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Développer le sens critique de l’IA : ReciTAL et l’ESILV lancent la Chaire de Recherche sur les réseaux de neurones bayésiens

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Grâce à cette nouvelle Chaire de Recherche sur les réseaux de neurones bayésiens, l'éditeur français de logiciels de traitement automatisé du langage ReciTAL et l'ESILV mettent leurs expertises en commun et renforcent leur savoir-faire dans le domaine d'intelligence artificielle.

L'une des critiques qui revient souvent dans l'IA, c'est l’incapacité des modèles de ML actuels à représenter de manière fiable la notion d’incertitude. Autrement dit, ils ne savent pas douter raisonnablement de leurs prédictions !

L'apprentissage profond bayésien permet aux réseaux de neurones d'améliorer le degré de confiance des prédictions grâce à l'introduction de la notion de probabilité durant la phase d’entraînement et la phase de prédiction du réseau.

Souhaitant accélérer ses recherches sur les modèles de VQA (Visual question answering), pour permettre une meilleure interaction homme-machine, ReciTAL s’est rapprochée de l’ESILV, et plus particulièrement du De Vinci Innovation Center, en créant la Chaire de Recherche ReciTAL sur les réseaux de neurones bayésiens.

Le modèle bayésien, une méthode pour compenser l'effet "black box" du deep learning

Si l'intelligence artificielle fait de plus en plus de progrès dans de nombreux domaines, elle soulève des questions et des doutes, surtout lorsqu’il s’agit d’applications critiques comme la voiture autonome ou la santé. La critique la plus récurrente à l'égard de cette technologie, vise l’incapacité de l’humain à comprendre le processus, à l’expliquer dans un langage simple et à le comparer à une décision humaine. Pour analyser ce manque d'explicabilité des algorithmes, certains parlent d'un effet dit "boite noire" ("black box"), dans le sens où l'on connaît des données qui entrent dans la boîte et des résultats qui en sortent, sans savoir ce qui se passe à l'intérieur. Le Machine Learning ou le Deep Learning bayésien se propose de répondre à ce besoin d'explication et de pallier l’incapacité des modèles de ML actuels à représenter de manière fiable la notion d’incertitude.
"Nous essayons de rendre l'Intelligence Artificielle critique envers elle-même. Il s'agit d'une fonction cognitive indispensable à son usage en situation réelle afin de compenser son fonctionnement en boîte noire mais également de construire toute forme d'interaction avec un être humain." (Clément Duhart, enseignant-chercheur à l'ESILV, responsable du DVIC)
Dans l'approche bayésienne du ML, l'apprentissage consiste en une mise à jour de la distribution de probabilités sur les modèles après observation d'un jeu de données d'entraînement. Cela permettrait aux modèles de ML de représenter de manière fiable la notion d'incertitude. Bien que le modèle bayésien soit devenu un point d'intérêt pour les chercheurs, les applications concrètes en effet se font encore attendre.

ReciTAL et l'ESILV, un partenariat gagnant

ReciTAL est une  start-up IA spécialisée dans les solutions de Document Intelligence et le Traitement Automatique du Langage (TAL). Lancée en 2017, la start-up française a été répertoriée dans le rapport mondial « Sociétés d'intelligence artificielle de demain » de Teknowlogy Group. Les travaux de recherche de ReciTAL portent principalement sur :
  • Document Layout Understanding : utilisation de modèles au croisement du langage et de la vision pour détecter automatiquement la structure interne des documents et faciliter leur analyse et leur exploitation.
  • Active learning et small data : apprentissage interactif visant à réduire le nombre d’exemples nécessaires pour améliorer la performance des modèles.
  • Question Answering et Question Generation (VQA) : ensemble d’approches permettant de passer de requêtes en « mots clé » à des requêtes en langage naturel.
 Le VQA (Visual  Question Answering) peut aider l’intelligence artificielle en matière de perception visuelle et de communication en langage naturel. Il s'agit d' un système de questions-réponses visuelles qui révolutionnera la façon dont les machines comprennent le contenu des images. C'est pour apporter plus de réponses au problème récent du VQA que ReciTAL a souhaité s'approcher de l'ESILV dans le cadre de ce partenariat R&D.
La Chaire accueillera un doctorant, co-financé par ReciTAL, qui travaillera pendant 3 ans sur l’approche bayésienne du machine learning avec une application ciblée sur les systèmes de réponses-questions visuelles. Le budget alloué aux recherches s’élève à 150k€ sur 3 ans.
Convaincue par l'importance croissante de l'intelligence artificielle, l'ESILV propose, à partir de cette année, la spécialisation Data et Intelligence Artificielle. Les ingénieurs de cette majeure sont des experts de l'exploitation de la donnée, massive ou non, depuis sa collecte, sa modélisation et son stockage jusqu’à son analyse et son interprétation. Les enseignements de la spécialisation s'articulent autour des technologies de Machine Learning et Deep Learning, en passant par la statistiques et l'informatique, la gestion de projets IT, le cloud computing et l'agilité. Plus d'informations sur l'ESILV.

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Usine 4.0 : quels métiers pour l’industrie du futur ?

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Grâce à l’automatisation, la digitalisation, le big data, l’industrie se modernise. L’usine devient intelligente et connectée : les humains et les robots collaborent, les automates échangent des informations via des réseaux de capteurs, les opérateurs utilisent des smartphones pour recueillir ou donner des instructions aux machines.

La métamorphose industrielle opérée par le numérique et les nouvelles technologies est accompagnée par de nouveaux métiers. Tour d’horizon.

L’usine intelligente, la 4ème révolution industrielle

Concept originellement créé par l’industrie allemande, l’industrie 4.0 correspond à une nouvelle façon d’organiser les moyens de production : l’objectif est la mise en place d’usines dites « intelligentes » («smart factories»), capables d’une plus grande adaptabilité dans la production et d’une allocation plus efficace des ressources, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle révolution industrielle qui succède aux trois précédentes : l’introduction de la machine à vapeur et la mécanisation au XIXème siècle, l’électricité et le fordisme au début du XXème puis l’automatisation depuis les années 70. L’industrie du futur se développe depuis quelques années dans tous les secteurs, du bâtiment à l’énergie en passant par les transports. L’impact sur l’économie mondiale dans les années à venir se compte en dizaines de milliards d’euros.

Des experts de la data pour optimiser et sécuriser la production

De nouveaux métiers émergent pour accompagner cette transformation portée par la robotisation et l’intelligence artificielle. Ils permettent aux hommes d’interagir avec la technologie et d’optimiser la production via la data. Il est essentiel que les données sur un produit, sa fabrication et son usage soient partagées et analysées en interne et qu’elles ne soient pas piratées par des personnes extérieures à l’entreprise. Auparavant souvent exploitées à des fins descriptives, les données sont aujourd’hui aussi utilisées à des fins prédictives, voire prescriptives, en soutien au choix des orientations. Les ingénieurs en Intelligence Artificielle, les responsables data (Chief Data Officer - CDO), les data scientist et les consultants et architectes cybersécurité sont donc de plus en plus mobilisés par l’industrie du futur.

Des spécialistes des technologies numériques : IoT, simulation numérique, impression 3D, cobotique…

Les nouvelles technologies accompagnent également le développement de l’industrie du futur et la création de métiers. L’Internet des objets (IoT) permet ainsi aux constructeurs de détecter des défaillances en temps réel, sur des outils ou des machines. https://youtu.be/1VhO4yGAjyo L’IoT, combiné aux avancées en termes d’intelligence artificielle, se décline dans les domaines de la maintenance prédictive et de l’optimisation des processus de production. Face à ce champ des possibles, les profils de développeur IoT demeurent très recherchés. Leur rôle est d’étudier les contraintes du hardware et les possibilités offertes par le cloud, afin de proposer et de concevoir des applications et des logiciels pour objets connectés. Les ingénieurs en simulation numérique, très recherchés dans l’aéronautique et l’automobile, projettent les futurs produits dans une multitude de scénarios pour tester leur robustesse, mesurer l’impact de certains phénomènes sur les produits et pouvoir ainsi en optimiser les performances.
Les ingénieurs en fabrication additive assurent la production, la réalisation et la diffusion des pièces et machines utilisant l’impression 3D. Ils peuvent agir sur les matériaux, les procédés ou les logiciels portant sur cette méthode de fabrication. Les ingénieurs en cobotique prennent quant à eux en charge la maintenance et le développement de cobots ou robots automatisés destinés à décharger l’homme de tâches pénibles.
Tous ces métiers de l’innovation exigent des qualités d’agilité, d’écoute des besoins et une grande capacité de résoudre des problèmes de plus en plus complexes et « d’apprendre à apprendre » pour évoluer. A l’heure actuelle, ils s’exercent plus dans les cabinets de conseil en services numériques ou ingénierie que chez les acteurs de l’industrie, même si les recrutements devraient s’accélérer dans les prochaines années pour accompagner le déploiement de l’industrie du futur en France et dans le monde. Beaucoup de métiers qui s’exerceront dans les usines 4.0 n’existent pas encore ! Ils restent à inventer, y compris par ceux et celles qui les exerceront.

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Hybridation et transversalité des compétences, des sujets clés pour le comité de perfectionnement ESILV

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Afin de proposer des enseignements toujours en adéquation avec les besoins actuels et futurs des entreprises, l’ESILV réunit chaque année des experts des entreprises des principaux secteurs d'activité de l'école.

Le comité de perfectionnement de l'ESILV est un pôle de réflexion stratégique autour des priorités et des axes de formations de l’école afin de favoriser l’insertion professionnelle et le recrutement des élèves-ingénieurs. L'équipe pédagogique de l'ESILV, les responsables des 9 nouvelles majeures du cycle ingénieur et les représentants des entreprises partenaires du Pôle Léonard de Vinci se rencontrent une fois par an pour aborder les évolutions du cursus et les transformations du marché de l'emploi. 

Les entreprises partenaires de l'ESILV

L'idée de cette réunion, c'était de recueillir la perception des employeurs concernant les nouvelles tendances des secteurs d'activité couverts par l'ESILV, les mutations engendrées dans ces secteurs par la crise du Covid-19 et d'identifier les points d'amélioration de la pédagogie en fonction de la vision des entreprises. Cette année, en raison du protocole sanitaire, l'ESILV a opté pour un format en visioconférence pour les représentants des entreprises. Le comité de perfectionnement a accueilli une quinzaine d'entreprises partenaires de longue date de l'école d’ingénieurs généraliste du Pôle Léonard de Vinci :
  • Accor
  • Avanade
  • Axa
  • BNP Paribas
  • Essilor
  • EY
  • Gartner
  • General Electric Healthcare
  • IBM
  • Ministère de l'Intérieur
  • Onepoint
  • PWC
  • Renault
  • SAP
  • SFR
  • Symantec

Le programme de la journée

09h20 :     Ouverture et accueil des Partenaires 09h30 :     Introduction par Pascal BROUAYE, Directeur de l’ESILV et « tour de table » des participants 09h45 :     Actualités et offres de formations ESILV : présentation et discussion sur les cursus, le socle généraliste et les orientations pédagogiques/spécialisations. Discussion et échanges 11h00 :     Bachelors ESILV – Ingénierie Numérique / Technology and Management 11h30 :     Accréditation ABET 12h00 :     Fin Parmi les tendances et les défis soulignés par les entreprises, on note l'hybridation et la transversalité des compétences à tous les niveaux : des ingénieurs en capacité de manager des équipes, mais aussi des spécialistes à la fois des bases des données, de la sécurité, du cloud et de la programmation. École d'ingénieurs généraliste au cœur du numérique, l'ESILV apporte une forte compétence dans des domaines scientifiques mais aussi dans les dimensions numériques de l'entreprise. Chaque majeure du cycle ingénieur s'attache à mesurer l'impact de la transformation digitale des métiers et de l'intégrer dans l'enseignement. La transversalité des trois écoles du Pôle Léonard de Vinci, l'EMLV, l'école de management, l'ESILV, l'école d'ingénieurs et l'IIM, l'école du digital, est le point fort de l'école. Les soft skills, les langues, la vie associative, les relations entreprises personnalisent l'apprentissage et l'adaptent aux valeurs recherchées par les entreprises : leadership, prise d'initiative, communication, conduite du changement…

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Concours Avenir 2021 : tout savoir sur les dates et les nouveautés !

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Le Concours Avenir Bac révise ses modalités d'admission pour 2021. Le nombre des épreuves écrites, les dates à retenir, les profils d'admission et l'établissement du classement final font partie des modifications qui ont été apportées au Concours Avenir Bac qui s'inscrit dans la procédure Parcoursup.

Le Concours Avenir ouvre la porte de 7 écoles d'ingénieurs post-bac en 5 ans, entre autres l'ESILV, école d'ingénieurs généraliste du Pôle Léonard de Vinci. Cette année, reforme du bac oblige, sont concernés les élèves des terminales générales (spécialités scientifiques recommandées) et ceux des terminales STI2D.

Les nouveautés du Concours Avenir Bac 2021

En 2021, plusieurs éléments changent dans les modalités d'admission post-bac.

Elèves de Terminale générale (spécialité scientifique recommandée)

Les épreuves du concours se déroulent le 25 avril 2021 dans les centres d'examens répartis en France et à l'étranger. Les élèves de Terminale générale doivent affronter 3 épreuves au lieu de 4 :
  • Épreuve de Mathématiques : QCM 1h30, coefficient 6
  • Épreuve de Sciences : QCM 1h, coefficient 4
  • Épreuve d'anglais : QCM 30 minutes, coefficient 2
Le classement final des candidats est établi en fonction de la note du dossier scolaire (40%) et de celle obtenue aux épreuves écrites (60%). Le dossier est composé des éléments suivants :
  • Notes des bulletins de 1ère et des premiers trimestres de terminale
  • Notes de EC1 et EC2
  • Notes du Bac de français
  • Notes du Bac des 2 spécialités de terminale

Elèves de Terminale STI2D

Le 17 Avril 2021, les candidats inscrits en Terminale STI2D sont convoqués à un oral d'admission. Chaque candidat est libre de choisir l'un des centres dans lequel il souhaite passer l'épreuve orale. L'étude des dossiers concerne les mêmes éléments que  ceux qui comptent pour les élèves de Terminale générale. Le classement final est établi en fonction de la note du dossier scolaire (1/3), des appréciations (1/3), et de la note obtenue à l'entretien (1/3).

Réforme du Bac : profils d'admission

Choix des spécialités

Pour s'adapter à la reforme, les écoles d'ingénieurs du Concours Avenir ouvrent leur processus de sélection aux candidats qui auront fait les choix incontournables des spécialités suivantes :
  • en classe de première : Mathématiques et Physique-Chimie
  • en classe de terminale : Mathématiques et une autre matière scientifique (physique/chimie, SVT, sciences de l'ingénieur, numérique et sciences informatiques)
Exceptionnellement, pour l'année 2021, une procédure dérogatoire a été mise en place pour les candidats n'ayant pas fait le choix de la spécialité  "Physique / Chimie" mais qui se sont orientés tout de même vers une spécialité scientifique en classe de Première.

Choix des options

L'option "Mathématiques expertes" en Terminale sera particulièrement valorisée lors de l'étude des dossiers des candidats au Concours Avenir. En revanche, l'option "Mathématiques complémentaires", qui se destine aux études médicales ou de sciences économiques et sociales, ne sera pas prise en compte pour le classement final.

Le Concours Avenir Bac

Créé il y a 11 ans, le Concours Avenir a été l’un des premiers concours communs permettant l’accès aux écoles d’ingénieurs post-bac privées en France. Il est rapidement devenu incontournable pour de nombreux lycéens et se positionne depuis plusieurs années comme le plus gros concours commun (en nombre de candidats) et le plus sélectif (d’après le nombre de places offertes) permettant l’accès aux grandes écoles d’ingénieurs post-bac privées en France et au sein de la plateforme Parcoursup.

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Soutenir le numérique responsable : L’ESILV, signataire du manifeste Planet Tech’Care

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Le Pôle Léonard de Vinci devient signataire du manifeste Planet Tech'Care et s'engage avec ses 3 écoles pour réduire l'empreinte environnementale du numérique. En tant qu'école membre de l'association Talents du numérique, l'ESILV s'associe à une centaine d'entreprises et établissements partenaires qui agissent pour un numérique responsable.

Le Conseil National du Numérique et Syntec Numérique ont lancé le 8 octobre l'initiative Planet Tech’Care lors du colloque gouvernemental Numérique et Environnement, organisé conjointement par le Ministère de la Transition écologique, le Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance et le Secrétariat d’Etat en charge de la Transition numérique et des Communications électroniques. https://twitter.com/syntecnumerique/status/1314121770362953729

Planet Tech'Care, un mouvement pour soutenir le numérique responsable

Le mouvement Planet Tech'Care repose sur une plateforme d'accompagnement et de mise en relation des entreprises et des acteurs de l'enseignement supérieur qui souhaitent intégrer le numérique dans leur trajectoire environnementale et développer des compétences en matière de numérique responsable. https://twitter.com/Planet_TechCare/status/1314119993999663104
En s'engageant autour d'un manifeste, les signataires ont accès gratuitement à un programme d'accompagnement composé d’ateliers conçus par les experts du numérique et de l'environnement, partenaires de l’initiative.
La plateforme leur permet également d'avoir accès à un réseau de professionnels, fournisseurs de services et de solutions spécialisées dans l'accompagnement des entreprises dans leur trajectoire responsable.
Parmi les signataires du manifeste Planet Tech'Care on note une centaine de partenaires, entre autres des entreprises du numérique et acteurs du CAC 40 comme  : Altran, Capgemini, Criteo, Danone, Google, Kering, Microsoft, Orange Business Service, PwC, SCOR, TF1, Véolia ... Les signataires de l’initiative s’engagent à participer au programme d’accompagnement et à mesurer puis réduire leur empreinte environnementale. Les établissements de l'enseignement supérieur sont tenus à mettre en place des modules ou cursus de formation permettant de développer les compétences des élèves et des collaborateurs en matière de numérique responsable. Un premier bilan de la plateforme sera établi à la rentrée 2021 afin de mettre en avant le parcours accompli par les signataires et d'attirer, grâce à leurs retours d'expériences, davantage d'entreprises et institutions partenaires.

L'engagement de l'ESILV pour le développement durable

Les objectifs de l'initiative Planet Tech'Care sont en plein accord avec les actions de l'ESILV et du Pôle Léonard de Vinci, labélisé établissement PRME (Principles for Responsible Management Education, en matière de développement durable. L'un des objectifs l'ESILV est de sensibiliser ses étudiants à la consommation énergétique des outils numériques, dans les enseignements qu'elle propose à travers les majeures Énergies et Villes durables, Data & Intelligence artificielle, Informatique, objets connectés et sécurité,  Santé Biotech et Industrie 4.0.
"En effet, l'ESILV dispense des enseignements techniques où les étudiants acquièrent des compétences pour concevoir des systèmes numériques embarqués pour collecter des données, mais aussi des systèmes numériques de traitement des données. Dans les deux cas, les aspects de consommation énergétique et d'efficacité sont abordés." (Frédéric Fauberteau, responsable de la majeure Énergie et Villes Durables)
Grâce aux semaines transversales tournées vers le développement durable, les étudiants travaillent en équipes mixtes autour des problématiques de l'environnement et leurs impacts sur la planète. Dans le cadre de la prochaine semaine Soft Skills Créativité et l'Agilité du 12 au 16 octobre, les étudiants vont réfléchir de façon créative et innovante à la façon dont ils peuvent implémenter la sobriété numérique à leur échelle d’étudiant.

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Industrie 4.0 : Accenture, Dassault Systèmes, Orano, Volvo à l’ESILV pour une table ronde sur l’Usine Intelligente

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Mercredi 30 septembre, l'ESILV organisait une table ronde sur l'industrie 4.0. Digitalisation de la production et de la maintenance, digital twin,  impression 3D : retour sur les interventions de 4 experts issus des grands comptes industriels et leur vision sur l'usine intelligente.

Organisée par le Département des Relations Entreprises et animée par Walter Peretti, enseignant responsable de la majeure Informatique, objets connectés et sécurité, la table ronde était consacrée aux enjeux portés par l'industrie 4.0. Avec elle se soulèvent de nouvelles questions : quelles solutions pour l'usine digitale, quels enjeux logistiques, quelles compétences et quels nouveaux métiers sont en train d'émerger ? Autant de points sur lesquels ont échangé Frédéric Daugy, Group IT Manufacturing & Logistics - Solution Center chez Volvo Group, Grégory Lesert, T &M R &D Lead Customer Projects Manager Specialist, chez Dassault Systèmes, Pierre Raymond, directeur de programmes de transformation digitale, Accenture Industry X.0, et Jean-Reynald Mace, expert en électronique chez Orano.

L'industrie 4.0 : uses cases et décryptages avec les entreprises

Les experts des 4 entreprises partenaires du Pôle Léonard de Vinci : Volvo Group, Dassault Systèmes, Accenture et Orano ont abordé  les enjeux de transformation de l’industrie à travers des uses cases concrets en production depuis plusieurs mois ou années au sein de leurs processus de fabrication.

Volvo Group : L'impression additive au service des moteurs de demain

Frédéric Daugy, directeur du Group IT Manufacturing & Logistics - Solution Center au sein du groupe Volvo, a abordé la question de l'industrie 4.0 sous l'angle de la technique industrielle qui permet d'améliorer la productivité des usines industrielles de Volvo, mais aussi du point de vue de la  production des véhicules à vocation industrielle, en tant que fournisseurs d'équipement industriel 4.0. A ce jour, Volvo se positionne comme producteur d'un million de véhicules connectés qui envoient des informations en continu sur des applications qui permettent de suivre ces véhicules. Les ingénieurs de Renault Trucks ont développé un moteur, un DTI 5 quatre cylindres Euro 6 step C, en utilisant l’impression 3D métal pour ses culbuteurs et supports de culbuteurs. La fabrication additive permet de nombreux avantages comme la diminution de 120 kg du poids du moteur, la baisse de 25% du nombre de pièces et la réduction du nombre d’opérations d’assemblage. https://youtu.be/C6_jDoMCxO0

Dassault Systèmes : Concevoir des copies virtuelles pour chaque industrie

Grégory Lesert, responsable de transport et mobilité chez Dassault Systèmes, a abordé la question de la digitalisation et des usages des digital twin à travers plusieurs industries :  transport et mobilité, aéronautique et défense, marine et offshore, les équipement industriels, les hautes technologies, les biens de consommation, la santé, les énergies et les matériaux, construction de villes et territoires... Le développement des digital twins est possible grâce aux logiciels PLM de gestion du cycle de vie des produits - BIOVIA (santé et science des matériaux), CATIA (transversal à toutes les industries), DELMIA, ENOVIA, GEOVIA (logiciel de modélisation et simulation en géologie) , SIMULIA, 3Dvia -, visant à concevoir et fabriquer les produits des clients industriels. https://www.youtube.com/watch?v=_S7XF2TU98E Dassault Systèmes appuie sa stratégie de digitalisation sur la plateforme 3DExperience. Cette solution se positionne  comme une "source unique de vérité' (one single source of truth), permettant à tout utilisateur au sein d’une entreprise de mettre en œuvre des processus numériques 3D continus et d’aborder tous les aspects du cycle de vie d’une expérience, depuis les exigences, les modèles d’architecture de systèmes, l’architecture de systèmes et de sous-systèmes jusqu’aux simulations de modélisation 3D fonctionnelles, conceptuelles, logiques et physiques.

Accenture Industry X.0 : l'Usine du futur

https://youtu.be/COHehbinQFM Pierre Raymond, directeur de programmes de transformation digitale au sein d'Accenture Industry X.0, a rebondi sur le concept de "continuité digitale" et la nécessité d'interoperabilité entre les sytèmes, ce qui permettrait d'avoir une seule source de vérité au niveau des données, de la conceptualisation et du design jusqu'au produit fini et au service qui sera délivré au client. La nouvelle offre développée par Accenture, l'usine digitale, correspond à ce concept, en proposant des solutions clé en main pour les clients : optimiser les processus opérationnels, l'utilisation des machines (dans l'idée d'excellence operationnelle) et puis de réduire les coûts. De multiples cas d'usages sont possibles, comme  la technologie des travailleurs augmentés et connectés, la digitalisation de l'ordonnancement sur un lieu de production , l'optimisation de la maintenance.

Orano : "Innover pour relever les défis de demain"

Jean-Reynald Mace, expert en électronique au sein du groupe Orano, a abordé la question de l'innovation industrielle dans le contexte de 4 cas d'usage mobilisant plusieurs technologies clés : capteurs intelligents, réseaux de communication, réalité augmentée, réalité virtuelle, intelligence artificielle, impression 3D. Les jumeaux numériques permettent, entre autres, la maintenance des plusieurs sites opérationnels, grâce à la modélisation des équipements critiques, en rajoutant des technologies qui viennent nourrir la modélisation des équipements, pour pouvoir prendre des décisions. Les nouveaux métiers qui émergent grâce à la transformation digitale de l'industrie nécessitent de nouveaux besoins en termes de compétences liées aux plateformes, à la data science, aux solutions PLM (product lifecycle management). Les 9 majeures du cycle ingénieur à l'ESILV ouvrent à de nouveaux débouchés dans tous les secteurs d'activité où le numérique est fréquemment utilisé : Industrie 4.0, modélisation et mécanique numérique, énergie et viles durables, santé biotech, data & intelligence artificielle, informatique, objets connectés et sécurité ... La majeure Industrie 4.0 forme des ingénieurs à même de travailler sur des sites de production ou de services de PMI ou des grandes entreprises industrielles de tous les secteurs en France comme à l’international.

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Ayyoub, promo 2021, en double-diplôme Ingénieur Statisticien-Actuaire ESILV-ISUP : un métier très recherché

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Ayyoub El Haba a intégré le programme double diplômant ESILV- ISUP, Institut de Statistiques de l'UPMC, afin d'exercer, à l'obtention de son diplôme en 2021, le métier d'actuaire, un secteur qui ne connaît pas la crise. Dès la fin de la 4e année, cet élève-ingénieur a été accueilli au sein d'Allianz France pour un stage en tant que chargé d'études actuarielles.

Les écoles d'ingénieurs qui proposent une formation en commun avec l'Institut de statistique de l'UPMC sont peu nombreuses et l'ESILV en fait partie.
Grâce à ce parcours de haut niveau dans le domaine de la statistique et de la science des données les étudiants peuvent obtenir, à l'issue de leur formation, le diplôme de statisticien, spécialité "actuariat" de l'ISUP, mais aussi le diplôme d'ingénieur de l'ESILV.
Ayyoub, promo 2021, majeure Ingénierie financière, a été sélectionné par l'ESILV et l'ISUP pour intégrer l’Institut de statistique (ISUP) de l’Université Pierre et Marie Curie en Master 1 grâce ses résultats aux modules d'actuariat, mathématiques, informatique, mais aussi à un CV bien fourni. Son stage de 4e année du cycle ingénieur à l'ESILV, fait partie des arguments forts qui l'ont distingué de la concurrence pour cette formation très convoitée par les futurs ingénieurs. Témoignage.

L'ESILV, une formation d'ingénieurs généraliste et des stages à forte valeur ajoutée

Après un baccalauréat S au lycée Henri IV, j’ai fait un an et demi de Première année commune aux études de santé (PACES) à l’UPMC. N’étant pas dans les quotas du numerus clausus pour les filières Dentaire et Médecine, je me suis ensuite réorienté. J’ai intégré l’ESILV via le concours Avenir +. J’ai suivi le programme Restart de l’ESILV qui m’a permis de ne pas perdre 6 mois et m’a donné la possibilité de me réorienter en cours d’année scolaire. En plus de la possibilité de me réorienter en cours d’année, j’ai choisi l’ESILV par rapport à son bon classement et l’offre pédagogique. Étant encore très indécis sur l’avenir, le diplôme d’ingénieur généraliste que délivre l’ESILV était un point fort.
A mon entrée à l’ESILV, je ne savais pas du tout ce que je voulais faire. J’hésitais cependant entre 2 majeures : Modélisation et Mécanique Numérique  et Ingénierie financière. Après la 2eme année de cycle préparatoire intégré, nous devions effectuer un stage de 3 mois.
J’ai décidé d’effectuer ce premier stage en tant qu’assistant ingénieur dans une entreprise de d’ingénierie en développement industriel et technologique, Bertin Technologies. Ce stage m’a permis d’apprendre beaucoup de choses en immersion dans un projet industriel. Mais je me suis aperçu que je ne voulais pas exercer dans ce domaine, j’avais besoin d’un domaine plus stressant et plus dynamique afin de m’épanouir et d’être pleinement stimulé.
J’ai donc choisi la majeure Ingénierie financière car les enjeux et défis à relever me paraissaient plus intéressants. Les perspectives salariales sont aussi très bonnes. Comme pour beaucoup d’actuaires, l’actuariat est un domaine que l’on découvre assez tard. J’ai découvert l’actuariat en me documentant sur internet et en discutant avec des actuaires via LinkedIn ou via les présentations organisées par l’Institut des Actuaires.
L’actuariat m’a plu d’abord par la place importante que prennent les mathématiques dans le métier. L’aspect gestion des risques me plait aussi beaucoup. De plus, l’actuariat est un corps de métier très pluridisciplinaire, la transversalité avec d’autre services est importante. Enfin, les perspectives d’emploi sont excellentes, les salaires sont avantageux et le chômage quasi inexistant. En général il y a plus d’offres d’emploi que de candidats lorsqu’on sort d’une école d’actuariat qui délivre le titre d’Actuaire.

Une première expérience professionalisante dans l'actuariat au sein d'Allianz France

A la fin de la 4ème année à l’ESILV j’ai effectué un stage de 3 mois au sein de la direction technique produits IARD d’Allianz France. Je tiens d’ailleurs à les remercier d’avoir seulement écourté le stage et de ne pas l’avoir annulé à cause de la crise sanitaire du Covid-19. J’ai été intégré à l’équipe du Portfolio Management qui est en charge de s’assurer de la rentabilité des portefeuilles clients d’Allianz France. J’avais deux missions principales :
  • Accompagner la bonne implémentation de l’algorithme de surveillance du portefeuille MRH dans un nouveau système de gestion
  • Analyser et simuler les modèles de Customer Lifetime Value (CLV).
Le stage s’est très bien déroulé et ce fut une première expérience très positive en assurance. Au cours de mon stage j’ai principalement codé en SAS et VBA. Je présentais mes résultats essentiellement sous forme de classeurs Excel. Les stages sont en général très formateurs pour l’utilisation d’Excel. Les modules qui m’ont particulièrement été utiles pour mon stage sont les suivants :
  • VBA en 4ème année
  • Introduction à l’assurance en 4ème année
  •  Apprentissage statistique pour la tarification d’un produit d’assurance en 4ème année
  • Bases de données et interopérabilité en 3ème année
  • Machine Learning en 4ème année
J’ai de plus suivi des MOOC sur le langage SAS avant mon stage afin d’être le plus opérationnel possible.

Le doublé-diplôme avec l'ISUP, une formation très complète

Le double-diplôme avec l’ISUP est une opportunité pour les ingénieurs de l’ESILV d’obtenir le titre d’Actuaire et donc d’être ingénieur-actuaire. Bien que l’on puisse travailler dans des services d’actuariat sans le titre, l’obtenir est un avantage. Il permet généralement d’accéder à des postes de manager plus rapidement. Aussi, certaines tâches ne peuvent être effectuées que par des actuaires ayant le titre, comme par exemple la certification des tables de mortalité.
On peut postuler à l’ISUP à la fin de la 4ème année de l’ESILV. Dans le cas où on est admis, on accède au M1 Actuariat à l’ISUP. On n’a pas besoin d’assister à la 5ème année à l’ESILV. A la fin du M2 à l’ISUP on obtient à la fois le diplôme d’ingénieur de l’ESILV et le diplôme de M2 Actuariat de l’ISUP, d’où le terme de « double-diplôme ». A l’ISUP il faut faire un stage de 3 mois à la fin du M1 et un stage de 6 mois à la fin du M2. Il faut aussi noter que le M2 peut se faire en alternance à l’ISUP.
La sélection en fin de 4ème année à l’ESILV se fait sur dossier. Ce dernier doit comporter les notes du baccalauréat, les notes en études supérieures, le CV, une lettre de motivation et des lettres de recommandations de professeurs ou maîtres de stage.
Il faut avoir de bonnes notes dans tous les modules (actuariat, mathématiques, informatique) mais le jury de sélection est particulièrement attentif aux notes dans les modules de mathématiques (statistiques, probabilités). Les stages en actuariat et les projets d’actuariat proposés par l’école sont aussi des atouts non négligeables. Dans ma promotion 2021, nous sommes 7 à avoir été sélectionnés.
Dans le cadre du double diplôme avec l’ISUP nous n’avons pas besoin d’assister aux cours à l’ESILV, ni aux examens. Nous sommes entièrement focalisés sur l’ISUP. L’emploi du temps n’est pas très chargé mais il y a moins d’encadrement qu’à l’ESILV. Il faut être capable de travailler par soi-même et régulièrement.
Le principal avantage du double diplôme est la possibilité d’obtenir le titre d’actuaire à la fin de M2 de l’ISUP. Il n’y a que 8 écoles qui sont habilitées par l’Institut des Actuaires à délivrer le titre. L’ESILV n’en fait pas encore parti donc le double diplôme est très avantageux dans ce sens.
L’autre avantage est d’avoir à la fin du double diplôme une formation très complète : de très bonnes compétences en programmation et en ingénierie financière grâce à l’ESILV et de très bonnes connaissances en actuariat, mathématiques et sciences de la donnés grâce à l’ISUP. Le profil d’ingénieur-actuaire est très apprécié par les entreprises, c’est un avantage sur le marché de l’emploi.

Bien choisir son actuariat

Le premier conseil que je donnerais est de bien s’informer sur le domaine de l’actuariat. C’est un domaine très vaste, il est important de cibler ce que l’on souhaite faire et ne pas faire. Pour cela, il faut essayer de discuter avec des gens qui travaillent dans les différents domaines de l’actuariat, de s’informer sur ce qu’ils font au quotidien.
Il ne faut pas choisir l’actuariat juste pour faire le double diplôme avec l’ISUP. Au contraire, le double diplôme ne doit pas être une fin en soi mais un moyen, voire un tremplin, pour arriver aux postes que l’on vise. Le second conseil est de travailler toutes les matières assidûment et les assimiler dans la durée et pas seulement pour l’examen. Cela permet d’être plus à l’aise en stage, plus dynamique et d’être une force de proposition. C’est très apprécié des managers et maîtres de stage.
Enfin le dernier conseil est de chercher un bon stage. Qu’est ce qu’un bon stage de mon point de vue ? D’une part c’est un stage qui permet d’aiguiller sur ses choix de carrière. Il doit permettre d’explorer des domaines par lesquels on est attiré afin de confirmer ou non l’intérêt que l’on a. D’une autre part, c’est un stage où l’on va apprendre et gagner en compétences opérationnelles. Pour cela ne pas hésiter à poser de questions aux maîtres de stage durant les entretiens. Choisissez un stage où le maître de stage semble enthousiaste à l’idée de vous apprendre des choses et vous transmettre son savoir.

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Security by Design : l’ESILV invitée au Forum Sécurité Cloud

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Walter Peretti, enseignant responsable de la majeure Informatique, objets connectés et sécurité est intervenu au cours du Forum Sécurité Cloud, un rendez-vous annuel des responsables sécurité et experts en matière de sécurité du Cloud.

Cet événement, organisé du 23 au 24 septembre, avait pour objectif d'aborder le thème de la sécurité du Cloud, un enjeu stratégique pour les entreprises françaises.

L'utilisation du cloud et ses risques, des questions et des réponses

"La question de l’utilisation du Cloud se pose t-elle encore dans les entreprises et les services publics ? Les fonctions métiers et les responsables financiers y voient un indéniable attrait et considèrent le multi-cloud comme une composante de leur stratégie business. Mais qu’en est-il des Responsables Sécurité des Systèmes d’Information qui voient le Cloud transformer en profondeur toute l’infrastructure du SI et bouleverser la manière d’appréhender la mise en place et le contrôle de leur politique de sécurité ?"
Bien que le Cloud soit devenu la norme pour beaucoup d'entreprises, les risques ne sont pas à prendre à la légère : interruption de services, securité des données... Les risques sont souvent mal évalués et de nombreuses questions restent préoccupantes :
Quels sont les principaux risques de sécurité en Cloud IaaS, SaaS et PaaS ? Comment construire sa stratégie Cloud en toute sécurité ? Comment assurer la sécurité de ses données avec des outils collaboratifs dans le Cloud ? Comment s’appuyer sur une architecture sécurisée ? Que faire face à une attaque ? Quelles sont les dernières technologies proposées en matière de sécurité du Cloud ? Quelles solutions choisir ? Faut-il chiffrer les données dans le Cloud et si oui, comment faire ? Quid de la sécurité IoT… ?

Security by design, enjeu majeur de la spécialisation Informatique, objets connectés et sécurité

Walter Peretti, responsable de la majeure Informatique, objets connectés et sécurité, a partagé son expertise dans le cadre de la table ronde intitulée : "Security By Design : règlement européen de cybersécurité, normes et formation en sécurité IoT, où en est-on ?". https://twitter.com/clusif/status/1309053873479352320 La majeure Informatique, objets connectés et sécurité s'articule autour de la sécurity by design, au niveau de tout l'écosystème numérique in intégrant l'internet des objets et en accentuant la sécurité, d'un côté, le design, et de l'autre côté, des aspects liés à la cyberrésilience, tout en embrassant toute la chaîne globale de la cybersécurité. https://youtu.be/7gvy-cO5wO4 À l'issue du Master Informatique, objets connectés et sécurité, les ingénieurs ESILV sont à même d’appréhender la conception et le développement d’objets ou de services connectés, de systèmes sécurisés et de les intégrer dans les écosystèmes d’entreprise. Les thématiques émergentes telles que la cybersécurité, la gestion des risques, l'IOT, l'IA, les réseaux sont au cœur de cette majeure qui permet à ses élèves de relever les défis portés par les services connectés, leur pérennité et leur robustesse.

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4D Space : un espace d’expérimentation autour des environnements virtuels pour les étudiants ESILV

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Explorer les posssibilités de la réalité virtuelle et augmentée pour faciliter la production et le partage des connaissances : c'est l'un des principes du "4D Space", un espace d'expérimentation ouvert aux étudiants qui poursuivent le parcours Innovation et le programme "Innovation, Research and Manufacturing” de l'ESILV au sein du De Vinci Innovation Center.

Conçues dans des véritables espaces de production et partage des connaissances, ces activités sont développées par les étudiants du centre d'expertise trans-disciplinaire du Pôle Léonard de Vinci (DVIC) pendant leur année de Mastère Innovation, Research and Manufacturing ou dans le cadre du parcours Innovation, proposé en 4e et 5e années du cycle ingénieur. L'objectif de ces espaces est, à la fois, de faire des choix en matière d'équipement et de technologies de pointe, produire du contenu pédagogique, à l'instar des tutoriels et  développer des projets collaboratifs dans divers domaines : interfaces homme machine, robotique, matière souple et active, wearables (dispositfs connectés), 4D Space, high performance computing ...

4D Space, un espace d'expérimentation pour revisiter la téléprésence

Le "4D Space" permet aux étudiants de tester les pratiques et les avancées de la réalité virtuelle et augmentée, tout en expérimentant différents systèmes de téléprésence. Dans le cadre d'une salle destinée à faire des expériences 4D, les étudiants essayent, à l'aide des casques 3D et d'un matériel acoustique permettant d'avoir un son spatial, de reproduire une partie des perceptions sensorielles de l'être humain, à savoir la vue, l'ouïe et le toucher. Un réseau de ventilateurs connectés à ces systèmes permet de reconstituer la notion de vent en milieu virtuel comme si on y était. https://youtu.be/JeAL4GRpaKM " Il y a tout un travail de réflexion, à la fois, sur le développement technologique : Comment est-ce qu'on crée des combinaisons pour redonner la perception sensorielle ? Comment est-ce que l'on développe des artifices olfactifs ? Comment est-ce que l'on opère une construction 3D de l'acoustique, du visuel ? La dimension conceptuelle s'intéresse à la notion de téléprésence. Pour quels usages ? Dans quelle perspective ? ", nous explique Clément Duhart, responsable du De Vinci Innovation Center. Par exemple, l'une des applications de la téléprésence sur lesquelles travaillent les étudiants du 4D Space, c'est le traitement des phobies liées au vertige, grâce à la réalité virtuelle. À l'aide des casques qui permettent de reconstruire une expérience virtuelle de marche sur une planche, avec la sensation de vide en dessus, les personnes phobiques pourront travailler sur leur capacité de traverser cette planche en virtuel, en essayant de vaincre la peur, ce qui pourra aider à traiter la phobie. Ce projet de reconstruction des sensations pourra être utile dans les évaluations thérapeutiques des vertiges.

Tidmarsh, de Massachusetts au 4D Space, en passant par le MIT Media Lab

Tidmarsh, ancienne ferme de canneberges de 600 hectares, dans le Massachusetts, qui fait l'objet d'un vaste programme de restauration écologique, est au coeur d'un projet de recherche initié il y a 5 ans au MIT Media Lab.
"La question à laquelle se propose de répondre ce projet, c'est : Comment est-ce qu'on aide la nature à recréer des marées, sachant que cela met plusieurs siècles à se reconstruire naturellement ?
Sur ce site, nous avons déployé plein de capteurs qui permettent de mesurer l'environnement, et de resynthétiser tout cela dans l'environnement virtuel. Dans le cadre du 4DSpace, on travaille sur la notion de téléprésence, permettre aux étudiants qui montent dans la machine, de ressentir les mêmes sensations comme s'ils étaient au milieu d'une marée : les odeurs, le vent, la température, l'humidité." (Clément Duhart, responsable du De Vinci Innovation Center) Les étudiants testent la téléprésence dans ce milieu protégé grâce à une expérience Doppelmarsh, un environnement virtuel qui resynthétise entièrement et en temps réel le site de Tidmarsh grâce aux données des capteurs. A l'aide d'un simulateur de réalité virtuelle KAT VR doté d'un tapis omni directionnel permettant de marcher, courir, se baisser, se relever, pivoter en 360° et des lunettes Hololens, les étudiants du Lab 4DSpace peuvent observer l'évolution de cet écosystème à travers le temps et l'espace. Ce nouveau type de documentaire est également exploité pour encourager  l'engagement public et sensibiliser la population à la restauration de l'environnement.

Apprendre les mathématiques tout en "faisant de la musique avec l'univers"

Les étudiants du 4D Space travaillent également sur des expériences de sonification : créer de la musique pilotée par des paramètres extérieurs, à savoir la température ambiante ou le rythme de la respiration cardiaque. Un synthétiseur analogique comme ceux utilisés pour faire de la musique électronique, permet aux étudiants de couper en deux le signal d'entrée en essayant de piloter des circuits électroniques, qui, à la sortie, vont permettre d'expérimenter la déformation acoustique, en produisant des notes dont le rythme, la vitesse, le timbre des notes peuvent être contrôlés en fonction des paramètres extérieurs.
"Ce qui est intéressant, en ce travail, c'est que les étudiants apprennent l'éléctronique à travers le sens de l'acoustique : ils pourront appliquer les différentes transformations électroniques qu'ils ont vues en cours aux signaux émis par le synthétiseur analogique, écouter le résultat et vivre l'expérience de ce qu'ils ont appris.
Comment on exploite les sens pour avoir une meilleure compréhension des mathématiques ?" (Clément Duhart, responsable du De Vinci Innovation Center) Ainsi, les étudiants fabriquent leur propre module qui peut être intégré aux différents modules interconnectés inclus dans le synthétiseur. "C'est un peu, comme le disait le professeur MIT Joseph Paradiso, "faire de la musique avec l'univers"", nous explique Clément Duhart. Contrairement au numérique, qui encode un signal physique dans le monde digital, dans la sonorisation, le signal physique reste dans le monde physique. Cette application permet aux étudiants de mieux comprendre les principes mathématiques qui régissent les phénomènes que l'on peut observer sur les signaux électroniques :  décalage de phase, changement d'amplitude, etc. Plus qu'un outil d'apprentissage des mathématiques, ce projet peut également être un point de départ pour ceux qui souhaitent s'impliquer dans des études poussées autour de l'éléctro-acoustique, un domaine récent qui s'impose désormais dans la recherche musicologique.

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Une journée d’immersion dans les locaux de Capgemini : se former aux méthodes agiles

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Jeudi, 1 octobre, plusieurs étudiants de la promo 2021 de l'ESILV accompagnés par des membres de l'association DeVinci Partners, étaient en visite dans le nouveau siège de Capgemini, nommé "147". L'occasion, pour les élèves-ingénieurs, de s'initier aux méthodes agiles prônées par le groupe, leader de la transformation digitale, et d'avoir un aperçu de l'espace de travail de demain :  le flex office !

Le but de cette visite, coorganisée par Capgemini et DeVinci Partners, était d’offrir à une dizaine d’étudiants l'opportunité d'aller à la découverte des méthodes de travail et de l'environnement de ce fleuron de l'économie française. Le rôle de l'association étudiante DeVinci Partners est, entre autres, d'augmenter la notoriété des écoles et des élèves auprès des recruteurs. Capgemini fait partie des entreprises partenaires du Pôle Léonard de Vinci, activement impliquées dans la pédagogie de l'école et compte parmi les employeurs de choix en ingénierie.

Immersion dans la culture du "flex office"

Dans leurs nouveaux espaces, plus de 3 000 de salariés de Capgemini testent depuis avril 2019 les joies du flex office, ces nouveaux espaces de travail sans bureau attitré.
Le nouveau bâtiment, baptisé le « 147 », à Issy-les-Moulineaux, a été conçu pour correspondre à la culture de collaboration et refléter la philosophie du Groupe selon laquelle la technologie ne serait rien sans l'humain.
C’est dans ce sens que le nom choisi par les collaborateurs, « One for Seven » ou 147, fait écho à la fois à l’emplacement géographique du bâtiment et aux 7 valeurs de Capgemini : hônneteté, audace, confiance, liberté, plaisir, modestie, solidarité.

Une journée de découverte sous le signe de l'agilité et de la cohésion d'équipe

La journée a été rythmée par plusieurs activités, telles que la visite des locaux, la présentation du groupe, de ses missions, sa vision et ses objectifs sous forme de jeu concours avec une récompense à la clé, des retours d’expérience sur les différents projets que propose l’entreprise et un atelier sur la méthode agile.
Repartis en deux équipes, les étudiants ont testé le principe de fonctionnement de l’agilité à l’échelle, une méthode largement utilisée par l'entreprise pour permettre à ses clients de se transformer à tous les niveaux.
Plus que des méthodes de travail innovantes et des espaces tout neufs, c'est tout un ecosystème qui se dévoile au detour d'une rencontre avec Sarah Barakat, chargée de mission RH chez Capgemini et Stéphane Rebecca, responsable des relations écoles & universités au sein du groupe.
« La bonne cohésion au sein du Capgemini est possible d’abord parce que les nouveaux collaborateurs sont conviés à une semaine d’intégration dans un château, ce qui renforce les liens entre les nouveaux et les anciens. Pour ce qui est espace de travail, l'entreprise possède un grand open space favorisant le flex office, ce qui permet aux différents collaborateurs de travailler aux côtés de personnes différentes chaque jour » nous raconte William, étudiant de la promotion 2021 de la majeure Modélisation et Mécanique Numérique de l’ESILV.
En fin de la dernière année du cycle ingénieur, les étudiants de l'ESILV doivent réaliser un stage de fin d’études de 5 à 6 mois, qui leur permet de mettre en application les compétences professionnelles et de préparer l’insertion en entreprise. Capgemeni fait partie des employeurs de référence pour les futurs ingenieurs, dans le cadre de ces stages qui sont majoritairement proposés dans une logique de pré-embauche.

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Écoles d’ingénieurs : quels métiers recrutent en période de crise

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La crise sanitaire mondiale liée à la pandémie de Covid-19 a provoqué une crise économique majeure, avec des impacts sur les recrutements de la plupart des entreprises. Le climat d’incertitude actuel pèse toujours sur les embauches, voire conduit à des licenciements.

Heureusement, certains métiers restent épargnés, voire sont boostés par la crise, en prévision de la reprise de l’activité. Quels sont les métiers et les secteurs d’activité privilégiés pour les ingénieurs en période de crise ?

De nombreux secteurs industriels toujours porteurs pour les ingénieurs

De façon globale, les profils ingénieurs continuent d'être attractifs, avec des variables d'ajustement provoquées par la crise. Ainsi, l'aéronautique et l'automobile accusent logiquement des ralentissements, mais les industries médicales, pharmaceutiques, énergétiques ou agroalimentaires, portées durant le confinement, restent en demande d’ingénieurs.
Les métiers de l’ingénierie et métiers techniques industriels, de la maintenance, du transport, de la logistiqueet de la supply chain se sont également révélés centraux pour nos sociétés et seront très recherchés dans les cinq prochaines années.
Entre les ruptures de stock, les règles sanitaires et l’allongement des délais de livraison, les entreprises ont dû relever de nombreux défis pour assurer la continuité de leurs services durant le confinement. L’ensemble de la chaîne de production a été forcée de se réinventer en l’espace de quelques jours à peine. Elle s’organise depuis pour anticiper et faire face aux risques.

Les métiers de l’informatique, de la data et de la cybersécurité en tête

Le secteur de l'IT, l'un des principaux moteurs de l'emploi d’ingénieurs, a réussi à se maintenir tout au long de la crise et repart de plus belle, notamment pour faire face aux nouveaux besoins de transformation de la société liés au télétravail et à la digitalisation.
Selon les chiffres d'Apec.fr, le secteur a connu un accroissement de plus de 15 % en matière de recrutement par rapport à l’année dernière.
Le travail à domicile, qui concerne plus de 5 millions de salariés français, est pour les entreprises la meilleure alternative aux mesures de confinement et a contribué à atteindre ces chiffres records.
De plus, le télétravail a obligé certaines entreprises à se réorganiser, ce qui les a amenées à installer ou à rénover leurs parcs informatiques. Elles ont ainsi recruté dans toutes les branches d'activité : développeurs full stack, développeurs informatiques, développeurs d'applications mobiles, data analysts, ingénieurs en cybersécurité, chef de projet informatique ou ingénieur réseaux.
Une augmentation d'embauche de 30 % a ainsi été observée dans la spécialisation du Cloud et de la cybersécurité, en particulier pour faire face à la hausse de l’utilisation d’internet et la nécessité de stocker et mieux sécuriser les données échangées.

Les métiers d’ingénieurs liés à l’e-commerce et au digital

Par ailleurs, en temps de crise sanitaire, le commerce en ligne étant plébiscité, de nombreuses entreprises ont dû rapidement s’adapter à de nouvelles manières de consommer, de communiquer, pour rester dans la course de l’innovation technologique.
Les transports, la santé, la production industrielle, la finance, le marketing… sont friands de nouvelles fonctionnalités, d’applications innovantes pour répondre aux besoins des consommateurs tout en protégeant leurs données personnelles.
Les métiers liés à l’e-commerce, le Big data, l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle sont ainsi très sollicités, faisant de ce secteur global, un secteur dynamique très favorable à l’emploi d’ingénieurs. Malgré la crise économique actuelle, les formations d'ingénieurs continuent à offrir de très belles perspectives d’emploi, notamment autour des technologies numériques. Cependant, les jeunes diplômés en recherche d’emploi dans certains secteurs plus directement affectés par la crise devront se montrer plus patients que les années précédentes pour démarrer leur carrière, en France comme à l’international, en attendant la reprise économique.

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Sobriété numérique : les élèves-ingénieurs de l’ESILV imaginent des solutions à leur échelle

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Plus de 1200 étudiants participants, 226 équipes inter-écoles, 25 formateurs. C'est une semaine sous le signe de la sobriété numérique qui vient de se dérouler au sein du Pôle Léonard de Vinci, mobilisé pour le développement durable.

Dans le cadre de la semaine transverse Soft Skills, les élèves-ingénieurs de l'ESILV ont été amenés à imaginer des solutions à leur échelle pour réduire l'empreine environnementale de leurs usages numériques. Organisés en 226 équipes transversales, les étudiants des trois écoles du Pôle Léonard de Vinci, l'ESILV, l'école d'ingénieurs généraliste, l'EMLV, l'école de management et l'IIM, l'école du digital, ont travaillé ensemble, du 12 au 16 octobre, sur le thème de la sobriété numérique. https://youtu.be/SAMaQ6D44w8

Les prises de conscience des élèves-ingénieurs sur l'empreinte numérique

Une semaine de réflexion créative sur les conflits et les synergies potentielles entre numérique et environnement et un constat plus ou moins rassurant : non seulement il n'est pas si évident de prendre conscience de l'empreinte carbone du numérique, en lien direct avec l’envoi de mails, le stockage de données en ligne, ou encore à la consommation de séries en streaming, mais il est presque impossible d'annuler l'impact négatif qu'a la multiplication des équipements digitaux  sur l'atmosphère et les écosystèmes. Pour réduire leur empreinte carbone, les étudiants se sont tous engagés à une solution pour déployer la sobriété numérique. Par exemple, une application adaptée aux usages individuels de chaque utilisateur qui pourrait être proposée aux établissement d'enseignement supérieur pour sensibiliser les étudiants aux petits gestes individuels.
Partant du constat que la consommation du numérique a fortement augmenté depuis le début de la crise sanitaire, cette équipe transversale d'étudiants a proposé une application mobile permettant de réduire la consommation du numérique. Sur la base du volontariat, les utilisateurs acceptent d'intégrer leur emploi du temps dans cette application afin de se voir proposer des plages de non-utilisation des outils numériques durant les cours.
Un système de points bonus mis en place au niveau des établissements d'enseignement supérieur pourrait permettre de récompenser les étudiants les plus économes en ressources numériques. Timothée, promo 2024, nous explique l'intérêt de ces actions pour changer les comportements.
"En tant qu'élèves-ingénieurs, nous sommes à la source de cette hyper-numérisation. C'est nous qui consommons toujours plus d'appareils numériques et il faut voir comment on peut faire pour que les gens les utilisent à meilleur escient et d'une manière plus pertinente. Les applications de ce type peuvent aider pour réduire la pollution numérique dans les établissements. Par exemple, nous avons fait un sondage qui confirme que 80% des étudiants sont déconcentrés par leurs téléhones pendant les cours.
La conclusion a été de mettre en place une application qui supprime les notifications, qui "empêche" d'aller sur les réseaux sociaux pendant une période de cours ou de révision, pour aider les étudiants à se concentrer un peu plus sur leur cours et à utiliser moins le numérique." Cette ambition de dompter les internets s'inscrit dans la continuité d'un projet collaboratif d'envergure auquel l'ESILV participe, en tant qu'école membre de l"association Talents du numérique et signataire du manifeste Planet Tech'Care. Soutenir le numérique responsable grâce à l'action conjuguée d'une centaine d'établissements et entreprises partenaires, c'est l'objectif de cette initiative qui agit pour pour réduire l'empreinte environnementale du numérique. Former des ingénieurs responsables passe aussi par questionner le numérique, évaluer chaque solution en situation et aider à impulser la stratégie de sobriété numérique, une serie d'exercices auxquels se sont livrés les élèves-ingénieurs.

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Salma, promo 2022, en parcours Innovation au sein du Devinci Innovation Center

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Salma, promo 2022, a choisi de poursuivre ses études d'ingénieure généraliste dans le cadre du parcours Innovation au sein du De Vinci Innovation Center. Mettre la technologie au service de la santé, tout en béneficiant d'un apprentissage dynamique des approches nouvelles comme celles enseignées au MIT, c'est l'une des valeurs ajoutées que ce parcours lui apporte.

Branchée informatique et nouvelles technologies, cette étudiante de la majeure Santé Biotech a toujours eu envie de comprendre le fonctionnement des choses, expérimenter par soi-même, analyser et résoudre des énigmes. C'est grâce à un cadre pédagogique et R&D inspiré du concept d’antidisciplinarité qu'elle a pu découvrir de nouvelles technologies comme la motion capture, contribuant à des avancées dans le domaine de la santé et de l'anatomie.
Le parcours Innovation au sein du centre d'expertise transdisciplinaire du Pôle Léonard de Vinci permet à chaque élève de 4ème et 5ème années de développer une méthodologie les aidant à explorer les limites et possibilités offertes par les différentes technologies émrgentes.
Témoignage : retour sur l'approche du learning by doing pour innover dans le monde numérique.

La majeure Santé Biotech, une évidence

Après une Terminale Scientifique, ne sachant pas vraiment ce que je voulais faire, j’ai intégré une prépa MPSI au lycée Pasteur à Neuilly car cela restait assez général. Malheureusement, je ne m’y suis pas vraiment retrouvée : tout était très théorique, beaucoup de pression et un rythme insoutenable. Tout était très « scolaire ».
J’ai donc demandé à rejoindre l’ESILV en année 2. Je voulais m’orienter vers un parcours un peu moins monotone, avec des opportunités de projets et d’autres moyens d’apprentissages plus parlants et plus concrets. De plus, j’ai toujours voulu travailler dans le domaine de la santé, sans pour autant être directement au contact des malades. Du coup, la majeure santé biotech était pour moi une évidence.
L’ESILV est vraiment intéressante car c’est une école où on apprend par nous-même. Chaque année, nous avons des projets à mener en groupe. D’un côté, on y exploite nos connaissances de futurs ingénieurs, en codant par exemple, mais de l’autre, on est aussi confrontés à des problèmes plus concrets : la gestion du travail d’équipe, des deadlines, … J’étais déjà attirée par ce côté-là en intégrant l’école, mais il est vrai qu’à la fin de chaque projet, on ressentait tout de même une certaine frustration car tout n’était jamais complètement achevé. Même si on pouvait plus ou moins choisir nos sujets, cela restait tout de même très encadré. Du coup, quand j’ai entendu parler du DVIC, j’y ai vu une grande opportunité de développer au maximum mes projets librement.

Le MIT du Pôle Léonard de Vinci

Le DVIC, c’est un peu le MIT du Pôle Léonard de Vinci. On y travaille dans une bonne ambiance, A4 et A5 mélangés avec les PhD et les étudiants qui travaillent sur les projets d'innovation, supervisés par Clément Duhart. Cela permet de faciliter l’échange : on se donne des conseils et des astuces mutuellement. Chacun a son domaine de prédilection certes, mais le fait d’être constamment ensemble nous permet d’être un peu des « touche à tout ». C’est une vraie formation à la vie en entreprise.
Le parcours Innovation, c’est un peu comme une alternance, sauf qu’on travaille pour développer les projets du pôle. Les lundi et mardi, jours où les alternants sont normalement en entreprise, on est au DVIC et on travaille sur nos projets.
Le parcours dure 2 ans, avec chaque année deux expéditions technologiques durant lesquelles on doit apprendre à se servir d’une technologie du Pôle, puis un projet de plus longue envergure, que l’on choisit. Ce qui est intéressant, c’est qu’il y a pleins de technologies à exploiter : cette année j’ai choisi la motion capture, mais j’aurai aussi bien pu choisir la robotique, les soft textiles, ou l’électronique ! Pour ce qui est de l’accompagnement, nous sommes guidés par Clément, qui est notre superviseur, ainsi que notre responsable de majeure qui encadre notre avancée. Pour le reste, on est beaucoup en autonomie : c’est toi le maître de ton bateau et tu dois gérer ton temps comme bon te semble !

La passion de l'innovation au service de la santé connectée

Cette année, je travaille donc sur la Motion Capture dans le cadre de la détection des mouvements humains. L’idée est ensuite de pouvoir l’appliquer au judo, pour pouvoir suivre les mouvements lors d’un combat ou lors de l’exécution des kata. J’ai donc appris à utiliser les capteurs, caméras et le logiciel Motive pour la détection des mouvements.
Comme c’était la première fois que le Pôle les utilisait dans le cadre de la santé, j’ai dû écrire les tutoriels et le passeport compétence afin de le mettre à la disposition de tout le monde.
En tant qu’élève en école d’ingénieur, pour faire de l’innovation, je dirais qu’il faut aller plus loin que la consigne qu’on nous donne. C’est super de savoir coder et de développer les projets qu’on nous demande, mais on devient innovant à partir du moment où l’idée qui nous a traversé la tête et qui paraissait farfelue au début commence à prendre forme. Même si tout n’est pas forcément réalisable, c’est en essayant de s’en rapprocher au maximum qu’on innove. Ainsi, on ne reproduira jamais bêtement ce qui a été fait avant. Au contraire, on y apportera plutôt ça petite touche personnelle.
Ce qui m’intéresse, c’est appliquer mes connaissances d’ingénieur en santé et biotechnologie dans le domaine du sport, comme je peux le faire ici avec le judo. Après mes études, j’aimerais bien pouvoir continuer dans ce domaine. Pourquoi pas développer des logiciels de sports, peut-être même les coachs sportifs du futur.
Je ne peux qu’encourager les gens à rejoindre le parcours Innovation car c’est vraiment une pédagogie unique qui permet à la fois d’acquérir des connaissances mais aussi de gagner en autonomie. Bien sûr, il ne faut pas avoir peur de travailler seul, et beaucoup, mais finalement ça en vaut la peine car on est fier de voir nos travaux aboutir. Je pense qu’il faut juste oser se lancer, se laisser guider par ses idées, faire des erreurs, rebondir et repartir de plus belle !

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Tout savoir sur le concours Avenir avec le Guide du candidat

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Passer le concours Avenir, c'est intégrer une des 7 grandes écoles d’ingénieurs post-bac en 5 ans, entre autres, l'ESILV, école d'ingénieurs généraliste du Pôle Léonard de Vinci. Avec le guide du candidat Avenir Bac, les élèves de Terminale générale ou STI2D disposent de toutes les informations utiles pour aborder avec sérénité cette étape importante de leur orientation.

L'objectif de ce guide est de donner toutes les clés pratiques sur le processus de candidature, les épreuves adressées aux candidats non "grands classés" et les admissions. Sont concernés les candidats éligibles à la procédure Avenir Bac : les élèves en Terminale générale et les candidats libres préparant le baccalauréat général de l'année.

Procédures d'inscription, passage des épreuves, phases d'admission

Pour s'inscrire au concours Avenir, les candidats doivent passer par la procédure nationale de préinscription via la plateforme Parcoursup : pour que l'inscription soit effective, le dossier enregistré doit être complet et le paiement des frais de candidature réalisé. Le dossier scolaire est un élément essentiel de la procédure Avenir Bac. Les candidats doivent indiquer les informations suivantes : -Les moyennes des trois premiers trimestres de la classe de Première: Mathématiques, Physique et Langue Vivante 1-moyennes des candidats et celles de leur classe d’appartenance; -la moyenne des deux premiers trimestresde Terminale: Mathématiques, Physique et Langue Vivante 1-moyennes des candidats et celles de leur classe d’appartenance; -les notes des EC1 et EC2 - les notes obtenues au Bac anticipé de Français: écrit et oral et les notes obtenues au Bac, des 2 spécialités de Terminale Le guide détaille également le passage des épreuves, du choix des centres d'écrit, aux conditions spécifiques pour les épreuves écrites, en passant par la description des épreuves : contenu, durée, modalités. Ainsi, les 4 éléments qui comptent pour classer les candidats qui ne sont pas "grands classés" sont les suivants :
  • épreuve QCM de mathématiques 1h30 coefficient 6
  • épreuve QCM de sciences 1h00 coefficient 4
  • épreuve QCM d’anglais 0h30 coefficient 2
  • la note de dossier coefficient 8
Enfin, les phases d'admission concernent la décision du Concours Avenir (date et moyen de diffusion), l'acceptation de l'admission, la réclamation et le droit à l'image. Les propositions d'affectation sont consultables sur le portail Parcoursup. L’admission définitive est conditionnée à l’obtention du baccalauréat.

Téléchargez le guide du candidat du Concours Avenir

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Volontariat international en entreprise : les alumnis de l’ESILV partagent les bonnes pratiques

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Plus qu'une mission à l'international, c'est d'une nouvelle manière d'envisager le métier d'ingénieur généraliste qu'il s'agit. Le Volontariat International en Entreprise (VIE) est l'une des meilleures voies pour se faire une expérience complète à l'étranger.

Diplôme d'ingénieur en poche, ils sont plusieurs anciens élèves à avoir débuté leur carrière à l'international. Que ce soit dans des métiers liés au secteur bancaire, à la gestion de projet ou au management des données, les ingénieurs généralistes issus de l'ESILV trouvent facilement des contrats de cadrés expatriés sans être obligés d'attendre un CDI dans un grand groupe.
Lancé en 2000, le Volontariat International en Entreprise a séduit déjà plus de 100 000 jeunes diplômés d'écoles de commerce et d'ingénieurs, qui ont choisi de partir découvrir d'autres pays répartis sur tous les continents.
Véritable tremplin vers l'emploi, ce dispositif géré par Business France a permis à plus de 70% des volontaires de décrocher un emploi au sein de l’entreprise à la fin de la mission.

Ingénieurs généralistes : Quelles missions dans quels pays ?

Gabrielle, Eugenie et Corentin, tous trois diplômés de la promo 2019, se sont expatriés à leur sortie de l''ESILV pour s'ouvrir des portes à l'international et découvrir d'autres cultures et méthodes de travail, grâce au V.I.E.
"Je suis en VIE depuis août 2019 à Francfort en tant que Sales Fixed Income. J’avais signé un contrat de un an mais j’ai pu renouveler pour un an supplémentaire.", nous raconte Gabrielle, diplômée de la majeure Ingénierie Financière, volontaire au sein de la Société Générale CIB.
Eugenie, issue de la majeure Énergie et villes durables, est actuellement embauchée en tant que VIE au sein de l’entreprise AGS Mobilitas. "Je finis actuellement ma première année de VIE pour laquelle j’avais été affecté à Londres en tant qu’ingénieure chef de projet BTP.
Je renouvelle en ce moment même mon contrat pour une deuxième année mais cette fois ci pour être basée à Zagreb en Croatie."  Ses missions portent sur la mise en place de toutes les étapes pour aboutir à un nouveau site opérationnel.
Corentin, diplômé de la majeure Informatique, objets connectés, sécurité, est en V.I.E. à Maurice, au sein de l’entreprise BP2R, spécialisée dans l'optimisation du transport de marchandise. "La gestion de la « donnée » étant devenue un élément clé du pilotage de leur activité conseil en transport, l’entreprise développe ses propres solutions logicielles qui permettent la collecte, le traitement, la diffusion et l’archivage de données transport.
Dans ce cadre, j’ai été recruté en tant que « Data Integration Engineer ».  Corentin travaille sur plusieurs sujets tournant autour de la gestion de la donnée : construction d’un entrepôt de données destiné à accueillir l’ensemble des données de l’entreprise,  élaboration d’outils et de processus ayant pour but d’améliorer la collecte et l’intégration des données.

Les bonnes pistes pour trouver son V.I.E.

Les trois volontaires sont passés par la voie officielle, la plateforme www.civiweb.com, pour trouver leurs missions. "L'ensemble des offres de VIE proposées par Business France sont rassemblées sur un même site internet : Civiweb.
Il suffit de créer un compte en y ajoutant son CV pour avoir accès aux offres. De très nombreuses offres sont publiées chaque jour dans une multitude de domaine et pays différents. Je n’avais pas d’idée précise du domaine voulu, mais je savais que je souhaitais travailler dans un pays anglophone. J’ai donc paramétré mes recherches sur le site Civiweb en fonction de mes critères", se souvient Eugénie.
Cependant, pour trouver un VIE en sortie d'école, chaque piste est à privilégier."Les offres de VIE sont évidemment toutes présentes sur les sites des entreprises. De plus, le réseau des anciens élèves peut aider afin d’avoir divers avis sur les missions et sur les pays accueillants des VIE (Loyers, Visa, rémunérations, ...). LinkedIn est aussi un bon moyen de trouver des anciens VIE. J’avais pour ma part le choix entre deux VIE et j’ai contacté une personne sur LinkedIn de cette banque ayant fait un VIE pour avoir son avis", explique Gabrielle.

Comment se démarquer des autres candidats ?

Miser sur ses stages tournés vers l’international, ou son semestre d’études à l’étranger, rassure un recruteur sur l’ouverture et l'ingéniosité d’un candidat. "Durant l’entretien, la valeur ajoutée est le côté international, l’ouverture d’esprit, expliquer pourquoi avoir choisi un VIE, qu’est-ce-que l’on peut apporter en tant qu’expatrié.
À noter que les entreprises apprécient les candidats qui veulent faire 2 ans de VIE (un VIE peut se renouveler jusqu’à une durée totale de 2ans maximum), donc il ne faut pas hésiter à le mentionner (même si ce n’est pas notre but au début)", conseille Gabrielle.
Pour sa part, Eugénie a misé sur ses compétences linguistiques et soft skills. "Souvent les entretiens se déroulent en anglais, les recruteurs ont besoin de tester si nous serons aptes à vivre et travailler à l’étranger sans que la langue ne soit un frein. Je pense qu’il faut aussi valoriser le fait d’être conscient de ce que partir travailler à l’étranger implique : nouveau départ/nouvelle vie, éloignement de son entourage, coutume/culture différente… Il faut montrer aux recruteurs que nous sommes prêts à affronter cela." Le CV et le nom de l'école d'origine importent également. "Il faut avoir un CV attractif et bien préparer les entretiens. Certaines missions sont très recherchées, il y a pas mal de concurrence, mais les ingénieurs ESILV ont tout à fait leur place", souligne Corentin. L'expérience à l'international, obligatoire pour valider le cycle ingénieur à l'ESILV, participe pleinement au projet de formation des futurs ingénieurs généralistes et contribue à façonner leur identité.

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Yasser, promo 2020, et son blog sur l’économie et le monde de la finance

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Ancien élève de la majeure Ingénierie financière de l'ESILV, Yasser, promo 2020, a réussi à faire de sa passion pour la finance une activité qui lui permet de partager ses connaissances avec le public. Son blog dédié à la finance est conçu pour transmettre son expertise acquise en école d'ingénieurs et donner toutes les clés de la compréhension.

Dans le monde de la finance, l’e-reputation devient un élément clé pour les professionnels du secteur bancaire, qui souhaitent démontrer leur expertise.

Un blog pour valoriser son savoir-faire

Les blogs dédiés à l'actualité économique et financière deviennent une vitrine du savoir-faire aujourd'hui indispensable aux métiers de la finance de marché et d'entreprise. C'est aussi l’occasion pour ces experts de réaliser une veille sur les sujets de la finance qu’ils partagent avec leurs lecteurs.
C'est le cas de Yasser Lamrani, analyste risques à la Société Générale et fondateur du blog Squareco, qui vise à vulgariser et à rendre accessibles au plus grand nombre les différentes thématiques économiques et financières.
Entre spécificités de l’évaluation des institutions bancaires et marchés émergents, en passant par les taux dans l'économie mondiale dans le context de la Covid-19 et les investissements long terme, ce diplômé de l'École Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci décode les grandes tendances de l'économie et de la finance et donne toutes les clés pour prendre des décisions éclairées.
Analyses et décryptages fondés sur l’analyse quantitative, asset management, programmation orientée finance, gestion du risque, réglementations ... Sur un ton libre et badin, Yasser partage des enseignements et conseils issus de son parcours en école d'ingénieurs, majeure Ingénierie financière, pour donner sa vision de l'actualité économique et des marchés financiers.
À travers une série d'articles mêlant analyses, éclaircissements tirés d'ouvrages de spécialité et réactions aux diverses prises de position autour de sujets d'actualité, ce diplômé de l'ESILV nous fait voyager dans l'univers de la finance.

Un parcours en école d'ingénieurs en finance créateur de valeur

"Au cours de ma dernière année à l'ESILV en finance de marché, j'ai eu la chance de rencontrer des intervenants inspirants. J'ai pu comprendre au fur et à mesure du cours ce qu'est une personne passionnée. Être un financier, peu importe le domaine de spécialisation, ne s'arrête pas à des cours ou un cursus professionnel, mais passe par une évolution de soi, une curiosité large et un apprentissage constant", explique Yasser.
"Selon moi, un bon élément pour une banque ou un fond d'investissement ne s'arrête pas à un nom prestigieux sur une ligne de CV mais repose sur la détermination réelle. Les recherches effectuées dans le temps libres, la curiosité, la capacité à se questionner sont ce que j'ai pu retenir de la 5ème année à l'ESILV, qui m'a poussé à partager le travail que je pouvais faire pendant mon temps libre.
Le deuxième aspect est une vitrine sur mes connaissances. Squareco me permet de montrer qu'un jeune diplômé de l'ESILV a autant de mérite à être recruté par les plus grandes institutions que toutes autres grandes écoles enseignant la finance. " Transversalité, soft skills, pédagogie projets, sont autant d'atouts que les jeunes ingénieurs financiers ESILV exploitent pour  accompagner le travail des traders et des investisseurs. Plus que des mathématiciens ou informaticiens, ces experts-scientifiques sont également des spécialistes de la macro- et micro-économie. 

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Digital, modeling : Journée de la recherche à l’ESILV

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Une journée de recherche pour passer en revue les avancées scientifiques dans les domaines du digital et de la modélisation. Cette initiative organisée par le centre de recherche De Vinci Research Center a permis aux enseignants-chercheurs de l'ESILV de présenter leurs dernières contributions autour des thématiques comme l'intelligence artificielle ou la modélisation de la rupture fragile.

La journée de recherche a pour but de créer des synergies entre les membres des quatre groupes du laboratoire de recherche De Vinci Research Center :  le business group (la recherche académique en gestion), le finance group (la recherche académique en finance), le digital group (la recherche informatique, big data et intelligence artificielle) et le modeling group (la recherche en mécanique, mathématiques et ingénierie des méthodes numériques).

Le Digital Group : un regard sur les avancées de l'intelligence artificielle dans l'extraction de données

Imen Ouled Dlala, enseignante-chercheuse en informatique au Pôle Léonard de Vinci, a présenté ses recherches sur l'intelligence artificielle symbolique pour l'extraction de données : « Symbolic Artificial Intelligence for Data Mining » La fouille de données est une étape primordiale du processus d’extraction de connaissances à partir des données. Elle a pour but d’analyser de grandes quantités de données afin de découvrir des connaissances.
L’extraction des itemsets fréquents à partir d’une base de données transactionnelle est l’une des tâches principales de la fouille de données, qui consiste à identifier divers types de motifs afin de répondre aux besoins des utilisateurs ou des applications.
C’est dans ce contexte que se situe le travail de recherche d'Imen. En effet, elle présente une approche déclarative basée sur SAT pour l’extraction des itemets fréquents. Les approches déclaratives se distinguent par leurs flexibilités et permettent d’extraire divers types de motifs par ajout de contraintes. Cependant, ces approches présentent des limites pour traiter des grandes masses de données. Pour pallier ce problème, cette enseignante-chercheuse du Digital group a proposé d’utiliser une technique de partitionnement de la table transactionnelle. Cela permet de ramener l’énumération de tous les itemsets fréquents en l’énumération des itemsets fréquents de sous-problèmes de taille réduite. Cette approche permet un passage à l’échelle et se montre plus performante que les approches basées sur la programmation par contraintes.

Le Modeling Group : Un nouvel éclairage sur la rupture de matériaux numériques modèles

Thuy Nguyen, membre du Modeling Group, a exposé ses recherches sur la fracture fragile et les nouveaux métamatériaux résistants et légers : « Brittle fracture and Novel tough, lightweight metamaterials ».
Prévoir quand les matériaux cassent est une problématique qui occupe scientifiques et ingénieurs depuis des siècles. En étudiant la rupture de matériaux numériques modèles, les chercheurs des DVRC et CEA-Saclay apportent un éclairage nouveau sur cette question.
Ils démontrent que la résistance à rupture n’est pas sélectionnée par le bilan d’énergie [1,2] mais par la manière dont les champs continus de la mécanique peuvent être raccordés à la nature discrète des solides à l’échelle atomique / microstructurale [3]. La forme mathématique spécifique – singulière – prise pas le champ au voisinage de la pointe de fissure [4] fournit une solution à ce raccordement et, par la suite, un moyen de prédire la résistance à rupture d’un solide à partir de sa structure atomistique [3].
Au-delà du cas des solides « classiques », cette étude fournit un jeu d’outils qui permettra de développer une nouvelle gamme de métamatériaux architecturés à la fois ultralégers et résistants pour réduire l’empreinte carbone et la consommation énergétique des véhicules dans les domaines du transport et de l’aéronautique.
C’est dans cette voie que se lance maintenant l’équipe des DVRC et CEA-Saclay dans le cadre du projet LightToughMetaMat.
Composés d'enseignants-chercheurs de l'EMLV, l'École de Management du Pôle Léonard de Vinci et l'ESILV, l'École d'Ingénieurs généraliste, ces groupes de recherche se proposent de favoriser les interactions et la production scientifique autour de plusieurs disciplines, comme : le digital, l’informatique, le Big Data, l’ingénierie, les mathématiques appliquées, la mécanique, le management, la finance et le marketing.
Créé afin de structurer la recherche académique et partenariale dans un cadre formalisé, le centre de recherche De Vinci Research Center met au premier plan l’interdisciplinarité entre les sciences de l’ingénieur et les sciences de gestion. Le laboratoire de recherche du Pôle Léonard de Vinci offre une base solide pour diffuser une culture de recherche dans les formations de l’ESILV et l’EMLV.

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Nicolas, promo 2021, un semestre en Roumanie pendant le premier confinement

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Nicolas, promo 2021, a choisi la Roumanie pour son semestre d'expatriation en établissement partenaire. Une communication permanente avec l'ESILV et l'université d'accueil et l'adaptation des cours lui ont permis, pendant le confinement, de garder le lien avec le Pôle Léonard de Vinci et de tester les méthodes d'apprentissage roumain en école d'ingénieurs malgré le travail à distance.

Basée à Cluj-Napoca, au coeur de la Roumanie, l'Université Babes-Bolyai a une tradition importante dans l'ingénierie, l'informatique et les sciences exactes. Grâce à ce partenariat, les étudiants de l'ESILV peuvent effectuer un semestre de mobilité au sein de la plus grande institution d'enseignement supérieur de Roumanie.
Dès la 3e année, les élèves-ingénieurs de l'ESILV ont la possibilité de vivre des expériences internationales, grâce à un semestre académique d'échange au sein d'un établissement partenaire du Pôle Léonard de Vinci. Pour affirmer un profil international, en 4e ou 5e année, les étudiants peuvent effectuer un stage à l'étranger.
Pour son semestre à l'international, Nicolas, promo 2021, a souhaité poser ses valises dans la capitale historique de la Roumanie, Cluj-Napoca. Malgré le confinement, cet étudiant de la majeure Actuariat a vécu une expérience positive dans ce pays est-européen, reconnu pour son avancement dans le domaine informatique.

La Roumanie, un pays qui suscite la curiosité

Je viens du sud-ouest, d’une ville qui s’appelle Pau. J’ai étudié à l’université pendant trois années, dans le domaine de la physique. Je suis ensuite venu étudier à Paris à l’ESILV. J’ai donc été amené à refaire une troisième année, dans laquelle j’ai eu l’occasion de partir à l’étranger au second semestre.
J’ai décidé de partir en Roumanie, d’une part car je connaissais déjà l’Irlande par un voyage que j’ai pu réaliser là-bas. D’une autre part, je ne connaissais absolument pas les pays de l’Europe de l’Est. Ayant entendu beaucoup de préjugés sur les Roumains en général, j’ai décidé d’aller découvrir ce pays grâce à un échange au sein d’une université partenaire. Je voulais voir par moi-même si les idées reçues sur les Roumains étaient vraies ou non, pour me faire une opinion et en faire part à mon entourage qui eux, étaient réticents au fait que je parte en Roumanie.
Mes parents m’ont laissé partir sans souci car ils aiment bien voyager et auraient voulu venir me voir et découvrir ce pays afin de se faire une idée également. En outre, j’ai décidé d’y aller car le niveau B2 n’était pas requis. J’ai donc étudié dans l’université Babes-Bolyai à Cluj-Napoca, une grande ville pour la Roumanie. Nous avons pu contacter l’association ESN qui était sur place afin de nouer des liens avec des locaux comme des étrangers.

Un niveau élévé en informatique

L’université se trouvait dans un bâtiment ancien mais rénové, pour ma part je trouvais l’université plutôt attrayante du fait que ce soit un bâtiment de l’époque. Nous avions pu suivre des cours tels que : dynamical system, optimization techniques, Object oriented programming et database management.
Cependant, les deux derniers cours étaient trop difficiles pour nous car les Roumains avaient des acquis du lycée. Leur niveau était plus élevé par rapport au nôtre. C’est pourquoi nous avons dû contacter les enseignants de l’école afin de suivre des cours plus appropriés. Nous avons donc suivi les cours de Python, de Sql, et de IA de l’ESILV. Notre programme a été un peu allégé, mais nous avions pu avoir les acquis pour passer l’année.
Les cours étaient totalement en anglais, ce qui était un plus selon moi. Nous devons suivre des CM, des tds et des laboratory (seule différence que je peux noter pour le moment.) Nous étions bien reçus par Monsieur Nicolai Popovici (que je remercie énormément pour son suivi au cours de notre échange). De plus le cours intensif d’anglais m’a permis de bien me faire accueillir par Florian Albisoru (que je remercie également pour les efforts qu’il a pu faire pour Flora et moi).

Poursuivre son échange académique malgré le confinement

Etant en confinement, nous devions mener le travail par nous-même. Nous avons dû suivre des cours de l’ESILV en ligne, qui ont été aménagés pour nous. Certains enseignants étaient plus silencieux que d’autres ou mettaient plus de temps à répondre. Nous avions eu un bon suivi avec l'un des enseignants de l’ESILV.
Nous avons eu des projets à rendre pour l’école de Paris. Etant tous en coloc (3 filles ensembles et 3 garçons ensembles), nous avons pu réaliser les projets convenablement. Nous avons pu nouer des liens avec des locaux, ils nous ont aidés notamment pour nous guider dans les cours et savoir où trouver les cours des enseignants.
Avant d’être confinés, nous avons entrepris un mini road trip dans le sud de Cluj-Napoca afin de visiter un peu les alentours et voir les terres plus en profondeur. D’autre part, nous avons pu loger chez une habitante roumaine (une collègue de l’école nous a logés non loin de la frontière avec la Hongrie à Oradéa), afin que nous puissions rentrer en France à cause du Covid-19. Nous avons été super bien accueillis, nos hôtes ont pris soin de nous d’une telle manière que nous nous sentions chez nous, nous ont fait manger des produits locaux.

Cluj-Napoca, un centre étudiant agréable à vivre et pas cher

J’ai loué les 3 premières semaines dans le centre même de Cluj (air bnb) puis avons regardé dans les agences immobilières les logements qui étaient proposés. De là nous avons entrepris des visites de différents biens ce qui nous a permis de trouver un appartement au 7ème étage, vu sur une partie de la ville, ensoleillé constamment pour 720€ (2 lits et un canapé lit). Ce bien était sympathique notamment pour le confinement, nous voyons le soleil chaque jour, avions un grand balcon (20m²), et en bas de l’immeuble une petite parcelle d’herbe pour s’aérer.
Le coût de la vie est beaucoup moins cher qu’ici à Paris. On en avait pour 30€ par semaine tandis qu’ici je fais mes courses pour 60€ environ. Il y a des adresses plutôt onéreuses comme dans toutes les villes, notamment dans celle-là qui est très prisée et chère pour une ville roumaine. Cependant, nous avons réussi à trouver plusieurs bars facilement et boire un cocktail pour 3€. Certains restaurants nous revenaient pour moins de 5€, il fallait juste connaitre les adresses.
Pour les bons plans ou les endroits à connaitre, il vaut mieux nous contacter directement, je serais ouvert et ravi de communiquer sur mon expérience passée. Je conseille aux futurs étudiants de ne pas se prendre la tête, les logements se trouvent facilement une fois sur place (nous avons un contact d’une agence immobilière, un jeune vaillant qui nous a fait énormément de visites d’appartement, que je remercie également pour le temps qu’il a pris pour nous). Si c’était à refaire j’y repartirais dès demain, cette fois-ci, si possible, non confiné…

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Judo : Championnats d’Europe Juniors 2020, un ESILV sur le podium

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Romain Valadier-Picard, promo 2025, a décroché une médaille de bronze aux Championnats d'Europe Junior de judo 2020 à Porec (Croatie). À seulement 18 ans, le judoka ESILV fraîchement débarqué dans la catégorie juniors, se hisse sur le podium de ces championnats, après 8 mois sans compétition et malgré un poids léger.

Les Championnats d'Europe Juniors ont eu lieu du 4 au 6 novembre à Porec en Croatie. L'Équipe de France a remporté 7 médailles dont une en bronz pour Romain Valadier-Picard, étudiant à l'ESILV, l'école d'ingénieurs généraliste du Pôle Léonard de Vinci.
🌍 Championnat d'Europe juniors Porec (Croatie), 2020 - jour 1 Superbe journée hier avec 3 médailles remportées par l'... Publiée par Équipe de France de judo sur Jeudi 5 novembre 2020

Une compétition qui vaut de l'or

Cette année, les entraîneurs nationaux ont décidé d'envoyer 19 Français pour combattre en Croatie, la seule compétition internationale a avoir été maintenue en 2020, dans le contexte de la crise sanitaire. Romain, étudiant de l'ESILV, champion d'Europe en -55kg et vice-champion du monde cadet, a fait partie de la sélection française en -60 kg. Une double première pour ce judoka du club ACCB à Boulogne-Billancourt, qui a change sa catégorie d'âge et de poids en seulement une année. "Cette compétition était pour moi la première depuis presque 8 mois. La dernière datait de février : c'était le championnat de France junior en 55 kg, que j’ai gagné. Ainsi je suis très heureux de voir que même en montant de catégorie j’ai réussi à produire du judo", confie le médaillé. https://youtu.be/26Fcz7BES9I?t=812 Après 5 combats, dont 4 gagnés, Romain prend la 3ème place du classement européen. Une compétition en or pour ce champion français junior, qui partage son temps entre entraînements et cursus en école d'ingénieurs.
"C’est d’abord la consécration de mon travail. Tous les jours je m’entraine dur pour vivre ces moments-là. Ce n’est pas toujours facile et il y a des jours où je dois faire des sacrifices sur certaines choses .
La semaine je m’entraine et je travaille et le week-end je fais mon possible pour rattraper mon retard de la semaine. Je n’ai donc pas beaucoup de temps pour me poser sur mon canapé. Mais qu’importe, c’est la vie que j’ai décidé de mener et c’est celle qui me permet de réaliser de telles performances", explique Romain Valadier-Picard, étudiant de la promotion 2025 de l'ESILV. "Finalement, si je savoure d’autant plus ce bronze , c’est qu’il me conforte dans mon choix de rentrer à l’Insep. En effet j’ai beaucoup hésité par peur d’être trop léger mais au final mon adaptation a été rapide et j’ai vraiment progressé. Ainsi, pour toutes ces raisons je suis vraiment très heureux suite à cette victoire, même si ce n’est que le bronze. Sachez que le fait que je sois content de moi arrive très rarement , pour vous dire à quel point c’est incroyable .Ce n’est que le début .Le travail continue."

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Coup2Boost 2020 by Capgemini : un projet ESILV pour le développement durable sur le podium

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En remportant le 3e prix du concours Coup2Boost organisé par Capgemini, les élèves ingénieurs de l’ESILV confirment la viabilité de leur solution pour un recyclage efficace : une poubelle 2.0 à commande vocale, qui permet de remplacer le tri manuel des déchets par un tri automatique.

Le Projet de l’Ingénieur Numérique Généraliste, ou PING, intervient en première année du cycle ingénieur dans le cursus ingénieur de l’ESILV, école d’ingénieurs généraliste au coeur des technologies numériques. Ayant pour objectif de proposer une réalisation innovante dans le cadre d’une compétition, cette approche "learning by doing" se propose d'apprendre aux élèves-ingénieurs à utiliser les nouvelles technologies, se confronter à d'autres et les obliger à défendre leur projet technique. Cette année, une équipe composée de 5 étudiants de la promotion 2022 a brillé lors de la finale du concours Coup 2 Boost pour  Capgemini. La solution conçue par Marie-Claire HA et Romain Amann (majeure Modélisation et Mécanique numérique),Ludovic Chevallier (majeure Data et Intelligence Artificielle), Romain Kersuzan et Antoine Delay (majeure Informatique, objets connectés et sécurité) a convaincu le jury de Capgemini, qui leur a remis le 3e prix de l'édition 2020.

Un projet PING pour améliorer la qualité du tri sélectif

"Le problème du tri est à l’échelle mondiale. De nos jours, les utilisateurs ne savent pas comment trier correctement", nous explique Anne-Marie Ha, référente du projet PING pour l'équipe SR6. "La solution est d’utiliser notre poubelle 4 en 1, pour trier vite et mieux !
Cette poubelle 2.0 automatique à commande vocale permet de trier les déchets et de les compresser. Notre projet consiste à créer une poubelle permettant d’ouvrir et de fermer le compartiment sélectionné vocalement lorsque l’utilisateur dit « poubelle carton », « poubelle papier », « poubelle plastique », « poubelle canette «.
De plus, elle peut également être ouverte grâce à un détecteur de mouvement, il vous suffira de passer la main au-dessus du compartiment sélectionné." SR6 compresse les déchets de chaque compartiment, afin de faciliter le déroulement de la chaine de tri (lors du ramassage des déchets jusqu’au tri manuel en industrie). Cette poubelle intelligente et complète propose également un compartiment des bouchons, mis en place "dans le but d’éviter à l’utilisateur d’oublier de les enlever, ce qui pourrait créer des problématiques lors de la compression". 
Le projet ESILV répond à une logique environnementale et de tri efficace des déchets. Il se propose à la fois de permettre l’accès au tri pour tout le monde, de sensibiliser la population au recyclage et d'intégrer le tri dans les pratiques quotidiennes.
Première étape, la modélisation, a permis aux étudiants ESILV d'intégrer l’ensemble de leur poubelle allant des composants jusqu’aux parois et conteneur . "Nous avons modélisé précisément l’emplacement et la position des composants, mais aussi comment les différents composants seront reliés ou alimentés."
Deuxièmement, la partie électronique a été abordée rapidement. "Nous savons déjà quels composants nous voulons comment ils vont être reliés et comment ils vont fonctionner. Nous avons fait les tests sur la plupart des composants exceptés pour la commande vocale. Nous avons également réalisé l’analyse fonctionnelle, structurelle, dimensionnelle." Dernière étape, la commercialisation du produit, s'appuie sur une étude économique, sociétale et de la concurrence sur le marché.
"La plus grosse partie budgétaire ira dans la fabrication du prototype donc cela correspond à l’achat des matières premières, les composants, ainsi qu’à l’assemblage et fixation des différentes parties De même, 40 % de la somme sera consacrée à la conception modélisation, ainsi que dans l’application que nous allons créer de A à Z. Celle-ci sera ludique et permettra d’inciter l’utilisateur à trier. Le reste de la somme est répartie entre les couts d’acheminement, de stockage et de marketing si nous finalisons le produit." Ce 3e prix s'accompagne d'une dotation de 1 000 euros pour mener à bien le projet et d'un accompagnement du groupe Capgemini. C'est également l'occasion, pour les élèves-ingénieurs, de développer leurs compétences entrepreneuriales autour de projets innovants et solidaires.

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