des trois écoles, l’EMLV, l’ESILV et l’IIM, avaient déjà accès à un dispositif d’enseignement en ligne, grâce à la digitalisation de la pédagogie opérée depuis plusieurs années.
« La digitalisation a été placée comme orientation stratégique majeure du Pôle Léonard de Vinci. A ce titre, des investissements importants ont été réalisés dans cet objectif avec notamment la constitution d’une direction des pédagogies digitales et le déploiement d’outils afin de digitaliser l’ensemble de la pédagogie (Learning Management System) et de réaliser des enseignements interactifs en ligne.  Les équipes ont été formées massivement et ont pu réaliser des tests en vraie grandeur en décembre dernier. Ce travail de longue date a permis de basculer dès le 16 mars sur un plan de continuité pédagogique et administratif qui permet d’assurer la quasi-totalité des enseignements, y compris ceux qui requièrent beaucoup d’interactions. » (Pascal Brouaye, Directeur Général du Pôle Léonard de Vinci et Directeur de l'ESILV)

Les outils numériques au service des apprentissages à distance

Déployée au sein des écoles du Pôle Léonard de Vinci depuis plusieurs année, dans le cadre du développement de la pédagogie inversée (schématiquement, les cours à la maison et les devoirs en classe), les outils numériques d'apprentissage ont permis le maintien des cours à distance pendant la période de confinement. L'ESILV peut notamment s'appuyer sur une équipe de professionnels de l'ingénierie pédagogique dédiée, qui, tout au long de l'année, maintient un panel d'outils pédagogiques et forme les enseignants à leur utilisation : LMS, studio vidéo, outils collaboratifs en ligne, etc. L'objectif de ces outils est de fournir à l'ensemble des étudiants un environnement d'apprentissage à distance performant et cohérent. En pratique, le dispositif comprend notamment :
  • Devinci Online : LMS (Learning Management System) fonctionnant sur la plateforme Brightspace qui regroupe l’ensemble des modules de formations dispensés aux étudiants
  • Zoom : outil de visio-conférence déployé à grande échelle au niveau du Pôle pour assurer des cours en ligne
  • Teams : outil collaboratif pour le travail d’équipes
  • Yammer : réseau social interne d’entreprise, utilisé à des fins de suivi administratif et pédagogique des étudiants et pour assurer la continuité des échanges entre équipes pédagogiques et étudiants
  • La suite Microsoft Office en ligne : Word, Excel, Powerpoint, One Drive disponible en accès libre pour tous les étudiants du Pôle
  • Scholarvox : permet un accès à des ouvrages de référence en ligne

Des initiatives numériques du côté des étudiants

Les associations étudiantes se mobilisent également pour faciliter la continuité de l'apprentissage. Ainsi Leo Learning, l'association étudiante de tutorat du Pôle Léonard De Vinci, a mis en place un serveur Discord pour continuer à soutenir les élèves-ingénieur dans leur parcours pédagogique.

Continuité du suivi administratif et pédagogique et du recrutement

Les équipes qui assurent le suivi pédagogique et administratif des étudiants français et étrangers et les activités liées aux échanges à l'international, stages et contrats d'alternance se sont organisées en conséquence, en télétravail, l'établissement étant fermé suites aux consignes données par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Les activités d’admission et de recrutement des futurs étudiants se poursuivent également, avec le maintien des processus d’admissions, dans un format également à distance, notamment pour les entretiens d’admission, et l’organisation de webinaires en lieu et place des traditionnelles journées portes ouvertes.

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Trois projets d’entrepreneurs issus de l’ESILV dans la santé numérique et la gestion des données, dans la finale de Devinci Startup Day

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Le 10 mars dernier se tenait au sein de Devinci Startup Day le concours de pitch des étudiants entrepreneurs du Pôle Léonard de Vinci. 12 startups participantes se sont disputé le soutien du public et du jury. Trois projets portés par des étudiants de l'ESILV dans les domaines de la santé numérique et de la gestion des données ont été sélectionnés dans la finale, dont 2 projets ont été déclarés gagnants :  Freckly, les diagnostics grâce à l'intelligence artificielle et Repos digital, la gestion des données numériques d'un défunt.

La journée Devinci Startup Day, organisée le 10 mars dernier par De Vinci Start-up, avait pour objectif d'inciter tous les aficionados de l'entrepreneuriat - étudiants, alumni ou participants de l'extérieur du Pôle - à se lancer dans l'aventure entrepreneuriale.
Les anciens diplômés des trois écoles - ESILV, EMLV et IIM - qui ont créé leurs propres entreprises, ont été appelés en renfort aux co-organisateurs : Maylis Gross, ESILV promo 2016 et Julien Dudognon, EMLV 2016, les deux co-fondateurs de Gopened et coordonateurs de De Vinci Start Up, la structure d'accompagnement à la création d'entreprise du Pôle Léonard de Vinci.
Au programme de l'événement : 17h30 | Accueil 18h – 19h | Table ronde : d’étudiant à entrepreneur à succès comment créer le job de ses rêves ?
  • Steve Abou Rjeily, co-fondateur de Doctolib’
  • Charlotte Appietto, fondatrice de Posetadem.com
  • Matthieu Dallon, co-fondateur de Toornament.com & investisseur chez Trust-Esport
  • Louis Marty, co-fondateur Merci Handy
19h – 20h | Concours de pitch des étudiants entrepreneurs du Pôle Léonard de Vinci

12 startups en concours, 3 finalistes, 2 gagnantes

Un pitch de maximum une minute était l'exercice obligatoire pour chacune des 12 startups participantes au concours de pitch. Les 12 projets sont portés par les étudiants des trois écoles du Pôle Léonard de Vinci. Un jury composé de représentants et experts des structures partenaires, entre autres, Moovjee, Pépite PON, POLD, Le Catalyseur, Les Echos a sélectionné trois équipes pour la finale.

M3D, des orthèses 3D sur-mesure, finaliste du concours de pitch

Le projet porté par Adrien Lafargouette, Quentin Troubat, David Maziere, Clément Veaux, Saad Ghazzali et Arnaud Toma, tous en dernière année de cycle ingénieur à l’ESILV, applique les nouvelles technologies de la 3D au milieu médical. https://www.facebook.com/devincistartup/videos/931861477216449/

Le Prix Coup de Coeur : Freckly, l'intelligence artificielle au service du diagnostic médical

Freckly, la start-up créée par Maxence Raballand, Baptiste Florentin Benjamin Porterie, tous en deuxième année,   propose une meilleure prevention du cancer de peau grâce aux diagnostics professionnels élaborés à l'aide de l'intelligence humaine et artificielle.
https://www.facebook.com/devincistartup/videos/2422896634687619/

Le Prix de l'innovation : Repos digital, la gestion du patrimoine numérique d'un défunct

Le jury composé d’entrepreneurs, experts et passionnés du business a décerné son Prix de l’innovation à la start-up "Repos digital", fondée par Kilian Weydert, en 5e année à l'ESILV. Cet étudiant, préoccupé par les usages des données numériques, s'adresse aux familles des personnes décédées, pour les aider avec la gestion de leur patrimoine numérique. https://www.facebook.com/devincistartup/videos/547603565853542/ Ces initiatives, lancées dans le cadre des projets d’innovation industrielle qui interviennent en 4e et 5e années du cycle ingénieur sont soutenues au quotidien par De Vinci Start Up, qui propose à la fois un espace de pré-incubation dédié aux étudiants-entrepreneurs du Pôle et un écosystème entrepreneurial composé de coachs, experts, entrepreneurs et investisseurs.

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Biotech, medtech et e-santé : quelles différences et quels métiers ?

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La pandémie actuelle qui affecte le monde entier, avec une ampleur inédite, nous le rappelle : le bien le plus précieux pour l’Homme reste et restera la santé. Tour d’horizon de ce secteur pour mieux comprendre ses activités et les différences entre biotech, medtech et e-santé.

Les entreprises de la Healthtech ont le privilège d’avoir pour défi de sauver, prolonger ou améliorer des vies en atténuant le fléau de la maladie et inventer la médecine de demain. https://www.youtube.com/watch?v=W0li-PI6yWo&feature=youtu.be
Selon les projections de France Biotech, l’évolution du secteur en 2030 pourrait générer 130 000 emplois en France et apporter des solutions à 250 millions de patients dans le monde, dont 11 millions en France.

Des biotech « rouges » pour la médecine du futur

La biotechnologie est un domaine qui recouvre l'ensemble des technologies et applications ayant recours à l'utilisation ou à la modification de matériaux vivants dans un objectif de recherche scientifique pour accroître les connaissances humaines ou dans un objectif commercial afin de créer un produit ou service.
Les biotechnologies allient les sciences du vivant (biologie) avec de nouvelles technologies telles que l'informatique, la physique et la chimie. En plein développement, elles pourraient générer un chiffre d’affaire de 40 milliards d’euros.
« Rouges » dans le domaine de la santé, elles sont utilisées pour produire des médicaments et de nouvelles thérapies contre certaines maladies considérées comme incurables jusqu'ici.
L’oncologie (l’étude des tumeurs cancéreuses) demeure la première aire thérapeutique investiguée par les sociétés de biotechnologie, suivie des maladies infectieuses et du système nerveux central.
L’ingénieur.e en biotechnologie utilise de façon industrielle les micro-organismes, ce qui lui permet de créer de nouvelles matières, de nouvelles énergies ou de nouvelles bactéries qui serviront aux industries chimiques, pharmaceutiques ou encore agroalimentaires.

Innover techniquement avec la Medtech

La Medtech désigne toutes les technologies utilisées pour soigner, sauver ou améliorer la vie de patients souffrant de pathologies de toutes sortes. Il existe plus de 500 000 technologies médicales répertoriées.
La MedTech désigne aussi bien des outils très simples comme les seringues, les pansements, les fauteuils roulants, les tests de grossesse, les prothèses auditives ou orthopédiques, etc. Ou d’autres, beaucoup plus perfectionnées comme les IRM, respirateurs artificiels, diagnostics in vitro, organes artificiels, robots chirurgiens, etc.
Les technologies développées par les sociétés de medtech combinent un ensemble de compétences et d’expertises variées (ingénierie, robotique, informatique, biologie) dans des domaines thérapeutiques tout autant diversifiés. Aujourd’hui, plus de 500 000 produits issus des technologies médicales sont disponibles au sein des hôpitaux, établissements de soins ou à domicile à travers le monde.
L’ingénieur biomédical tient ainsi désormais un rôle clé dans l’hôpital. Entouré d'une équipe de techniciens, il conçoit, veille au bon fonctionnement et à la maintenance des équipements, programme les achats futurs de matériels, aide la direction de l'hôpital à faire des choix technologiques.
Il organise aussi des séances de formation pour s'assurer que le personnel médical et soignant manipule correctement les appareils. Il peut également travailler dans l'industrie, dans une entreprise spécialisée dans la recherche et développement d'équipements de santé.

L’e-santé en plein boom grâce au big data et l’IA

La santé digitale ou e-santé, telle que définie par la Commission européenne, est « l’application des technologies de l’information et de la communication (TIC) à l’ensemble des activités en rapport avec la santé ».
Cette discipline regroupe ainsi une vaste variété d’applications : dispositifs médicaux connectés, solutions de télémédecine, analyse de données de santé… Elle implique une multitude d’acteurs : professionnels de la santé, patients, assureurs, établissements de soins, industriels...
Avec un marché mondial estimé à 94 Mds$ en 2014 et des investissements qui devraient atteindre 410 Mds$ en 2022, l’intérêt et le potentiel de ce secteur en pleine croissance sont inégalés. L’exploitation, la valorisation et la protection des données de santé, tant de la part des industriels et acteurs de la tech que de la part des acteurs publics figurent parmi l’un des enjeux clés de cette prochaine décennie. Tous les profils digitaux sont concernés, du développeur d’applications mobiles au CDO (Chief Digital Officer),en passant par l’expert en cybersécurité ou le Healthcare Data Scientist.

L’innovation technologique transforme tout le secteur de la santé

Désormais, le big data, l’internet des objets connectés, l’intelligence artificielle, le machine learning, l’impression 3D ou encore la robotique révolutionnent la façon d’exercer la médecine, soigner les maladies, poser un diagnostic, définir ou suivre un traitement.
Les technologies d’IA, aux applications transverses, suscitent un intérêt croissant de la part des sociétés de la Healthtech. Près de 40 % d’entre elles en France déclarent utiliser ou avoir utilisé des technologies d’IA et de big data pour leurs activités.
Rejoindre le secteur de la Health Tech, c’est plonger dans des thématiques passionnantes, donner du sens à son action et contribuer utilement à la révolution du mieux-vivre et du mieux vieillir qui se dessine aujourd’hui.

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Concours Avenir 2020 et Covid19 : modification des modalités d’évaluation

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Conformément aux directives du Ministère de l'Enseignement, le Concours Avenir  supprime les épreuves écrites et les entretiens de ses différents processus de sélection postbac pour la session 2020. Les candidats en admission post-bac via le concours Avenir Bac seront sélectionnés uniquement sur la base de l’étude approfondie de leur dossier scolaire sur Parcoursup.

Dans le contexte des mesures sanitaires contre le Coronavirus, le Ministère de l’Enseignement Supérieur a décidé d'aménager le calendrier des concours et des examen nationaux. Suite à ces directives, les écoles membres du concours Avenir modifient l'ensemble des modalités d'évaluation du concours Avenir 2020. Dans une vidéo explicative publiée le 27 mars sur le site et la chaîne YouTube du Concours Avenir, les nouvelles modalités d'évaluation du dossier Parcoursup des candidats sont décrites cas pas cas. https://www.youtube.com/watch?v=eBOZxmsYjoA  

FAQ : Questions et réponses

Les épreuves écrites sont-elles reportées ?

Non, les épreuves écrites ne sont pas reportées car les rassemblements de personnes sont désormais interdits et le maintien du calendrier Parcoursup ne le permet pas.

Les entretiens sont-ils également annulés ?

Oui. Cela concerne aussi les candidats aux Bachelors post-bac et  ceux issus de la filière STI2D. Ceux candidats seront aussi classés sur la base de l'étude de leur dossier scolaire, uniquement.

La procédure Avenir + est-elle aussi concernée ?

Non ! Les entretiens sont maintenus pour les candidats admissibles à la procédure Avenir +. Chaque école prendra contact avec les candidats pour la mise en place d'entretiens à distance.

Comment va se passer l'étude des dossiers scolaires ?

L'étude des dossiers scolaires reste identique à celle réalisée auparavant : basée sur les 3 trimestres de la classe de Première en mathématiques, physique et anglais, les 2 premiers trimestres de la classe de Terminale, mais aussi les notes des épreuves anticipées du Bac de français. Depuis plus de 10 ans, l'expertise du concours Avenir a  largement fait ses preuves pour sélectionner les candidats sur dossier. Cette année, d'autres critères pourront être pris en compte, comme la moyenne générale des candidats, afin d'évaluer l'homogénéité des résultats et identifier le résultat régulier et non-sélectif, mais aussi le classement au sein de la classe et l'ensemble des informations de la fiche Avenir. Enfin, les matières où les notes manquent seront neutralisées pour ne pas pénaliser les bons élèves par ailleurs.

Doit-on quand même payer les frais de candidature ?

Oui. Association de loi 1901 a but non-lucratif, le concours Avenir demande des frais de candidature pour couvrir l'organisation générale du concours; la mise à disposition des outils de préparation et toute l'organisation logistique. La grande majorité de ces frais avaient déjà été engagés. Ces frais restent inchangés et doivent être réglés au plus tard le 2 avril 2020, exclusivement en ligne, sur le portail Parcoursup.

Les sessions de préparation aux épreuves écrites sont-elles annulées ?

Oui. Les remboursements seront effectués automatiquement. Vous n'avez rien à faire.

Dois-je envoyer quand même la demande d'aménagement liée à un handicap ?

Non. Avec l'annulation des épreuves écrites et des entretiens, ce n'est plus la peine.

Dois-je remplir le projet de formation motivé ?

Oui. Le projet de formation motivé est obligatoire pour confirmer votre voeu au concours Avenir. Il est unique pour l'ensemble des écoles du concours Avenir. Vous y indiquerez des éléments généraux sur votre motivation et votre projet.
Les écoles du concours Avenir restent particulièrement attachées au principe essentiel d'équité et mettent tout en oeuvre pour le maintenir le plus efficacement entre leurs nombreux candidats.

Les admissions à l'ESILV : prendre en compte l'origine des étudiants, la fiche Avenir et les appréciations

Dans le webinaire "Portes Ouvertes" diffusé le 28 mars sur la chaîne Facebook de l'ESILV, la direction de l'école a répondu à plusieurs questions concernant notamment l'analyse des dossiers pour les  élèves de terminale S, STI2D et les candidats des 2 programmes de Bachelor de l'ESILV : Bachelor Ingénierie Numérique et Bachelor Technology & Management.

L'analyse des dossiers dans le cadre de la procédure Avenir Bac 2020

" Dans le cadre du concours Avenir, nous faisions déjà l'étude des dossiers, cela nous permettait de "grand classer" les meilleurs d'entre eux. Chaque année, nous nous rendions compte que 95% des étudiants que nous avions catégorisés en "grands classés" avaient eu une mention "très bien" ou "bien" au bac. La note de dossier reflète assez correctement le niveau. Néanmoins, cette année nous avons fait le choix de mieux prendre en compte les candidats qui, pour une raison ou autre, n'auront pas forcément été tout en haut :  les jeunes qui sont dans des classes de très bon niveau, qui n'auraient pas été grands classés. Cette année, nous allons également regarder les moyennes générales des étudiants, puisque nous ne regardions que maths, physique, anglais et les notes du bac français. Certes, nous allons continuer de regarder ces disciplines, mais nous allons aussi prendre en compte l'homogénéité sur les 5 trimestres de nos candidats. Nous allons également regarder le  TPE, qui pourrait être une discipline qui pourrait nous intéresser, mais aussi les notes des langues, pour les sections européennes, et les sportifs de haut niveau. Pour l'étude des notes, nous allons prendre en compte comment l'étudiant se situe dans sa classe, matière par matière." (Nelly Rouyrès, directrice adjointe du Pôle Léonard de Vinci) " Pour ce qui est de l'analyse de l'origine des étudiants et le niveau des lycées, nous travaillons sur une base de données qui nous est transmise par le Ministère, qui nous communique les taux de réussite au Bac mais aussi les taux de mention. Cette base nous permet aussi de bien isoler ceux qui sont très exigeants et de pouvoir pondérer les notes. Cette pondération, que nous faisions depuis toujours, sera renforcée cette année." (Nelly Rouyrès, directrice adjointe du Pôle Léonard de Vinci) "Le projet de formation motivé, cela reste une formalité nécessaire au niveau du Concours. Il faut que vous le fassiez pour valider vos dossiers. Quand nous avons un doute sur un dossier, ou des informations manquantes, nous allons regarder dans le détail. Et puis, il faut également travailler la fiche Avenir. Jusqu'à présent nous regardions l'avis du chef d'établissement qui donnait votre capacité à réussir, cette année nous prendrons en compte aussi les autres critères intermédiaires de la fiche Avenir, qui sont l'autonomie, la méthode de travail. Nous allons enrichir largement notre étude de dossier cette année." (Nelly Rouyrès, directrice adjointe du Pôle Léonard de Vinci) "Pour les élèves de terminale S, STI2D et de Bachelor, nous procédons aussi à une analyse des appréciations et elle va être importante cette année aussi." (Nelly Rouyrès, directrice adjointe du Pôle Léonard de Vinci)

Intégrer le double diplôme d'ingénieur-manager de l'ESILV et de l'EMLV

Beaucoup de candidats ont souhaité connaître si les procédures d'admission en double- diplôme proposé par l'ESILV en partenariat avec l'EMLV, le programme d'ingénieur-manager, avait également été implantées par la crise sanitaire.
" Une fois admis à l'ESILV suite à la procédure Parcoursup, les étudiants doivent d'abord confirmer leur choix pour l'ESILV. Au moment de l'inscription administrative, nous proposons aux étudiants de postuler, s'ils souhaitent, au double-diplôme d'ingénieur-manager. Nous demandons de rajouter au dossier de candidature une lettre de motivation. Schématiquement, nous allons choisir parmi les étudiants qui ont globalement mention bien et très bien, ce qui est le cas de la majorité de ceux qui intègrent l'ESILV, et pour lesquels il n'y aura aucune défaillance, pas de note au-dessus de la moyenne en anglais et en français, qui sont aussi des disciplines qui sont importantes dans un cursus de management. Il s'agit d'une centaine de places chaque année pour le double-diplôme." (Nelly Rouyrès, directrice adjointe du Pôle Léonard de Vinci)
Pour plus de détails sur les admissions en école d'ingénieur à l'ESILV.

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Nicolas Sopel, promo 2008, Global Market Strategist à Fitch Solutions, Singapour

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Nicolas Sopel, promo 2008, majeure Ingénierie Financière, occupe le poste de global market strategist pour Fitch Solution, une filiale de l'agence de notation Fitch. Basé à Singapour, Nicolas aide les décisionnaires de hauts niveaux d'environnements divers et variés à flotter dans les eaux troubles des marchés financiers et il intervient régulièrement sur la chaîne américaine d'informations financières CNBC.

Diplôme d'ingénieur financier en poche, en 2008, Nicolas Sopel a pu se roder pour la finance de marché grâce à plusieurs expériences professionnelles en Asie, où il a dû gérer les aléas de la crise économique de 2008, durant la faillite de Lehman Brothers.  Depuis son bureau de Singapour, cet ancien diplômé de l'ESILV navigue avec aisance dans divers registres. D'un côté, pour l'agence Fitch, il marie les approches top-down et bottom-up pour enrichir la recherche de marché, et de l'autre part, en tant qu'intervenant dans les médias, il touche à tous les sujets qui pourraient intéresser le grand public et les experts : devises, politiques fiscale et monétaires, sujets complexes comme l'impact de la crise sanitaire mondiale sur l'évolution des marchés, etc. Nicolas, retour sur son parcours.

Diversité pédagogique et stages obligatoires à l'ESILV : promesse tenue

Titulaire du baccalauréat série scientifique et d’une licence es Sciences Physiques de l’Université de Paris (anciennement Paris VII), je me dirigeais vers l’enseignement. Mais ayant toujours été attiré par la finance de marché, j’ai décidé de me réorienter à Bac+4 après avoir découvert que l’ESILV proposait une majeure en ingénierie financière.
J’avais tout de suite été séduit par la diversité de son enseignement (mathématiques financières, application informatique mais aussi sport et enfin culture générale et anglais, qui sont très importants pour pouvoir s’épanouir dans un contexte international) et par son programme qui allie théorie et pratique, a l’école, mais aussi en entreprise avec deux stages obligatoires!
J’ai donc intégré l’ESILV en première année du cycle ingénieur, et ce qui m’avait séduit sur le papier a été très rapidement confirmé. Je retiens de mes années à l’ESILV la rigueur de son enseignement théorique, la disponibilité et pédagogie des enseignants mais aussi des intervenants extérieurs venant du monde de l’entreprise, la possibilité de mettre en application les connaissances acquises dès la deuxième année avec un stage de six mois, les infrastructures du Pôle Léonard de Vinci ainsi que sa localisation stratégique et son puissant réseau.

De Paris à Singapour, via les mathématiques financiers et le coding

J’ai commencé ma carrière professionnelle à Singapour, en VIE (Volontariat International en Entreprise) à la Société Générale Asset Management Alternative Investments dans le département Hedge Funds, suite à mon premier stage au sein de la même structure à Paris. Alors que j’étais sur le middle office pendant mon stage, je suis parti à Singapour en étant que gérant de portefeuille junior, pour appliquer les stratégies de gestion avec l’aide d’un gérant senior.
Malgré la crise de 2008-2009 (j’ai commencé en Février 2008), j’ai énormément appris de cette expérience. Je me souviens avoir été seul pour traiter le jour ou Lehman Brothers a fait default, le moins qu’on puisse dire c’est que cette journée a été rock and roll !
À la fin de cette expérience au troisième trimestre 2009, la SGAM fut démembrée entre le Crédit Agricole (maintenant Amundi) et Lyxor, mais je décidai alors de rester à Singapour car les perspectives de croissance en Asie étaient plus claires.
Je suis resté proches des marches en développant des modèles de portefeuilles d’actions dans un premier temps chez un des leaders de l’asset management indien (ils avaient été séduits par mon profil ingénieur et trader d’options), puis analyste technique taux et devises chez BBSP (le leader de l’approche chartiste), et stratégiste taux et devises chez RHB, une grande banque malaysienne.
À travers ces expériences, j’ai pu découvrir différents aspects de la finance de marché, qu’un ingénieur financier de l’ESILV peut couvrir. J’ai mis en application mes connaissances théoriques de mathématiques financiers et connaissances pratiques de coding pour développer plusieurs modèles de portefeuilles.
Le module de macroéconomie dispensé à l’ESILV a été fort utile pour mes expériences suivantes. Bien que l’analyse technique et fondamentale soient différentes, elles permettent de connecter plusieurs facteurs économiques et des marchés importants. J’ai par ailleurs développé mon réseau en présentant vues et recommandations directement auprès de traders, hedge fund managers, C-level executives, group treasurers etc… Ce qui représente la partie la plus valorisante, à mon sens, de ce métier.
Je suis maintenant Global Market Strategist à Fitch Solutions, depuis septembre 2018, toujours à Singapour, et cela s’inscrit dans la lignée de mes expériences précédentes. Je couvre la recherche de marché sur toutes les classes d’actifs et toutes les régions et ce rôle me permet de mettre en application toutes mes connaissances (macro, économie, marché, modèle).
Nous avons la chance d’avoir une grande et complète équipe d’analystes par pays (Country Risk) et par industrie (Industry Research). D’un côté je fournis à nos équipes les vues globales (approche top-down). Et de l’autre, je suis à leur écoute, et d’une certaine façon aussi un mentor dans la manière d’aborder la recherche.

Passion, curiosité et ouverture d'esprit : les ingrédients d'une carrière financière à l'étranger

Échanger avec les analystes me permet ainsi de connecter la plupart des facteurs essentiels à l’économie, globale ou d’un pays en particulier, et aux marchés, en identifiant des similarités de politique monétaire, de dépenses pour infrastructures, de développements technologiques (approche bottom-up). Je continue évidemment de prendre du plaisir à expliquer les vues à nos clients, c’est le meilleur moyen de confronter nos recommandations avec la ‘réalité du terrain’.
Quels sont les challenges auxquels nos clients font face et comment pouvons-nous les aider ? Je peux également voir comment nos clients mettent en application nos conseils. Enfin, la diversité de la clientèle est un aspect très important du métier. Je suis en mesure de parler aux décisionnaires de banques et banques centrales, d’institutions gouvernementales, et d’entreprises diverses et variées et cela requiert une certaine flexibilité.
J’interviens aussi régulièrement, et avec grand plaisir, auprès de nombreux medias, notamment sur CNBC avec des entretiens en direct des studios au moins une fois par mois, mais aussi sur des chaines plus locales  de Singapore ou du Vietnam par exemple, ou auprès de media papier tel le Wall Street Journal.
Mes sujets de prédilection sont les marchés évidemment, surtout les devises, car avec les taux, ce sont les classes d’actifs macros par excellence. Nous pouvons ainsi discuter de l’économie mais aussi de sujets variés allant de la politique fiscale et monétaire aux risques géopolitiques, tout en liant ces facteurs aux marchés.
Pour conclure, mon top trois conseils pour les étudiants : être passionné, curieux et ouvert d’esprit, et adopter une ‘to-do’ attitude, ce qui est essentiel lorsque l’on veut réussir à l’étranger.

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Solidarité Covid-19 : au Fablab du Pôle Léonard de Vinci, les étudiants fabriquent des visières 3D

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La solidarité se met en place face au coronavirus également au sein du Pôle Léonard de Vinci. Depuis ce lundi 30 mars, une poignée d'étudiants membres de l'association étudiante DeVinci Fablab et de la communauté du De Vinci Innovation Center et leurs enseignants - encadrants se relayent 2 pour 2 pour créer des visières de protection 3D. 

Le Pôle Léonard de Vinci a entrouvert exceptionnellement ses portes depuis ce lundi 30 mars, à une poignée d'étudiants et d'enseignants-chercheurs du Pôle. Organisés par équipes de 2, les membres de l'association étudiante DeVinci Fablab et du De Vinci Innovation Center (DVIC) travaillent tous les jours de 8 h à 21 h afin de produire en quantité suffisante des visières de protection.
Alors que tous les efforts des Français sont concentrés en ce moment pour lutter contre l'épidémie, les 7 imprimantes 3D et la découpe laser du FabLab du Pôle Léonard de Vinci ne pouvaient pas rester longtemps à l'arrêt. C'est Henri Lieutaud, enseignant de la majeure Fintech du cycle ingénieur qui a mobilisé le Pôle pour rejoindre le mouvement des Fablabs et des makers lancés dans la production de matériel médical 3D, pour pallier au manque des masques et des ventilateurs.
https://twitter.com/HenriLieutaud/status/1244292319039426561 Réutilisables et désinfectables facilement, ces visières fabriquées en 3D sont sollicitées par un grand nombre d'établissements de santé, pharmacies, pompiers, Ehpad, livreurs … Parmi les hôpitaux qui s'en servent à ce jour, on compte notamment le service de réanimation de l'hôpital européen Georges Pompidou, qui a reçu une cinquantaine de visières.
"Nous avons, à ce jour, fabriqué 559 visières, grâce à nos volontaires sur le terrain Kevin, Henri, Zach et Brice, et d’autres depuis chez eux comme Corentin. Les commandes commencent à affluer, nous avons déjà livré 315 visières, nous avons 5 demandes de 20 à 50 pièces déjà pour demain." (Agathe Delas, présidente de l'association Fablab De Vinci)

Le "DVIC" mobilisé pour les systèmes de respiration artificielle  et la recherche sur le coronavirus

Du côté des écrans, d'autres efforts se synchronisent pour prendre la relève sur la fabrication en Do It Yourself de  systèmes de respiration artificielle proposés par les participants du MIT Covid19 Challenge.
Organisé du 3 au 5 avril, ce hackathon virtuel réunit plus de 3 000 participants organisés en 1 000 équipes pluridisciplinaires qui ont pour objectif de faire émerger des solutions medtech pour répondre aux challenges liés à la course contre le coronivarus.
Toutes les solutions sont envisagées pour gagner la lutte contre le coronavirus.
"Pendant ce temps d'autres étudiants réfléchissent à la production de valves par impression 3D avec des matériaux compatibles aux contraintes sanitaires pour les masques de plongée ou encore des techniques de moulage pour de la production à grande échelle." (Clément Duhart, responsable Devinci Innovation Center, enseignant Intelligence Artificielle)

L'intelligence collective et les fermes de calcul du DVIC mobilisées pour le projet Folding@Home

Folding@Home est un projet conçu par l'Université de Stanford dont le but est de simuler le repliement des protéines dans diverses configurations de température et de pression et ainsi faciliter l’observation de plusieurs maladies, entre autres, le cancer la maladie d'Alzheimer, et actuellement, le Covid-19/Coronavirus.
"Nos passionnés d'intelligence artificielle ont mis en pause leur travaux pour permettre d’exécuter folding@home de Standford sur nos fermes de calcul en 24/7. Depuis 8 jours, plus de 600 simulations ont pu être réalisées. Cette application permet de transformer tout ordinateur en simulateur de repliement de protéine afin de mieux comprendre le fonctionnement du virus du covid19. L'ensemble des données est centralisé et permet la constitution de base de donnée mis à la disposition de la communauté de recherche internationale. Une compétition inter-association au Pole Léonard de Vinci a également été laissée pour stimuler l'ensemble de la communauté et atteindre le plus grand nombre de simulations possibles." (Clément Duhart, responsable Devinci Innovation Center, enseignant Intelligence Artificielle)

Contacter le Fablab du Pôle Léonard de Vinci

En attendant que d'autres solutions arrivent, la production de visières au Fablab du Pôle Léonard de Vinci ne prend pas de pause. Les stocks sont prêts pour de nouvelles livraisons. Toute demande du personnel en besoin d'équipement de protection est bienvenue. Pour toute commande et/ou proposition, le Fablab peut être contacté par mail à l'adresse suivante : equipement.fablab@gmail.com.

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Thomas Poinsignon, promo 2017, lauréat du Prix du jeune Actuaire du Prix SCOR 2019

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Diplômé de la promo 2017 de la majeure Ingénierie Financière, Thomas Poinsignon a remporté le Prix du jeune Actuaire du Prix Scor 2019. Symbole de l'excellence en actuariat, ce prestigieux prix décerné par le quatrième réassureur mondial récompense les meilleurs étudiants en sciences actuarielles pour l'excellence de leur recherche, leurs idées et leurs projets innovants. Dans le cadre de cette compétition, Thomas s'est distingué pour la qualité de son mémoire, "Processus de tarification Non-Vie sur des données chiffrées & anonymisées".

La data science, cet ingénieur actuaire diplômé de l'ESILV l'a découverte grâce aux conseils d'une enseignante de la majeure Ingénierie financière de l'ESILV.
Les enseignements dans le domaine de l'actuariat à l'ESILV ont évolué depuis. Ce parcours de master fait désormais l'objet d'une spécialisation à part entière, la majeure actuariat. L’objectif de cette nouvelle majeure est de former des ingénieurs rompus aux méthodes de gestion et de prévention du risque, de l’analyse des données et des techniques actuarielles.
C'est lors de son stage au sein de Miliman France, cabinet de conseil en actuariat, que Thomas a pu s'initier à l'anonymisation et la pseudonymisation de données dans le cadre de modèles de tarification automobile conforment aux exigences du RGPD.
Deux ans plus tard, à sa surprise, son mémoire de recherche, "Processus de tarification Non-Vie sur des données chiffrées & anonymisées", était récompensé par les  jurys des prix SCOR de l’actuariat. Le groupe Scor est le quatrième réassureur mondial, diversifié tant sur le plan géographique que sectoriel entre assurance vie et non-vie.
Ces jurys, composés de chercheurs et de professionnels de l’assurance, de la réassurance et de la finance mondialement reconnus, sélectionnent les lauréats en fonction de leur maîtrise des concepts actuariels, de la qualité des instruments d’analyse utilisés et de l’originalité de leurs travaux en matière d’avancée scientifique et d’application possible aux métiers de la gestion du risque.

 «Les prix SCOR de l’actuariat récompensent chaque année des travaux innovants menés par de jeunes actuaires du monde entier – et ce depuis vingt-quatre ans. Fidèle à son engagement de long terme en faveur de la recherche, le groupe SCOR à travers l’action de sa Fondation d’entreprise pour la Science est fier de contribuer ainsi au développement des sciences actuarielles et de soutenir de nouvelles réflexions sur l’analyse et la gestion des risques tout en favorisant la reconnaissance de jeunes talents. » (Denis Kessler, Président-Directeur général de SCOR)

Retour sur un parcours d'excellence.

De la découverte de la data science à l'ESILV à l'actuariat

J’ai choisi l’ESILV, car je cherchais une école généraliste qui me permette de pouvoir avoir le choix entre plusieurs disciplines scientifiques variés, en particulier l’informatique et les mathématiques appliquées. Choses que peu d’écoles, en particulier post bac, sont habituellement en mesure de proposer. Et finalement la multidisciplinarité des enseignements ainsi que la localisation de l’école m’ont définitivement convaincu.
J’ai découvert la data science au travers des cours d’informatique et d’IA de Mme Ellul à l’ESILV, ses cours étaient très intéressants, précis mais accessibles, ce qui m’a permis de rapidement et sereinement appréhender les problématiques liées à la data science ainsi qu’à apprentissage machine et ce, avec beaucoup de pédagogie.
Si la partie théorique était abordée rigoureusement, le fait d’avoir régulièrement des exercices comme par exemple des algorithmes bien connus à ré-implémenter (KMeans, K-nn, etc.), m’a assez vite rendu opérationnel ce qui a naturellement renforcé mon engouement vis-à-vis de la discipline.
Mais je pense qu’il est certain aujourd’hui que sans Mme Ellul je ne me serais pas intéressé aussi rapidement et avec autant d’enthousiasme à la data science, c’est pourquoi je tiens vraiment à la remercier tout particulièrement aujourd’hui.
Je suis un tout jeune actuaire actuellement, donc peut-être n’ai-je pas suffisamment de recul pour appréhender la question en toute impartialité. Mais selon moi l’actuariat tend à se nourrir de plus en plus de la data science ce qui me semble être une excellente chose, au point où l’on peut je pense, considérer une certaine forme d’actuariat comme une application particulière de la data science au secteur assuranciel.
Par exemple, dans le cadre de la tarification d’un contrat d’assurance automobile, longtemps des approches « purement statistiques » comme les GLM (modèles linéaires généralisés) ont été employés en particulier en raison de leurs simplicités – relatives – permettant de facilement analyser les résultats obtenus, mais avec l’avènement des objets connectés et l’apparition de boitiers « intelligents » dans les véhicules de certains assurés, une approche davantage orientée vers les données se met progressivement en place.

RGPD, défis et opportunités

Le RGPD (Règlement Général européen sur la Protection des Données) confère à chacun d’entre nous davantage de droits sur nos données et en particulier sur la manière dont elles sont stockées et traitées par toutes formes d’organisations, qu’elles soient privées ou publiques.
Donc même si l’on pense naturellement d’abord à son application aux GAFA, les assureurs ne sont pas en reste, en particulier car ils détiennent des informations souvent sensibles sur leurs assurés (coordonnées, maladies éventuelles, etc.), et le RGPD permet donc de renforcer les droits des clients en contraignant ces organismes à prendre les mesures nécessaires pour protéger ces données, informer les usagers de leurs utilisations, et surtout en limiter la quantité « utile » à l’ère du big data.
Justement, le sujet de mon mémoire d’actuariat portait sur la possibilité de réaliser des procédures de tarification comme celles dont j’ai parlé auparavant, dans le cadre du RGPD c’est à dire sur des données d’une part partiellement, puis dans un second temps totalement anonymisées.
Cependant, afin d’éviter de multiplier les difficultés nous nous sommes concentrés exclusivement sur des modèles de tarification linéaires que nous avons implémentés à la fois pour pouvoir être réalisés sur des données chiffrées à l’aide de schémas de chiffrements homomorphes (pseudonymisation) et directement à partir de données anonymisées à l’aide d’algorithmes d’apprentissages non supervisés.
Initialement, l’idée m’avait été proposé par mon tuteur chez Milliman lors d’un stage dans l’équipe R&D/Analytics. L’objectif initial était en particulier d’étudier la possibilité de déléguer des calculs plus ou moins complexes à un prestataire (cloud-computing) de manière sécurisée, c’est à dire en chiffrant les données de bout en bout.
Par la suite, le sujet a évolué et s’est étoffé, notamment pour prendre en compte l’aspect réglementaire. Mais j’ai immédiatement trouvé le sujet très intéressant selon moi, car il alliait fortement mathématiques et informatiques dans un cadre actuariel relativement nouveau, je mesure donc d’autant plus l’opportunité que j’ai eu à travailler avec lui sur ce sujet.

Le prix Scor, un gage de légitimité auprès de la communauté actuarielle

Après la soutenance de mon mémoire en Janvier 2019 je n’avais pas en tête initialement de participer à ce genre de prix. Je souhaitais surtout pouvoir continuer les travaux entamés dans le mémoire afin de pouvoir les rendre davantage concrets, mais mon tuteur ainsi que quelques amis m’ont parlé du prix Scor.
Après m’être un peu renseigné sur les modalités, je me suis inscrit avec l’aval des responsables pédagogiques de l’ISUP, sans pour autant croire beaucoup en mes chances compte tenu du prestige que représentait pour moi ce prix. J’ai finalement appris la bonne nouvelle fin novembre. À ce moment j’ai été très surpris et en même temps naturellement très heureux de constater, en quelques sorte, qu’une telle institution avait décidé de sanctionner près d’un an de travail et ce qui matérialisait l’aboutissement de mes études d’ingénieur actuaire. Clairement ça m’a boosté et donné confiance en moi pour continuer mes travaux comme je l’avais imaginé initialement !
Outre l'opportunité consistant à légitimer naturellement la poursuite de ces travaux afin de les rendre plus opérationnels, ce prix me permet surtout de pouvoir plus facilement partager mes recherches et les idées exposées dans mon mémoire avec la communauté actuarielle. L’année dernière, avant l’obtention du prix, j’avais déjà eu la chance de déjà pourvoir exposer mes travaux lors du congrès européen des actuaires à Lisbonne (ECA), donc j’espère de nouveau avoir à mettre ma timidité de côté et que de telles opportunités se reproduisent.

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Modélisation d’un sous-marin sous SolidWorks : le projet international de Pierre, promo 2020, apprenti chez Dassault Systèmes

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Apprenti chez Dassault Systèmes, Pierre Versini, promo 2020, a coordonné une équipe internationale chargée de modéliser un sous-marin sous SolidWorks, un projet présenté à "3D Experience World" 2020, à Nashville (États-Unis).

Les résultats, reproduits en direct, ont fait l'objet d'une démonstration d'une durée de 15 heures lors d'un forum organisé début février à Nashville (États-Unis).

Coordonner une équipe aux quatre coins du monde grâce aux outils collaboratifs

C'est  dans le cadre de son rôle dans l'équipe du 3DExperience Lab de Dassault Systèmes que Pierre a accepté le challenge de jouer le rôle d'un chef d'équipe projet.
"J'en suis à ma troisième année d'alternance au sein de l'équipe Academia chez Dassault Systèmes, qui s'occupe de promouvoir les logiciels maison auprès des différentes écoles et universités à travers le monde, en créant et partageant du contenu, des projets (comme ce sous marin) ou des formations e-learning." (Pierre Versini, ESILV 2020) Au sein de cette équipe, j'ai eu l'occasion de piloter pas mal de projets et d’acquérir une bonne expérience sur la plateforme 3DExperience qui est notre principal produit et c'est grâce à cela que le choix s'est porté sur moi.(Pierre Versini, ESILV 2020)
Le projet consistait à montrer comment 4 étudiants originaires de 3 pays différents (États-Unis, France, Inde) peuvent collaborer en temps réel, depuis trois continents différents, pour réaliser une modélisation d'un sous-marin à partir du logiciel Solidworks et en utilisant les différentes applications de la plateforme 3DExperience.
"En amont, j'ai intégré le projet environ 2 mois avant. Le bureau Marketing m'a donné son cahier des charges : Il a fallu concevoir toute la démo de A a Z : trouver le concept, conceptualiser les différentes tâches à réaliser en live, concevoir et modéliser toute la base du sous-marin, gérer la logistique à apporter sur Nashville, mais aussi rentrer en contact avec les étudiants choisis pour les préparer et les former." (Pierre Versini, ESILV 2020)
Pour simuler la zone de couchage du sous-marin, les étudiants se sont appuyés sur le programme de la compétition "Subs in Schools" de la fondation Re-Engineering Australia (REA). Il s'agit du premier concours mondial de conception de sous-marins adressé aux étudiants du monde entier. https://www.youtube.com/watch?v=EaeFYJmoMNg Le projet des étudiants coordonnés par Pierre s'est déroulé sur 2 mois. L'objectif final : réaliser la simulation numérique en direct, lors de l'événement "3D Experience World", du 3 au 5 février, à Nashville (États-Unis).
"Pour ma part,  j'ai eu plusieurs rôles : pendant l’event, je m’occupais de la partie management de projet (gestions des tâches, des outils d’échanges et de stockages, contrôle des résultats, etc …), ainsi que de la partie Human Ergonomics, qui permet de simuler les interactions d'un humain au sein du sous-marin. J'ai aussi été en charge de l'animation d'une démo en réalité virtuelle de la plateforme pour les visiteurs du stand." (Pierre Versini, ESILV 2020)

Une démonstration en direct à Nashville et un CEO intéressé

Dans le cadre du Forum 3D Experience World, organisé à Nashville, les 4 étudiants devaient concevoir en direct le quartier de vie de l'équipage et l'assembler à l'aide du logiciel Solidworks et des outils de modélisation numérique. Sur place, les étudiants ont commencé par modéliser le mobilier des chambres à coucher, comme les lits et les armoires, avec SOLIDWORKS et xDesign. Ensuite, ils ont testé l'utilisation de l'espace disponible, les capacités ergonomiques et ont simulé la résistance des meubles à l'aide des plusieurs outils, comme SIMULIA, Delmia et des simulation dynamique numérique des fluides (DNF/CFD).
" Il y a eu beaucoup de travail en plus des 15 heures sur place, mais les résultats ont été très bons. Concrètement, après 15 heures, nous avons réussi à concevoir entièrement le quartier de vie de l'équipage et à l'assembler. Nous avons réalisé des simulations CFD sur la coque du sous marin ainsi qu'à l’intérieur, tout en communiquant uniquement par le biais des outils disponibles. Nous avons eu  la visite de beaucoup de professeurs qui étaient présents sur le salon. Nous avons même pu présenter nos résultat  au CEO de Dassault Systèmes Bernard Charles."
Les logiciels de simulation numérique tels que 3Dexperience, CATIA, Abaqus, EnSight, ANSYS, HyperWorks, ALTAIR, Salomé, sont au cœur des apprentissages de la majeure Modélisation et Mécanique Numérique à l'ESILV. La majeure est fondée sur la modélisation et la simulation numérique permettant la compréhension de la chaîne complète pour la conception numérique : interaction avec l’environnement, modélisation et outils numériques, optimisation dynamique, approches multi-physiques et multi-échelles. Les soft skills, comme la gestion de projet et le travail interdisciplinaire, font partie des compétences qui sont enseignées tout au long du cycle ingénieur grâce à la méthodologie projets et à la transversalité.

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Quel est le rôle de l’ingénieur ?

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Fer de lance des grandes (r)évolutions techniques et scientifiques, l’ingénieur occupe un rôle prédominant dans la société comme dans l’entreprise. Il innove, conçoit et fabrique. Il gère aussi, de plus en plus, l’organisation, le contrôle et la vente. Il peut aussi manager et diriger. Il doit également agir pour relever les défis posés par la mondialisation, le numérique universel et la transition écologique. Explications.

De l'Antiquité à l'Âge classique, les ingénieurs trouvent leurs modèles auprès des architectes-bâtisseurs-constructeurs-inventeurs, avec des figures telles qu'Imhotep, architecte de la plus ancienne pyramide à degrés du monde en Égypte, Archimède, savant grec connu pour ses découvertes en mécanique, les légions romaines et leurs œuvres de génie civil, les corporations de bâtisseurs des cathédrales européennes au Moyen Âge, Gutenberg et Léonard de Vinci et les inventions de la Renaissance, Denis Papin et la machine à vapeur, etc.

Au cœur des grandes évolutions et technologies modernes

Au-delà de références historiques d'essence militaire, l'ingénieur apparaît, dans sa version moderne, pour l'essentiel à partir du XIXe siècle et la 1re révolution industrielle, où il se confirme comme un acteur de premier plan du développement industriel, qui accompagne le reconstruction et l’équipement de la France après 1945, durant les « Trente Glorieuses » : nucléaire, aéronautique, automobile, pétrole, infrastructures (ponts, autoroutes, réseaux...), etc. Les ingénieurs utilisent les matériaux et les objets, fabriquent les vêtements et les produits alimentaires, exploitent la terre et ses ressources, investissent la lune et l’espace, développent les technologies d’information et de communication, etc. Pour accompagner les grandes transformations de la société, le nombre d’ingénieurs formés en France a été doublé entre 1989 et 2000, pour atteindre aujourd’hui 875 000 ingénieurs dans la population active française.

Un rôle clé dans l’entreprise

Dans les entreprises, depuis le milieu du XXe siècle, le titre d'ingénieur recouvre des réalités très diverses. Il est en effet appliqué aussi bien à des fonctions techniques de réalisation ne comportant aucune responsabilité de conception ou de conduite de projet, qu'à des fonctions commerciales ou de conseil en relation avec des produits ou services à caractère technique mais dont le contenu n'est pas essentiellement technique.
Selon la Commission des Titres d’Ingénieurs (CTI), « les ingénieurs sont les cadres scientifiques et techniques, ayant les compétences nécessaires pour encadrer, diriger et mener un travail d'ingénierie ; l'ingénierie consistant à la réalisation d'objets, de systèmes ou de services répondant en général à un besoin ou à un marché dans un milieu compétitif, en réunissant en mettant en œuvre et en développant les compétences nécessaires. »
Un ingénieur possède ainsi un ensemble de savoirs techniques, économiques, sociaux, environnementaux et humains adaptés à ses missions, reposant sur une solide culture scientifique. Dans un monde complexe et globalisé, en pleine mutation technologique et environnementale, l’ingénieur doit aujourd’hui savoir innover, créer, manager, s’adapter et même entreprendre… Et bien sûr parler couramment l’anglais pour pouvoir travailler à l’international ou avec des équipes multiculturelles.

Moteur de progrès dans une société de plus en plus complexe

« L'ingénieur est un citoyen responsable assurant le lien entre les sciences, les technologies et la communauté humaine. Il s'implique dans les actions civiques visant au bien commun. Il est source d'innovation et moteur de progrès. »
Ces premières lignes de la « Charte d’éthique de l’ingénieur » élaborée par l’IESF (Ingénieurs et Scientifiques de France), disent d’emblée que la responsabilité de l’ingénieur ne se limite pas à son champ scientifique et technique, mais se situe dans la mise en œuvre de son savoir et de ses compétences au service d’un développement harmonieux de l’humanité. Passeurs de technologie vers la société, les ingénieurs sont des acteurs essentiels, tant pour la formation que pour la recherche, dans le processus de réindustrialisation de la France. Au cœur du processus d’innovation, ils jouent un rôle essentiel dans le développement des entreprises et de la société industrielle. C’était vrai hier, c’est le cas encore aujourd’hui, et ce sera encore plus vrai demain avec l’arrivée croissante dans notre vie de produits et de services issus des technologies de pointe.
Cet appel à être « un moteur de progrès » place l’ingénieur aujourd’hui devant un énorme défi : celui de la complexité posée par des contraintes de ressources de plus en plus limitées, dans une société transformée et en mutation sur tous les plans : numérique, écologique, politique, économique, dans un contexte international et en mouvement perpétuel.
Les ingénieurs sont directement concernés pour mesurer la réalité des faits et mettre en œuvre des techniques de suivi, concevoir et mettre en œuvre des solutions concrètes aux nouveaux problèmes rencontrés, et accepter une modification en profondeur des pratiques de métier de l'ingénierie et de leur positionnement dans les processus décisionnels. Cela se traduit par une participation accrue en amont aux fonctions de conception et de maîtrise d'ouvrage, dans un esprit de responsabilité sociétale et avec un rôle à repenser au sein de l'entreprise. Dans ce nouveau paradigme, les ingénieurs doivent apprendre à poser les problèmes autant qu'à les résoudre, et à mieux « prendre en compte les préoccupations de protection de l'homme, de la vie et de l'environnement, et plus généralement du bien-être collectif. » comme le rappelle la CTI dans sa définition de l’ingénieur. De quoi susciter de belles vocations après des jeunes générations de plus en plus en quête de sens ! L’avenir de notre monde en dépend.

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