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Objets connectés : quel impact sur la vie privée ?

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Ils sont dans tous les champs de notre vie, mais connaissons-nous vraiment tous leurs risques ? Outre le fait que les objets connectés améliorent notre comfort au quotidien, ils sont aussi de redoutables outils de transmissions de données qui peuvent avoir un impact sur nos vies privées.

Walter PERETTI est responsable de la majeure Informatique et Objets connectés et Sécurité (IOS) et Gael CHAREYRON dirige le département informatique et la majeure Data et Intelligence Artificielle (DIA). Dans un article récemment publié sur Monde des grandes écoles, les deux enseignants ESILV se penchent sur la relation entre vie privée et objets connectés et les limites de ces technologies à fort enjeu juridique.

Vie privée/objet connecté – Vers des paparazzis de la donnée ?

Nous sommes plus nombreux à nous interroger sur nos choix de consommation mais sommes-nous aussi vigilants avec nos données ? Lors de notre inscription sur un site internet nous pensons à l’utilisation de nos données mais lorsque nous achetons une voiture nous regardons les performances ou les émissions de CO2, et pourtant…
Pourtant une voiture moderne est un objet connecté qui partage de nombreuses informations. Comment avoir des garanties sur la sécurisation des données échangées ?
Lorsque l’on parle d’objets connectés on pense instinctivement aux montres de fitness ou aux téléphones. En cherchant encore un peu on peut rajouter notre compteur d’électricité ou de gaz ainsi que nos enceintes « intelligentes » qui nous obéissent en reconnaissant la voix de leur maître. Mais les objets communicants vont au-delà, ils peuvent aller du frigo intelligent jusqu’à la brosse à dent ou le pèse personne. De plus en plus d’objets de ce genre s’insinuent dans notre quotidien, il n’est plus possible d’acheter une télé qui ne dispose pas d’un « ami » qui est à votre écoute pour vous simplifier la vie.

Vie privée et objet connecté : comment se défendre ?

Parfois le simple fait de porter une montre connectée peut trahir certains comportements que l’on ne souhaite pas forcément partager. On peut citer l’exemple de Jane Slater qui a publié son expérience sur Twitter qui a été fort surprise de voir une activité soutenue de son « boyfriend » à 4h du matin alors qu’il n’était pas avec elle… Les tourtereaux avaient choisi de partager les données de leurs montres pour se motiver ensemble pour faire du sport. Dans cet exemple les données sont partagées volontairement mais ce n’est pas toujours le cas, les données peuvent êtres volées, utilisées, revendues…
Et si chaque donnée prise séparément semble bien anodine, s’il devient possible de les combiner et de les analyser, ces objets révèleront tout de vos habitudes ou celle de votre entreprise.
Dans cet article nous présenterons des pistes qui doivent nous guider dans l’utilisation de ces objets tout en protégeant notre intimité mais aussi se questionner sur comment les futurs objets et services doivent être construits.

Vie privée et objet connecté : de la simple donnée au comportement

La principale difficulté qui s’offre en termes de sécurisation de la donnée, c’est, nous l’avons vu, que la donnée en elle-même est souvent anodine, comme le rythme cardiaque. Sa divulgation parait toujours à priori sans conséquence grave (à part une mise au point un peu musclée le lendemain si on reprend l’exemple de notre couple de sportifs). Au pire la montre trahira-t-elle quelques anomalies cardiaques ou un accident, mais en soi que faire d’une telle information ?
En dehors de la considération philosophique de l’existence d’une vie privée à protéger, en soi, ce n’est pas très important « qu’on » sache ça de moi.
Ce n’est que lorsque cette information est croisée avec d’autres que les choses se compliquent, et que savoir que je vais tous les mois chez le cardiologue, que je ne consomme pas d’alcool et ne vais que dans des restaurants bien choisis, que dans mon frigo il y a ceci ou cela, que mon IA me rappelle à heure fixe que je dois prendre tel médicament, ou qu’il faut en racheter… et que… et que… et voilà un diagnostic rondement mené sur le mal qui me ronge et m’oblige à une certaine routine, fréquenter certains lieux. L’intrusion dans la vie privée devient plus violente dès que l’on peut croiser toutes ces données anodines. Et me voilà devenu une proie, on peut faire pression sur moi, se faire passer pour moi, profiter de mes habitudes pour subtiliser mes biens, du simple vol au domicile à la copie du badge qui ouvre les locaux de mon entreprise. La liste est longue.

Sécuriser toute la chaine

Il faut donc sécuriser la donnée dés qu’elle est créée. Il faut aller au-delà de l’idée que la donnée en elle-même est anodine, il n’y a pas de donnée anodine ! Mais considérer chaque donnée comme vitale et la protéger en rapport avec cette exigence, c’est un vrai tour de force pour un esprit non averti… Même pour un esprit averti d’ailleurs.
En fait on rejoint ici la priorité de ce que l’on appelle security and privacy by design. La sécurité et la protection de la vie privée doivent être intégrées dès la conception des objets connectés en les rendant les plus robustes possibles.
Mais ces objets font eux même parti de tout un écosystème, et la donnée transite de l’objet via internet et une multitude de réseaux pour arriver dans des centres de données très officiellement exploités, en particulier par les GAFAM dont on peut toujours interroger la bienveillance à l’égard des données. La fuite massive ces dernières semaines des utilisateurs de Whatsapp vers Signal pour protéger leurs données privées semble symptomatique de cette nouvelle méfiance. Comme l’écosystème des objets connectés exige ce que les experts appellent une « defense in depth », c’est-à-dire une défense de toutes les couches de l’écosystème lui-même (objets,   réseaux, cloud etc…) il faudrait penser une « privacy in depth » dans laquelle l’utilisateur à une grande part à jouer s’il ne veut pas être victime de paparazzis de la donnée !  

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L’impression 3D dans tous ses états au De Vinci Innovation Center

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D'une importance cruciale pour plusieurs secteurs d'activité comme l'industrie ou la médecine, l'impression 3D est aujourd'hui partout. La fabrication additive est également un vaste terrain d'expérimentation pour le De Vinci Innovation Center, le pôle d'innovation trandisciplinaire du Pôle Léonard de Vinci.

Dans une tribune publiée dans The Conversation, Clément Duhart, responsable du De Vinci Innovation Center - DVIC, livre son regard sur les derniers défis et évolutions de l'impression 3D.

L’impression 3D, au-delà du plastique

Aujourd’hui, vous pouvez télécharger des plans pour fabriquer le porte-téléphone de votre vélo avec une imprimante 3D – dans le fab lab de votre ville ou, si vous êtes passionné, chez vous. Dans les premiers mois de la crise du Covid-19, les imprimantes 3D ont été mises à contribution pour fabriquer des visières nécessaires aux soignants et pour prototyper des respirateurs. La fabrication additive ou « impression 3D » est désormais bien établie dans le paysage industriel. Cette technique, apparue dans les années 2000, consiste à ajouter de la matière et s’oppose à l’usinage industriel, qui procède par moulage pour les plastiques et qui retranche de la matière dans le cas du métal ou du bois.
Les premiers usages ont été le prototypage rapide à base de plastique fondu déposé couche après couche pour constituer un objet en volume. Aujourd’hui, les révolutions de la fabrication additive ne résident plus seulement dans sa facilité et la rapidité du prototypage, mais plutôt dans l’utilisation de nouveaux matériaux.
Les fab labs sont considérés depuis longtemps comme de nouveaux lieux de démocratie où s’approprier les technologies et la fabrication d’objets adaptés à leur utilisateur. De plus, le monde de la logistique permet aujourd’hui aux particuliers de commander des matières premières variées, et d’expérimenter de nouveaux matériaux à imprimer, s’éloignant du « simple » prototypage plastique pour fabriquer des objets les plus sophistiqués avec des matériaux de plus en plus innovants.

Les matériaux intelligents

Au De Vinci Innovation Center, nous explorons deux grands axes autour de la fabrication additive inspirée du vivant : les matériaux intelligents et les matériaux organiques. La pensée ingénieure a tendance à séparer un système en sous-ensembles, d’un côté l’électronique et d’un autre le corps mécanique. Cette répartition des tâches est présente à toutes les étapes de conception d’un produit du design jusqu’à l’industrialisation.
Ceci contraste avec l’approche de la nature, très « intégrée » dirait-on dans un jargon d’ingénieur, puisque ses systèmes décisionnels, ses capteurs sensoriels et ses actionneurs musculaires font partie d’un tout. Ce type de conception offre de nombreux avantages en termes de robustesse, d’esthétisme ou encore d’intégration.
Le champ d’exploration des matériaux intelligents consiste à créer des matières dans lesquelles l’ensemble des éléments sont directement intégrés. Grâce à la fabrication additive, un objet peut être conçu avec différents matériaux aux propriétés mécaniques variées, tout en intégrant en leur sein des circuits électroniques faits d’encre conductive par exemple.
Il est également possible d’envisager de nouveaux types d’énergie pour la motorisation tels que la pression pneumatique ou hydraulique en dessinant des structures de canaux plus ou moins complexes à l’intérieur de la matière lors de l’impression.
Par exemple, nous avons expérimenté la conception de muscles pneumatiques que nous pouvons combiner avec de l’encre conductive pour dessiner des capteurs d’étirement inspirés de travaux en soft robotics. Il devient alors impossible de dissocier l’actuateur du capteur, qui sont devenus une seule matière. https://youtu.be/hrwBOjJ8aKU Par exemple, nous avons créé une peau synthétique multicouche intégrant le derme, l’épiderme, des veines et une texture capable de sentir le toucher. Pour poursuivre ces travaux, nous avons mis en place une chaire de recherche avec la start-up Lynxter pour explorer l’ensemble des opportunités des matériaux dits « intelligents » sur la fabrication additive. L’espoir est de voir peut-être un jour naître une imprimante 3D biologique, capable d’imprimer des organes ou structures vivantes autonomes tel que fantasmé dans le film « Le Cinquième élément ».

Imprimer des matériaux issus du monde du vivant

Ces dernières décennies, l’évolution industrielle et économique a été influencée par la matière bon marché et poussée vers l’énergie accessible principalement extraite du pétrole. Leur abondance nous a empêchés de penser la matière autrement que par la sidérurgie et le plastique.
Nous commençons maintenant à repenser notre rapport aux objets manufacturés et aux outils technologiques, notamment à travers les mouvements dits « low tech ». La conception de nouveaux produits est influencée par de nouveaux matériaux et mécanismes empruntés au monde vivant et inspirés par la biodiversité de notre planète.
Par exemple, la soie à haute densité est un matériau très résistant et flexible, à faible coût de production et potentiellement local, et est biodégradable par exposition aux ultra-violets. On pourrait ainsi envisager de fabriquer un dossier de chaise personnalisé à notre dos par fabrication additive en soie et à faible impact écologique en termes de production de matière première et d’énergie grise, en lieu et place d’une chaise fortement carbonée en plastique. Une partie du groupe « Resilient Futures » dirigé par Marc Teyssier s’intéresse à la culture de cellules vivantes pour la production et le conditionnement de matière organique pour la fabrication additive, en collaboration avec la start-up française MASP. Un des objectifs à court terme est de conditionner à grande échelle de la soie, mais d’autres matières organiques sont également à l’étude. Le marc de café, une fois traité, peut être imprimé et stabilisé pour créer des couches semblables à du cuir animal – une activité inspirée du fab lab de Barcelone. Dans le cadre de la confection alimentaire, nous explorons comment la cuisine moléculaire et la fusion permettent d’imprimer des aliments en trois dimensions.

L’impression 3D guidera-t-elle la révolution écologique dans l’industrie et la logistique ?

La fabrication additive plastique et résine a souvent été associée à une technologie à forte empreinte carbone en raison de la matière première employée. De nombreux projets et entreprises tentent de recycler cette matière première en nouveau filament d’impression, mais pour l’heure ces tentatives restent limitées. D’une part, la qualité de la matière recyclée n’est pas toujours satisfaisante pour des produits finis et d’autre part les processus de retraitement ont eux-mêmes un impact sur la planète même si des activités de recherche tendent à améliorer ce statu quo.
Aujourd’hui, les déchets issus de la fabrication additive plastique ou résine peuvent suivre la chaîne traditionnelle de valorisation et être employés dans d’autres secteurs industriels moins exigeants en termes de propriétés chimiques et mécaniques, par exemple pour des matériaux de construction.
Enfin, la culture de matériaux issus du vivant nous permet de penser au-delà du tout pétrole, et de tenter de voir les nouvelles technologies comme une opportunité de changement. Si la fabrication additive est déjà un formidable outil de prototypage, elle devient maintenant un outil de fabrication tous matériaux – potentiellement plus « verts », et de fabrication personnalisée – donc adaptée aux usages, voire réduisant le transport de marchandises, comme l’a souligné Neil Gershenfeld, l’inventeur des fab labs. Les produits finis n’auraient alors plus besoin de parcourir plusieurs fois le tour de la terre en cumulant les distances parcourues par les différentes pièces qui le composent. Le développement d’espace de fabrication digital dans nos quartiers nous permettrait d’acheter les plans de fabrication de certains objets sur Internet et de les fabriquer localement.  

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Réenchanter l’apprentissage des maths pour les élèves français

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Selon une enquête TIMSS qui a fait couler beaucoup d'encre, les élèves français en CM1 arrivent derniers en maths parmi les pays de l’Union européenne et de l’OCDE. Pour rattraper ce retard, il faudrait réenchanter les cours de maths dans les écoles et lycées en dopant l’intérêt des élèves français pour le calcul.

Une statistique qui fait mal à entendre : la France est classée dernière au sein de l’UE pour les mathématiques dans le classement des CM1, selon l'enquête internationale TIMSS publiée en décembre 2020. Quelles explications donner à ces mauvaises performances ? Comment sauver l'enseignement français des maths ? Pascal Brouaye, directeur général du Pôle Léonard de Vinci, livre son opinion dans une tribune parue dans Les Echos.

Réconcilier les élèves français avec les mathématiques

Souvenez-vous. C'était en décembre 2020. Au moment où le ministère de l'enseignementsupérieur de la recherche et de l'innovation annonce que la reconquête de notresouveraineté est au coeur du Plan pour l'intelligence artificielle qui a été doté de 1,5 milliard d'euros, et des stratégies quantiques et cybersécurité qui seront annoncéestrès prochainement, et de celles qu'il nous faudra aussi impérativement construire dans ledomaine de l'électronique, de la 5G ou encore de la robotique, on apprend que lesécoliers (CM1) et collégiens (quatrième) français sont parmi les plus faibles enmathématiques à l'échelle de l'ensemble des pays de l'OCDE. Avant derniers !
Quelle contradiction entre les ambitions légitimes de ces plans et la réalité mesurée. Quelle stupéfaction également en France, deuxième nation au monde en nombre de médailles Fields et où est né le collectif Bourbaki rassemblant des mathématiciens francophones parmi les meilleurs au monde pour produire des traités de mathématiques modernes.
Dans un article du « Monde » en date du 8 décembre 2020 qui relate les résultats désastreux de cette enquête « Times » réalisée en 2019, il y est indiqué que « la formation initiale et continue des enseignants y est sans doute pour beaucoup ». On y explique que les enseignants du premier degré provenant essentiellement de filières littéraires et de sciences humaines, lorsqu'ils arrivent au niveau master n'ont pas fait de mathématiques depuis plusieurs années.

Une réforme du bac quasi sans math

La réforme du baccalauréat ne devrait pas arranger les choses. « L'Obs » qui titrait le27 novembre 2020,« Comment la réforme du lycée a eu la peau des maths » constate que dans les filières générales, si seuls 8 % des lycéens ne faisaient pas de mathématiques en terminale en 2020, en 2021 du fait de l'absence des mathématiques en tronc commun dans le cadre de la réforme et du choix des spécialités, ce sont 42 % des lycéens qui ne font plus de maths en Terminale. L'un des objectifs non dissimulés de cette réforme était d'ailleurs de supprimer cette filière S, considérée trop souvent par les lycéens et leur famille comme la seule filière d'excellence même par ceux qui se destinaient à des études non scientifiques. Ne fustigeons cette réforme qui possède des dimensions positives. En particulier, la diversité des spécialités offertes et donc des parcours possibles est une bonne chose. En revanche, mettre les mathématiques au rang de spécialité est une erreur. Elles ont autant leur place en tronc commun que le français et la philosophie car il s'agit de connaissances et compétences fondamentales pour toutes les autres disciplines. Toutes les modélisations, c'est-à-dire les tentatives de représenter des phénomènes complexes ou pas et d'en tirer des éléments permettant des prédictions, des prévisions, des évaluations quantitatives,reposent sur les mathématiques.

Réenchanter le calcul

L'enjeu est bien de redonner le goût du calcul par le plaisir de ce qu'il permet d'atteindre.Car si les élèves de quatrième sont meilleurs en géométrie, il semble que le nombre est unvrai sujet. C'est un enjeu que de réconcilier les élèves avec. Pythagore disait lui-même que « toutes choses sont des nombres ».
Serge Haroche, prix Nobel de physique, parle joliment de ce sujet du calcul dans son ouvrage « La lumière révélée » où il relate l'émergence de son goût pour les sciences quand, alors lycéen, il se réjouissait de pouvoir calculer puis classifier les choses en fonction de ces calculs.
Il constate d'ailleurs que la répulsion pour le calcul qui est parfois devenu une marque de fabrique des Français et dont trop de personnalités influentes se targuent, se retrouve dans l'enseignement de la physique au lycée que les élèves « apprennent comme une leçon de choses ». Il ne leur est plus donné un bagage les rendant aptes à modéliser, à calculer et donc à pouvoir exercer leur curiosité.On ne devrait pas parler de bosse des maths comme d'ailleurs on ne parle de pas de bosse du français pour ceux qui ont une belle plume ou une belle éloquence. Les mathématiques élémentaires ne sont pas des outils de spécialistes et sont nécessaires pour comprendre le monde dans lequel nous vivons. Nul besoin de bosse pour les appréhender.  

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Trois fusées LéoFly à la conquête de l’espace lors du C’Space 2021

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Comme chaque année depuis 2019, les membres de l'association aéronautique LéoFly se sont donné rendez-vous lors d'une nouvelle édition du concours national étudiant C'Space, organisé par le CNES. Lors de la campagne de lancement 2021, LéoFly a lancé avec succès ses 3 fusées "Venus", "Mercure" et "Pulsar".

Pour les passionnés de spatial et d'aéronautique, c'est un rendez-vous immanquable. Organisées par le Centre national d'études spatiales (CNES) en partenariat avec Planètes Sciences et l'Armée de Terre (1er R.H.P), les campagnes de lancement  C'Space rassemblent chaque année des étudiants français et internationaux dans le but de lancer des fusées expérimentales, des mini-fusées et des cansats. Le C'Space est également l'occasion, pour les élèves-ingénieurs ESILV passionnés d'espace de mettre en œuvre leurs projets annuels PIX2, PING et PI2.

L'expérience C'Space 2021 : 3 fusées LéoFly conçues au Pôle Léonard de Vinci

Cette année, ce ne sont pas moins de 3 fusées qui ont pris leur envol lors du C'Space 2021 : "Venus" et "Mercure" (deux mini-fusées surnommées les "sœurs jumelles") et "Pulsar", une fusée expérimentale de gros gabarit. Les trois lanceurs ont été entièrement fabriqués par LéoFly dans les locaux du Pôle Léonard de Vinci grâce aux machines mises à leur disposition dans le cadre du De Vinci Innovation Center.

2 minifs et 1 "cansat"

Conçues en 3e et 4e années du cursus ingénieur, les minifs mobilisent différentes techniques comme le collage sous vide pour réaliser des tubes en carbone, la modélisation et l'impression 3D. Malgré leur surnom, les "sœurs jumelles" ont chacune leur mission bien distincte dans le cadre du concours C'Space :
  • "Mercure" se focalise sur l’étude de la trajectoire de la fusée à l'aide des capteurs intégrés dans son tube
  • "Venus" suit l'éjection et la trajectographie d'un Cansat représenté par l'ogive qui se sépare lors de l'apogée de la fusée
  • "Laika", c'est le Cansat qui a été lancé par "Venus", semblable à une sonde nano-satellite

"Pulsar", une FusEx en mode "XXL"

Mesurant 2,57 mètres de hauteur, cette fusée expérimentale aux airs de lanceur géant embarque une version améliorée de l'expérience pneumatique de contrôle de roulis de SkyCeption. Les trois fusées de LéoFly ont toutes décollé sans problème, réalisé parfaitement leur expérience et ont atterri en toute sécurité à l’aide d’un parachute. Retrouvez Leofly sur Instagram pour plus d’informations sur l’association et ses projets. Retrouvez aussi nos conseils pour devenir ingénieur en aéronautique ou dans l'industrie spatiale.

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Réussir la 1e année : après la prépa, bien attaquer le cycle ingénieur

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Intégrer l'ESILV après une classe préparatoire via les banques d'épreuves E3A-PT, c'est rejoindre un cycle ingénieur en trois ans axé sur les projets, le sport et ouvert à l'international. Une opportunité unique, pour les élèves-ingénieurs, de construire leur parcours pédagogique et d'affiner leur projet professionnel.

Les étudiants issus des CPGE Maths Spé qui ont passé avec succès les étapes du concours Avenir Prépas attaquent avec ardeur leur première année du cycle ingénieur à l'ESILV. Une nouvelle page s'ouvre pour ces élèves-ingénieurs qui laissent derrière eux le stress des prépas et découvrent une vie bien remplie et épanouie. https://www.youtube.com/watch?v=YNI6sl7BbXU

La 1ère année de cycle ingénieur : à quoi s'attendre ?

Si j'avais trois conseils à donner pour réussir la première année : évidemment, travailler en cours, c'est indéniable. Vous allez peut-être découvrir des enseignements que vous ne connaissez pas et ça va nécessiter de vous impliquer. Être organisé, anticiper... Rien ne lâcher, travailler dès le début. Commencer sur les chapeaux de roue, c'est-à-dire ne pas s'arrêter de travailler sous prétexte qu'on est arrivé à l'école, parce que des fois il y a un peu un effet comme ça. Il faudra être solide, solide en maths, informatique, physique bien sûr.
Travailler énormément la mécanique des fluides. Travail, travail, travail. Ensuite, bosser votre projet ; c'est quelque chose qui doit animer toute l'année, vous serez en équipe. Ce n'est pas seulement votre avenir que vous mettez en jeu, donc je pense qu'il faut vraiment mettre l'accent sur le projet.
Développer sa curiosité : je crois qu'il faut le faire dès le début ; il faut vraiment être curieux de tout, s'ouvrir à plein de choses. Être ouvert aux autres par le travail en groupe dans les projets. Et cette année marquant l'entrée dans le cycle ingénieur, il va falloir également tracer votre propre parcours et réfléchir notamment au départ à l'international et à vos choix de stages. Et également de vous projeter dans une future majeure qui vous est proposée à l'ESILV. Pour réussir à l'ESILV je crois qu'il faut aussi beaucoup s'engager dans la vie estudiantine, notamment à travers les assos. Enfin, prenez soin de vous : l'ESILV vous propose de pouvoir faire du sport, il y a également la vie associative. Il faut, je pense, se sentir bien pour mener à bien ses études.

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La formation en cybersécurité de l’ESILV labellisée SecNumedu par l’ANSSI

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L'ESILV obtient le label SecNumedu de l'Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information pour sa majeure Cybersécurité. Cette certification ANSSI représente une garantie supplémentaire de qualité de la formation ESILV en matière de sécurité numérique.

SecNumedu est un programme de labellisation des formations supérieures en sécurité du numérique. Ce label ANSSI permet de distinguer les formations qui répondent à un cahier de charges en termes de qualité, d’expertise et de niveau des enseignements. Depuis peu, la majeure "Informatique, objets connectés et sécurité" de l'ESILV a été labellisée SecNumedu. Elle intègre ainsi un réseau d'écoles reconnues par le secteur de la cybersécurité.

Le label SecNumedu, un gage de qualité pour la majeure "Informatique, objets connectés et sécurité"

SecNumedu assure aux étudiants et aux entreprises que le master cybersécurité de l'ESILV répond à l'ensemble des critères ANSSI : respect de la charte, pédagogie, projets, stages en entreprise...
Accessible en formation initiale ou en alternance, la majeure "Informatique, objets connectés et sécurité" couvre les 2 dernières années du cycle ingénieur. Elle forme des ingénieurs en informatique avec une solide culture de sécurité des systèmes et des objets connectés.
Les enseignements au sein de la majeure "IoS" reflètent une véritable culture mackers-hackers et "Do It Yourself". Ainsi, les élèves-ingénieurs conçoivent et innovent autour des objets connectés, de l’IA et de la sécurité.  Plusieurs structures les accueillent : le FabLab, le DeVinci Innovation Center, DaVinci Bot, Digiteam et d'autres associations techniques. Pour les passionnés de la cybersécurité, DaVinciCode propose des challenges, warzones et autres CTFs, dont le DaVinciCTF. Parmi les débouchés de ce diplôme : ingénieurs Hard&Soft IOT, chef de projet produits connectés, ingénieur sécurité... A l'issue du Master "Informatique, objets connectés et sécurité", les ingénieurs ESILV maîtrisent la gestion des risques, les systèmes IoT, les compétences IA ou bien l'administration des réseaux. En savoir plus sur la majeure Informatique, objets connectés et sécurité

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Passion aéronautique : 7 projets ingénieurs proposés par LéoFly en 2021

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Véritable promoteur de la pédagogie par projets à l'ESILV, LéoFly lance chaque année de nouveaux challenges techniques à relever par les élèves-ingénieurs de l'ESILV passionnés d'aéronautique et de spatial. En 2021, l'association d'aéronautique du Pôle Léonard de Vinci propose 7 projets en école d'ingénieurs.

Qu’il s’agisse de projets propres ou en partenariat avec des institutions, l’association étudiante implique les étudiants tout au long de leur cursus ingénieur dans des réalisations aéronautiques et spatiales. Cette année, LéoFly embarque les élèves-ingénieurs de l'ESILV dans 7 missions à la fois fédératrices et professionnalisantes.
Les étudiants peuvent ainsi se forger une première expérience dans l'aérospatial en cumulant passion, études d'ingénieur et vie associative.
Les travaux de ces projets de groupe s'inscrivent dans le cursus ingénieur en 5 ans à l'ESILV, sont encadrés par des enseignants et validés au titre de la formation.

FUSEX

La FUSEX sera lancée dans le cadre de la campagne nationale de lancement du C'Space et ira environ à 1,5 km d'altitude. L'objectif de ce projet est de réaliser une fusée contenant des expériences mises au point au cours de l'année. Compétences recherchées :
  • Modélisation : 3D Experience
  • Programmation
  • Fabrication (composite)

Dirigeable

LéoFly tente sa chance au concours Float, Lift & Fly Contest, organisé par Planète Sciences en partenariat avec Flying Whales. Cette compétition vise à faire (re)découvrir la technologie du dirigeable aux étudiants. L'idée, c'est de concevoir un système de transport par dirigeable permettant d'agripper, de transporter et de déposer une charge définie. Compétences recherchées :
  • Modélisation : 3D Experience
  • Programmation

Télé-suiveur

Le projet de télé-suiveur s'inscrit en tant que solution émergente pour les projets mini-fusées et Fusef lancés dans le cadre des lancement Planète Sciences. L'objectif de ce projet est de réaliser un télé-suiveur capable de suivre le décollage d'une fusée pouvant atteindre 30m/s à l'aide d'une caméra. Compétences recherchées :
  • Modélisation : 3D Experience
  • Programmation C++ :
  • Récupération de données en temps réel
  • Contrôle & asservissement de moteurs
  • Reconnaissance d'image

Perseus

Le programme PERSEUS (Projet Etudiant de Recherche Spatiale Européen Universitaire et Scientifique) est une iniative de la Direction des Lnaceurs du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES). Il s'inscrit dans le cadre de la préparation du futur et vise à favoriser l'émergence de solutions techniques innovantes à tarvers des porjets spatiaux à caractère industreil et pédagique, réalises par les jeunes de l'enseignement supérieur. Le programme PERSEUS implique des projets divisés en 5 catégories : systèmes de lancement, études et logiciels, systèmes électriques, démonstrations au sol, démonstrations de vol. Compétences recherchées :
  • Modélisation : 3D Experience
  • Fabrication : usinage
  • Programmation

Avion de modélisme

Le projet a por objectif de réaliser un modèle de modélisme RC. Le modèle choisi sera un A320 à l'échelle 1:30. Il sera fabrique en fibre de verre et fibre de carbone et mesurera environ 1m50 de long. Ce dispositif sera contrôlé depuis le sol. Compétences recherchées :
  • Modélisation : 3D Experience & Simulation
  • Fabrication : composite
  • Programmation : contrôle de vol à distance

Soufflerie

Ce projet a pour but de réaliser une soufflerie à visée pédagogique pour le Pôle Léonard de Vinci. Elle servira à étudier les effets d'écoulement au contact d'une surface lors des différents TD. Compétences recherchées :
  • Modélisation : 3D Experience & Simulation
  • Electronique
  • Fabrication : composite

Système embarqué

L'équipe du projet est chargée d'améliorer les différents circuits électroniques de LéoFly. Ses membres auront aussi le rôle de consultants au sein des autres projets afin de les aider sur leurs différentes tâches. Compétences recherchées :
  • Design de circuit électronique
  • Design de PCB
  • Programmation bas-niveau : C/C++
Retrouver LéoFly sur Instagram.

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Rentrée 2021 : une semaine d’intégration pour accueillir la promo 2026 de l’ESILV

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C'est parti pour l'année académique 2021 - 2022 ! La semaine dernière, les étudiants de première année du cursus ingénieur et des Bachelors Ingénierie numérique et Technologie & Management ont fait leur entrée à l'ESILV. Retour sur la semaine d'intégration de la promo 2026.

La rentrée en école d'ingénieurs. C'est le moment le plus attendu de l'année pour les élèves qui ont réussi le concours AVENIR Bac Parcoursup, ainsi que pour les anciens étudiants de CPGE en maths spé admis aux concours E3a-Polytech et PT. C'est aussi la rentrée des étudiants des bachelors Ingénierie Numérique et Technologie & Management (en partenariat avec l'EMLV), qui sont partis pour 3 ans d'études en école d'ingénieurs. https://www.youtube.com/watch?v=sIyUWbS5D18

Amphis de rentrée, team building, business game ... Découvrir l'ESILV, la transversalité et l'esprit d'équipe

Le premier jour d'accueil démarrait avec les amphis de rentrée : accueillis de façon différenciée dans plusieurs amphithéâtres, et bien sûr, équipés de masques, les étudiants de première année ont fait connaissance avec l'expérience ESILV en école d'ingénieurs : projets technologiques, majeures, parcours, international, doubles-diplômes, stages en entreprise...
Le directeur de l'école, Pascal Pinot  ainsi que les responsables des majeures du cycle ingénieur étaient présents pendant les amphis de rentrée pour présenter les spécificités du cursus ingénieur et des bachelors à l'ESILV. Enseignement en petits groupes, travail en équipes, pédagogie par projet, sport, expériences à l'international contribuent au développement et à la réussite de chaque étudiant.
Équipés de leurs kits de bienvenue (guide 2021-2022 de l'étudiant, carte d’étudiant internationale ISIC) les nouveaux étudiants ont eu un premier aperçu sur la vie de campus : des activités pédagogiques et créatives pensées pour accompagner au quotidien les étudiants dans le développement de leurs compétences humaines, transversalité inter-écoles et plus de 50 associations étudiantes pour animer et dynamiser la vie étudiante.
Deuxième moment fort de la semaine d'intégration, la journée de team-building était l'occasion, pour les étudiants ESILV, de développer leurs soft skills : mieux se connaître et connaître les autres à travers des flashbacks dans le passé (confinement, Parcoursup, orientation, grand oral du bac...), construire une vision stratégique d'équipe (projeter sa réussite individuelle dans celle du collectif).
Sous le signe de la transversalité, la journée de business game avait pour but de faire travailler ensemble les étudiants de 3 écoles - l'ESILV, l'EMLV et l'IIM - autour d'une simulation d'entrepreneur dans l'univers du voile. 200 équipes inter-écoles en compétition sur une journée-marathon. L'objectif ? Surpasser la concurrence en prenant les meilleures décisions stratégiques et en relevant les défis proposés, histoire de stimuler les qualités essentielles pour un ingénieur : rigueur & organisation, esprit d'équipe & communication, capacité à résoudre des problèmes ...

Journée ludique et sportive avec les associations étudiantes au Parc Astérix

Pour la journée d'intégration 2021, c'est au Parc Astérix, totalement privatisé pour l'occasion, que les associations étudiantes du Pôle Léonard de Vinci ont donné rendez-vous à la promotion 2026. https://youtu.be/4rVchta3exE Au programme de la journée ludique et sportive : découverte de 52 stands associatifs, show du Pôle Léonard de Vinci au Théâtre de la Joconde, des attractions à sensations ... L'occasion, pour les plus de 1400 nouveaux étudiants des 3 écoles, de s'initier à la cohésion de groupe et de goûter aux joies de la vie étudiante. Le tout dans une atmosphère détendue et joyeuse qui invitait à construire de belles amitiés et à créer des souvenirs à vie. https://twitter.com/ESILVparis/status/1435546142654275584 https://twitter.com/ESILVparis/status/1435549803296038914

Fresque du Climat, forum des associations ... Passions et responsabilités de futurs ingénieurs

Le dernier jour de la semaine d'intégration était dédié à la Fresque du climat et au forum des associations. Lors de cette journée en distanciel, les étudiants de première année se sont mis au chevet du climat à travers un atelier ludique et participatif. Un exercice devenu tradition au Pôle Léonard de Vinci et qui vient compléter l'évolution des enseignements ESILV pour prendre en compte l'importance des énergies par rapport au climat et la responsabilité sociétale de l'ingénieur. Et enfin, l'immanquable forum des associations pour achever la semaine d'intégration. Cette "parade" virtuelle des associations étudiantes permet de découvrir l'offre associative du Pôle Léonard de Vinci et de nouer des liens avec des étudiants qui partagent les mêmes passions. Que ce soit dans les sports, l'art, la technique, l'humanitaire, chaque étudiant peut trouver au moins une association qui réponde à ses envies. Pour une rentrée en photos, c'est sur la page Facebook de l'ESILV que cela se passe.

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Expert en modélisation numérique, un mastère spécialisé en alternance et un métier en tension

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Ingénieur-expert en numérisation des systèmes et processus de production. C'est un métier en tension avec une demande constante en France comme à l'international. Pour répondre à ces nouveaux besoins de l'industrie, l'ESILV propose désormais un nouveau mastère spécialisé en alternance : expert en modélisation numérique des systèmes et processus industriels.

Créé en partenariat avec Dassault Systèmes, ce mastère spécialisé en alternance forme les ingénieurs-experts en numérisation des systèmes et processus de production pour accompagner la conception et la réalisation de projets industriels. Ce métier a été identifié comme émergent ou en forte évolution par France Compétences.

Expert en modélisation numérique des systèmes et processus industriels, un nouveau mastère ESILV

https://www.youtube.com/watch?v=E7547bitP5E Le Mastère spécialisé Expert en modélisation numérique des systèmes et processus industriels est une formation diplômante bac + 6 qui répond à un besoin réel et identifié par les entreprises partenaires, en particulier Dassault Systèmes. Ces partenaires industriels ont participé à l'élaboration du programme de formation et à son accréditation auprès de la CGE. Qu'ils soient internes ou externes à la structure de l'entreprise où il va exercer, le futur expert sera à l'interface des services de l'entreprise ou de l'industrie et des concepteurs de logiciels et des services informatiques.
Les candidats devront être issus d'une formation ingénieur ou formation universitaire équivalente en mécanique, en industrie 4.0 ou industries du futur, en management de projet et également en informatique. Autonome et rigoureux, il devra être à l'écouté des besoins clients, avoir le sens des affaires et comprendre les enjeux technologiques souhaités par le client.
Cette formation s'adresse également aux diplômés bac + 4 ayant au moins une année d'expérience professionnelle.

Mastère spécialise en alternance, en partenariat avec Dassault Systèmes

Le Mastère spécialisé en alternance formera des experts proches transdisciplinaires avec une excellente maîtrise des solutions logicielles proposées par notre partenaire Dassault Systèmes.
Ces futurs spécialistes du PLM gestion de cycle de vie des produits accompagnons les entreprises dans leur transformation digitale. Ils les aideront à optimiser, accélérer et moderniser leurs systèmes de production.
Ces experts interviendront depuis la phase d'expression du besoin client jusqu'à la phase de déploiement des solutions PLM proposées. Ces couteaux suisses du numérique et de l'industrie composeront des solutions numériques pour résoudre des problèmes complexes. Leurs principales missions seront de formaliser l'analyse fonctionnelle et technique exprimée par le client, de relier l'activité de l'entreprise et son contexte aux nouveaux usages en lien avec la transformation souhaitée. Ils auront également pour mission : de modéliser et concevoir des solutions numériques digitales prêtes au déploiement chez le client ; de préparer et d'intervenir de l'avant vente à la prévente de toutes les solutions proposées et validées par le client ; d'assurer une veille technologique et concurrentielle afin d'identifier les nouvelles technologies porteuses d'amélioration des systèmes de production.
Les futurs postes occupés par ces experts seront l'ingénieur en modélisation des systèmes, l'architecte des solutions industrielles, le responsable de l'amélioration continue ou transformation digitale ou le manager de l'excellence opérationnelle.
Cette formation en alternance sera rythmée en 3 semaines en entreprise, une semaine de formation à l'ESILV pendant une durée de 12 mois. Ces 12 mois seront suivis de quatre mois de préparation d'une thèse professionnelle. Elle sera soutenue devant un jury d'experts ; en parallèle de la formation, un projet fil rouge sera mené par les étudiants durant toute la période de formation. Ce métier d'expert a également été inscrit par France Compétences dans la liste des métiers en forte évolution pour 2021.

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Biotechnologies & anthropologie : le DVRC contribue au projet « United Sciences of Mankind »

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Muséographie, archéologie, anthropologie, ethnologie, paléogénétique, médecine ... Ce sont autant des domaines qui ont été révolutionnés par le développement des biotechnologies et leur impact sur la recherche sur l'homme. Afin de regrouper toutes ces contributions dans un espace de réflexion, le projet United Sciences of Mankind propose une plateforme interdisciplinaire internationale autour de la recherche sur les vestiges humains.

Sous la responsabilité de Pascal Clain, enseignant-chercheur à l'ESILV, le Modeling Group du De Vinci Research Center contribue au projet de plateforme USoM, United Sciences of Mankind. Ce plateau virtuel, participatif et collaboratif est réalisé en partenariat avec le LAAB (Laboratoire anthropologie, archéologie, biologie) de l'Université Versailles Saint-Quentin.
Par ailleurs, cette approche rejoint la démarche de la majeure Santé biotech de l'ESILV : mixer les sciences du vivant et de l'humain, technologies, infomatique et Big Data/Intelligence artificielle pour faire avancer les projets au service de l'humain.
La plateforme permet aux organismes scientifiques en lien avec la recherche sur l’Homme d'échanger leurs matériels d’études, leurs échantillons, leurs outils, leurs savoirs, leurs réflexions et hypothèses puis les données résultantes afin de ne plus travailler isolément.

Les biotechnologies dans le secteur de la recherche sur l'homme

La scène scientifique internationale est animée ces dernières années par le désir d’une application plus visible du statut de bien commun concernant les vestiges anthropologiques issus des collections muséales, ethnographiques et archéologiques. Dans le cadre de la plateforme "USoM", les archéologues, les ethnologues, les paléogénéticiens et les conservateurs mettent à disposition des publics intéresses des vestiges humains renfermant des potentielles données biologiques.
Ces vestiges pourront bénéficier d'une étude complète, qu'il s'agisse d'étude anthropologique, une datation au carbone 14 ou d'explorations médicales : extraction ADN, analyses microbiologiques, double virtuel par scanner, études microscopiques...
Ainsi, ce lieu de réflexion virtuel répond à 2 besoins en matière de recherche sur l'homme : rassembler (scientifiques, échantillons humains, données) et protéger (vestiges humains, études, statut de bien commun).
Avec l'arrivée de nouvelles (bio-)technologies toujours plus performantes et le développement des études pluridisciplinaires, ces supports humains prennent une place prépondérante dans d’autres disciplines.
En effet, au-delà du rôle jusqu’à présent joué dans la reconstitution de l’évolution morphologique et géographique de nos lointains ancêtres, ce matériel d’étude est, ces dernières décennies, de plus en plus impliqué dans la compréhension de notre état de santé actuel. En savoir davantage sur la majeure Santé biotech

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EdTech : Erwan, promo 2022, créateur d’une application pour l’apprentissage des maths

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Faire de sa passion pour les maths un business. Erwan, promo 2022, est le porteur du projet Néo : une application EdTech qui facilite l'enseignement des mathématiques. L'outil numérique proposé par cet élève-ingénieur ESILV a convaincu plusieurs enseignants et étudiants de secondaire, qui font partie de la communauté de bêta-testeurs de Néo.

Amoureux des chiffres et de l'enseignement, Erwan, étudiant de la majeure Fintech à l'ESILV, a développé une application web basée sur une intelligence artificielle et une base de données qui génèrent des exercices sur mesure pour les élèves de lycée. Baptisé Néo, l'outil EdTech aide les étudiants à réviser leurs cours de maths grâce à plus de 300 exercices de la seconde à la terminale. Interviewé par la chaîne "Nouvelle Calédonie La 1ère", Erwan a expliqué la genèse de son projet.

L'IA au service de l'enseignement des maths

C'est en école d'ingénieurs à l'ESILV, que le créateur de Néo a découvert les avantages de l'intelligence artificielle dans le secteur de l'EdTech.
"J'ai donné des cours particuliers à des élèves à Paris, en parallèle de mes cours d'ingénieur. J'ai commencé à créer une application qui générait des exercices pour les élèves.
Et avec mes cours, orientés intelligence artificielle et analyse de données, j'ai commencé par construire petit à petit un programme qui analysait les profils des élèves, et qui était capable de me suggérer les exercices que je devrais leur fournir", a expliqué Erwan dans son interview télévisée.
L'application Néo est actuellement testée par cinq professeurs du lycée Lapérouse de Noumea. "Si le test fonctionne bien, ils vont l'alimenter avec les informations qu'on va récolter, les séances de cours qu'eux vont ajouter dans l'application", a ajouté Erwan.
Les retours et les avis des bêta-testeurs vont servir pour à la fois perfectionner l'outil et pouvoir "pitcher" le projet aux investisseurs. Actuellement, encadré par Pépite Nouvelle-Calédonie, Néo veut s'implanter en région parisienne et sur le reste de territoire, afin de faciliter l'enseignement et l'apprentissage des mathématiques pour tous les élèves de lycée.
"Même si cela arrive tardivement dans vos études, viendra un moment où vous pourrez faire des mathématiques appliquées, faire quelque chose de vraiment important et qui a vraiment de la valeur.
Vous avez accumulé de petites connaissances sans lesquelles vous n’auriez pas pu comprendre ce que vous comprendrez. Et ça c’est quelque chose d’incroyablement cool. Au passage, vous aurez structuré votre esprit, vous aurez intégré de la rigueur à votre manière de penser. Vous pourrez ainsi concrétiser vos rêves."

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Automobile : la promo 2023 de l’ESILV parrainée par Stellantis

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La promo 2023 de l'ESILV est officiellement parrainée par Christophe Rauturier, software operations & customer support director chez Stellantis. Ce partenariat concrétise une relation de longue durée entre l'ESILV et Stellantis, un groupe qui relie 14 marques emblématiques d'automobile.

La promotion 2023 de l'ESILV est accompagnée par Christophe Rauturier, software operations & customerdirector chez Stellantis. Dans la continuité de la collaboration avec le géant de l'automobile, ce parrainage vient renforcer le bail de confiance qui existait depuis 2013 entre le groupe Stellantis et l'ESILV. Signé pour une durée de 3 ans, l'accord de parrainage permettra aux étudiants et diplômés de l'ESILV de découvrir l'entreprise Stellantis et ses métiers, dans l'optique  de recrutements futurs dans l'industrie de l'automobile.

Mettre à profit les talents hybrides de l'ESILV

Selon le parrain de la promo 2023, Christophe Rauturier, la force de l'ESILV est la "pluridisciplinarité des parcours", qui permet aux étudiants de dépasser les limites d'un ingénieur "pur et dur". Forts d'une formation transversale et ouverts sur le monde, les ingénieurs ESILV sont à même de trouver leur place dans l'industrie automobile et de contribuer à un marché en profonde mutation. Grâce à ce partenariat, plus de 700 étudiants de la promo 2023 - dont 22% de filles -  vont monter en compétences techniques et fonctionnelles tout au long de leur cycle ingénieur pour se lancer dans les métiers de l'automobile.
A titre d'exemple, en 2020, malgré la crise du Covid, ce sont pas moins de 17 stagiaires et alternants ESILV qui ont rejoint les rangs de l'entreprise dans le cadre de leur alternance ou stage ingénieur.
Parmi les recrutements effectués ces dernières années, on trouve notamment des étudiants de la majeure Modélisation et mécanique numérique, mais aussi des ingénieurs-managers issus du double cursus avec l'EMLV. Pour aider les élèves-ingénieurs à appréhender les enjeux et les innovations du secteur, les spécialistes de l'équipementier français vont réaliser plusieurs interventions et conférences sur des thèmes techniques liés aux domaines d'activité de Stellantis. Les équipes du groupe automobile seront également impliquées dans la pédagogie de l'école, à travers plusieurs activités de collaboration :
  • La participation au Comité de Perfectionnement de l'ESILV
  • Organisation d'un cycle de conférences pour les étudiants de 4e et 5e années
  • Proposition d'offres de stages, d'alternance et d'emplis aux étudiants
Le parrain, Christophe Rauturier, sera attendu également lors de la remise des diplômes en 2024 pour  transmettre un message à ses filleuls ingénieurs prêts à intégrer le marché de travail. Créé en 2021, en fusionnant Fiat Chrysler et PSA, le groupe Stellantis est le quatrième plus grand constructeur automobile au monde. Pour la deuxième fois consécutivement depuis 2019, le groupe est également premier déposant de brevets en France. Les axes technologiques protégés par ces droits de propriété concernent les grands enjeux de la mobilité de demain : transition énergétique, transformation digitale, interface hommes-machine, nouvelles offres de mobilité ...

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Décrocher un job chez JP Morgan : les conseils d’Alain, promo 2019, analyst à Paris

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Avec un nouveau "hub de trading" installé à Paris, l'américaine JP Morgan reste la banque d'investissement la plus attractive pour les diplômés des écoles d'ingénieurs françaises. Sorti de l'ESILV en 2019, Alain travaille actuellement dans les bureaux parisiens de JP Morgan, en tant qu'analyst.

Interviewé par le site Business Cool, Alain, promo 2019, diplômé de la majeure Ingénierie financière à l'ESILV, revient sur son parcours d'analyst chez JP Morgan. Passionné par la finance, notamment la finance de marché et le secteur de la banque, Alain livre ses conseils pour entrer en banque d'investissement.

Se spécialiser en banque d’investissement et de marché à l'ESILV

Je suis ingénieur de formation, diplômé de l’ESILV, une école d’ingénieurs généraliste que j’ai intégrée directement à l’issue de mon baccalauréat scientifique. Suite à cela, j’ai intégré l’Université Paris-Dauphine en double-diplôme pour le MSc 268 Financial Markets. L’occasion pour moi d’acquérir une spécialisation en banque d’investissement et de marché. En troisième année, j’ai eu la chance de m’envoler au Royaume-Uni, à Coventry, dans le cadre du programme d’échange académique Erasmus. J’y ai principalement suivi des cours de programmation et de mathématiques, mais j’y ai surtout fait des rencontres inoubliables.
Mon départ à l'international reste aujourd’hui l’un des meilleurs souvenirs de ma vie étudiante.
Mon parcours académique a été jalonné d’un semestre d’études à l’étranger, de plusieurs projets et d’expériences associatives, ainsi que de plusieurs stages en entreprises.
Toutes ces expériences ont joué un rôle majeur dans la construction de mon projet professionnel.
Elles m'ont aussi inspiré dans mon choix de spécialisation de quatrième année, en ingénierie financière. Mon cursus s’est terminé par une alternance d’un an à l’issue de laquelle j’ai été diplômé des deux établissements en septembre 2019.

Après des stages en école d'ingénieurs, un "summer" chez JP Morgan

Après avoir intégré mon école d’ingénieurs, ma curiosité pour le domaine de la finance, que je ne connaissais absolument pas à l’époque, s’est accrue.
J’ai ainsi réalisé, dès ma première année, un stage en banque privée en tant qu’analyste de risque de crédit.
Cette expérience m’a permis d’acquérir une vision globale de l’économie et, surtout, de confirmer ma volonté de vouloir m’orienter vers ce secteur en particulier. Suite à mon retour du Royaume-Uni, j’ai voulu naturellement mettre en pratique mes nouvelles compétences et, étant conscient de la place prédominante de la technologie en banque aujourd’hui, j’ai décidé de réaliser mon second stage d’été en tant que développeur. Ces deux premiers stages combinés n’ont fait que confirmer mon intérêt pour la finance et plus précisément pour la finance de marché qui semblait être le moyen idéal d’associer ma curiosité financière et mon attrait pour l’informatique et les sujets quantitatifs. Depuis, je n’ai cessé de cultiver ma passion pour ce domaine pour en faire ma vocation.
En Master 1, j’ai réussi à décrocher mon premier stage de six mois en salle des marchés chez Dexia.
J'ai intégré une équipe de trading de produits dérivés de taux, puis j'ai fait une alternance d’un an chez HSBC à Paris, sur le desk de structuration de produits dérivés sur actions.
J’ai adoré ces deux expériences tant sur le plan intellectuel qu’humain.
Elles m’ont en effet permis de m’immerger pleinement dans la vie d’une salle des marchés et de construire les fondations techniques qui me servent encore aujourd’hui. À la fin de mes études, en septembre 2019, j’ai eu envie de vivre une expérience professionnelle à l’étranger. J’ai donc décidé de retourner au Royaume-Uni, à Londres, pour six mois, mais dans un cadre professionnel cette fois-ci. Après plusieurs entretiens et candidatures, j’ai finalement rejoint une équipe de structuration d’indices systématiques à la BNP. En d’autres termes, il s’agit d’une équipe d’ingénieurs qui développent des stratégies d’investissement automatisées. Après quelques mois sur place, j’ai été rappelé à la suite d’une de mes anciennes candidatures pour passer des entretiens chez JP Morgan à Londres pour un « summer internship » en sales.
Le feeling avec l’une des équipes rencontrées est très bien passé, je suis parvenu à décrocher le stage .
À l’issue de ce "summer" j’ai eu une proposition d’embauche pour rejoindre une équipe de sales sur les obligations convertibles. J’ai ainsi rejoint la salle des marchés londonienne de JP Morgan en novembre 2020. J'ai été relocalisé dans les bureaux parisiens à cause du Brexit.

Se faire recruter chez JP Morgan : cultiver sa passion de la finance et s'ouvrir au monde

J’ai trois conseils qui me viennent en tête, le tout premier est de faire ce que tu aimes ! Cet univers est très compétitif, les belles opportunités d’embauche en sortie d’études sont beaucoup plus rares et difficiles à obtenir que dans d’autres secteurs.
Il faut être persévérant, bien choisir ses stages, se documenter, être curieux, s’intéresser aux actualités économiques et financières.
Ne pas hésiter à cumuler plusieurs stages (environ 2 ans pour ma part) avant de réussir à décrocher un poste intéressant. Autant vous dire que si vous n’aimez pas ce que vous faites, vous n’y arriverez pas… Le deuxième conseil que je pourrais donner est de vivre une expérience à l’étranger, qu’elle soit professionnelle ou académique.
Partir à l’étranger changera votre vision des choses et vous conférera une ouverture d’esprit qui sera un atout indéniable pour la suite.
Pour finir, tes stages et tes connaissances techniques ne sont pas les seules choses que les recruteurs recherchent. Au contraire, ta personnalité, tes activités extra-scolaires et tes passions sont toutes aussi importantes pour ta future équipe. C’est ce que l’on appelle le « fit ». Bonne nouvelle ! Ne te prive donc surtout pas, que ce soit en sport, en voyages ou tout autre hobby. Fonce, ils seront valorisés !

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Impression 3D : Alexandre, promo 2022, élève-ingénieur et entrepreneur

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Avec le bon accompagnement, créer son entreprise pendant ses études d'ingénieur peut permettre de concrétiser un projet entrepreneurial innovant, de créer son propre emploi mais aussi à terme d'embaucher. C'est le cas d'Alexandre, élève-ingénieur à l'ESILV et fondateur de Skriver 3D, une jolie success story qui continue après le lancement de Caligo, une pince anti-buée.

Un jeune entrepreneur qui a "du nez".  C'est l'expression employée par le Courrier Cauchois pour présenter à ses lecteurs un entrepreneur pas comme les autres : il s'agit d'Alexandre de Belloy, promo 2022, élève-ingénieur de la majeure Modélisation et mécanique numérique, créateur d'une entreprise spécialisée en impression 3D. Skriver 3D, la jeune startup co-fondée par Alexandre, a fait parler d'elle plus tôt cette année, avec le lancement de Caligo, un pince-nez anti-buée à base de plastique d’origine végétale (amidon de maïs), produit phare de l'entreprise implantée à Rouen.
Accompagné par Devinci Startup, l'espace de pré-incubation du Pôle Léonard de Vinci, l'élève-ingénieur a pu faire son stage de 4e année dans le cadre son de projet entrepreneurial.
Au programme de ce stage, des compétences aussi recherchées que celles techniques : opérationnelles (communication, maintenance), administratives (comptabilité, réglementation du travail), manageriales (encadrement de plusieurs stagiaires et d'un alternant), commerciales, recherche et développement (développement de nouveaux concepts...). Vidéo témoignage.

Comment j'ai créé mon entreprise d'impression 3D en étant étudiant à l'ESILV

https://youtu.be/9EuQ5gRQTP8 Un élément incroyable quand on crée sa société, c'est d'avoir un projet commun avec les gens qu'on aime, ses amis et notamment Étienne, qui est un ami de longue date, avec qui on partage tout et aujourd'hui partager ça, c'est juste dingue. Je m'appelle Alexandre de Belloy, je viens de passer ma 4e année à l'ESILV. Mon entreprise s'appelle aujourd'hui Skriver 3D, elle a été créée en janvier 2021. Elle a commencé en faisant des pinceaux anti-buée ; c'était le modèle du début. On a réussi à avoir une croissance assez rapide : on a commencé avec 6 machines; aujourd'hui on est monté à 64 imprimantes 3D. Dans l'équipe, on est 6, trois stagiaires, un alternant et les deux fondateurs de la société, Etienne et moi.
On a différentes perspectives de développement futur, autres que le pince-nez : des maquettes, promouvoir de l'immobilier ou des maquettes d'avions. Cela va être aussi des petits "goodies" qu'on peut personnaliser pour les sociétés.
L'ESILV m'a permis de faire mon stage au sein de la société, d'être à plein temps ici, à pouvoir encadrer les stagiaires et développer commercialement la société. Ma journée-type : arriver, réfléchir à comment on va organiser la journée, un briefing avec l'équipe, un bon petit café avec tout le monde et ensuite c'est vraiment classique : regarder les mails, avancer, développer la relation avec les clients. Ce que je pourrais conseiller, c'est déjà d'être sûr d'avoir identifié la bonne problématique, parce que aujourd'hui on se rend compte que le pince-nez, c'était une vraie problématique, et aujourd'hui il faut il faut trouver les nouveaux marchés et c'est compliqué de vendre. Ce n'est pas juste créer une société ; on ne pensait pas que ce serait autant de boulot et autant de sacrifices aussi. Il faut être prêt à faire des sacrifices : moins voir les copains et arriver à être en plein dedans, une fois qu'on a on a trouvé le bon domaine.

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Pourquoi enseigner l’éthique en école d’ingénieurs ? La démarche climat & RSE à l’ESILV

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Crise climatique, transition énergétique, technologies éthiques... La responsabilité éthique des ingénieurs est désormais conditionnée par la nouvelle donne environnementale et sociétale qui concerne notre siècle et les siècles à venir. Pour mieux former à ces enjeux, l'ESILV fait évoluer ses enseignements avec l'introduction d'un nouveau parcours Développement durable - RSE- éthique dans le cadre du cursus ingénieur.

Selon "The shift project", seulement 11% des formations du supérieur intègrent les enjeux climat-énergie dans leurs programmes sous forme de cours "obligatoires". Alors que la prise de conscience étudiante autour de  la crise écologique n'a jamais été aussi étendue, les établissements sont appelés à revisiter la formation ingénieur pour intégrer les enjeux sociétaux et environnementaux aux programmes académiques. C'est dans ce contexte et pour continuer les démarches du Pôle Léonard de Vinci autour de la responsabilité sociétale que l'ESILV intègre une nouvelle dimension "développement durable & RSE & éthique" dans son cursus ingénieur en 5 ans. Un nouveau cursus "éthique de l'ingénieur" est proposé aux étudiants du cycle ingénieur, dès la rentrée 2021.

Un cours d'éthique pour "former l'ingénieur du 21e siècle"

Auteur du cours "Éthique de l'ingénieur" à l'ESILV, Louis Colin est expert sur les questions relatives à l’éthique de l’innovation et des technologies : président du cabinet Poincaré Consulting, expert auprès de différents cercles de réflexion, responsable d’enseignement dans plusieurs écoles et facultés. Le cours qu'il propose aux étudiants de 4e année de l'ESILV a pour ambition de "répondre aux exigences du projet Former l’ingénieur du XXIème siècle du Shift Project". Dans ce contexte, ce cours a pour objectif notamment :
  • D’expliciter la notion d’Anthropocène, et de mettre en lumière les scénarios et trajectoires sociotechniques actuelles, notamment les relations d’interdépendance entre sphère technique, sphère physique et sphère économique.
  • Permettre aux étudiants de « définir et d’assumer leur sphère de responsabilité » en tant qu’ingénieur citoyen.
  • D’interroger les "modes de gouvernance actuels de l’innovation"  ;
  • D'amener les étudiants "à mettre en œuvre une logique de durabilité en s’appuyant sur l’esprit critique, l’autonomie et la réflexivité."
De nombreux de temps de parole, d’échange et de débats sur des controverses techniques sont aménagés pour favoriser la réflexion critique des étudiants.

Sensibiliser les futurs ingénieurs au climat à l'ère de l’Anthropocène

L’Humanité a atteint un niveau de développement technologique très élevé qui ne lui permet pourtant pas de répondre à l’un des enjeux majeurs du XXIème siècle : le péril environnemental en cours (réchauffement climatique, perte de la biodiversité, pollutions diverses, etc.). Dans ce contexte, le progrès technologique devient plus un facteur d’instabilité que de progrès humain. C’est le constat réalisé en 2021 par une centaine de prix Nobel dans une tribune intitulée « Our Planet, Our Future ». Les experts y écrivent notamment :
"Dans leur ensemble, les progrès technologiques réalisés jusqu'à présent nous ont précipités sur la voie de la déstabilisation de la planète. Sans encadrement, il est peu probable que les avancées technologiques mènent à des transitions vers la durabilité.
Il sera essentiel de piloter la révolution technologique de manière délibérée et stratégique au cours des prochaines décennies afin de servir les objectifs sociétaux." Si les progrès technologiques ont jusqu’ici mené à une plus grande déstabilisation de la planète, force est de constater que la technologie est également indispensable pour répondre aux enjeux actuels comme ceux de la transition énergétique. Pour cela il convient qu’elle soit repensée dans une démarche plus verte.

Responsabilité éthique de l’ingénieur : réfléchir et agir

Concepteur et modélisateur des systèmes et artefacts techniques, l’ingénieur détient une responsabilité singulière : que les solutions techniques imaginées et mises en œuvre répondent effectivement et en priorité aux défis de l’Humanité au XXIème siècle.
Pour ce faire, l’éthique représente à la fois outil pour la réflexion et un guide pour l’action. Appliquée à la technologie et aux ingénieurs, elle doit permettre une meilleure compréhension des enjeux sociologiques associés à la technique et notamment le rôle de l’ingénieur citoyen, et la dimension politique de toute innovation technologique.
Elle est également savoir pratique qui accompagne les professionnels ingénieurs pour répondre à la question : qu’est-ce qu’une technologie souhaitable au 21ème siècle ? A l’heure du péril environnemental et de ces causes sous-jacentes – auquel appartient le développement « aveugle » du progrès technologique, c’est-à-dire sans boussole ni critères éthique - , le cours d’éthique de l’ingénieur est indispensable aux futurs professionnels qui auront à occuper des postes à responsabilité, pour lesquels l’expertise « technique », bien que nécessaire, est à elle seule, insuffisante. Le séminaire est également utile d’un point de vue personnel pour devenir un citoyen éclairé sur les questions relatives au développement technique.

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Ingénierie système : la recherche ESILV présente à la conférence IEEE

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Comment mieux enseigner l'ingénierie des systèmes dans les formations en informatique ? C'est la question à laquelle Nga Nguyen, enseignante-chercheuse à l'ESILV, a cherché à répondre dans le cadre de la conférence "International Symposium on Systems Engineering" organisée par l'IEEE.

Nga Nguyen, enseignante-chercheuse en informatique à l'ESILV, est membre du Digital Group dans le cadre du De Vinci Research Center. C'est dans le cadre de ses activités de recherche au sein du laboratoire du Pôle Léonard de Vinci qu'elle a participé à la 7e édition internationale de la conférence "International Symposium on Systems Engineering" organisée par l'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE)

RobAFIS : un cas d'école pour l'apprentissage de l'ingénierie système

Nga Nguyen a présenté à la conférence IEEE International Symposium on Systems Engineering en septembre 2021 ses retours et expériences en encadrant des équipes étudiantes pendant plusieurs années pour participer à RobAFIS, une compétition robotique utilisant l’approche d'ingénierie. RobAFIS regroupe chaque année une douzaine d’équipes étudiantes issues de différentes universités et écoles d'ingénieurs françaises, dont l'objectif principal est de promouvoir l'ingénierie système à travers un projet pédagogique.
Ce concours est organisé par l'Association Française de l'Ingénierie Système (AFIS).
Il s'agit de la section française de l'International Council on Systems Engineering (INCOSE). Des leçons pour enseigner l'ingénierie système de manière efficace afin de motiver les étudiants spécialisés en informatique sont données. La force et la faiblesse de l'appréhension des différentes étapes du cycle de vie d'un système complexe, de l'analyse des exigences des parties prenantes à la conception, la mise en œuvre, le déploiement et la maintenance du système sont discutées. Le concours est une excellente opportunité pour les étudiants et les enseignants de découvrir l'ingénierie système et d'échanger avec des experts pour améliorer leurs connaissances et leurs bonnes pratiques dans ce domaine interdisciplinaire.

Les projets en école d'ingénieurs pour enseigner la "pensée systémique industrielle"

Étant donné que nos futurs ingénieurs travaillent plus tard avec d'autres ingénieurs dans différents domaines dans des projets interdisciplinaires, des connaissances de base en processus et activités d'ingénierie système sont essentielles.
La leçon la plus importante pour eux est une approche de pensée systémique industrielle.
La conception du système et la mise en œuvre du logiciel ne sont pas les premières étapes de la construction de systèmes complexes, et les erreurs tardives sont très coûteuses, ce qui a un impact sur le temps de développement et la qualité du produit final. Les défis robotiques comme RobAFIS sont une excellente occasion pour les étudiants ingénieurs d'apprendre et d'appliquer l'ingénierie système dans un projet passionnant. C'est l'un des meilleurs moyens de motiver ces futurs ingénieurs de travailler avec des systèmes complexes. Se spécialiser en informatique à l'ESILV

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Colibri in Space : un bootcamp DVIC pour faire des selfies de la Terre en mode DIY

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Pour la première fois, le DIY au De Vinci Innovation Center s'invite dehors. C'est dans la nature, en plein forêt de Fontainebleu, que les étudiants de la majeure Creative Technology ont fait leur pre - rentrée "radical learning", lors d'un bootcamp "Colibri in Space" : 4 jours pour apprendre à se servir des satellites pour prendre les plus belles selfies de la Terre.

Une pre-rentrée en mode bootcamp pour les étudiants de la majeure Creative Technology, membres de la communauté De Vinci Innovation Center. Le concept ? Faire expérimenter aux étudiants les avantages du radical learning, du DIY, de l'intelligence collective et de l'anti-disciplinarité au travers d'un workshop pratique dédié à l'espace. Pendant 4 jours de travail intensif, les étudiants ont pu s'exercer aux méthodes employées par les scientifiques pour réaliser des images de la Terre vue de l'espace grâce aux satellites météo. https://youtu.be/7jFnUC9YyMU

S'intégrer à la communauté DVIC : des selfies de la Terre en mode DIY

Du 23 au 27 août, à proximité de la forêt de Fontainebleu, le De Vinci Innovation Center organisait son bootcamp d'intégration pour les étudiants de la majeure Creative Technology. En équipes et à l’aide de boussoles, les étudiants devaient trouver les composants nécessaires à leur projet lors d’une “chasse d’orientation” effectuée en forêt. Disposant de ces outils et d’une méthode d’assemblage et calibrage transmises par Gershon Dublon et Xin Liu (Arts Curator de la Media Lab Space Exploration Initiative du MIT Media Lab), les participants ont ensuite confectionné des antennes radio (dites VPOL) à partir de bois et d’aluminium selon un procédé technique qu’ils ont dû découvrir.
À l’aide de ces dispositifs, les équipes ont pu capter le signal de satellites météorologiques américains, lancés dans les années 1970 par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOOA). NOAA-15, NOAA-18 et NOAA-19 émettent sur des fréquences très précises et suivent des orbites différentes : il était donc nécessaire de surveiller leurs heures de passage.
Ce défi était surtout un exercice de précision géométrique : il fallait faire plusieurs plusieurs tentatives afin d’obtenir les meilleures images possibles en employant des antennes confectionnées par les étudiants de leurs mains et explorant différentes options de branchement. Chaque satellite enregistre deux révolutions quotidiennes ; il était indispensable de s’organiser pour prévoir les prochaines heures de passage, afin que la prochaine version de l’antenne soit prête et en position dans les délais.  Lors d’un passage, l’antenne doit être tenue en direction du satellite, et suivre sa course dans le ciel d’horizon à horizon. Le satellite ne pouvant être vu à l’œil nu, sa trajectoire doit être estimée à l’aide d’une boussole, d’un chronomètre, et en surveillant l’évolution de la qualité du signal. Le signal ainsi obtenu est enregistré, puis interprété par un programme qui produira la photo prise depuis le satellite NOAA au moment où il survolait les étudiants.
L'occasion de faire des earth selfies depuis l'espace : des clichés uniques qui révèlent notre planète telle qu'elle aurait apparu si nous avions orbité autour de la Terre. C'est aussi l'occasion, pour ces étudiants, d'expérimenter et de transmettre - en contemplant notre fragile vaisseau - une émotion artistique en même temps qu'un plaisir esthétique.
Avant même le début de leur première année du cycle ingénieur, les nouveaux étudiants ont dû apprendre en faisant, par la collaboration et la mise en commun de leurs spécialités. Découvrir qu’intercepter le signal radio d’un satellite gravitant à près de 1000 kilomètres d’altitude était à leur portée est une introduction très représentative d’une année au De Vinci Innovation Center.  “Cette semaine de pré-rentrée était aussi amusante sur le plan communautaire qu’elle était exigeante sur le plan technique. Un avant-goût très motivant du programme à venir !” (Julie Policart, promo 2023).

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Benjamin, promo 2022, en alternance chez Thales : mon parcours dans l’industrie 4.0

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L'alternance en école d'ingénieurs permet de travailler dans de nombreux domaines porteurs, comme l'industrie 4.0. Convaincu par l'intérêt de faire une alternance, Benjamin, promo 2022, a choisi d'effectuer son cycle ingénieur en apprentissage à l'ESILV.

L'ESILV forme des ingénieurs en industrie 4.0 par la voie de l'apprentissage. Étudiant du Master Industrie 4.0 en école d'ingénieurs à l'ESILV, Benjamin, promo 2022, a intégré le groupe Thales au sein de Thales Avionics Electronical Systems. En tant qu'apprenti ingénieur "Compétitivité et Innovation Industrielle", une de ses tâches importantes est la sensibilisation des équipes aux solutions d'innovation pour l'industrie du futur.

Choisir le parcours ESILV en alternance pour travailler dans l'industrie 4.0

Après un baccalauréat scientifique spécialité mathématiques, je n'avais pas réfléchi à ce qui me plaisait. J'ai intégré la faculté de droit à Aix-en-Provence par défaut. Très rapidement, j'ai su que cette voie n'était pas faite pour moi. Après de longues discussions avec mon oncle, professeur de physique-chimie au lycée, j'ai su qu'il me fallait des études alliant théorie et pratique pour m'épanouir. J'ai donc choisi de m'inscrire en IUT Génie Mécanique et Productique à Lille en formation initiale. J'ai eu la chance de faire mon stage de fin d'étude à Sherbrooke, au Canada. J'étais stagiaire en CAO pour l'entreprise Productique Québec, pionnier de la diffusion du concept d'Industrie 4.0 au Québec. Afin de poursuivre mes études dans le monde de l'industrie du futur, je me suis renseigné sur les écoles d'ingénieurs que je pouvais intégrer grâce à mon DUT GMP. Ayant plus qu'apprécié ma première expérience professionnelle dans le milieu de l'Industrie 4.0, je me suis renseigné sur les écoles qui proposaient à la fois une filière dans ce domaine mais également une formation d'ingénieur en apprentissage. J'ai rapidement été séduit par l'ESILV pour de nombreuses raisons :
  • Son cadre, situé à La Défense en plein cœur des entreprises ;
  • Le choix de la spécialité ainsi que les cours dispensés en anglais à partir de la 4ème année ;
  • Les semaines transverses qui permettent de travailler avec des étudiants des écoles IIM et EMLV et de se former aux soft skills

Trouver son alternance dans l'industrie 4.0 grâce au réseau

Concernant ma recherche d'un contrat d'apprentissage, je m'y suis pris bien trop tard. J'ai commencé à postuler en mai, chose à ne pas faire. Après avoir postulé à une centaine de postes d'apprentissage dans différents domaines, différentes entreprises et n'obtenir que des réponses négatives sans aucune proposition d'entretien d'embauche, j'ai commencé à perdre espoir.
J'ai contacté des personnes sur LinkedIn afin d'obtenir des contacts et montrer ma volonté d'intégrer l'ESILV en apprentissage pour devenir ingénieur.
De fil en aiguille, j'ai été mis en relation avec une personne travaillant chez Pôle Emploi qui a su me donner de nombreux contacts pour relancer les offres d'alternance auxquelles j'avais postulé sans obtenir de réponse. Fin août, j'ai été contacté pour passer mon premier entretien d'embauche chez Thales Avionics Electronical Systems à Chatou, entreprise au sein de laquelle j'effectue mon alternance aujourd'hui.

Innovation & industrie 4.0, le duo gagnant pour une carrière chez Thales

L'intitulé de mon poste est "Apprenti Ingénieur Compétitivité et Innovation Industrielle". Plus en détail, j'ai eu la chance de piloter l'optimisation du temps main d'œuvre d'un produit passant de sa vie prototype à sa vie série. Le but était d'atteindre un temps main œuvre fixé par la direction en proposant des améliorations de process en collaboration avec des équipes pluridisciplinaires (méthode, industrialisation, production, achat, BE...).
J'ai également animé la mise en place de la réalité augmentée en production afin d'améliorer la formation des opérateurs mais également de faciliter le montage d'une typologie de produit.
Malheureusement, je n'ai pas pu mener à bien cette solution suites à des obsolescences du matériel de RA. Néanmoins, mon travail d'investigation se poursuit et je ne baisse pas les bras quant à la mise en place de ce type d'innovation dans notre usine. De manière générale, mon travail est de collaborer avec des équipes pluridisciplinaires afin d'améliorer la compétitivité de Thales Avionics Electronical Systems. Cette collaboration me permet de développer mes soft skills pour mener à bien des projets. Elle me permet également de voir plusieurs aspects de l'entreprise à travers différents postes. Personnellement, cela me permet de savoir quel type d'ingénieur je souhaite être dans les futures années.
Ayant grandi pendant l'essor des nouvelles technologies, la thématique d'innovation industrielle & industrie 4.0 me plaît particulièrement.
Lors du projet de mise en place de la réalité augmentée sur notre site de production, de nombreuses personnes s'intéressaient à ce projet. Les personnes les plus curieuses sont des opérateurs qui travaillent pour Thales depuis de nombreuses années. Ils me posaient des questions sur l'utilité, le fonctionnement et la raison d'une telle solution. Après quelques minutes à discuter avec eux, j'ai compris que la plupart de ses personnes venaient avec une question en tête "Est-ce que cette technologie va supprimer mon travail ?". Mon rôle consiste à les rassurer et expliquer les raisons qui nous poussent à mettre ce type de solution en place.
Je dirais que ma principale valeur ajoutée dans la démarche "innovation & industrie 4.0" au sein de Thales est ma force de persuasion.
Elle me permet de montrer que l'innovation industrielle n'est pas synonyme de suppression d'emplois, ou de robotisation des tâches, mais qu'elle permet une meilleure qualité de vie au travail. Pour cela, je dois de mon côté me documenter, m'intéresser et investiguer autour des solutions technologiques de demain pour connaitre les avantages et les inconvénients de chaque solution et ainsi en proposer une qui soit en adéquation avec nos besoins.

Trouver une alternance en école d'ingénieur : question de communication

Vous souhaitez faire de l'alternance ? Foncez ! N'attendez pas le dernier moment pour postuler, contactez le plus de personne possible via LinkedIn pour vous faire connaitre ! (futurs ou anciens étudiants de l'ESILV, RH d'entreprise auxquelles vous avez/voulez postuler...), et surtout travaillez votre manière de vous présenter, de vous vendre. Je ne pense pas qu'il y ait un secret pour obtenir une alternance facilement et si je devais vous donner quelques conseils pour réussir votre entretien : restez vous-même, vous avez le droit de ne pas savoir répondre à une question et ne perdez pas votre sang froid.

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Pourquoi les soft skills sont-elles importantes pour les ingénieurs ?

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Les soft skills sont de plus en plus perçues comme des compétences incontournables des ingénieurs d'aujourd'hui et de demain. Souvent amenés à travailler en transversalité et en mode projet, les ingénieurs se doivent de se former au savoir-faire et être d’un manager pour s'adapter et innover au-delà des frontières de la "culture ingénieur".

Dans une interview récemment parue sur le site "Techniques ingénieur", Laure Bertrand, directrice soft skills, développement durable et carrière au Pôle Léonard de Vinci explique en quoi la formation aux soft skills peut faciliter l'avenir professionnel des jeunes ingénieurs.

Les soft skills, des compétences humaines et relationnelles

Selon laure Bertrand, les soft skills "sont des compétences humaines et relationnelles. Le mot « compétence » implique d’ailleurs que l’on peut acquérir ces soft skills, les développer et se former. Ce n’est pas quelque chose de figé. Il existe beaucoup de classifications car c’est un secteur émergent, donc peu de recherches scientifiques ont été réalisées sur le sujet.
Le plus souvent, nous parlons de compétences intra-personnelles – ce qui me concerne moi – et de compétences interpersonnelles – ce qui concerne ma relation avec les autres.

Les compétences intra-personnelles dépendent de mon action, de ma capacité à m’organiser, à gérer mon temps. Beaucoup de ces aptitudes concernent les émotions : l’intelligence émotionnelle, la gestion de ses propres émotions, de son stress etc. D’autres compétences sont davantage cognitives comme la créativité, la posture d’apprentissage, le développement d’un esprit critique.

Les compétences interpersonnelles concernent la coopération : comment je me positionne dans une relation, est-ce que je suis capable d’écoute, d’empathie, de générer de la conviction, de travailler en équipe, de gérer les conflits ?

Enfin, j’ajouterais un troisième point qui me semble primordial et que nous avons également ajouté à notre programme de formation, comme tout ce que j’ai évoqué précédemment : la connaissance de soi. Plus je me connais, plus je suis capable de comprendre mes modes de fonctionnement, mes atouts mais aussi mes limites, donc je sais ce qu’il va falloir que je développe. C’est une base très importante pour mieux comprendre les autres et avoir des relations plus harmonieuses, en prenant en compte les atouts de chacun."

13 soft skills prioritaires à l'ESILV

Nous avons distingué 13 compétences Soft Skills prioritaires que nous souhaitions inculquer à nos étudiants durant leur formation pour développer les qualités attendues chez un ingénieur. Il s’agit par exemple de développer leur leadership et management, communiquer de manière respectueuse et impactante ou gérer un projet individuel ou collectif.

Sur les 5 ans, un total de 350 heures est destiné aux « semaines transversales » avec des hackathons en équipes interdisciplinaires provenant de nos 3 écoles, sur des projets sociétaux et environnementaux.

Cette transversalité prépare le plus tôt possible les étudiants à collaborer avec des profils différents et leur apprend à avoir une forme de souplesse, ce qui n’est pas intuitif.

Ensuite, et cela est spécifique à l’ESILV, ils reçoivent des formations projet professionnel et carrières qui permettent de développer la connaissance de soi, la communication et prise de parole, l’impact personnel. Et enfin, ils reçoivent un accompagnement soft skills dans le cadre de leurs projets ingénieurs. Intégrer les enseignements des soft skills à ceux des hard skills et des projets leur permet de les appliquer de manière très concrète dans l’action."

Transversalité et approche projet, deux soft skills indispensables pour les ingénieurs

"On n’attend pas les mêmes compétences chez un professionnel avec une double compétence ingénieur-manager, de gestion de projet ou s’il est un expert indépendant. Une des premières qualités indispensables est la capacité à travailler de manière transversale et interdisciplinaire car les ingénieurs sont amenés à coopérer avec d’autres corps de métiers qui n’ont pas nécessairement la « culture ingénieur ».

Ensuite, ils doivent être formés à la dimension humaine du travail d’équipe. Il ne suffit pas de réunir les meilleurs cerveaux pour aboutir au meilleur projet. Il faut qu’ils soient capables de collaborer, de distinguer les points forts de chacun, de donner et recevoir des feed-back, de gérer des conflits.

Enfin, et cela est dû au rythme effréné de l’évolution des technologies, les ingénieurs doivent être capables d’être flexibles et d’avoir la capacité d’apprendre en permanence.

Lire l'interview de Laure Bertrand in intégralité.En savoir davantage sur la transversalité au Pôle Léonard de Vinci.

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Devenir business developer à l’ESILV : les stages ingénieur de la promo 2021

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L'ingénieur d'affaires, appelé aussi business developer ou ingénieur grands comptes,  et un manager rompu au pilotage projet, aimant par-dessus tout la multidisciplinarité et la relation client. A l'ESILV, les étudiants ayant choisi le parcours ingénieur d'affaires ont l'occasion de se plonger dans différents métiers en rapport avec les majeures du cycle ingénieur à l'occasion de leur stage de fin d'études.

Vrai stratège du développement commercial, l'ingénieur d'affaires est avant tout est un spécialiste du commerce B to B. Pour accéder à ce métier, les élèves de l'ESILV ont la possibilité de personnaliser leur cursus ingénieur en choisissant un programme d'une année en commun avec l'EMLV, l'école de management du Pôle Léonard de Vinci.  Accessible en dernière année du cycle ingénieur, le parcours ingénieur d'affaires a pour ambition d'apporter des compétences et managériales  aux étudiants de 5e année, en plus des connaissances techniques nécessaires pour choisir son métier après une école d'ingénieurs à l'ESILV.
Le stage ingénieur de fin d'études, d'une durée de 5 à 6 mois, permet de préparer l'insertion en entreprise sur des métiers comme ingénieur commercial, chargé d'affaires, ingénieur d'affaires, ingénieur avant-vente, responsable grands comptes...
Ci-dessous sont listés quelques exemples de missions de stage de 5e année de la promo 2021, dans le cadre du parcours ingénieur d'affaires à l'ESILV.

Customer Success Manager (CMS)

"En cinquième année du cycle ingénieur à l’ESILV, les étudiants doivent réaliser un stage de fin d’études. L’objectif de ce stage est de nous permettre d’acquérir une véritable expérience professionnelle et d’être un tremplin vers l’emploi. Il nous aide également à approfondir notre projet professionnel. Je réalise ce stage à la direction commerciale d’un cabinet de conseil spécialisé dans la transformation digitale des entreprises et notamment des grands groupes du CAC 40." Les missions confiées durant ce stage :
  • La proposition et la réalisation des actions permettant d’accélérer le développement du cabinet, d’aider au quotidien les managers et responsables d’offres de conseils.
  • L’enrichissement, le développement et le maintien du portefeuille clients
  • Développement du chiffre d’affaire pour des comptes clients
  • L’avant-vente, autour de practices Modern Workplace, IA/DATA et Agile
  • Participation à la stratégie de développement des départements
  • La communication et la réalisation d’évènements pour promouvoir le groupe
  • Le pilotage et la réalisation des actions de Customer Success Management pour garantir la qualité des missions que le cabinet délivre et proposer aux clients des services supplémentaires

Analyste banque corporate

"Ce stage permet d’acquérir une bonne compréhension du fonctionnement d’une banque d’affaires, de se familiariser avec les produits financiers, de maîtriser les processus d’analyse financière des entreprises et des investissements, et de développer des compétences en termes de relation commerciale. Le poste est par ailleurs en forte interaction avec le Senior Management de la Banque pour certaines activités."
 Les missions de mon stage d’analyste financier associaient à la fois des sujets d’ingénierie financière et d’ingénierie d’affaires au travers de thématiques touchant  aux outils informatiques de pilotage et d’aide à la décision, aux instructions grands comptes et au projet d’entreprises.
Parmi les responsabilités qui m’incombaient durant mon stage de fin d'études à l'ESILV :
  • Participation à la création et l’évolution d’outils internes de pilotage et d’aide à la décision, et notamment :
- Fiabilisation de notre outil PNB - Conception d’un outil dynamique de pilotage de notre marge d’intermédiation
  • Accompagnement des chargés d’affaires Entreprises sur certaines instructions Grands Comptes, et notamment:
- Modélisations de scénarios (Crash tests) - Projections de flux de trésorerie
  • Participation au projet d’entreprises « Faire de la Mise en Relation » dont je suis le chef de projet, et notamment mais non exclusivement :
- Définition du cahier des charges en termes d’éligibilité des prestataires, mise en place de l’outil et du process de sélection - Définition de l’interface utilisée lors du pilote, et de la base de donnée qualifiée - Veille concurrentielle et stratégique

Ingénieur développement et d’affaires pour des solutions digitales Smart City

" J’ai réalisé ce stage de 6 mois au sein d'une filiale de Vinci Energies, dans l’équipe Smart City. Différentes personnes très inspirantes m’ont accompagnée tout au long du stage et m’ont offert de riches apprentissag esautant sur des sujets techniques de développement informatique backend et frontend, que sur la gestion des relations professionnelles et personnelles.
Ce stage m’a donc permis d’acquérir de nouvelles compétences et m’a permis de mieux me rendre compte de la réalité des projets réalisés en entreprise, plus complexe que celle que j'avais aperçu lors de mes projets ingénieur à l'ESILV.
Lors de mon dernier semestre d’étude à l’ESILV j’ai choisi de suivre le parcours d’Ingénierie d’affaires. Ayant découvert une véritable appétence et curiosité pour les différentes missions de l’ingénieur d’affaires, je souhaitais pouvoir mettre en application mes connaissances de ce métier et mes compétences techniques et «soft skills»  fonctionnelles. De plus,ayant toujours voulu travailler dans le secteur des énergies et des Smart City, mes recherches de stage étaient orientées vers des entreprises développant des solutions «Smart». Mes missions concernent une partie développement / technique, à travers des méthodes BIMCity et une partie commerciale-fonctionnelle.
  • Smart Grid pour un hyperviseur à Yaoundé (Cameroun)
- Faire les spécifications techniques et fonctionnelles - Analyse du connecteur avec les interfaces externes : supervisions et l’IoT - Intégration front du cas d'usage - Benchmark IoT et partenaires pour CPSD - Travaux Hyperviseur BIMCity
  • Développement commercial &  stratégie d'affaires
- Mettre à jour les différents fichiers de suivi (indicateurs, tableaux de bords…) - Proposer des KPI - Contribuer aux différents reportings faits à la direction et aux équipes opérationnelles - Solliciter les différents responsables pour avoir un état des lieux des activités En savoir davantage sur le parcours ingénieur d'affaires en 5e année du cycle ingénieur à l'ESILV

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