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Confinement et #OrientationPostBac, les élèves-ingénieurs de l’ESILV conseillent les lycéens

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#OrientationPostBac, c'est un hashtag que l'on voit fleurir sur LinkedIn ces dernières semaines. Une initiative des étudiants pour informer et aider au mieux sur les formations de l'enseignement supérieur.

Plusieurs élèves-ingénieurs de l'ESILV ont relevé le pari du coaching à distance et proposent leur aide aux lycéens en quête de repères suite à l'annulation des événements d'orientation post-bac en raison du confinement.
Choisir son parcours dans l'enseignement supérieur, ce  n'est pas une mince affaire, le choisir en ce moment, encore moins. À l'heure où l’épidémie de Covid-19 contraint les établissements à revoir les modalités des concours de rentrée, les initiatives des étudiants pour informer et aider au mieux sur les orientations des lycéens se multiplient.
Parmi les coachs "de crise" en orientation post bac, on remarque plusieurs étudiants de l'ESILV qui proposent bénévolement leurs services. Nous en avons interviewé 2 étudiantes en double-diplôme Ingénieur-Manager.

Céline Carlier, promo 2020, majeure Informatique, objets connectés et sécurité

"LinkedIn est un bon canal mais peu d'étudiants l'utilisent régulièrement donc on touche plus les parents/proches. Je me disais justement qu'en touchant directement les lycées ou élèves, ce serait plus pertinent.
Je ne pense pas avoir de "spécialisation" particulière, mon but est vraiment d'essayer de répondre aux interrogations des élèves en m'appuyant sur mon retour d'expérience. J'ai reçu quelques demandes concernant l'ESILV au sujet des nouvelles majeures, des débouchés du cursus, de ce qui se cachait derrière tel ou tel intitulé de cours ou encore de la charge de travail par exemple. J'essaie de leur apporter les éléments de contexte et les ressources nécessaires pour qu'ils puissent plus facilement se projeter. Je les redirige aussi parfois vers d'autres personnes de mon entourage ou du réseau de l'école qui sont plus à même de répondre.
Au sujet du double-diplôme Ingénieur-Manager, je dirais que le plus important est de bien étudier l'ensemble des parcours que proposent les écoles et les différentes options qui sont offertes aux étudiants au fil de leur cursus.
Personnellement, je suis ravie d'avoir fait ce choix de parcours car il m'a permis d'avoir un cursus ingénieur solide tout en complétant ma palette de compétences sur des sujets plus commerciaux, marketing ou management. C'est un atout considérable sur le marché du travail actuellement, beaucoup d'entreprises cherchent ce genre de profil double." (Céline Carlier, ESILV 2020)

Hiba Beldi, promo 2020, majeure Informatique, objets connectés et sécurité

"Bachelière S SVT spécialité maths, j’étais entrée en post-bac en 2015 (direction la classe préparatoire intégrée de l’ESILV). Dès la rentrée en première année, j’ai pu intégrer le cursus de 5 ans en double diplôme Ingénieur-Manager.
Pour la quatrième année, il a fallu choisir des spécialités dans chacune des deux écoles : à l’ESILV mon choix s’est porté sur la majeure data science et l’intelligence artificielle (DIA), et à l’EMLV j’ai décidé de faire de la finance d’entreprise (Corporate Finance). La DIA est un secteur en plein essor, qui a beaucoup de domaines d’application ce qui a attisé ma curiosité. Quant à la Corporate Finance, elle me donnait une occasion de s’approcher des cœurs de métier, puisque la finance est une base essentielle dans toute entreprise. À cela s’ajoute les notions de management, qui me permettent aujourd’hui de diriger une équipe en étant stagiaire.
Pour prendre les décisions sur mes études, j’ai eu la chance d’échanger avec des étudiants, des alumnis et des professeurs en salons, journées portes ouvertes (JPO), et forums entreprise. Mais aujourd’hui, dans le contexte actuel, les occasions d’échanger en live sont quasi inexistantes.
Je veux donc pouvoir apporter ma pierre à l’édifice et répondre à toute question relative au cursus (à l’ESILV, ou d’une manière générale sur les études d’ingénieurs, sur le double diplôme avec l’EMLV, la prépa intégrée, la vie associative, le semestre à l’international, la transversalité, les stages, le positionnement de l’ingénieurE,…).
Ces derniers mois, j'ai reçu plusieurs questions, de la part :
  • des étudiants de l’international (Tunisie, Inde) sur l’alternance, la majeure modélisation et mécanique numérique, la majeure santé biotech, la pédagogie à l’ESILV, la vie étudiante, les logements
  • des étudiants en France : pour de l’alternance en industrie 4.0, le double diplôme ingénieur-manager d’ingénieur d’affaires, le double diplôme en 5 ans ingénieur-manager, ou du post-bac en initial
Pour toutes les personnes qui hésitent encore à prendre le double diplôme ingénieur-manager en 5 ans :
  • Le double diplôme permet de découvrir des matières qu’on ne pense pas étudier dans le cursus d’ingénieur classique : droit, comptabilité, vente, marketing …  Ce sont des cordes pour sa propre culture générale à utiliser en entreprise, mais aussi plus tard dans le cadre de l’ouverture de sa propre boîte par exemple.
  • Le double diplôme permet de faire la différence ; par exemple pendant ma recherche de stage en année 4. C’est ce qui m’avait permis entre autres d’intégrer le groupe Safran SA (CSP PLW)." (Hiba Beldi, ESILV 2020)

Et du côté masculin …

Mais les garçons ne sont pas en reste ! On note les propositions de Théo Cothias, en alternance à l'ESILV, majeure Mécanique numérique et modélisation, et de Loïc Morin, en 3e année. À l'ESILV, les deux flux principaux d’intégration sont le Concours AVENIR BAC en admission post-bac via la procédure Parcoursup, et le concours AVENIR PREPAS après une classe préparatoire aux grandes écoles. Hors ces procédures spécifiques aux Terminales S et CPGE, vous pouvez intégrer l’ESILV de bac à bac+4, en admissions parallèles, par exemple après un DUT ou une Licence scientifique via le concours AVENIR PLUS. Pour en savoir plus sur les procédures d'admission à l'ESILV.

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Trouver son stage ingénieur : les conseils de Yann, ESILV promo 2021

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Avec un taux de réponse dépassant 50% de la part des employeurs, et 5 offres fermes, Yann Abou Jaoudé, promo 2021, détaille les éléments clés qui lui ont permis de trouver son stage en cursus ingénieur.

Savoir provoquer sa chance lorsque l'on est à la recherche d'un stage ingénieur, relève non pas d'un véritable parcours du combattant, mais de l'art de rédiger une lettre de motivation et de bien se présenter en entretien. Sur LinkedIn, Yann Abou, étudiant en 4ème année à l'ESILV, chef de projet cockpit au sein de LéoFly, l’association aéronautique et spatiale du Pôle Léonard de Vinci, explique, à renfort de chiffres, sa démarche pour trouver un stage lié à sa passion, l'aéronautique. Témoignage.

Comment choisir son école d'ingénieurs ?

J’ai un des parcours scolaires les plus communs à l’ESILV : j’ai fait un bac scientifique spé ISN dans mon lycée de secteur, j’ai intégré l’ESILV avec le concours Avenir, je suis aussi le double diplôme ingénieur-manager.
L’ESILV était mon premier choix. Mes domaines de prédilection étaient l’aéronautique et l’informatique. Je passais mes weekends à faire du vol libre d’intérieur. Pour l’informatique, j’ai commencé au collège en créant des programmes sur mes consoles de jeux et ma spécialité ISN m’a fait prendre conscience de mon avance sur le domaine.
Je ne voulais pas choisir tout de suite. Les écoles d’ingénieurs proposant à la fois une spécialisation menant à l’aéronautique et une majeure informatique étaient dans ma ligne de mire.
Même si mes résultats étaient relativement bons, je savais que je ne travaillais pas assez pour espérer réussir dans une grande prépa.  Mes petits projets personnels me rendaient très heureux, l’idée de devoir tout arrêter pour deux années d’études stressantes m’ennuyait. J’ai alors retiré toutes les prépas de mes choix.
Ensuite, le cadre parisien m’arrangeait. Mes parents étant commerçants, afin d’avoir une retraite, ils ont acquis deux petits studios à Paris: javais donc la chance d'avoir un logement à disposition. Vivre l’effervescence du quotidien parisien m’attirait également. Enfin, j’avais un dernier critère un peu plus subtil, la communication de l’école. En Terminale, j’avais très peu confiance dans l’éducation classique. Pour moi, les seules connaissances utiles étaient celles que l’on apprend seul et sans contraintes. L’intérêt principal d’intégrer une école était alors le diplôme : l’école se devait d’être reconnue, ou du moins, me donner des arguments convaincants du point de vue de l'insertion professionnelle. Cela passe par les classements par exemple, ou le caractère transversal de l’école. En terminale, on ne comprend souvent pas le véritable intérêt des compétences humaines et organisationnelles. Mais on peut facilement deviner que ces compétences sont appréciées par les recruteurs.
Comme dit plus haut, en entrant à l‘ESILV, mon choix n’était pas encore fait. J’hésitais alors entre Mécanique (NR: Mécanique numérique et modélisation) et Informatique (NR: Informatique, objets connectés et sécurité). Lors de la prépa intégrée, j’ai reçu des cours de mécanique d’enseignants très doués, m’offrant des cours d’une difficulté élevée. Malgré un travail laborieux, je survolais à peine la moyenne.
De l’autre coté en informatique, je poussais avec plaisir les projets plus loin que demandé. Ma moyenne était excellente sans que j'aie l’impression de travailler. Parfois, il faut juste exploiter son talent. J’ai aussi été rassuré par mon association d’aéronautique Leofly, qui m’a donné un aperçu pratique du travail disponible en informatique dans les domaine de l'aéronautique et de l'industrie spatiale.

Comment postuler efficacement aux offres de stages ?

J’ai envoyé environ 70 candidatures sans compter les « candidatures simplifiées » de LinkedIn. Je n’ai jamais postulé deux fois dans la même entreprise; excepté chez Dassault, car un interne m’a certifié que toutes les candidatures n’arrivent pas dans la même boite mail selon les centres où je postule.
J’ai eu environ 40 mails de réponse, dont 25 étaient génériques. Au moins, un mail générique donne l’impression que sa candidature a été vue, c’est très encourageant. J’ai eu au moins un entretien téléphonique avec 8 entreprises. Parmi elles, 4 m'ont remercié, et 3 ont continué vers un entretien technique.
Il s’agissait de NAVAL, ARDANTI Défense et EFFIGEN. Enfin, la dernière était une start-up qui cherchait à faire une application Android. C’est surement le moyen le plus simple de trouver un stage en informatique. Il doit y avoir des centaines de petites ou moyennes entreprises qui cherchent à avoir un site ou une application bon marché. Malheureusement, ce ne sont pas les domaines qui m’intéressent. Parfois, certaines annonces parlant d’« analyse de données » m’ont leurré, car il s’agissait en réalité d’un de ces domaines. Ainsi l’entretien est aussi là pour corriger ce genre de méprises. J’estime que 3 de mes 4 refus après entretien sont dus à une mauvaise analyse d’une offre de ma part. Ce que je recherchais ? Pour mon stage de 4ème année, je voulais une entreprise liée à l’aéronautique, à l'industrie spatiale ou à la défense. C’est pour moi ce qui me manquait sur mon CV. Je m’ouvrais également à tout les emplois informatiques ayant une dimension, mais surtout pour 4 mois, ils sont très rares.
Durant ma recherche, j’ai commencé par toutes les grandes entreprises. J’avais pu m’apercevoir l’année passée que certaines avaient un processus de recrutement très long et mettent souvent longtemps à répondre. J’avais aussi appris que certains organismes ont des processus de recrutement rigides, tel que l’ESA (European Space Agency) qui n’accepte les candidatures qu’avant le 10 novembre.
Jusqu’en décembre, j’ai envoyé une quarantaine de candidatures, toutes pour les plus grandes entreprises aéronautiques, spatiales ou de la défense. A chaque fois je me rendais sur le site de l’entreprise en question et explorais les offres.
Dassault, Thales, Altran, il est assez facile de lister les plus grands acteurs d’un secteur. J’ai parfois pu rencontrer des représentants de ces entreprises lors des forums de l’ESILV. L’utilité de ces forums est pour moi plus de guider les élèves en donnant l’occasion aux entreprises de se vendre, plutôt que de trouver un stage. Finalement, même si cela a permis de légèrement développer mon réseau, la réponse de ces nouveaux contacts a toujours été : « Va sur notre site, tu trouveras ton bonheur ».
Vers janvier, n’ayant toujours pas de résultat, je commence à me tourner vers des entreprises de plus petite taille. Pour cela, j’utilise le site welcometothejungle.com que je trouve très bien fait.  J’utilise aussi le portail de l’ESILV qui liste les offres de stage des partenaires, les offres LinkedIn et le site glassdoor.fr .

Comment rédiger une bonne lettre de motivation pour trouver son stage ?

Pour la lettre de motivation, elle est personnalisée pour chaque entreprise. Mon conseil principal, afin de ne pas passer trop de temps sur une lettre, est d’avoir une structure claire et récurrente. Ainsi mes lettres suivaient toujours cette même structure :
  • Le paragraphe : " Je suis étudiant de l’ESILV qui recherche un stage de 4 mois dans ce domaine d’avril à août ".
  • Ma spécialisation : ce que je vois en cours, en accord avec les compétences demandées…
  • Mes liens avec le domaine. Personnellement, cela peut être que je suis autodidacte pour l’informatique ou mon association Leofly si le domaine est plus aéronautique. Ici j’inclus souvent une référence à une expérience de mon CV que je veux mettre en avant car adjacente à l’offre de stage. Par exemple, pour l’offre « Intégrateur fonctionnel système » de NAVAL, j’ai mentionné mon projet de cockpit d’année 2. La moitié de l’entretien technique tourna finalement autour de ce projet.
  • Un paragraphe « au-delà du technique » qui peut parler de compétences humaines, de mon double diplôme ingénieur-manager, de mon semestre à l’étranger, ou de compétences pédagogiques. Ce paragraphe inclut toujours une mention de mon TOEFL.
  • Enfin, le paragraphe indiquant que je partage les valeurs de l’entreprise et comment ce stage en particulier m’ouvrira les portes d’un avenir glorieux dans son domaine.
Il faut quand même compter entre 40 minutes et une heure par lettre, avec le temps de bien repérer les objectifs de l’entreprise. Le CV ne change finalement que très rarement.
Chaque paragraphe fait entre 80 et 100 mots environ, je déborde très rarement. 5 paragraphes de 4 ou 5 lignes, c’est un style facile à lire. Être régulier donne un rythme de lecture et de respiration claire.
Tous les projets, même les expériences personnelles, peuvent être sujets à des questionnements voire une incompréhension du recruteur. C’est toujours un dilemme : trop en dire c’est rendre sa lettre lourde, mais ne pas être clair, c’est à l’évidence bien pire.
Pour résoudre ce problème, toute les références à mes projets, mon association ou même ma spécialisation informatique à l’ESILV sont cliquables. Je peux dire en une ligne que dans notre association d’aéronautique Léofly, nous avons lancé 3 fusées lors de la dernière campagne de lancement C'Space.

Comment obtenir un entretien d'embauche ?

Cette pratique m’amène à un conseil que vous avez surement déjà beaucoup entendu : " Il faut soigner sa présence en ligne".
Le premier résultat de votre nom et prénom doit tout de suite faire écho à votre CV. Pour ma part, selon les jours, c’est soit mon LinkedIn, soit mon profil DVIC qui tombe en premier. Les tutoriels de référencement sont nombreux sur internet. Dans toutes les lettres de motivations, il faut absolument être cohérent avec ses premiers résultats.  Le De Vinci Innovation Center était mon meilleur ami en entretien, pour ceux qui n’y sont pas, utilisez github ! Au-delà du code, vous pouvez partager des démonstrations de projets : « Le JS est un langage que je maitrise, ainsi je l’ai choisi pour mon projet de Solveur de Scrabble en ligne fait en terminale» ou une démo YouTube.
Pour les entretiens, je n’ai eu quasiment que des entretiens téléphoniques, sauf pour un entretien chez Ardanti Défense. Un entretien a eu lieu en Visio, et j’ai aussi eu mon premier entretien téléphonique de groupe, je ne pense pas que l’entreprise retentera l’expérience.
Cela se passe toujours de la même manière. Le recruteur nous donne l’occasion de déballer notre pitch. Puis quelques questions classiques arrivent comme : « Que sais-tu de notre entreprise ? » Enfin, l’entretien dérive sur un projet en particulier. L’entretien est, selon moi, la partie la plus facile. J’ai deux petites techniques récurrentes. Il arrive un moment où le recruteur cherche dans les expériences ce qui pourrait l’intéresser. Le coup parfait est de réussir à se placer pour dire :  « Je peux vous parler de tel projet » au moment où il semble chercher. La deuxième technique est utilisable quand vous entendez les mots : « Avez-vous des questions ? » . Je me permets alors ma petite folie et je demande au recruteur comment il se sent dans son entreprise ou quel est son meilleur souvenir. Posée délicatement, je caresse l’espoir que cette question laisse une petite marque positive.
Enfin le CV. Pour moi le CV, c’est un projet de vie, ça se fait sur la durée.  Quand on arrive à la recherche de stage, il est tel qu’il est, c’est-à-dire le résultat de la stratégie globale. Pour le mettre en forme, il y a pleins de templates en ligne, tous très bien. Prenez un CV d’un collègue, changez la couleur, mettez vos infos, si vous le trouvez agréable a l’œil, le recruteur l’aimera aussi. Je reste très classique, une zone formation, une expérience, une compétence et un petit centre d’intérêt. Titre visible et clair, pas plus de 2 petites lignes par titre, en gris, de toute façon, elles ne seront surement pas lues. Je n’ai pas trop de conseils à donner sur cette partie, je suis en majorité les recommandations trouvées sur internet.

Comment bien choisir son stage de 4e année de cursus ingénieur ?

J'avais effectué 3 missions avant mon stage de deuxième année de cycle ingénieur. Tout d’abord, une mission humanitaire au Liban, ce n’est pas vraiment un stage mais c’est tout aussi vendeur. J’ai donné des cours de Français et de mathématiques à des orphelins au Liban durant 5 semaines. Contacter l’organisme était assez simple via ma famille libanaise et les besoins étaient très élevés durant la crise en Syrie. Une lettre de motivation et un entretien téléphonique de 20 minutes ont suffi.
Mon stage de deuxième année à l’ESILV, je l'ai trouvé par le portail étudiant de l’ESILV, a la Tech Kids Academy dans le 15ème. J’ai donné des cours de pythons et de scratch à des élèves surmotivés de 7 à 17 ans. J’avais pour collègues 5 autres stagiaires de l’ESILV et de L’IIM. C’était un stage très agréable, je suis désormais très à l’aise pour donner des cours, mais je sentais que mon profil technique s’épuisait.
C’est pourquoi en troisième année, j’ai décidé de faire un stage très technique. Le développement en 3 mois et en total autonomie d’un Serveur SFTP chez IT-CE, la filiale informatique des Caisses d'Epargne et du Crédit Foncier. Trois mois de code en C++ avec la documentation à la fin. J’ai eu ce stage via à mon réseau personnel.
Le stage de 4ème année, je le ferai chez Ardanti Défense. La proposition chez Naval Group était aussi très intéressante, le choix fut plus que compliqué. Ardanti Défense développe un logiciel de simulation « 3D Analityx » qui permet de simuler des intrusions sur des lieux sensibles. Elle utilise ensuite son logiciel afin de proposer des solutions d’optimisation de la sécurité des sites.  Parmi ses clients, ont trouve des géants, comme Thales.
C’est une offre venant du portail étudiant de l’ESILV. L’intitulé est « Stage ingénieur 3D, IA, simulation algorithmie ». Comme la plupart des intitulés, ça ne veut rien dire, c’est normal et c’est peut-être le seul élément normal dans ce stage.
C'est d'abord l'intitulé « Stage pour 2 ingénieur » qui m' tapé dans l’œil. Ensuite, bien que des centres d’intérêt soient demandés (IA, drones etc.), aucune compétence en programmation ne semble requise.
Enfin, dans le descriptif du stage on trouvait cette remarque :  « On attend aussi un regard neuf, des nouvelles idées, des contributions. » Cette phrase qui semble supposer que le stagiaire aurait besoin d’un avis. Il n’en faut pas plus pour me motiver.
Je contacte mon grand camarade de travail, Pierre Debaisieux et nous voilà partis. En objet, Candidature Binomiale, "binomiale" étant un mot d’habitude utilisé pour définir une loi de probabilité, mais pas incorrecte car relative à un binôme, nous commencions fort avec ce qui pouvait probablement être perçu comme de l’humour. J’ai écrit une lettre de motivation sous l’œil attentif de Pierre. C’était un exercice assez compliqué, car il fallait montrer que nous somme le binôme idéal sans qu’il n’y ait trop de malentendus sur notre relation.
Quelques jours plus tard, nous recevons chacun un appel téléphonique à l’improviste, qui ont finalement été nos premiers entretiens, durant chacun environ une heure.
Quelques temps après, nous obtenons notre second entretien. Il est prévu pour un vendredi après-midi, ni l’heure ni le lieu ne sont précisés, pourtant moi comme Pierre sommes convaincus qu’il s’agit d’un entretien physique. Rendus au pied des locaux d’Ardanti dans les beaux quartiers parisiens, nous appelons notre contact.
« Sapristi ! Mais c’était un entretien téléphonique ! Je vous rappelle tout de suite. » Quelques minutes s’écoulent et notre contact nous rappelle :  « Écoutez, voyez-vous le bar Le Comète ? Attendez là-bas, M. Ardant, PDG Fondateur d’Ardanti, va vous rejoindre.»
Dans le bar, M. Ardant nous fait la démonstration de son logiciel, le meilleur logiciel, mixte entre les jeux vidéos City-Skyline et XCOM. C’était l’entretien le plus détendu imaginable, jusqu’à ce que notre contact arrive, pour nous poser de vraies questions d’entretien. L’ambiance restait tout de même très agréable.
C’est ainsi que nous avons eu notre stage, sirotant un jus détox avec mon bon ami Pierre. Nous avons rusé pour payer le café à M. Ardant et son associé et nous avons obtenu notre stage, le meilleur des stages, 4 jours après. Le confinement ne m’a pas posé de problème. À vrai dire, je suis un peu parano, j’ai vu un risque de confinement fin mars au moment de mon choix, et cela a pesé dans la balance, me faisant refuser mon stage chez Naval à St-Tropez. Le confinement est survenu après que les conventions soient signées, c’est le cas pour nous tous les A4. Cela dit, certains ont eu leurs stages annulés, ceux-là sont actuellement à la recherche d'un stage de deux mois par tous les moyens. Ça ne doit pas être simple.
Pour résumer, la lettre de motivation, c’est LA vraie épreuve de la recherche de stage. Le CV, lui est déjà prêt. Je conseille d’avoir une forte présence en ligne afin que toute l’info soit facilement vérifiable, de tout linker.
De vendre une seule expérience dans la lettre de motivation. Évidemment, il est important de faire des lettres de motivations personnalisées. Enfin, de faciliter le travail du recruteur durant l’entretien, en le guidant vers le projet qui l'intéressera le plus.

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Bachelor en école d’ingénieurs : quels stages pour quelles missions ?

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En Bachelor Ingénierie Numérique ou Technology & Management les étudiants de l'ESILV effectuent des stages en entreprise durant les deux premières années du programme. Les missions suivent les enseignements couvrant tous les domaines du numérique et des technologies.

Les stages visent à consolider les compétences scientifiques et techniques des étudiants en Bachelor et à mettre en pratique les soft skills développées par les étudiants. Le secteur du numérique est porteur d'emplois et les attentes des employeurs sont élevées. 60% des employeurs du numérique considèrent que les compétences personnelles sont aussi importantes que les compétences techniques : autonomie, agilité, capacités d’organisation, travail d'équipe …
A l'ESILV, les étudiants qui choisissent la voie du bachelor en trois ans ont la possibilité de s'immerger dans le monde de l'entreprise et de mettre en pratique les différents enseignements reçus, dans les nouvelles technologies, l'informatique ou le management.
Qu'il s'agisse du Bachelor Ingénierie Numérique ou du Bachelor Technology & Management, les deux premières années du programme comportent chacune des stages de deux à trois mois, dans des métiers et domaines en lien avec l'innovation. La troisième année est entièrement en alternance ou peut être effectuée à l'étranger, dans le cadre du Bachelor Technology & Management.

Quels stages en Bachelor en école d'ingénieur ?

Parmi les entreprises qui ont fait appel aux étudiants du Bachelor Ingénierie numérique de l'ESILV en 2019, on note de grands groupes comme Capgemeni, Lacoste, Allianz Partners et des PME comme ITQ Security, Itrade Consulting, Sofluido... Quelques exemples de stages réalisés par les étudiants de 1ère ou 2ème année de Bachelor en école d'ingénieurs ainsi que les missions afférentes :

Stage en sécurité informatique

  • Maquettage de systèmes de vidéoprotection, alarme, intrusion en IP, etc.
  • Helpdesk/infogérance
  • Télémaintenance de sites en vidéoprotéction
  • ERP Wipsos
  • Ce stage permet d'approfondir les connaissance suivantes : systèmes Windows 2012/ 2016 SRV, connaissance de la partie switching, du plan d’adressages réseaux, des serveurs  LAMP…

Stage en e-commerce

  • Au sein de la Digital Factory, l'étudiant a fait partie de l’équipe de développement, dont le rôle est de maintenir et de faire évoluer le site e-commerce de la marque
  • Il a participé au développement, à l’écriture de documentation technique, ainsi qu’à des phases de test
  • Cette expérience lui a permis de découvrir le monde de l'entreprise, au sein d'une équipe en méthodologie AGILE, grâce aux connaissances de développement web (html5,css3,ES6) et de rédaction de divers documents techniques.

Stagiaire Développeur

  • Applications de présentation de démonstrateurs incluant du Machine Learning avec un focus particulier sur l’analyse sémantique ;
  •  IHM (Interface Homme Machine) pour la présentation des offres autour des objets connectés, les médias sociaux ou la mobilité
  • Applications en 3DUnity pour créer des environnements virtuels de type plate-forme
  • Les compétences dévelopées : démontrer ses connaissances techniques et sa capacité à les faire grandir dans le contexte du projet ; autonomie, organisation dans le travail, proactivité.  L'étudiant a eu la possibilité de découvrir le travail avec des startups en incubation pour accélérer la transformation numérique des clients de son entreprise. Il a ainsi pu démontrer sa capacité d’écoute et son sens du service et de travail en équipe, dans le respect de la qualité et des délais.

Stage de développement d'application avec un informaticien / contrôleur de gestion

  • Développement d’une application mobile à destination des clients afin qu’ils puissent commander leurs pièces de manière autonome.
  • Développement d’une application Windows pour la sauvegarde des données de la société vers un serveur dédié.
  • Installation et administration de bases de données HFSQL, modélisation d’applications dans les environnements Windows et Android.
  • Quelques compétences mises en oeuvre :  évaluer les possibilités d’intégration de nouveaux outils avec les développements existants, appréhender le cryptage de données, maitriser les échanges EDI par les protocoles POP et SMPT, création d’applications évoluées en Windev et WindevMobile, déploiement de l’application réalisée sur magasin d'applications Google Play.

Chargé d'Assistance au Département International Automobile

  • Accueillir les bénéficiaires et identifier la demande ;
  • Analyser la situation et proposer des solutions en accord avec leur contrat.
  • Mettre en place et coordonner les actions nécessaires, s'assurer du bon déroulement des prestations et de la qualité du service;
  • Rédiger les comptes rendus et traiter les consignes nécessaires à la finalisation des dossiers en cours;
  • S'assurer de la bonne tenue des dossiers informatiques conformément aux procédures en vigueur
  • Contribuer activement à l'atteinte des objectifs de satisfaction client et de productivité du service.
  • Connaissances et compétences visées : expérience dans la relation client dans un secteur à fort niveau d'exigence en matière de qualité de service, maîtrise des outils informatiques et digitaux et une expérience dans l'utilisation d'un outil CRM, anglais niveau bilingue.

Aide aux recrutements de profils d'ingénieurs nouvelles technologies

  • Suivi des passages d'annonces sur les job boards (Monster, Indeed, LinkedIn...)
  • Effectuer une première sélection avant l'entretien avec le service des ressources humaines.
  • Prospection en vue de détection de besoins sur des nouveaux prospects, appels téléphoniques, présentation de l'entreprise et recueil du besoin
  • Mise en adéquation avec les équipes commerciales des profils disponibles en interne et des besoins détectés
  • Les compétences visées : compréhension des enjeux des transformations numériques ; chasse de profils expérimentés sur les nouvelles technologies ( avec le support RH) ; compréhension de l'importance de la détection de nouveaux clients pour une PME ; capacité à développer un esprit de synthèse pour la compréhension des besoins exprimés par les prospects ou clients.
La candidature pour les Bachelor ESILV s’effectue via Parcoursup (post bac) et/ou la procédure Avenir Bachelors. 

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Mesures sanitaires et industrie : les solutions connectées de CAD.42, une startup de deux diplômés ESILV

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Deux anciens élèves de l'ESILV, Jean-Philippe Panaget et Raphael Garcia Brotons, co-fondateurs de la start-up CAD.42, viennent de lancer un nouveau dispositif précis à 10cm qui permet d'alerter lors d'un rapprochement à moins de 2 mètres.

Le bipper Kyd.42 fait partie d'une batterie de solutions connectées proposées par CAD.42 pour faire respecter les mesures de distanciation sociale et les gestes-barrières sur les chantiers. Avec la reprise des chantiers, les entreprises de BTP doivent mettre en place des mesures sanitaires et de sécurité : une distance d'au moins 1 mètre entre chaque salarié, le respect des gestes barrière (port du masque, hygiène)... Selon Jean-Philippe Panaget, diplômé de l'ESILV et intervenant dans le cadre du parcours Start-up,  il s'agit d'un changement de mentalités.
"Il faut réaliser qu'on demande du jour au lendemain à des dizaines de milliers de compagnons de changer leur manière de faire, voire d'être. Ce à quoi répond ce produit, ce n'est pas "garder une distance de sécurité entre des compagnons", mais justement d'aider une adaptation la plus rapide des compagnons à ces nouvelles règles."  (Jean-Philippe Panaget, cofondateur CAD.42, ESILV 2012)

Des solutions connectées pour la sécurité en cas d'épidémie

Cad.42 édite des logiciels de suivi de chantier en temps réel qui mixent l'IA, l'IOT et le BIM pour les mettre au service de la performance industrielle. Dans le contexte de la crise sanitaire, cette start-up créée en 2016 a adapté son offre pour proposer plusieurs solutions connectées intitulées "Covid-19". Parmi ces objets connectés qui aident à faire respecter les mesures de distanciation sociale, on retrouve désormais KYD.42 (Keep your Distance) un dispositif de  type bipper, qui permet d'alerter les opérateurs en cas de trop grande proximité (moins de 2 mètres). https://www.youtube.com/watch?v=HyjoK8GeTC4
Contrairement à d'autres dispositifs de géolocalisation, le dispositif KYD.42 permet une précision à 10cm sans infrastructure. Grâce à un un système de « ranging », chaque dispositif se synchronise avec ceux qui se trouvent autour de lui, dans un périmètre de 10 mètres. La technologie ultra wide band (UWB) permet d'évaluer les distances en mesurant le temps de vol que les ondes radio vont mettre à atteindre les dispositifs. Les distances sont mesurées une vingtaine de fois par seconde pour chaque dispositif.
Le dispositif est mis en vente à partir du 22 avril et les commandes sont nombreuses, pour le marché des sites industriels, comme dans d'autres domaines: santé, EHPAD, logistique ... D'autres objets connectés de CAD.42 permettent d'envoyer des alertes, que ce soit par géolocalisation absolue couplée à la plateforme de gestion de données FieldTracker ou par calcul de distance relative.
  • Notification de proximité (BLE, bluetooth low energy)
  • Géolocalisation absolue outdoor (GPS RTK- Real-time kinematic)
  • Géolocalisation absolue indoor/outdoor (UWB - ultra- wideband)
  • Détection de proximité centimétrique (UWB)

La plateforme Fieldtracker mise à disposition gratuitement pendant le confinement

FieldTracker est une application web fournie par CAD.42 qui permet de récolter et analyser les données pour mettre en place et suivre les campagnes de prévention sur le terrain. Elle est compatible avec tous les objets connectés de géolocalisation développés par la startup. En signe de solidarité avec les entreprises touchées par la crise du coronavirus, la start-up met à disposition gratuitement sa plateforme à tous ses clients pendant cette période de confinement. Plus d'infos : https://cad42.com/

L’article Mesures sanitaires et industrie : les solutions connectées de CAD.42, une startup de deux diplômés ESILV est apparu en premier sur Ecole d'Ingénieurs Paris-La Défense ESILV.

Qu’est-ce que l’informatique de périphérie (edge computing) ?

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Une nouvelle révolution est en cours dans le paysage technologique, qui va modifier profondément la manière dont les données massives générées par les objets et appareils connectés sont créées et traitées. Il s’agit de l’edge computing - l’informatique de périphérie. Découvrez sa définition, ses avantages et ses applications.

Alternative au cloud, cette technologie joue un rôle de premier plan dans le développement des véhicules autonomes, des systèmes intelligents ou encore de la 5G. https://www.youtube.com/watch?v=cEOUeItHDdo Traiter les données au plus près de leur source Traduit en français par « informatique de périphérie », « informatique en périphérie du réseau » ou « à la frontière du réseau », l'edge computing désigne une architecture informatique distribuée ouverte. Cette infrastructure inclut des capteurs qui collectent et analysent des données de façon directe par le périphérique qui les produit (objet connecté, smartphone…) ou par un ordinateur / serveur local, plutôt que de transférer ces données vers le Cloud ou un serveur centralisé (Data Center).
Elle ne se substitue pas au cloud. Elle profite plutôt de ses ressources (puissance de calcul, machine learning, big data…), mais seulement périodiquement. Jusqu’à récemment, le rôle de l’edge computing a principalement consisté à ingérer, stocker, filtrer et envoyer des données sur des systèmes dans le cloud.
Toutefois, nous sommes aujourd’hui dans la situation dans laquelle ces systèmes possèdent plus de puissance de calcul, de stockage et d’analyse pour consommer et agir sur les données dans le réseau machine. Rendre des systèmes connectés plus autonomes, plus rapides et plus efficaces Selon le rapport IDC Data Age 2025, 175 zettaoctets (soit 175 000 milliards de gigaoctets) de données seront générées à l’échelle de la planète d’ici 2025. L’augmentation de la puissance de traitement en périphérie contribue à créer des systèmes autonomes qui donnent aux entreprises la possibilité de gagner en rendement et en productivité, tout en permettant au personnel de se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée.
Par ailleurs, en rapprochant les ressources de stockage et de calcul ainsi que les applications à proximité du lieu où sont générés et collectées les données, l'appareil peut se passer du cloud, on gagne du temps : celui que met l'information pour effectuer son trajet aller-retour jusqu'au cloud ou data center, apportant ainsi fluidité et rapidité de réaction.
Les besoins en bande passante sont réduits, ainsi que les coûts énergétiques liés aux transferts des informations. Des applications variées et en forte croissance L’edge computing ouvre de nouvelles possibilités pour les applications de l’Internet des objets, en particulier pour celles dépendant du machine learning pour des tâches telles que la détection des objets, la reconnaissance faciale, le traitement du langage et l’évitement des obstacles.
« Face ID », le système de reconnaissance faciale de l'iPhone X, profite de l'edge computing. Toutes les opérations liées aux données biométriques sont effectuées directement sur le téléphone.
Même les enceintes connectées fonctionnent grâce au edge computing : le traitement de la commande vocale se fait en local, avant que Google Assistant, Cortana ou Alexa interrogent un serveur à distance pour restituer la réponse à l'utilisateur.
L’edge computing joue également un rôle de premier plan dans le développement des véhicules et des appareils autonomes. Pour des raisons de sécurité, la voiture autonome ne souffre aucune latence. Qui plus est, il n'y a pas de réseau partout !
Les berlines de Tesla embarquent ainsi une intelligence artificielle avancée, qui permet à leur pilote automatique de fonctionner hors connexion. Intel estime que les voitures autonomes, avec des centaines de capteurs embarqués, généreront 40 To de données toutes les huit heures de conduite.
Dans l’industrie pétrolière, les capteurs mesurent divers paramètres comme la température ou la pression et les solutions d’edge computing permettent d’arrêter le forage en cas d’anomalie.
Une autre application de l’edge computing est la construction du réseau mobile 5G. Aussi appelé mobile edge computing, c’est un concept d’architecture en réseau qui offre les capacités du cloud computing dans un environnement de service informatique en périphérie du réseau cellulaire. L’edge Computing pourrait donc prendre son essor dans le cadre du déploiement du réseau mobile 5G.
Selon Gartner « 91 % des données actuelles sont créées et traitées dans des centres de données centralisés. D’ici 2022, environ 75 % de toutes les données devront être analysées et traitées en périphérie. ».
Les besoins d’analyser les données les plus importantes le plus rapidement possible sont en effet croissants dans de nombreuses industries comme l’industrie 4.0, la santé, les télécommunications, l’énergie ou la finance. L’edge computing va donc prendre une place prépondérante, au sein des entreprises comme de nos vies, dans les années à venir.

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Alexandre, promo 2021, auteur sur Medium.com, en stage chez Amazon

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Alexandre Zajac, promo 2021, est actuellement en stage développeur logiciel chez Amazon, au sein de la division Amazon Business, la plateforme B2B du géant informatique du e-commerce. Le code informatique, c'est son dada, mais pas seulement … Depuis juin 2019, Alexandre a aussi lancé son espace de publication sur Medium.com.

Être élève-ingénieur et auteur d'articles en anglais, c'est possible ! Alexandre Zajac, élève-ingénieur de la majeure  Informatique, objets connectés et sécurité, tient également un blog sur Medium.com, où il publie des articles en anglais portant sur ses projets en école d'ingénieur ou sur différentes techniques qu'il essaye de mieux comprendre. Car on sait depuis toujours, l'écriture est un allié précieux de l'apprentissage.

Un Grand Classé à l'ESILV

J'ai étudié au lycée Paul Lapie à Courbevoie avant d'intégrer l'ESILV en post-bac. J'y ai suivi un cursus Scientifique et ai obtenu la mention très bien au baccalauréat. Pendant ma période de choix pour les études supérieures j'avais dans un premier temps du mal à choisir entre les classes préparatoires classiques et école post-bac. J'ai alors assisté à beaucoup de portes ouvertes comme celles du lycée Pasteur ou Condorcet, et j'ai essayé de m'intéresser aux écoles proches de chez moi en post-bac.
C'est après une journée portes ouvertes à l'ESILV que mon choix s'est vite figé, en fonction des caractéristiques de l’école. J'aimais beaucoup les mathématiques au lycée, et la spécialisation finance que l'école proposait était très recherchée. La proximité de l'école avec le quartier d'affaires de la Défense m'attirait beaucoup. La vie associative et l'impression générale aux journées portes ouvertes y ont également joué un rôle.
Je fus accepté dans plusieurs classes préparatoires sur Paris, mais j'ai surtout été accepté en tant que grand classé auprès de l'école. Je n'avais à l'époque aucune connaissance en programmation, et je partais donc de zéro mais au fur et à mesure des années à l'ESILV, je me suis de plus en plus intéressé à la branche informatique de l'école, et à la programmation en général.
J'ai alors changé d'horizon sur mon orientation, et je me suis dirigé dans la majeure IBO de l'école. Plus précisément, la spécialisation Data Science m'a beaucoup intrigué en 3eme année lorsque nous pouvions découvrir les majeures et leurs spécialisations.
J'ai d'ailleurs eu la chance de faire partie des 5 étudiants sélectionnés l'année prochaine pour le master en Sciences de Données avec l'école Polytechnique et l'institut Polytechnique de Paris.

Communiquer : une compétence primordiale pour tout futur ingénieur

J'ai commencé à publier mes premiers articles sur Medium il y a quelques mois. Je me suis rendu compte qu’écrire sur des sujets liés à la programmation aide beaucoup à comprendre certains concepts complexes. Il y a donc deux motivations principales aux articles que j'écris. Premièrement, c'est un moyen de m'exercer sur la manière dont je communique. Je pense qu'il s'agit d'une compétence primordiale pour tout futur ingénieur, et plus spécifiquement pour les métiers liés à la programmation.
Je suis sûr que nous avons tous ce cliché en tête du développeur très introverti et qui a du mal a communiquer avec les membres de son équipe. C'est un peu ce cliché que je cherche à renverser avec Medium.
Pour mon futur métier, il est important d'écrire du bon code, mais il est encore plus important de le documenter et l'expliquer.
Deuxièmement, écrire des articles est un très bon moyen de s'exercer a structurer ses pensées, et de savoir rapidement décrire ses projets. Cet aspect est très important pour les entretiens professionnels.
Mon "blog" permet d'avoir un rapide aperçu de comment je réalise mes projets et sert de potentielles références pour les recruteurs.
Les types de posts varient en fonction des sujets que j'y traite, il peut aussi bien s'agir de posts généraux sur la programmation, de posts qui décrivent un des projets que j'ai réalisés, ou encore de posts très spécifiques sur une technique ou des notions ciblées.
J'ai fait les choix d'écrire en anglais car cela me permet d'enrichir mon vocabulaire et ma syntaxe tout en ayant une audience potentiellement plus large. De plus, j'ai l'ambition d'aller travailler à l'international plus tard, et l'anglais n'y est donc pas en option.
J'essaye de plus en plus de créer du contenu qui peut faire apprendre des concepts aux lecteurs, car c'est celui qui en général est le plus lu.
J'ai défini un simple calendrier des posts que je veux aborder car cela me permet de mieux m'organiser et de suivre le facteur temporel de ma communication.
J'ai quelques outils qui me permettent d'être plus productif dans leur écriture, comme Screencastify qui me permet de prendre rapidement des captures vidéo ; Emoji Keyboard qui me donne un accès rapide à des emoticones, et Giphy pour l'insertion de gif.
Je pense que la forme importe beaucoup, surtout lorsque l'on communique sur des sujets techniques.

Sorting Visualizer, un projet "extra" et son histoire sur Medium.com

L'idée m'est venue l'été dernier en regardant la vidéo de Clement Mihailescu, une de mes sources d'inspiration. https://www.youtube.com/watch?v=pFXYym4Wbkc Je me souvenais des cours d'algorithmie de première année, et des projections en amphithéâtre des algorithmes de tri et de leur visualisation sur YouTube. A l'époque, je n'avais aucune connaissance en programmation, mais je me souviens avoir regardé ces visuels avec admiration "Mais comment est-ce que c'est fait ?"
J'ai poursuivi mon cursus sans trop y faire attention, mais je me suis décidé à réaliser plus de projets "portfolio". J'avais déjà réalisé une application d'organisation d’événements, Swizzl, avec Marc Etienne Dartus et Nicolas Caillieux (tous deux à l'ESILV), mais je cherchais des projets plus compacts, me permettant de découvrir de nouvelles technologies et de montrer ce de quoi je suis capable.
Je n'avais pas encore de projet qui combinait les fondamentaux de l'informatique avec les algorithmes de tri d'une part, et l'aspect visuel et technique des langages utilisés. J'ai donc décidé de suivre les conseils de Clément, et j'ai créé mon propre sorting visualizer.
Le grand défi sur ce projet a majoritairement été d'ordre technique, car il utilise React, une librairie Javascript pour construire les interfaces utilisateur. Le state management avec Redux était donc important afin de ne pas avoir des problèmes de performance.
J'ai également utilisé Typescript, assez nouveau pour moi à l'époque, et ce n'était pas tout de suite intuitif. J'ai donc naturellement documenté mon travail sur Github, et j'ai réalisé un post sur Medium sur le projet, afin de pouvoir expliciter mon implémentation et mettre des mots sur les difficultés que j'ai rencontrées.
Ce post m'a également servi de référence pour LinkedIn et j'ai réussi à attirer l'attention de Clément Mihailescu en personne !

Clément Mihailescu, Ex-Google et Ex-Facebook Software Engineer, un mentor sur YouTube

À partir du moment au j'ai commencé à m'intéresser de plus près à la programmation, j'ai su que je voulais investir de plus en plus de temps à développer des nouvelles compétences. J'ai alors cherché sur le média que j'utilise le plus pour apprendre, YouTube, des sources d'inspirations. Parmi mes recherches, je suis tombé sur Clément Mihailescu Ex-Google et Ex-Facebook Software Engineer.
Son parcours m'a vraiment inspiré, et la quantité d'informations qu'il délivre sur les bonnes pratiques de programmation et sur les entretiens techniques de code. Je me suis d'ailleurs inspiré de ses projets et de ses conseils pour ces derniers, et je me suis "connecté" avec lui sur LinkedIn, afin de pourvoir interagir avec son réseau.
J'aime beaucoup la manière qu'il a d'expliciter certains concepts sur la programmation, et la transparence qu'il a avec son parcours.
J'ai toujours fonctionné de cette manière: "apprendre des meilleurs", et c'est pour cela que je pense qu'il est important de trouver des "mentors" qui nous inspirent.
Son interview sur comment il a décroché un job a Google est passionnante. Depuis quelques temps, je me suis fixé comme objectif d'intégrer un GAFA en fin d'études, et les vidéos qu'il diffuse de ce type m'ont beaucoup aidé à ajuster mon approche et mon mindset. Il est, sans aucun doute, quelqu'un de très brillant.

Intégrer un géant de l'informatique, question de préparation, avant et après le stage

Apprendre la programmation en 6 mois, puis se faire embaucher par Google ?  Oui, c'est possible ! Clément en est la preuve, mais je pense qu'il fait partie des rares personnes que cela concerne. Intégrer un géant de l'informatique n'est pas chose simple, et je pense que les personnes qui y arrivent en très peu de temps (comme 6 mois) sont très peu nombreuses.
De nombreuses personnes n'y arrivent pas après plusieurs années. Intégrer une telle société informatique en si peu de temps requiert, je pense, beaucoup de compétences qui vont au-delà du code.
J'ai commencé ma recherche de stage assez tôt car je savais que cela allait constituer un point très important dans ma formation et ma carrière.
J'ai pour ambition de trouver un travail à l'étranger, et c'est pourquoi j'ai commencé ma recherche de stage pendant mon échange avec l'université de Californie de Riverside, entre septembre et décembre 2019.
Je m'étais fixé pour objectif de trouver un stage avant la fin de mon échange. Néanmoins, j'ai fait le choix d'effectuer cette recherche de stage avec mes deux amis cités précédemment : Marc Etienne Dartus et Nicolas Caillieux. Nous nous sommes donc aidés pour rechercher, filtrer les offres de stages et postuler. Nous avons dans premier temps postulé une grande quantité d'offres aux États-Unis dans de nombreuses grandes boites de la technologie comme Google, Facebook, LinkedIn, Microsoft, Amazon, Apple, Airbnb, Uber, etc...
Nous avions peu d'espoir au départ, cela représentait plus une sorte de rêve, en particulier de pouvoir être stagiaire dans un Big 4. C'est l'esprit que nous avons ressenti au États-Unis qui nous a donné un élan de motivation supplémentaire "You can do it"!
Après de nombreux jours à postuler et à se préparer pour les entretiens, nous avons tous les trois reçu quelques propositions pour débuter les Online Assessments (OA). Il s'agit de tests automatisés et éliminatoires dans le processus de recrutement (les grandes sociétés reçoivent tellement de demandes que ces tests sont un moyen de filtrer les candidats à un premier niveau).
Nous étions extrêmement impatients de les commencer, d'autant plus que il y avait des OA de plusieurs de nos sociétés favorites dedans!
Ce processus a demandé beaucoup d'efforts dans le sens ou chaque OA est différent et les aptitudes employées pour les résoudre aussi.
Les OA d'Amazon furent composés de 4 étapes incluant des tests de logiques, du debugging basique, une mise en situation réelle et des questions de programmation style compétition de code. Je n'élaborerais pas plus sur sujet car beaucoup d'information circule sur internet à ce sujet.
Après de nombreuses semaines, nous n'avions aucune réponse positive. Ce fut très décourageant, mais un peu plus tard dans la recherche, j'ai reçu mon verdict, j'étais sélectionné pour un entretien final avec un ingénieur de Amazon, en Skype depuis Seattle.
Je n'ai reçu mon résultat qu'une fois en France, j'étais accepté en tant que stagiaire en développement logiciel à Amazon Seattle, le siège du groupe !
Je ne peux pas vraiment mettre de mots sur ce que j'ai ressenti à la réception de cette lettre, je n'avais pas imaginé pouvoir décrocher une telle opportunité en 4ème année. Malheureusement, au vu de la situation actuelle, je n'ai pas pu me rendre à Seattle, et j'ai été relocalisé en Europe, avec Amazon Madrid !
Le comble de cette histoire est que mes deux amis ont eux aussi été acceptés pour un stage avec Amazon à Madrid et commenceront en même temps que moi.
Pour ce qui est de mon rôle, je serais stagiaire en développement logiciel au sein de l'équipe en charge de Amazon business, et je travaillerais sur les outils AWS.

Sortir du lot, être persévérant et stratégique : 3 clés pour se démarquer des autres candidats

Je pense que les activités extra de type projets ou articles sont cruciales dans la recherche de stage et d'emploi, surtout à la sortie de l'école. Au final, pour ma promo en 2021, il va y avoir environs 300 ingénieurs en informatique, big data et objets connectés. Comment se différencier des autres ?
C'est un fait que j'ai réalisé pendant mon cursus et c'est depuis cela que j'ai commencé à expérimenter dans d'autres langages de programmation que ceux que propose l'école, à apprendre des concepts qui m'étaient totalement inconnus et à montrer et expliquer mes travaux au travers d'articles.
Je ne peux pas savoir de manière exacte et factuelle si cela m'a aidé dans ma recherche de stage, mais j'en reste persuadé. Il est à mon sens très important de trouver assez tôt ce dans quoi nous voulons travailler, et apprendre encore et encore, afin de renforcer ses bases et d'avancer.
Si je peux donner un conseil concernant la recherche de stage, c'est d'être persévérant et d'être stratégique dans son travail.
Ces conseils ne sont pas révolutionnaires, mais ils ont terriblement bien fonctionné pour moi. À mon sens, il est très important de travailler dur pour atteindre les objectifs que l'on se fixe, mais il est encore plus important de répartir son temps stratégiquement et de savoir définir ses priorités.
La persévérance est quant à elle importante dans la communication avec les recruteurs / représentants des entreprises, mais aussi dans la manière d'aborder sa préparation aux entretiens d'embauche.
"Missing your preparation is preparing to miss".

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La majeure Énergie & Villes Durables présentée par Frédéric Fauberteau

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Chaque semaine, le responsable d'une majeure résume en vidéo les enseignements clés et les débouchés proposés par les 9 majeures de l'ESILV. Dans cette vidéo, Frédéric Fauberteau, docteur en informatique présente le Master Energie et villes durables en école d’ingénieurs habilitée CTI.

https://www.youtube.com/watch?v=9IaOZBR5P5E Volontairement tournée vers la transition énergétique et le développement durable, la majeure Énergie & villes durables de l'ESILV forme les ingénieurs à la conception, au développement et à la gouvernance des bâtiments intelligents et des villes durables. En transformant nos usages par le numérique, les élèves allient ainsi innovation et technologies dans un projet professionnel éthique tourné vers la durabilité de notre mode de vie.

Une majeure tournée vers les métiers de demain

Les enseignements clés de ce parcours tournent  autour du processus BIM, de l'efficacité énergétique, de l'IoT et du data, permettant de travailler dans le domaine des smart city et des smart énergies. 
Cette formation possible en alternance prépare aux métiers de demain: BIM manager, ingénieur smart grid, enraye manager, smart urbaniste, chef de projet mobilité, gestionnaire de réseaux intelligents, ingénieur smart city, et applications IoT, analyste smart energy, energy data analyst …
La majeure Énergie & villes durables fait partie du cycle ingénieur de l'ESILV. La 4ème année est l'année où l'élève entre pleinement dans les enseignements de cette majeure. Le cursus initial de l'ESILV est accessible aux candidats en Terminale S ou STI2D, en CPGE (MP, PC, PSI, PT), aux candidats avec diplôme français hors CPGE (Bac à Bac+4) et aux candidats avec diplôme étranger (Bac à Bac+4). Pour postuler, les candidats doivent passer par le portail de candidatures du Pôle Léonard de Vinci. La majeure est également ouverte aux candidats Bac+2/3/4 : (DUT, BTS, Licence …), qui souhaitent intégrer le cursus en apprentissage.

Frédéric Fauberteau, directeur du département Nouvelles Énergies de l'ESILV

Frédéric Fauberteau, enseignant-chercheur Smart Grid, a rejoint l'ESILV en tant que directeur du département Nouvelles Énergies début 2017. Après un Doctorat en Informatique à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM), Frédéric intègre le Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA) en tant qu’ingénieur-chercheur en systèmes embarqués. Il rejoint ensuite l’École d’Ingénieurs ECE Paris en tant qu’enseignant-chercheur en informatique pendant 3 ans. Membre du De Vinci Research Center,  Frédéric conduit des recherches sur les données des systèmes et réseaux temps réel avec pour but d’appliquer ses travaux aux Smart Grids, réseaux électriques intelligents, futur modèle de gestion de l’énergie. Parmi ses contributions, on note le chapitre co-écrit avec Serghe Midonnet, "Synchronisations : shared ressource acess protocols" , dans le cadre de l'ouvrage "Real-time systeme scheduling 1: Fundamentals, Volume 1", ou la publication "A hypervisor schedulability analysis for safety and security critical applications scheduled in arbitrary patterns of slots", suite au Junior Researcher Workshop on Real-Time Computing (JRWRTC) , 11ème édition, en 2017.

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La synthèse des classements des écoles d’ingénieurs 2019-2020

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L'ESILV se positionne dans la tête du "classement des classements" des écoles d'ingénieurs françaises. Cette synthèse des 4 classements parus dans Le Figaro, l’Etudiant et l’Usine Nouvelle en 2019-2020 place l'ESILV à la 3ème place des écoles post-bac au niveau national. L'École supérieure d’ingénieurs Léonard de Vinci occupe la 1ère place post-bac en île-de-France.

Le "classement des classements" agrège les résultats des 4 palmarès annuels publiés par Le Figaro, l’Etudiant et l’Usine Nouvelle en 2019-2020. Chaque palmarès est conçu en fonction de critères qui varient d’un média à un autre.
Que ce soit pour ses résultats en matière d'excellence académique, de recherche, d'ouverture à l'international ou pour ses scores en matière de proximité avec les entreprises, d'insertion professionnelle ou entrepreneuriat, l’ESILV est régulièrement classée dans le top 3 des meilleurs écoles d'ingénieurs post-bac.
Téléchargez la synthèse des classements de l'ESILV et des écoles d'ingénieurs

L'ESILV, 3ème école d'ingénieurs post-bac au niveau national

Dans le classement des classements des écoles d'ingénieurs post-bac, l'ESILV se situe à la 3ème place au niveau national et obtient la 1ère place en île-de-France, sur les 23 établissements évalués par l'Usine Nouvelle, l'Étudiant et le Figaro.

L'ESILV, 21ème au classement général des écoles d'ingénieurs

Dans le tableau ci-dessus figurent 60 des meilleures écoles d'ingénieurs recensées par les 4 classements différents de l'Usine Nouvelle, de l'Étudiant et du Figaro. L'ESILV se situe à la 21ème place parmi les meilleures écoles d'ingénieurs, toutes spécialités et tous niveaux confondus (post-bac, prost-prépa). Chaque palmarès est conçu selon une méthodologie différente, en fonction des critères retenus par chacun des médias.

Progression dans les classements généraux et post-bac

En 2020, la tendance est à la hausse pour l'École supérieure d'ingénieurs Léonard de Vinci dans les classements de l'Étudiant et de l'Usine Nouvelle.
  •  L'Étudiant 2020 : L’ESILV a progressé de 3 places, se situant à la 5ème place du classement des 77 écoles post-bac (cursus en 5 ans).
  • L'Usine Nouvelle 2020 : +1 place, 8e rang général parmi  122 écoles d’ingénieurs référencées
Première école post-bac parmi les écoles retenues par l'Usine Nouvelle, l’École supérieure d’ingénieurs Léonard de Vinci se classe 2e sur l’ouverture à l’international et 6e sur l’insertion des diplômés sur le marché du travail. Le classement des écoles généralistes et pluridisciplinaires du Figaro confirme la validité du positionnement de l’ESILV comme une école “généraliste au coeur des technologies numériques” : 4ème position parmi 45 établissements comparés.

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Olivier Segond, promo 2012, responsable matériel dans le ferroviaire, au Canada

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Olivier Segond est diplômé de l’ESILV, majeure Modélisation et Mécanique Numérique, promo 2012. Aujourd’hui, responsable de matériel chez Rail Cantech, une entreprise canadienne de travaux ferroviaires, Olivier vit au Canada depuis 2018, d’abord à Toronto puis à Montréal.

La saveur de la vie au Québec, l’autonomie qu’il a su gagner dans ses missions de gestion et maintenance du parc matériel, le management « à la canadienne », il nous en parle. Témoignage.

Après un DUT, la découverte de la majeure Modélisation et Mécanique Numérique à l'ESILV

Je suis originaire d’Aix en Provence où j’ai obtenu un BAC Scientifique avec option Sciences de l’Ingénieur. J’ai ensuite décidé de lancer mes études avec un cursus universitaire technique. Deux ans plus tard, j’obtenais un DUT en Génie Mécanique et Productique et je souhaitais poursuivre mes études, tout en gardant cette spécialisation.
Passer par un DUT ouvre les portes de beaucoup d’écoles d’ingénieurs en admission parallèle. Parmi plusieurs écoles offrant ce type de spécialité, j’ai fait mon choix avec l’ESILV que j’ai intégrée en 3e année, en spécialité Mécanique des Systèmes.
L’école, bien que relativement récente, s’offrait déjà une place intéressante dans les classements ce qui, pour moi apportait un atout pour trouver un premier emploi à la suite du diplôme. Les cours proposés dans le cadre de la spécialité MS correspondaient à mes attentes et ce cursus me paraissait être la suite logique à donner à mon premier cycle universitaire. Le lien avec les entreprises semblait être solide. Ce qui est très important pour pouvoir mener des projets appliqués à des problématiques industrielles réelles et d’un autre côté, faciliter le travail des étudiants dans leur recherche de stage. Le fait que les cours soient dispensés en partie par des intervenants provenant de différentes industries est un bon atout. L’ouverture de l’école sur l’international avec des partenariats liés avec plusieurs universités européennes était aussi un critère de sélection. Les fondamentaux techniques enseignés amènent une base solide à l’étudiant ingénieur et certains des cours me permettent régulièrement d’apporter un jugement pertinent aux situations que je rencontre dans le cadre de mon travail.
La multitude des projets à mener en groupe aide vraiment à développer l’esprit d’équipe des étudiants. C’est un point très important et qui m’a servi dès mes premières missions en entreprise. Ce fonctionnement en mode projet aide également à acquérir une certaine autonomie qui est par la suite très appréciée dans le milieu professionnel.
Les diverses matières proposées au-delà des cours techniques développent l’ouverture d’esprit de l’étudiant. Je me rappelle notamment les cours de géopolitique passionnants. Les cours d’anglais, toujours de qualité, ont contribué à me donner une solide base qui m’a bien aidé lors de mes premiers mois à l’étranger dans un milieu de travail anglophone.

Un stage de découverte en France, puis une nouvelle vie au Canada

J’ai effectué mon stage de fin d’études chez Segula Technologies en conception mécanique sur un projet d’innovation en lien avec l’industrie ferroviaire. Malgré un stage plutôt intéressant, j’ai su à ce moment que la conception mécanique n’était pas un milieu dans lequel je souhaitais lancer ma carrière.
J’ai ensuite intégré le groupe Colas Rail, leader mondial de la construction ferroviaire, en tant qu’Ingénieur Matériel. Le rôle de l’Ingénieur Matériel est d’assurer la gestion de projets de construction, d’améliorations ou encore de maintenance sur des engins ferroviaires. Dans le cadre de ce poste j’ai pu mener plusieurs projets techniques d’importance toujours grandissante et j’ai pu, au fur et à mesure, commencer à manager une équipe et avoir en gestion un pôle technique.
Quelques années plus tard, j’ai senti le besoin de changer d’air et faire face à de nouvelles problématiques. De plus, le projet de partir à l’étranger devenait de plus en plus tentant. J’avais déjà le Canada en tête depuis quelque temps et j’ai donc eu l’opportunité d’intégrer la filiale canadienne de Colas Rail à Toronto.
J’ai fait partie de l’équipe de développement de la filiale dans son expansion en Amérique du Nord et dans ce cadre j’étais en charge de monter des réponses à appels d’offres lancés pour des projets ferroviaires majeurs (+1 Md de $ CAD) en Ontario.
Après une expérience d’un an très enrichissante, j’ai quitté Colas Rail et l’Ontario pour intégrer un groupe français concurrent : ETF / Rail Cantech, une filiale de Vinci à Montréal, Québec. Le mode de management, très différent, laisse beaucoup plus de place à l’autonomie du travailleur. Pour ma part, je trouve également qu’une fois la confiance établie, il est possible de gagner en responsabilités beaucoup plus rapidement qu’en France. La « journée type » du cadre qui doit se justifier quand il doit quitter plus tôt n’existe pas ici. Le travail est jugé au résultat et non pas à la longueur de la journée au bureau. Les distances créées par l’échelle hiérarchique en France sont bien moins présentes au Canada et c’est très appréciable. Il faut aussi préciser que les salaires sont plus élevés.

Les deux saisons de la gestion du parc matériel dans le ferroviaire canadien

Je travaille pour une entreprise de construction ferroviaire, nous intervenons sur des projets au Québec et en Ontario. Pour répondre à la demande des différents projets, le parc matériel de l’entreprise est composé de plusieurs dizaines d’engins spécifiques à la construction ferroviaire. J’assure pour cette entreprise la gestion du parc matériel.
À ce titre j’ai plusieurs responsabilités assez diverses. Je m’assure de mettre à disposition de nos chantiers un parc matériel fiable et en bon état de fonctionnement. Dans ce cadre, j’ai en charge la gestion d’un atelier de maintenance ainsi que le management de son équipe. Je suis garant du budget qui est alloué au parc matériel.
La finalité étant de trouver un équilibre entre les dépenses générées par la maintenance, les investissements et les recettes liées à l’utilisation des machines sur les chantiers. J’assure aussi le volet de gestion des investissements en formalisant les besoins, en définissants les cahiers des charges puis en suivant la construction chez nos fournisseurs après commande. Par ma précédente expérience, je connais les méthodes et les engins utilisés en Europe, ce qui me permet de faire des importations et ainsi créer de l’innovation sur le marché canadien.
Il y a deux saisons dans la construction au Québec : celle où l’on travaille d’arrache-pied pour tout terminer avant l’arrivée de celle pendant laquelle tout est arrêté à cause de la neige et du froid.
Pendant l’hiver, en plus de la gestion quotidienne de l’atelier et de son équipe, je prends le temps de réfléchir à de nouvelles méthodes, de mettre en place de nouveaux processus et de lancer des innovations. Avec l’arrivée de l’été et du lancement de nos chantiers, mon activité devient plus intense en ajoutant à mes missions régulières, la gestion des aléas survenant sur nos chantiers un peu partout au Québec. Je n’ai donc pas vraiment de journée type et ça me convient très bien !

Trois clés pour réussir sa vie d'ingénieur au Canada

La formation donnée par l’ESILV donne à l’ingénieur débutant les bases pour bien réussir, ensuite il ne faut pas hésiter à saisir sa chance.
Le premier poste occupé peut être déterminant dans une carrière, c’est pourquoi il est important de bien choisir.
Pour un étudiant souhaitant partir travailler à l’étranger, je donnerais le conseil de pratiquer l’anglais le plus possible pour être prêt le jour J. Partir travailler à l’étranger est une expérience incroyable que je conseille vivement. Il n’est jamais trop tard, j’avais 28 ans quand je suis parti ! Le Canada est un pays formidable et je conseille vraiment la vie au Québec. La qualité de vie que j’ai à Montréal est vraiment supérieure à celle que je pouvais avoir à Paris, même si l’hiver est long et rigoureux.

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Parcoursup 2020 : comment répondre aux propositions d’admission ?

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Parcoursup repondre aux propositions d admission

Le 19 mai 2020 démarrera la phase d’admission de la procédure Parcoursup, au sein de laquelle le Concours Avenir  qui permet l’intégration en prépa intégrée à l’ESILV s’inscrit : comment répondre aux propositions d’admission des formations sélectives ? 

Le 19 mai 2020, les premières propositions d’admission seront émises par Parcoursup. Vous y avez accès par le biais d’une alerte de l’application smartphone Parcoursup que vous avez téléchargée, sur votre adresse de messagerie personnelle et sur votre dossier Parcoursup.  Nous vous recommandons vivement d’avoir établi au préalable votre propre liste hiérarchisée de vos souhaits, afin de garder le cap pendant toute la phase d’admission. Les formations sélectives, dont l'ESILV fait partie, peuvent émettre trois types de réponses : une proposition d’admission(oui), un refus (nonou une place en liste d’attente (oui, en attente).
Pendant toute la durée de la phase d’admission, vous pouvez joindre le service des admissions de l’ESILV par téléphone au 01 41 16 71 03, par email admissions@esilv.fr, ou sur le groupe facebook dédié aux candidats ESILV. 

1 : vous avez une ou plusieurs propositions d’admission et/ou plusieurs formations en attente de libération d’une place

Deux cas de figure se présentent à vous :
  • Si une des propositions d’admission est votre vœu prioritaire, l’histoire peut s’arrêter là : vous pouvez accepter la proposition de Parcoursup et entamer le processus d’inscription administrative selon les modalités de l’établissement concerné. 
  • Si en revanche le vœu que vous considérez comme prioritaire est en attentenous vous conseillons d’accepter une proposition d’admission parmi celles qui vous sont faites et de conserver explicitement des vœux en attente qui vous intéressent.  
Vous devez cocher les vœux pour lesquels vous souhaitez maintenir votre place en liste d’attente. Inutile de conserver les formations qui ne vous intéressent plus désormais.  Une proposition d’admission que vous acceptez vous garantit une place dans l’établissement concerné, tant que vous n’acceptez pas une autre proposition favorable, et même si vous avez encore des vœux en attente. 

Dans tous les cas, retenez que :

  • Vous ne pouvez accepter qu’une seule proposition d’admission 
  • Accepter une proposition d’admission entraîne de fait le renoncement à toutes les autres 
  • Vous devez recocher les vœux en attente que vous souhaitez conserver à chaque fois qu’une nouvelle proposition d’admission vous est faite. 
  • Si vous n’acceptez pas une proposition d’admission ou ne maintenez pas de vœux en liste d’attente dans le délai imparti, vous y renoncez définitivement. 

2 : vous n’avez que des vœux en attente

Si tous vos vœux sont en attente le 19 mai et que vous n’avez aucune proposition d’admission, pas de panique.  Chaque jour, de nouvelles propositions d’admission sont susceptibles d’être émises par les établissements au fur et à mesure que les autres candidats libèrent des places en renonçant à des propositions d’admission ou en supprimant des vœux en attente.  Vous avez accès à votre rang sur les listes d’attente, ainsi qu’au nombre total de candidats dans les listes d’attente et le rang du dernier appelé en 2019: même si vous estimez être très loin, ne tirez pas trop vite de conclusions quant à vos chances d’intégrer ou pas les établissements en question.  Le processus Parcoursup est itératif : si un vœu prioritaire pour vous est en attente, veillez à le conserver.  De la même manière, pensez à libérer des vœux en attente qui ne vous intéressent pas, dans l’intérêt de tous et de la fluidité de la procédure. 

A retenir :

  • Ne conservez en attente que les vœux que vous jugez prioritaires et ne bloquez pas inutilement des places 
  • À chaque nouvelle proposition d’admission vous devez signifier quels vœux en attente vous souhaitez conserver 
  • Une position lointaine sur une liste d’attente n’est pas forcément rédhibitoire : attendez quelques jours, puis contactez les établissements si besoin pour évaluer vos chances d’être admis. 

3 : vous n’avez que des refus 

Si vous n’avez formulé de vœux que pour des formations sélectives et que vous n’obtenez que des refus le 19 mai, une commission d’accès à l’enseignement supérieur pourra étudier votre dossier et vous faire des propositions.  Si malgré tout l'ESILV était votre choix prioritaire et que votre niveau actuel ne vous permet pas de l'intégrer, vous pouvez vous tourner vers les admissions en rentrée décalée Restart, ou les admissions parallèles de bac+1 à bac+4, via la procédure Avenir +. Plus d'infos sur les admissions parallèles à l'ESILV.

Le calendrier de la phase d’admission Parcoursup 2020

Entre le 19 mai et le 24 mai, vous avez 5 jours pour répondre à une proposition d’admission (J+4).   A partir du 24 mai, vous avez 3 jours (J+2).  Les dernières propositions d’admission seront envoyées le 15 juillet 2020 et vous aurez 3 jours pour y répondre (jusqu’au 17 juillet 2020 23h59, heure de Paris). 

En bref :

  • De nouvelles propositions d’admission pourront vous être faites jusqu’au 15 juillet 
  • Le délai pour répondre se réduit au fil du temps (J+2 à partir du 24 mai) 
  • A chaque fois que vous acceptez une nouvelle proposition d’admission, vous renoncez aux autres. 

Inscription administrative dans l’établissement

Dès que vous avez accepté de manière définitive une proposition d’admission et donc une formation, vous serez invité à procéder à l’inscription administrative auprès de l’établissement que vous avez choisi. Les informations sur les dates et modalités d’inscription seront communiquées par la formation dans votre dossier Parcoursup.
  • Jusqu’au 19 juillet midi, si vous avez accepté définitivement une proposition d’admission avant le 15 juillet ;
  • Jusqu’au 27 août, si vous avez accepté et confirmé une proposition d’admission après le 15 juillet.
Les formalités d’inscription sont propres à chaque établissement. Il est préférable de consulter les modalités d’inscription indiquées dans le dossier candidat sur Parcoursup ou à défaut, contacter directement l’établissement d’accueil.

Ce que vous devez retenir :

  • Si vous avez validé définitivement un vœu sur Parcoursup avant le 14 juillet (23h59, heure de Paris), vous devez impérativement avoir finalisé l’inscription administrative dans l’établissement avant le 19 juillet midi.
  • A défaut, votre candidature sera définitivement annulée et votre place sera proposée dès le 20 juillet à un autre candidat.
 FAQ Parcoursup

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Stephane, promo 2020, élève-chercheur, en double-diplôme avec l’École Polytechnique

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Stéphane Belemkoabga, promo 2020, fait partie du second lot d'élèves-ingénieurs séléctionnés par l'ESILV pour suivre le parcours bi-diplômant en science des données, avec l'École Polytechnique. En parallèle, il suit également le parcours Recherche dans le cadre du centre de recherche De Vinci Research Center – DVRC, où il poursuit ses travaux autour de l'IA.

Stéphane, en 5ème année à l'ESILV, intègre le parcours “Data Sciences” du Master Mathématiques et applications de l'École Polytechnique et travaille également sur des projets de recherche proposés par des enseignants-chercheurs du De Vinci Research Center. Un emploi du temps bien rempli, qui ne tarde pas à porter ses fruits. Témoignage.

L'ESILV, théorie, pratique et des masterclasses passionantes

Avant d’intégrer l’ESILV j’ai effectué mes études à l’étranger au Burkina Faso, au collège Notre Dame de l’Espérance. Après un baccalauréat Scientifique Mention très bien, je décide de poursuivre mes études en France dans une école d’ingénieurs. Comme plein de jeunes lycéens j’étais un peu indécis quant à mon projet professionnel. Ayant toujours eu une appétence pour les Mathématiques et la Physique je savais que je ferais des études d’ingénieurs mais le domaine m’était encore imprécis. Mais il fallait absolument se lancer et choisir.
J’ai donc opté après mon baccalauréat pour des études en Ingénierie Financière. Lors de mes recherches, je tombe donc sur l’ESILV qui avait déjà à l’époque une bonne renommée dans ce domaine et en plus proposait un parcours généraliste. C’était le parfait compromis pour moi, d’autant plus que mon choix n’était pas définitif.
J’intègre donc l’ESILV en 1re année de cycle préparatoire. La formation est très axée « théorie et pratique » notamment avec des cours de mathématiques, de physique et d’informatique. Je me savais à ma place. Je commence à prendre goût au cours d’informatique qui me passionnait davantage.
Mais le réel déclic quant à mon choix de la majeure Informatique, objets connectés et sécurité est intervenu en 3e année. Clément Duhart professeur à l’ESILV initie une Master Class sur l’intelligence artificielle plus précisément sur l’apprentissage automatique en 2 017. Ces cours étaient régulièrement animés par des étudiants à l’époque comme Yliess Hati, Medhi Sam de la promotion 2 019. Ma rencontre avec ces personnes a été d’une importance capitale pour moi, puisque j’y ai trouvé ma passion.
Dans ce cadre, j’étais absolument persuadé du domaine dans lequel je voulais évoluer : l'IA, plus précisément l’apprentissage automatique. Sans vouloir perdre de temps, je me suis donc lancé dans un projet en IA, GuideCam, visant la réinsertion des personnes malvoyantes en milieu professionnel. Il s’agissait d’un prototype doté de vision par ordinateur capable de guider vocalement des individus. Ce projet remporte le 1er prix Défi H.

Le parcours Recherche à l'ESILV, une école en école d'ingénieurs

Le parcours Recherche, c’est l’une des meilleures choses qui me soit arrivée à l’ESILV. C’est le cadre idéal pour apprendre en profondeur dans le domaine qui nous intéresse.
Le parcours Recherche, c’est une véritable école. Non seulement on en apprend tous les jours, constamment sur son sujet notamment à travers les travaux de recherche qui sont permanents (lecture d’article, brainstorming constant, track de l’actualité des publications etc.), mais aussi on apprend à apprendre, à fouiller un sujet, à se documenter, à aborder un problème donné, à poser des hypothèses, à essayer de les résoudre, à échouer, et recommencer encore et encore jusqu’à l’obtention de résultats.
En tant qu’étudiant-chercheur j’étais dispensé de certains cours ce qui me permettait une plus grande liberté pour m’investir dans mon sujet. Les étudiants-chercheurs sont suivis en permanence par les professeurs chercheurs du DVRC. J’ai le souvenir avec mes anciens camarades de ce parcours, d’une petite communauté travaillant souvent sur des sujets diamétralement opposés mais partageant quand même les uns aux autres les idées que nous avions, ce qui permettait d’en apprendre sur le sujet de son voisin, ce qui ne fait pas de mal à sa propre culture scientifique. Le parcours Recherche, c’est aussi des cours dispensés par les professeurs sur des sujets qu’on n’étudie pas forcément en parcours classique mais qui apportent une réelle plus-value en tant que scientifique en herbe ; c’est des conférences et des rencontres avec des personnalités dans le domaine scientifique ; ce n’est pas réservé qu’aux personnes ayant l’ambition de faire de la recherche académique plus tard, mais à toute personne ayant une réelle envie d’approfondir sa connaissance dans son domaine.
Mon rôle dans le DVRC était, tout comme les professeurs chercheurs, de m’accaparer d’un sujet et d’essayer d’apporter ma pierre à l’édifice.
J’ai travaillé avec Christophe Rodrigues, professeur chercheur à l’ESILV, et avec des camarades proches qui suivaient le même parcours, Kévin Sylla et Abdallah Essa. Nous travaillons sur la thématique de la génération automatique de résumés de texte. Nos travaux ont abouti à une publication à la conférence EGC 2020 ; et nous poursuivons pour une publication dans une autre conférence dans les semaines à venir.

Le double-diplôme avec l'École Polytechnique, la voie royale pour se spécialiser dans la "Data Science"

Il s’agit d’un double diplôme avec l’Institut Polytechnique qui octroie à l’issue de ce parcours, un Master 2 en Mathématiques Appliquées, option Data Science de l’institut Polytechnique mais aussi le diplôme d’Ingénieurs de l’ESILV.
Il faut savoir que dans cette formation double diplômante la dernière année se déroule sur le Plateau de Saclay à l’Ecole Polytechnique ainsi que les écoles partenaires comme l’ENSAE, l’ENSTA, Telecom Paris, l’ENS, l’ESILV mais aussi l’école des Ponts ou nous avions la possibilité de suivre certains cours du Master MVA. Les cours étaient partagés entre ces écoles.
Ce master permet une spécialisation pour les étudiants ingénieurs en Data Science. Les cours souvent théoriques mais aussi pratiques m’ont permis d’acquérir une connaissance très approfondie des notions maniées en Data Science. Grâce à la proximité avec les laboratoires sur le Plateau de Saclay et les partenariats avec les entreprises, nous participions aussi à des formations de cas d’application concrètes de la Data Science en entreprise avec WaveStone par exemple, des hackathons comme celui organisé par Carrefour, etc.
En tant que partenaire de ce double diplôme, l’ESILV sélectionne 5 étudiants par an qui pourront poursuivre ce Master. C’est dans ce cadre que je me suis vu octroyer une place pour continuer cette formation.
Le choix des étudiants est assez sélectif et se fait sur dossier. Il est donc très important si l’on a l’ambition de poursuivre dans ce master, de travailler, travailler et travailler pour se construire un bon dossier au fil des ans, et même acquérir finalement les bases requises pour pouvoir valider cette formation double diplômante. Il est possible par ailleurs de candidater directement au Master.

Entre le parcours Recherche et Paris Saclay, un emploi du temps rigoureux, mais enrichissant

La grande majorité des cours se déroule sur le plateau de Saclay à l’Ecole Polytechnique, à Telecom Paris, à l’ENSAE et à l’ENSTA. Il y a aussi des cours dispensés à l’ESILV notamment par le professeur Nicolas Travers. Mon année entière s’est déroulée pratiquement sur le plateau de Saclay. Ma seule contrainte pour valider mon diplôme d’ingénieurs à l’ESILV était de valider ce Master et le stage.
Il faut savoir que ce master est organisé par trimestre (trois trimestres au total de septembre à avril). Nous disposions d’un très large panel de cours et nous avions le choix des cours que nous voulions suivre et valider.
Très désireux d’apprendre, j’ai choisi pas mal de cours et de projets à réaliser ce qui m’occupait pratiquement tous les jours de la semaine. Cependant nous avions des périodes qui étaient plutôt relax. La proximité entre les écoles rendait plus facile l’accès aux professeurs des autres masters. C’est dans ce cadre que j’ai par exemple réussi à suivre un cours du master MVA (Mathématiques, Vision, Apprentissage) sur les nuages de points et la modélisation 3D, cours qui me sert énormément pour mon stage actuel.
Enfin, étant très engagé au sein du DVRC, j’ai tenu à poursuivre mes travaux de recherche. Je me trouvais toujours du temps entre les cours sur le Plateau pour me consacrer à la recherche au DVRC.
Actuellement, je suis en stage chez Dassault Systems dans le département Data Science en Recherche et Développement. Mon sujet porte sur la vision par ordinateur. J’ai lancé récemment mon propre blog sur lequel j’écris des articles sur des sujets de recherche en apprentissage automatique ou souvent sur des mathématiques ; mon objectif étant de participer à la démocratisation de notions un peu plus poussées ou souvent trop théoriques en data science. Par ailleurs, je continue sur mes travaux de recherche et espère une publication dans une conférence les prochaines semaines.

Mon conseil, c'est ...

(De) Faire ce que l’on aime et travailler très dur.
Il faut absolument travailler sans relâche en se disant que la récompense est au bout de l’effort et c’est toujours le cas. C’est une pensée que je me rappelle tout le temps à moi-même pour faire encore et toujours plus.
Il ne faut pas se contenter de ce que l’on apprend sur les bancs. Ce n’est jamais suffisant. Nous avons tellement de chance de vivre à une époque ou l’accès à la connaissance sur n’importe quel sujet est presque instantané quand on le veut. Il faut en profiter au maximum, il faut réaliser des projets personnels que ce soit en data science ou dans un tout autre domaine, les mettre en valeur, être toujours en quête de la connaissance. C’est ainsi que l’on se distingue et que l’on excelle dans son domaine.

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Trouver son alternance à l’ESILV : un forum de recrutement 100 % en ligne

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Le Pôle Léonard de Vinci a organisé un forum de l'alternance 100% en ligne. Les étudiants de l'ESILV à la recherche d'un contrat en alternance ont pu déposer leur CV sur la plateforme Seekube, entrer en contact avec les recruteurs et décrocher des entretiens en visio-conférence ou par téléphone directement sur la plateforme.

Le Forum alternance 100% en ligne organisé par le Pôle Léonard de Vinci et Seekube a rassemblé une cinquantaine d'entreprises et de partenaires du Pôle, entre autres : le Ministère des Armées, Capgemini, Dassault Systems, Orange, BNP Paribas, Accenture, Bouygues Télécom… Le Pôle organisera un deuxième forum virtuel mi-juin. Cet événement remplace le forum alternance traditionnel qui a lieu chaque année sur le campus et qui ne pourra pas se tenir dans des conditions normales.

Rencontres virtuelles avec les entreprises

Pour participer aux jobdatings virtuels, les étudiants ont d'abord déposé leur CV sur la plateforme et ont renseigné leurs préférences concernant le rythme de l’alternance recherchée, la zone géographique, le type de postes recherchés et le secteur d’activité. Deux étapes ont ponctué l'événement :
  • Du 8 au 21 avril 2020

    Phase d'inscription & de découverte des offres

    Les étudiants ont pu s'inscrire, découvrir les offres et postuler à celles qui les intéressent afin de décrocher des entretiens

  • Du 22 au 30 avril 2020

    Phase de rencontre

    Les recruteurs ont accédé à leurs candidatures et leur ont envoyé des propositions d'entretiens qui se dérouleront par téléphone ou par visioconférence jusqu'au 30 avril

Plus de 500 candidats du Pôle ont obtenu des entretiens avec les recruteurs présents sur la plateforme, lors de ce forum virtuel .

Quelques exemples de missions en alternance

Que ce soit dans la 5G, l'industrie 4.0, les systèmes informatiques, la data science ou l'IA, en s'appuyant sur les méthodes agiles, design thinking ou lean, les missions proposées aux étudiants de l'ESILV couvrent divers domaines de l'ingénierie.

Data engineer

Cette mission proposée par le Ministère des Armées permet d’expérimenter de nouvelles technologies et de méthodes au sein du  Labo BI et Big Data. Cette structure fonctionne comme une startup au sein de la mission d’aide au pilotage.
  • Réception et analyse des fichiers,
  • Préparation, nettoyage et traitement de données, via ETL ou via des langages de programmation (python notamment),
  • Mise en base de données et optimisation,
  • Développement de requêtes pour exploitation simple de données,
  • Définir les architectures techniques,
  • Préparer, installer, paramétrer, exploiter et administrer les différentes plateformes (Développement, pré-production et production),
  • Suivre et gérer les incidents d’exploitation,
  • Garantir la sécurité des données et des plateformes,
  • Gestion du planning d’intégration,
  • Rédaction de documentation

Alternant-e "Développement de Chatbots"

Au sein d'Orange, l'alternant contribue à la mise en place des agents conversationnels (chatbots).
  • Vous contribuerez à l’expression des besoins avec les directions métiers qui souhaitent mettre en place des agents conversationnels
  • Vous développerez/gérerez le paramétrage du produit utilisé pour la mise en place des agents conversationnels
  • Vous entrainerez/améliorerez les agents conversationnels en collaboration avec les acteurs métiers
  • Vous contribuerez à l’intégration des outils utilisés avec le SI d’Orange.

Consultant fonctionnel PLM

L’entité Digital Engineering Manufacturing and Services du Groupe Capgemini rassemble des passionnés qui travaillent ensemble afin de proposer des produits à la pointe des nouvelles technologies dans le spatial, l’aéronautique, la défense, l’énergie
  • Soutenir l’Architecte Solution lors des ateliers avec le client.
  • Participer à la rédaction des documents nécessaires au projet, tel que sans s’y limiter, les cas d'utilisation, les exigences utilisateurs, les spécifications fonctionnelles, les histoires d'utilisateurs (story-board), les scénarios de test, les critères d'acceptation.
  • Soutenir l’Architecte Solutions dans l’analyse des écarts entre les exigences clients et les solutions PLM.
  • Soutenir, d’un point de vue applicatif, l'Architecte Solution dans la stratégie de mise en oeuvre de la solution.
  • Documenter les plans et scénarios de validation fonctionnelle.
  • Exécuter les tests fonctionnels.
  • Rédiger les supports de formation.
  • Soutenir les utilisateurs clients tout au long de la mise en oeuvre du projet
Le Forum alternance online fait partie d'une batterie de dispositifs d'accompagnement proposées aux candidats admissibles au cycle ingénieur en alternance. D'autres événements comme les ateliers de coaching autour de la rédaction du CV et de la recherche d'offres ou bien des job datings online sont prévus au calendrier de l'ESILV prochainement.

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L’ingénieur dans le monde : quels diplômes et niveaux d’études ?

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En France, la formation des ingénieurs est de grande qualité, avec des écoles qui proposent des diplômes de niveau bac +5 très recherchés sur le marché du travail. Dans les autres pays, quels sont les diplômes qui permettent de devenir ingénieur ?

Dans un monde globalisé en pleine mutation, les ingénieurs sont essentiels car ils participent à rendre les entreprises plus innovantes, plus performantes, plus compétitives, et ce dans de nombreux secteurs… Toutes les formations sont-elles équivalentes ? Découvrez-le à travers ce tour du monde des diplômes étrangers d’ingénieur.

Les spécificités de « l’ingénieur à la française »

En France, le titre d' « ingénieur diplômé » est délivré par un établissement d'enseignement supérieur public ou privé et il est protégé par la loi. L'habilitation est accordée pour une période allant de 1 à 5 ans.
Le titre d'ingénieur atteste des connaissances académiques, confère le grade de Master -Bac +5), reconnaît des capacités professionnelles et valide la formation d'ingénieur en France. Un ingénieur est toujours "ingénieur diplômé de [nom de l'établissement]". En revanche, l’exercice de la profession n’est pas réglementé. 
On peut donc parfaitement occuper un poste ou remplir la fonction d'ingénieur sans en posséder le diplôme. L’ingénieur « à la française » a bénéficié d’une formation en grande majorité pluridisciplinaire, les écoles préparant souvent les étudiants à tous les corps de métiers dans l'ingénierie (mécanique, civile, électronique, informatique etc.) autour d’une vision généraliste d'ensemble avant de choisir une orientation ou spécialisation professionnelle. https://www.youtube.com/watch?time_continue=9&v=CLbJ6h8G5DQ&feature=emb_logo
L’approche pédagogique, à la fois théorique et pratique, avec des mises en situation et des stages en entreprise, permet ensuite de travailler sur des fonctions techniques, de gérer des projets et d’évoluer vers des fonctions d’encadrement.

À l’étranger, une approche différente avec une spécialisation plus marquée

Il n'existe pas vraiment d'équivalent à nos « grandes » écoles d'ingénieurs à l'étranger, ni au système de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Les études d’ingénierie sont proposées dans des universités, avec un choix de spécialisation beaucoup plus marqué dès le début de la formation et une durée qui varie de 3 à 5 ans selon les pays.
Plusieurs types de formations pratiques ou théoriques coexistent, avec des différences d'accès à la reconnaissance comme « ingénieur » : un travailleur appelé ingénieur dans un pays pourrait être technicien dans un autre. Des « ingénieurs techniciens » étrangers peuvent parfois maîtriser un domaine précis de façon plus fine qu'un ingénieur « à la française », à la formation généraliste et transversale.
Dans la plupart des pays, la formation d’ingénieur débouche sur un master of Sciences (MS) ou master of Engineering (Meng), après un bachelor. En Allemagne, la reconnaissance des qualifications d’ingénieur est placée sous la responsabilité de chaque « Land ». Le titre « Ingénieur » est un titre académique attribué après avoir suivi un « Diplomstudium » à l’université, après 10 semestres en moyenne pour former des ingénieurs spécialisés dans la R&D, ou en « Fachhochschule » (Ecole), après 8 semestres en moyenne pour un enseignement plus adapté aux ingénieurs de terrain. En Belgique, on distingue 2 catégories d’ingénieurs : les ingénieurs industriels spécialisés dans un domaine (construction chimie, électricité, mécanique …), tournés vers l’application des sciences industrielles à l’entreprise et formés en 4 années ; les ingénieurs civils, plutôt formés en sciences fondamentales et sensibilisés à la recherche. Ils étudient 5 ans à l’université. En Suisse, il existe deux filières de formation des ingénieurs diplômés : les écoles polytechniques fédérales (EPF) ou ETH (allemand) se concentrent sur les sciences fondamentales tandis que les hautes écoles spécialisées sont axées sur les sciences appliquées (HES). En Italie, pour travailler, les ingénieurs doivent réussir un examen d’état et s’inscrire auprès d’un bureau local de l’ordre des ingénieurs pour pouvoir pratiquer certaines activités réglementées. Aux Pays Bas, les études universitaires d’ingénieur s’étendent sur 4 ou 5 années pour le parcours professionnel. Les diplômés des universités technologiques reçoivent le Master of Science (Ingenieur Ir) et sont autorisés à utiliser le titre protégé Ir ; les diplômés universitaires du parcours professionnel reçoivent un Bachelor of Engineering et portent le titre d’Ingenieur Ing, également protégé. Au Royaume-Uni, le répertoire des ingénieurs comporte 3 sections : Chartered Engineer, Incorporated Engineer, Engineering Technician. Pour devenir CEng, Ieng ou ENGTech, un étudiant doit faire preuve de connaissances et d’engagement au travers de ses qualifications, ses expériences et stages et en passant une évaluation sous forme d’une dissertation, d’un oral ou d’un examen. Aux Etats-Unis, les ingénieurs peuvent recevoir un diplôme allant du baccalauréat des sciences (4 années d'études supérieures) à la maîtrise des sciences ou en génie qui ajoute 1 à 2 années de spécialisation selon les universités après le baccalauréat, reconnu sur le marché du travail américain comme ingénieur avec 2 années d'expérience. https://www.youtube.com/watch?v=cOIJGGgaSIY&feature=emb_logo En Inde, les prouesses nationales dans plusieurs secteurs phares comme l’informatique ou le biomédical masquent une faiblesse certaine du système éducatif, à la fois primaire, secondaire et universitaire. Les Chinois octroient également facilement le titre d’ingénieur, même à des mécaniciens. En mandarin, le « gōng chéng shī », seule traduction disponible pour notre dénomination d’ingénieur, évoque tout simplement un technicien, voire un « technicien de surface » affecté au nettoyage ! On peut le devenir sans diplôme ni formation particulière. Les risques de malentendus sont donc bien réels… Le milieu académique chinois, d’ailleurs, pour marquer la différence, parle d’« ingénieurs d’excellence ». Afin de les former, le pays met les bouchées doubles. La Chine est devenue une grande consommatrice d’écoles d’ingénieurs étrangères, notamment françaises. Un label pour mieux distinguer les formations d’excellence Partout dans le monde, on observe que les formations d'ingénieurs s'internationalisent et les standards s’harmonisent pour correspondre aux attentes des entreprises.
Le label EUR-ACE est un système de cadre et d'accréditation qui fournit un ensemble de normes afin d’identifier les programmes de haute qualité d'ingénierie, en Europe et à l'étranger.
Ce label européen est géré par l’association ENAEE (European Network for Accreditation of Engineering Education) qui rassemble différentes agences d’accréditation des formations d’ingénieurs. En France, c’est la Commission des titres d'ingénieur (CTI) qui délivre ce label.

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Axa Code Challenge “Héros et métros” : L’équipe ESILV gagnante de la dernière phase

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Le concours de code en ligne organisé par Axa du 29 avril au 6 mai, "Héros et Métros", a mobilisé près de 200 participants. Dans le cadre des mesures sanitaires, les codeurs avaient pour mission d'optimiser les croisements des travailleurs dans les transports en commun aux heures de pointe. Deux étudiants de l'ESILV ont relevé le challenge et l'un d'entre eux a gagné la dernière phase du concours.

Le Challenge Axa Code a été lancé pour soutenir la recherche épidémiologique à l'Institut Pasteur. Pour chaque participant, AXA s'engagéait à reverser  a minima 1€ : 1950 euros au total ont pu être levés grâce aux codeurs inscrits sur la plateforme.

Challenge confinés pour minimiser les croisements dans les transports

À travers cette "dev' battle", entièrement en ligne, Axa proposait aux codeurs participants de trouver les meilleures options de trajet pour les travailleurs grâce aux algorithmes pour éviter ainsi les contaminations dans les transports. Leur objectif était de déterminer quels travailleurs devront se rendre au travail afin d’assurer le fonctionnement des domaines vitaux, tout en minimisant le nombre de personnes croisées par chacun sur son trajet.
Pour chaque domaine professionnel, les développeurs ont tenu compte d'un quota représentant le nombre minimum de travailleurs nécessaires au bon fonctionnement de ce domaine.  Chaque travailleur était associé à 4 attributs : son nom, un domaine professionnel, une liste d'options de trajet aller, et une liste d'options de trajets retour. Chaque option de trajet représentait une liste de moyens de  empruntés. Si une personne était choisie pour se rendre sur son lieu de travail, les candidats devaient  choisir l’une de ses options pour laquelle chaque moyen de transport comptait un passager supplémentaire.
Le score attribué aux  solutions était la somme du nombre de personnes que chaque travailleur aura croisé dans chaque transport qu'il aura pris dans la journée. Si un travailleur croise une même personne dans plusieurs transports au cours de la journée, chacune de leur rencontre augmentait  le score final. Le but était de proposer pour chaque jeu de données une solution ayant le score le plus faible possible. Le challenge  a été relevé haut la main par Axel Thevenot et Julien Pytel, deux étudiants en 4ème année, majeure Informatique, objets connectés et sécurité. L'équipe baptisée "Les touristes" a même  fait l'objet d'une mention spéciale dans le cadre du concours. https://twitter.com/AXAJobs_fr/status/1259798704585834496

"Les touristes", 22ème place sur 56 en première phase

Organisée le 29 avril,  la première phase du concours  a réuni 56 participants. À partir de 6 jeux de données de tailles variables, ils  avaient 4 heures pour trouver un algorithme d'optimisation des croisements des travailleurs dans les transports en commun, en intégrant les trajets matin et soir de chacun et le quota minimal de salariés pour plusieurs secteurs d'activité. Le but du jeu, était d'assurer un équilibre en affluence entre les stations de transport : plus les travailleurs sont répartis de manière homogène sur les différentes lignes de transports en commun, moins le virus a de chance de se propager, ce qui augmentait le score de la solution.
"On s'est dit qu'on pouvait partir sur un algorithme génétique, quiest basé sur l'observation d'une population d'une génération à l'autre avec des processus de sélection, d'accouplement et de mutation. Cet algorithme nous a permis de faire partie de la première moitié des équipes mais il était encore insuffisant face à la quantité de donnée à traiter dans le temps imparti." (Julien Pytel, étudiant ESILV)
Les "touristes" - Axel et Julien - ont terminé 22èmes sur 56 équipes qualifiées pour la première phase, mais le challenge était loin de sonner la fin du jeu. Avec de nombreux développeurs qui ont continué à faire tourner leurs algorithmes sur la plateforme même après la fermeture du concours, les organisateurs ont prolongé l’accès jusqu’au 6 mai pour tous ceux qui souhaitaient se re-challenger face à l’équipe gagnante.

L'équipe ESILV, père-fils,  gagnante de la dernière phase

Pour la deuxième phase du challenge, la relève a été assurée par Laurent PYTEL, le père de Julien, en remplacement d'Axel, qui avait repris le cours de son stage. Pour développer de nouveaux algorithmes,  "les touristes", en version père-fils, ont dressé un état d'art complet de la première phase, tout en ayant à l'esprit l'objectif final : trouver les meilleures formules pour assurer un équilibre en affluence entre les stations de transports.
"L’algorithme se décompose en 2 parties: Le 1er sous algorithme générait une liste de tous les trajets possibles. De manière successive, il retire un par un des trajets, du plus délétère sur le score au moins influent avec de nombreuses règles que nous avions définies. Suite à cela, on obtenait une solution très satisfaisante, nous permettant de nous hisser dans le top 5 du concours, mais c’était encore insuffisant : notre objectif était d’être premiers. Ainsi, nous avons développé un second  sous-algorithme pour améliorer nos premières solutions. Ce 2nd sous algorithme teste avec des règles pragmatiques, des permutations individuelles possibles en évaluant leur pertinence;  arrivé à un stade, plus de permutation individuelle ne permettait de trouver une meilleure solution, ainsi il réalise une permutation plus ou moins naïve selon les variantes des implémentations, puis repart dans un cycle de type 1. Nous avons étudié nos options de trajets en les triant selon l’affluence dans les gares qu’ils contenaient et pensé nos implémentations d’algorithmes de telle sorte qu’elles soient les plus optimales possibles." Julien Pytel, étudiant ESILV)
L'algorithme développé par l'équipe père-fils au cours d'une semaine s'est révélé être la formule gagnante grâce à la programmation orientée objet et au multithreading.
"Nous voulions faire ce concours pour pouvoir aider à notre échelle au déconfinement de la population. Alors cet algorithme servira à aider à limiter la propagation du virus dans les transports. Peut-être même il sera celui qui vous aura dit d'aller travailler ou non aujourd'hui, qui sait ?" (Julien Pytel, étudiant ESILV)  

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La majeure Santé biotech présentée par Rémy Sart, responsable du cycle Licence et du département de mathématiques

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Aujourd'hui, c'est au tour de Rémy Sart, responsable du cycle Licence et du département de mathématiques à l'ESILV, de présenter la majeure Santé biotech. Cette vidéo nous permet de comprendre les enseignements-clés de la nouvelle spécialisation, les compétences nécessaires pour y accéder et les métiers auxquels ses étudiants peuvent se destiner.

https://www.youtube.com/watch?v=cxtkqTLJg2Y Inspirée par l'idée de mettre les projets en école d'ingénieur au service des humains, et portée par le  hashtag #techforhumans, la majeure Santé biotech mixe sciences du vivant et de l’humain, technologies, informatique et Big Data/Intelligence artificielle.

Une majeure qui permet d'appliquer les technologies de demain dans le secteur de la santé

Cette nouvelle majeure possible en alternance forme des ingénieurs  capables de développer les technologies de demain dans un secteur plein d'enjeux et d'opportunités. Ils se positionnent dans l’interconnexion entre l’humain, la technologie et les professionnels de santé et se retrouvent au coeur de la transformation numérique de la santé et des biotechnologies. Parmi les enseignements clés que propose la majeure Santé biotech on retrouve notamment :
  • Biostatistiques, machine learning et big data
  • Intelligence artificielle
  • Bio-informatique et neuro-ingénierie
  • Système d’informations, blockchain et réseaux de santé
  • Bioéthique, norme et réglementations
  • Traitement du signal et d’images
  • Mécatronique, robotique et optoélectronique
  • IoT et santé connectée
  • Économie de la santé
  • Sciences du vivant
Les projets innovants au service de l’humain sont au coeur de l'apprentissage, ce qui permet de travailler dans des secteurs très variés tout en capitalisant sur son expérience technique. Les ingénieurs issus de la majeure Santé biotech peuvent exercer dans des secteurs porteurs, entre autres, à savoir, la télémédicine, les biotechnologies, la conception des dispositfs médicaux...
"La santé et les biotechnologies, c'est plusieurs millions de salariés en France, avec le personnel soignant, les pharmaciens, bien sûr, mais cela recouvre également toute l'industrie, l'industrie pharmaceutique, des biotechnologies, de l'instrumentation, de l'appareillage médical. Et il faut ajouter toutes les entreprises dites "du bien-être", dans lesquelles le digital va devoir se développer." (Rémy Sart, responsable du cycle Licence et du département de mathématiques, ESILV)
Évoluer dans cette spécialisation requiert, bien évidemment, un vrai intérêt à la santé, aux biotechnologies et l'envie de s'engager dans un secteur qui ne cesse d'évoluer.

Rémy Sart, docteur en mathématiques

Rémy Sart, enseignant-chercheur, directeur des études et responsable du Département de Mathématiques à l'ESILV, est également un membre du groupe logistique du concours Avenir. Après un doctorat en mathématiques appliquées à l'université Blaise Pascal (Clermont II), Rémy Sart a intégré l'ESILV en 2012, en tant que responsable du cycle préparatoire. Au-delà du temps qu'il accorde à l'enseignement, ses activités concernent également sa contribution à la recherche scientifique. Parmi les travaux publiqués, on peut citer :

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Aéronautique et spatial : les projets étudiants de l’association LéoFly pour l’année 2020-2021

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Toujours aussi passionnés, les étudiants de l'ESILV poursuivent leurs projets associatifs. En attendant la rentrée 2021, les initiatives se multiplient au sein de LéoFly, association d'aéronautique et spatiale du Pôle Léonard de Vinci. 6 projets étudiants sont en cours pour cette année.

LéoFly a pour objectif de faire découvrir l'aéronautique et l'aérospatial aux élèves des trois écoles du Pôle, care ces domaines, qui touchent en premier lieu à l'ingénierie, impliquent bien d'autres secteurs dans les entreprises, parmi lesquelles on retrouve le management et la communication. Les projets associatifs proposent aux élèves-ingénieurs de développer leurs compétences techniques et coopératives tout en mettant au profit leur passion. Cette année, l'association d'aéronautique et spatiale mène 6 projets techniques.

Projet Cockpit de simulation (V4)

Depuis sa première version, sortie en juin 2017, le cockpit LéoFly ne cesse de s'améliorer. Pour le simulateur V4, les élèves-ingénieurs de 2ème et 3ème  années de prépa intégrée à l’ESILV devront respecter un cahier de charges bien étoffé :
  • Implémentation d'un écran à 300°
  • Conception de pièces du cockpit
  • Réalisation des mécanismes de commande
  • Communication électronique/logiciel
  • Fidélité esthétique

Projet Aile volante intelligente (SmartWing)

La SmartWing, une aile volante autonome de reconnaissance de terrain, est lancée à la main et a pour objectif de réaliser un certain parcours défini par des points GPS donnés par l’utilisateur puis d’éviter les éventuels obstacles et enfin atterrir. Durant son parcours, un système sera chargé d’effectuer un relevé topographique ou d’autres données et de transférer les données de vol et d’expérience par télémétrie. Ouvert aux élèves-ingénieurs de 3ème et 4ème années, le projet a pour objectifs :
  • Optimisation de la conception
  • Intégration
  • Fabrication d'un prototype composite
  • Production des systèmes de contrôle et mesure
  • Stockage et interprétation de données

Projet PERSEUS

PERSEUS (Projet Étudiant de Recherche Spatiale Européen Universitaire et Scientifique) est une initiative de la Direction des Lanceurs du CNES. Cette année, plusieurs places sont ouvertes aux étudiants de l'ESILV en 4e et 5e années. Les enseignements et les expériences au centre du projet :
  • Systèmes de lancement
  • Études et logiciels
  • Systèmes électriques
  • Démonstrations au sol
  • Démonstrations de vol

Projet de souffleries aérodynamiques (PulvStream)

Le projet EOLIA a une dizaine d'années. Il donne la possibilité aux établissements de se doter d'une soufflerie éducative permettant d'aborder l'aérodynamique dans ses aspects basiques. Dans le cadre de ce projet, les étudiants de 3ème et 4ème années réaliseront 2 souffleries :
  • Une soufflerie de 4 m 50 utilisable pour les TP de l'ESILV, qui permettra de réaliser différents types d'écoulements
  • Une maquette fonctionnelle de 1 m 70 qui permet : le contrôle de la vitesse du fluide, la visualisation du fluide et les tests de capteurs

Projet C'Space 2021

Depuis plus de 50 ans, le C’Space est l’occasion pour les passionnés d’espace de concevoir et réaliser des fusées expérimentales et des mini-fusées, en y intégrant des expériences scientifiques embarquées. Ce projet transdisciplinaire commun à plusieurs écoles d'ingénieurs se concrétise tous les étés lors des lancements prévus chaque année au C’Space, sur le camp militaire de Ger, près de Tarbes. https://www.youtube.com/watch?v=qQBeQo8vio0&t=74s Pour la prochaine campagne de lancement, repoussée à l'été 2021deux équipes Fusex et Minif sont ouvertes aux élèves-ingénieurs de 2ème, 3ème et 4è années. La fusée expérimentale pour C'Space 2021 inclut les phases suivantes :
  • Conception et dimension aéro
  • Acquisition des données en vol
  • Conception d'une expérience embarquée innovante
  • Séquençage électronique autonome
  • Usinage et composites

Projet de modèle réduit endurant (FireBolt)

Dans le cadre de ce projet planeur, les étudiants du cycle préparatoire pourront contribuer à la conception et la réalisation d'un planteur au 1/10e, à la réalisation de plusieurs prototypes, à la maximisation de la distance planée et à l'automatisation du vol. Plus d’infos sur Leofly ? >> https://www.facebook.com/LeoFlyPULV/

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La majeure Industrie 4.0, présentée par Samir Yahiaoui, docteur en mécanique des fluides

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Devenir ingénieur industriel 4.0, après avoir intégré le cycle ingénieur à l'ESILV, c'est possible, avec la bonne dose de motivation et les compétences clés requises par les secteurs industriels. Samir Yahiaoui, responsable de la majeure Modélisation et mécanique numérique et docteur en mécanique des fluides, nous en parle.

https://www.youtube.com/watch?v=YSZ0Ydz3WL0   Nommée aussi "industrie intelligente" ou "smart industry", l'industrie 4.0  est au cœur des réflexions autour de l'industrie du futur et des métiers qui n'ont pas encore été inventés. Dans ce domaine, comme dans bien d'autres qui reposent sur la digitalisation des processus et des techniques, l'ESILV a pris conscience de la nécessité de former des ingénieurs qui conçoivent et mettent en œuvre des systèmes modernes intégrant nativement les outils et technologies de la révolution digitale. Samir Yahiaoui, responsable du département Modélisation et mécanique numérique nous explique pourquoi il tient à développer la spécialisation "industrie 4.0" au sein du cycle ingénieur à l'ESILV.
"Les savoir-faire qui sont donnés à l'issue de cette formation sont indispensables dans tous les secteurs industriels: l'automobile, l'aéronautique, la pharmaceutique, où tous les processus d'industrialisation seront demandés. Il ne faut pas oublier le secteur de la production, de la transformation, de la gestion de l'énergie, un secteur en forte demande d'ingénieurs compétents et motivés." (Samir Yahiaoui, responsable de la majeure Modélisation et mécanique numérique)
Articulés autour de l'automatique, du contrôle des processus industriels, de l'IoT, jumeaux numériques, de la réalité virtuelle et augmentée, les enseignements clés de la majeure Industrie 4.0 permettent aux futurs ingénieurs de se positionner au sein des grands groupes industriels.
"La numérisation de masse de tous ces secteurs engendre énormément de métiers qu'il faudra courir dans les 2-3 années à venir. Je pense en particulier à des métiers d'ingénieur cobotique, d'ingénieur PLM, d'ingénieurs ou consultant en solutions digitales, ingénieur solutions architecte et en forte demande dans les entreprises qui développent des logiciels destinés à ces industries. " (Samir Yahiaoui, responsable de la majeure Modélisation et mécanique numérique)
Pour répondre aux besoins générés par l'industrie du futur, les futurs ingénieurs de l'ESILV travaillent sur les compétences techniques au même titre que sur celles "soft" : esprit d'équipe, communication, intérêt pour les nouvelles technologies, créativité et capacité d'innover …

Docteur en Mécanique des fluides et passionné de l'innovation industrielle

Titulaire d’un Doctorat en Mécanique des fluides à l’Université Pierre et Marie Curie (Sorbonne Université –Paris 6) en 2008, Samir YAHIAOUI a effectué ses travaux de recherche au Laboratoire de Physique et Mécanique des Milieux Hétérogènes (PMMH-ESPCI), en analysant notamment la modélisation analytique du transport de petites particules par un écoulement de fluide visqueux Parmi ses publications, on retrouve :
  • Dehydration and drying poly(vinyl)chloride (PVC) porous grains: 2. Thermogravimetric analysis and numerical simulations
  • Dehydration and drying poly(vinyl)chloride (PVC) porous grains: 1. Centrifugation and drying in controlled humid atmospheres
  • Optimisation of the vane geometry
  • Drying of pvc slurries by thermogravimetry
  • Lift on a sphere moving near a wall in parabolic flow
  • The approach of a sphere to a wall at finite Reynolds number.
  • Dilute suspensions near walls
  • Analytical solutions for a spherical particle near a wall in axisymmetrical polynomial creeping flows Reynolds
Enseignant depuis 2000, Samir YAHIAOUI est aujourd'hui devoué à l'idée de "synergie entre industriels et enseignement supérieur", grâce aux spécialisations comme l’option Industrie 4.0 et aux projets d’innovation industrielle du cycle ingénieur Aujourd’hui à la tête du Département Mécanique Numérique et Modélisation de l’ESILV, sa mission consiste à piloter les orientations du département et veiller à la qualité scientifique des cursus, des contenus et des évolutions des méthodes pédagogiques. Chargé de l’élaboration des stratégies scientifiques, il veille également au bon fonctionnement des laboratoires et s’attelle à établir des partenariats universitaires, institutionnels et industriels français et internationaux.  

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École d’ingénieur ou de commerce : comment choisir ?

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Au lycée, vous aimez aussi bien les mathématiques que la physique chimie, les sciences de la vie et de la terre, les sciences économiques et sociales ou les langues et votre cœur balance entre études d’ingénieur ou de commerce ? Pour vous aider à faire un choix, nous vous proposons de découvrir les points communs de chacune de ces formations, et également leurs spécificités.

Intégrer une école de commerce ou une école d’ingénieurs peut se faire directement après le bac via des concours communs ou après 2 années de classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) et également par la voie des admissions parallèles après un IUT ou une licence universitaire par exemple.

Une grande école pour une formation BAC +5 professionnalisante de qualité

Les écoles de commerce comme les écoles d’ingénieurs délivrent un diplôme BAC + 5 et dispensent un enseignement de qualité, certifié par certains labels et accréditions comme le grade de master, avec une pédagogie proposant aussi bien des cours magistraux, des travaux pratiques, projets ou études de cas. Elles ont pour finalité d’offrir une formation professionnalisante, avec des intervenants professionnels présents aux côtés des enseignants-chercheurs et plusieurs stages à réaliser. L’esprit entrepreneurial, valorisé depuis très longtemps dans les écoles de commerce, est également encouragé et développé de plus en plus dans les écoles d’ingénieurs.
Une expérience à l’international et la maîtrise de l’anglais au minimum sont obligatoires pour obtenir son diplôme. Une vie associative dynamique existe dans la plupart des écoles et favorise l’intégration des nouveaux élèves et le développement de liens forts qui perdurent bien au-delà de la durée d’études, grâce au fameux réseaud’anciens élèves caractéristique des grandes écoles.
Enfin, comme l’atteste chaque année l’enquête insertion de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE), les diplômés de ces deux filières connaissent globalement des parcours à la réussite similaire. Près de 90% des jeunes diplômés sont embauchés dans les 6 mois. 83,7% d’entre eux se disent d’ailleurs satisfaits ou très satisfaits de leur emploi.  Les résultats en termes de salaire sont assez proches et varient plus selon le secteur d’emploi et les postes obtenus par rapport aux spécialisations / options choisies que selon l’origine du diplôme.

Une école d’ingénieur pour comprendre « comment ça marche » et résoudre des problèmes complexes grâce à une formation plus scientifique et technique.

Au niveau des matières enseignées, l’orientation sera clairement plus scientifique et technique dans les écoles d’ingénieurs avec une part belle faîte aux mathématiques et autres « sciences dures », même si les soft skills sont également développés à travers les cours de langues, les projets à réaliser, des formations au management et à la gestion de projet. Selon l’école choisie, la formation peut être soit généraliste, soit plus spécialisée dès les premières années, avec la même finalité pour les ingénieurs diplômés : savoir résoudre des problèmes complexes, grâce un socle de connaissances techniques, économiques, sociales, environnementales et humaines, reposant sur une solide culture scientifique. Dans un monde complexe et globalisé, en pleine mutation technologique et environnementale, l’ingénieur doit également aujourd’hui savoir innover, créer, manager, s’adapter et même entreprendre https://www.youtube.com/watch?v=AemshwwWqUA

Une école de commerce pour comprendre « comment les entreprises fonctionnent » et mieux se former au management

Traditionnellement, les écoles de commerce formaient à des carrières commerciales ce qui n’est plus le cas depuis de nombreuses années. Le terme "école de management" s’est imposé naturellement car le spectre des métiers et carrières offert aux jeunes diplômés s’est considérablement élargi, de la finance à l’humanitaire en passant par la création d’entreprise. On y étudie les fondamentaux de l’économie, de la gestion, du droit des affaires, du management, du marketing, de la finance, des ressources humaines, etc. Bref on apprend comment les entreprises fonctionnent et comment manager les humains, avec des spécialisations les deux dernières années qui varient selon les écoles.

Et pourquoi pas un double-diplôme « ingénieur-manager » ?

Il est également possible de ne pas choisir, en suivant les deux types de formation pour disposer de doubles compétences, à condition de démarrer par une école d’ingénieur. En effet, il est assez facile pour un ingénieur d'aller étudier de la gestion (de nombreux troisième cycles de gestion sont à la recherche d'ingénieur), mais il est beaucoup plus difficile à un élève d'une école de commerce d'exercer un métier d'ingénieur. Des écoles comme L’ESILV proposent également des doubles diplômes ingénieur-manager accessibles directement après le bac. Vous hésitez encore ? Alors l’essentiel, c’est avant tout d’apprendre à mieux vous connaître pour étudier ce qui vous plaira le plus pendant 5 ans et de venir « sentir » les spécificités de chacune des formations lors de journées portes ouvertes.

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En stage dans leurs start-up : la solution des étudiants à la crise sanitaire

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Leurs stages affectés par la crise sanitaire, des étudiants ESILV ont eu la possibilité de se consacrer à plein temps à leurs projets de création d'entreprise en lieu et place des stages prévus en 4e et 5e années. Zoom sur trois exemples de lancements de startup.

Périodes charnières dans le cycle ingénieur, les stages de 4e et 5e années permettent de mettre en application les connaissances techniques et professionnelles et préparer l'insertion en entreprise.
A l'ESILV, les étudiants qui se sont vu annuler ou reporter leurs stages à cause de l’épidémie ont eu la possibilité de faire le stage dans le cadre d'un projet entrepreneurial déjà lancé. Ce sont ainsi une dizaine d'élèves-ingénieurs qui ont profité de cette période pour obtenir le statut national d'étudiant-entrepreneur délivré par le réseau partenaire Pépite PON et se lancer ou se relancer dans l'aventure.
Bien qu'ils aient la possibilité de devenir leurs propres patrons avant même la fin des études, dans le cadre de ces stages orientés "startup" les futurs ingénieurs-entrepreneurs doivent faire preuve de la même détermination que dans un stage "classique". À ce titre, ils ont dû soumettre un projet complet, montrer leur motivation et s'engager à respecter les objectifs précisés au début du stage et la durée minimale. Sélection de projets de start-up qui ont émergé à l'ESILV, sous la bannière du DeVinci Start-up, l'espace de pre-incubation du Pôle Léonard de Vinci.

Maths Prestige, plateforme de coaching scolaire en mathématiques

Ce projet lancé par Samuel Drai, en 5e année du master Ingénierie Financière de l'ESILV, propose une plateforme de cours en ligne en mathématiques aux étudiants sur Paris et alentours qui ont déjà une idée claire de leur projet académique. Ils peuvent se faire accompagner dès le lycée ou le collège sur la méthodologie choisie pour intégrer une grande école d'ingénieurs post-bac.
"Je travaille sur ce projet depuis septembre 2017, date de mon arrivée à l’ESILV après ma CPGE. Ce modeste petit travail étudiant a pris une place de plus en plus importante au fil de mon parcours. Mes tarifs sont assez élevés en raison de la qualité du service de coaching que je propose, ce qui m’a permis de trouver et de me positionner durablement sur cette niche, avec des clients ravis. L’objectif du stage est de développer mon projet pour pouvoir enfin faire grossir ma structure pour passer à l’étape suivante dans la vie de mon projet." (Samuel Drai, ESILV Promo 2020)

Tsquared Robotics, la robotique intelligente au service de la logistique

Teddy Leclercq et Thomas Raynal, tous les deux en 4e année à l'ESILV se sont associés pour créer une plateforme robotique polyvalente utilisant le principe de Swarm Robotic pour aider dans plusieurs missions de logistique (entrepôt, hôpital, BTP) ou nettoyage des zones piétonnes. Inspiré par la nature, ce projet a pour but d'améliorer la qualité de vie des usagers et  d'optimiser leur temps de travail.
"Nous avons eu l'idée en 3ème année. L'objectif de notre stage est de développer la partie Commercialisation de notre produit afin de trouver nos premiers clients. Nous avons aussi pour objectif de développer un prototype se rapprochant de la version finale. Ce stage va donc nous permettre de développer notre idée tout en nous épanouissant ! " (Teddy Leclerq, ESILV Promo 2021)
Depuis le début du stage, les deux élèves-ingénieurs ont pu trouver quelques partenaires.

Back to Canneries, agence de voyage pour les ïles Canaries

Intéressé par l'événementiel, Mikel Fuvel, en 4e année à l'ESILV, met son stage au service de son projet de startup qui porte sur le tourisme de luxe et eco-responsable au Iles Canaries. Une fois que l'activité touristique aura repris ses droits à Gran Canaria, les îles continueront à être touchées par le tourisme de masse et c'est cette facette des Canaries que Mikel souhaite faire évoluer.
"Je suis encore dans la phase de découverte du marché que je voudrais toucher. Ceci dit, certaines choses se précisent : je pars dans quelques semaines avec un ami réalisateur pour faire la maquette visuelle ( video, photos … ) pour le branding du projet. De plus, je suis rentré en contact avec plusieurs organisations internationales qui - je l’espère - me permettront de développer du sponsoring." (Mikel Fuvel, ESILV Promo 2021)
Contrairement au tourisme de masse qui dépense peu et pollue énormément, Mikel propose des voyages à la carte avec une offre complète de services et activités naturelles avec peu d'impact sur la biodiversité unique des Canaries. L'agence promeut les petites îles qui sont très favorables aux activités physiques et sportives : yoga, trail, running, scooba diving...

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Lucile, promo 2018, consultante en nouvelles énergies

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Lucile Boyer-Nardon, promotion 2018, est diplômée de la majeure Nouvelles Énergies de l'ESILV. Aujourd'hui, consultante en nouvelles énergies au sein du cabinet Partenor Digital, à Paris, Lucile a une vraie expertise dans la transition énergétique et les énergies renouvelables, comme l'éolien offshore. Témoignage.

Une filière tournée vers la transition énergétique et le développement durable, la majeure Nouvelles énergies de l'ESILV se propose de former des ingénieurs à la conception, au développement et à la gouvernance des bâtiments intelligents et des villes durables. Pari réussi si l'on en juge selon les parcours comme celui de Lucile, alumni ESILV de la promotion 2018, interviewée récemment par le site Actu-environnement.fr pour un article autour de l'éolien offshore. Dans ce témoignage, elle partage quelques conseils qui peuvent s'appliquer à tous ceux qui souhaitent évoluer dans le secteur des énergies durables.

L'ESILV, le choix d'une école généraliste moderne

J'ai passé un bac S à Passy Buzenval à Rueil Malmaison, dans le but de rentrer en fac de médecine. Après quelques mois de fac et de prépa médecine, j'ai décidé de me réorienter en école d'ingénieur en faisant un semestre accéléré à l'ESEO, ce qui permettait de ne pas perdre une année. À l’issue de ma 2e année de prépa intégrée, j'ai décidé de changer d'école et de rejoindre l'ESILV.
J'ai choisi de rejoindre l'ESILV via des admissions parallèles car c'est une école qui me semblait plus généraliste qui propose une majeure "Nouvelles Énergies" et qui correspondait plus à ma personnalité : c'est une jeune école dynamique, avec la volonté de former des ingénieur(e)s "modernes" qui se démarqueront de l'image de quelqu'un qui ne parle pas anglais et qui travaille exclusivement derrière un ordinateur.
J'ai aussi trouvé que le mode de fonctionnement du pôle universitaire (cours inversés, semaines transverses, cursus en anglais, activités sportives, associations,...), les infrastructures (fablab, salle de sport et de musique, restos,...) favorisent un épanouissement personnel tout en poursuivant des études, et c'est un critère majeur dans le choix d'une école, et cela pourra aussi s'appliquer à un travail.
Après avoir été diplômée, j'ai décidé de faire un MSc International Business Negotiation à l'IESEG, car j'ai toujours eu une appétence pour le management et le business au sens large. Ce MSc était en environnement international, avec un large panel de cours allant de la gestion de projet, au change management, en passant par des cours de sales et key account management, entre autres, et un fonctionnement très "entreprise" et peu scolaire.
Cela m'a permis de compléter mes compétences d'ingénieure avec une vision plus "commerciale" : mon objectif étant de faire de la gestion de projet, et a fortiori du management d'équipe, j'ai trouvé intéressant et opportun d'étudier les différents aspects et visions possibles autour d'un projet, et d'évoluer avec des personnes ayant des formations différentes, et surtout une autre manière de faire du fait de leur nationalité.

La consultance dans les Énergies : appréhender son environnement et apprendre à travailler en équipe

Je suis aujourd'hui consultante pour un cabinet de conseil spécialisé dans les Énergies. Une partie de mon activité consiste à faire de la veille sur les sujets de l’Énergie, d'une part pour faire de la formation continue dans un monde qui est toujours en mouvement et qui évolue, d'autre part pour apporter des solutions aux potentiels futurs problématiques de nos clients.
L'éolien offshore est une technologie assez récente et prometteuse dont on ne parle pas beaucoup malgré son potentiel, tout comme d'autres technologies ou problématiques que nous pouvons rencontrer aujourd'hui avec les publications de la PPE et la transition énergétique.
Si je devais donner des conseils aux étudiants qui veulent évoluer dans le secteur des nouvelles énergies, je leur dirais de toujours se tenir au courant de l'actualité en parallèle de leurs études en lisant quelques articles par semaine, et d'essayer de se projeter un peu plus loin que ce qu'on peut voir en cours : certaines matières ne nous semblent pas toujours utiles sur le moment car elles sont très théoriques (par exemple), mais il faut percevoir la méthodologie et l'impact qu'elles pourront avoir en entreprise, que l'on devienne consultant ou non.
Je pense qu'un ingénieur doit être capable d'appréhender les situations, c’est-à-dire de comprendre l'environnement dans lequel il travaille, que ce soit au niveau technique, économique, ou avec des collègues de formation différente.
Je leur conseillerais d'ailleurs de profiter des semaines transverses pour s'intéresser davantage aux modes de fonctionnement des étudiants de l'IIM et de l'EMLV et pour apprendre à bien communiquer : car quand ils seront sur un projet au travail, ils devront très certainement interagir avec des commerciaux, des techniciens, des financiers, et ces personnes n'auront pas les mêmes contraintes/objectifs, ni les mêmes méthodes de travail. Si on le sait et qu'on se positionne en conséquence, la communication est plus aisée et le travail d'équipe beaucoup plus fluide, et quel que soit son poste !

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