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Inside IBM : Iot, blockchain et intelligence artificielle pour les élèves-ingénieurs ESILV

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Le 16 Mars 2017, un groupe d’élèves-ingénieurs de l’ESILV a été sélectionné pour participer à l’événement organisé par IBM France, «Inside IBM».

Un article de Yoann BERDOULAT, élève-ingénieur ESILV promo 2019. Retrouvez le sur twitter et sur linkedin.

L’événement a débuté à 14h où les élèves-ingénieurs ont pu assister à une présentation générale des activités d’IBM en France et dans le monde avec d’autres étudiants également venus pour l’événement.

IBM est une des plus grandes entreprises d’informatiques au niveau mondial, créée en 1911, et comptant aujourd’hui près de 400 000 employés, dont 8000 en France. Plus d’un siècle d’existence…

Autrefois très présente dans le hardware, ses activités ont progressivement évolué : on la retrouve aujourd’hui dans les domaines de l’IOT, de la cyber-sécurité, de l’intelligence artificielle… IBM mise aujourd’hui beaucoup notamment sur le développement de Watson, qui est sa solution cognitive.

Après nous avoir présenté la société et ses activités ainsi que nous avoir donné un aperçu de Watson, leur solution cognitive, nous avons été répartis en plusieurs groupes afin de pouvoir avoir un aperçu plus détaillé de certains domaines d’activités d’IBM.

Nous avons alors pu découvrir le principe de la Blockchain avec ces cas d’usages et ces enjeux ; la « Scale Zone », qui est un développeur de Starts-Up made in IBM ; Bluemix, l’outil d’IBM pour développer et déployer des applications mobiles et de gestion d’IOT.

Enfin, certains groupes ont pu avoir une présentation de l’approche de « Design Thinking », approche permettant de trouver des idées innovantes.

L’après-midi s’est terminée par une série de témoignages de quelques salariés d’IBM et une présentation des opportunités IBM en France. Ensuite, il nous a été donné de discuter librement avec les apprentis et stagiaires d’IBM.

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Maxime, élève-ingénieure promo 2019 clôture la semaine de l’industrie au Ministère de l’Economie et des Finances

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La Semaine de l’Industrie, manifestation annuelle d’ampleur nationale, contribue depuis 2011 à changer le regard du public et plus particulièrement des jeunes sur l’Industrie grâce à des événements organisés en France métropolitaine et DOM-TOM.

Maxime Potier, marraine-étudiante de l’association Elles Bougent à l’ESILV, est intervenue sur la scène du Ministère de l’Economie et des Finances pour témoigner sur son parcours, lors de la cérémonie de clôture de la Semaine de l’industrie 2017.

Pour la 7ème édition de l’évènement, du 20 au 26 mars 2017, l’accent était mis sur le thème : « L’industrie aussi, c’est écologique ! « 

Le débat « L’Industrie peut-elle être écologique ? » a eu lieu sous la forme d’un échange entre Benoit Lherbiere(ENSCBP), Maxime Potier(ESILV), Victor Ebersoldt (ENSAM), trois étudiants d’Heike Faulhammer, Directeur développement durable du groupe Arkema, et Ghislaine Hierso, Présidente de l’Association des Petits Debrouillards et Associée de B&L Évolution.

Maxime, élève-ingénieure à l’ESILV de la promo 2019, intervient notamment au sein de l’association étudiante LeoFly, qui réunit les passionnés d’aéronautique du Pôle Léonard de Vinci.

« Il y a de la place pour les filles dans l’industrie », a déclaré Christophe Sirugue, secrétaire d’Etat à l’industrie, au numérique et à l’innovation, en clôture de cette semaine riche en événements.

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Ingénierie automobile durable et prototypage virtuel, avec Ansys et l’Université de Liège

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Ce nouveau module de cours dédié à l’automobile dans la majeure Mécanique numérique et modélisation est développé en partenariat avec l’éditeur de logiciels ANSYS et avec l’Université de Liège en Belgique.

Ce cours est assuré par Jacques Duysens, Directeur Technique et Business Développement de la Business Unit Systèmes d’ANSYS pour l’Europe et le Moyen Orient.

Il a pour objectif  de définir les grandes tendances en ingénierie numérique des véhicules automobiles et de former les étudiants aux outils majeurs de modélisation et simulation pour concevoir les futurs véhicules.

Prototypage virtuel d’un véhicule hybride-électrique, processus numériques pour les systèmes d’aide à la conduite automatisée, futur du véhicule autonome, autant d’axes visés par ce module automobile.

L’Université de Liège, partenaire du module, a développé un Master en ingénierie automobile au sein d’un nouveau campus situé en bordure du circuit de Formule 1 de Spa-Francorchamps.

Dans le cadre du partenariat, les étudiants de l’ESILV auront la possibilité de partir étudier en cycle Master à Liège, afin de développer leurs compétences dans les technologies automobiles modernes.

Le Campus Automobile Spa-Francorchamps

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Le top 10 des entreprises préférées des élèves-ingénieurs en 2017

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Le classement des entreprises les plus attractives auprès des élèves-ingénieurs est réalisé par le cabinet Universum. Une façon de mesurer l’attractivité des employeurs de façon annuelle.

Aéronautique et numérique, les deux grands secteurs qui ont la cote en 2017 auprès des étudiants ingénieurs en France : le trio de tête de ce palmarès de l’attractivité des entreprises est constitué pour cette année par Airbus, Google et Thalès, suivis par Safran, Dassault Aviation et Apple.

L’étude est basée sur une enquête réalisée auprès de plus de 41 000 étudiants en ingénierie, provenant de 132 établissements français, sur la période d’octobre 2016 à février 2017.

Pas moins de la moitié des entreprises de ce top 10 opèrent dans le domaine de l’aéronautique, directement comme Airbus ou Air France, ou indirectement comme Thalès ou Safran, grands pourvoyeurs de systèmes embarqués dans les avions.

Des secteurs et des entreprises en pointe dans les technologies avancées, dans lesquels se placent chaque année les jeunes diplômés de l’ESILV.

Le classement Universum des entreprises préférées des étudiants

  1. Airbus Group
  2. Google
  3. Thales
  4. Safran
  5. Dassault Aviation
  6. Apple
  7. Microsoft
  8. EDF
  9. Air France
  10. VINCI

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Roll’n’Reload, le fauteuil roulant qui produit de l’énergie, présenté au Salon Autonomic

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Le principe : Permettre aux utilisateurs de fauteuils roulants de produire de l’énergie et de stocker celle-ci pour s’en servir ultérieurement. Les utilisateurs peuvent recharger un téléphone portable ou tout autre appareil pouvant être alimenté par une fiche USB.

En juin 2016, le projet des élèves-ingénieurs de l’ESILV remportait le prix du Challenge « Imagine the Future » délivré par AUSY. L’innovation du projet : « Rester connecté » en réutilisant l’énergie perdue. En se servant de leur fauteuil roulant, les utilisateurs peuvent recharger leurs accessoires facilement et partout.

Après avoir remporté le concours Imagine the Future en juin dernier, l’équipe d’étudiants emmenés par Victor Dumas, chef de projet,  a désormais un partenariat avec AUSY la société organisatrice du concours pour réaliser un prototype.

Un groupe d’étudiants en école de commerce à l’EDHEC Lille s’est également joint au projet : en récoltant plus de 1000€, ils ont pu développer un plan de communication éco-responsable autour du projet qui a finalement amené ce dernier jusqu’à Toulouse pour participer au salon Autonomic qui réunit tous les grands acteurs de la mobilité et du handicap.

Ce salon a été une belle rencontre entre deux groupes d’étudiants aux profils diversifiés qui ont vraiment été la  force du projet Roll’n’Rolled sur ce salon dédié à l’autonomie et au handicap pour interagir avec tous les exposants et visiteurs de ce salon.

« J’ai pu discuter avec les constructeurs sur ce qui se faisait de mieux sur le marché actuellement tandis que les étudiants de l’EDHEC on réussi à attirer l’attention d’associations et de différentes collectivités territoriales très enclines à nous aider à développer le projet. Nous repartons donc de ce salon avec des avis très positifs et encourageants sur notre projet et nous invitant vivement à le poursuivre ! » indique Victor.

Le regard nouveau que les étudiants de l’EDHEC ont porté sur le projet avec les compétences qu’ils y ont apporté ont participé à faire décoller ce projet de simple projet scolaire à un vrai projet pour lequel les élèves-ingénieurs envisagent désormais de créer une start’up.

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Le showroom des projets d’innovation industrielle de la promo 2018, ou Pi²

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En 4e année du cycle ingénieur, les élèves-ingénieurs de l’ESILV ont un projet au long cours, en équipes pluridisciplinaires, sur des thématique d’innovation technologique.

Aéronautique, automobile, numérique, big data, énergie, modélisation financière,  spatial, blockchain … Une fois de plus, l’innovation était au rendez-vous pour la présentation des 70 projets Pi² de 4e année des élèves-ingénieurs de l’ESILV.

Par équipe de 3 à 5 étudiants, pour le compte d’une entreprise ou d’un laboratoire de recherche, l’objectif des projets d’innovation industrielle est de mettre en application les technologies étudiées au cours du cycle ingénieur pour livrer un prototype.

Une journée de showroom sur la campus du Pôle Léonard de Vinci leur est dédiée chaque année, au cours de laquelle les lélèves-ingénieurs présentent le résultat de leurs travaux.

Parmi les entreprises et institutions partenaires des projets, on retrouve pour cette année de grands noms comme EDF, Valeo, Véolia recherche & innovation, PwC, Altair, le CNES, Société Générale, CEGELEC ou la Banque de France…

Un aperçu de l’éventail des 70 projets présentés par la promo 2018, parrainée par ALTRAN :

Energie

  • Modélisation multi-agent d’un Smart Grid
  • Routage et production de l’énergie dans un réseau électrique
  • Intelligence artificielle distribuée au service du Demand-Response
  • Power Consumption Monitoring over CPL

Blockchain

  • Blockchain et Identifiants internationaux
  • Mise en place d’une plateforme cloud de tests sur blockchain
  • Développement d’une BlockChain privée pour l’enregistrement et la gestion du vote électronique
  • Expérimentations sur la blockchain Iota

Automobile, aéronautique et spatial

  • Optimisation des winglets d’un avion
  • Optimisation de réservoir de fusée : PERSEUS CNES
  • Concours Airbus Fly Your Ideas
  • Plane parking assistance system
  • Optimisation de moteur thermique

Finance

  • Machine learning and neural network for alpha generation
  • Stratégie optionnelle et modélisation
  • Creation of a dashboard for equity investing
  • Statistical arbitrage & mean reverting

En savoir plus sur la typologie des projets à l’ESILV : projets .

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Valeo Innovation Challenge 2017, la voiture de 2030 : des élèves-ingénieurs ESILV en demi-finale

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Sélectionnés parmi les 24 demi-finalistes sur plus de 1600 équipes, les élèves-ingénieurs de l’ESILV conçoivent la voiture de 2030. Ils ont désormais 5 mois et une bourse de 5000 euros pour prototyper leur projet. Seules deux équipes françaises sont présentes poru la phase 2, sur plus de 40 au départ !

Valeo offre aux jeunes étudiants du monde entier la possibilité de fabriquer la voiture de 2030 : plus intelligente, intuitive, respectueuse de l’environnement et plus fun.

Valeo Innovation Challenge 2017, c’est 1628 équipes inscrites au départ et seulement 24  en phase 2, en provenance de 748 universités, 80 pays représentés. Répartis en équipes de deux à cinq personnes, les étudiants de toutes disciplines peuvent participer en présentant un projet pertinent et innovant en anglais.

L’objectif est de stimuler la créativité des élèves, ce qui leur permet de former des équipes multidisciplinaires.

La compétition autour de l’automobile de demain et proposée par un équipementier d’envergure mondiale se déroule en trois phases : une première phase d’inscription et de soumission du projet, qui est ensuite évalué par un jury d’expert.

Si le jury valide le projet, l’équipe accède à la deuxième phase du concours, et dispose de 5 mois pour présenter un prototype POC, en bénéficiant d’une bourse de 5000 euros pour y parvenir.

David Chasseray, Kawthar Chekouri, Laurène Delsupexhe, Laurène Grondin et Raphaël Caffort, élèves-ingénieurs de l’ESILV ont été sélectionnés parmi les 24 équipes demi-finalistes : ils ont jusqu’au 13 septembre 2017 pour utiliser les 5000 euros de bourse et remettre un prototype de leur projet.

Le projet est confidentiel jusqu’à la phase finale, mais il y est question de technologies embarquées, interactivité et voiture du futur…

 

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Salem, promo 2017, élève-ingénieur ESILV en finale de la Coupe d’Europe de Finance

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Une compétition de référence en finance qui a regroupé 2400 étudiants européens, et une finale au siège de Bloomberg France.

20 équipes sur 800 ont été sélectionnées pour faire partie des finalistes de l’édition 2017 de la Coupe d’Europe de Finance, un évènement organisé par Transaction Edhec et soutenu par des partenaires comme Bloomberg, CACIB et ProRealtime.

Le but de cette compétition a été de confronter l’ensemble des participants aux problématiques rencontrés par des opérateurs et analystes financiers, d’une part par le biais d’un concours de trading s’étant déroulé du 1er au 25 mars ainsi que par l’étude d’un cas de fusion acquisition.

Salem, élève-ingénieur de l’ESILV promo 2017, majeure ingénierie financière, était accompagné de deux étudiants en finance de l’EMLV, l’école de commerce du Pôle Léonard de Vinci.

Ayant réussi à faire partie des 20 meilleures équipes et atteindre la finale, les étudiants ont eu l’opportunité de rencontrer professionnels expérimentés lors d’un forum networking organisé au sein des locaux parisiens de Bloomberg, dont les terminaux équipent la salle de marché du Pôle Léonard de Vinci.

« Personnellement je dirai que le plus gros bénéfice que j’en ai tiré est le fait que cette expérience m’a donné un réel recul vis à vis de la théorie enseignée en classe – relation de cause à effet entre les principaux indicateurs macroéconomiques – par rapport à l’évolution réelle et totalement aléatoire des cours de la Bourse » explique Salem.

« Le concours de trading a été pour nous une expérience très riche qui nous a permis de mettre en pratique nos connaissances acquises au pôle Léonard de Vinci ainsi que de nous mesurer à des étudiants des meilleures écoles. Cette épreuve exigeante a été l’occasion d’être plongé dans l’actualité financière de manière quotidienne et contribuer à élargir notre vision macroéconomique. »

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Modélisation des données du batiment : la méthode BIM, un atout pour construire plus écolo

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Une synthèse de Guillaume Guérard Enseignant-chercheur, département « Nouvelles énergies », ESILV, Groupe Léonard de Vinci.

La récente tenue du salon BIM World à la Défense les 29 et 30 mars dernier nous donne l’occasion de revenir sur cette technique de construction, devenue obligatoire en France cette année pour les marchés publics.

BIM est un sigle anglophone qui désigne la « modélisation des données du bâtiment » (building information modeling). Il s’agit de maquettes numériques permettant d’intégrer, de produire, de gérer et de visualiser les données liées à la construction.

Le BIM existe depuis plus d’une décennie ; il est obligatoire et déjà fortement implanté aux États-Unis et au Royaume-Uni. Les problématiques d’échanges d’informations entre corps de métiers sont à l’origine des premières représentations numériques du bâtiment, comme le proposait l’éditeur AutoDesk. La première mise en œuvre reconnue comme relevant du BIM date de la fin des années 1980.

La montée en puissance de calcul des ordinateurs et des modèles mathématiques dans la conception assistée par ordinateur (CAO) ont rendu possibles des logiciels toujours plus performants et complets. Et, dans un contexte de recherche de réduction de l’impact sur l’environnement, le BIM représente un atout pour la construction et la rénovation immobilières.

Collectivité, particulier, entreprise, commerce… tous ont été confrontés à des problèmes et des retards lors de la construction de projets immobiliers. Lorsque la plupart des tâches sont sous-traitées par de multiples entreprises, une mauvaise organisation ou des pertes dans l’usage des matériaux peuvent survenir. Le National Institute of Standards and Technology a ainsi estimé que 16 milliards de dollars pouvaient être économisés chaque année aux États-Unis si l’on utilisait un logiciel unique pour concevoir les bâtiments.

En France, on pense au chantier du Musée des confluences à Lyon, théâtre de nombreux dysfonctionnements ; au final, cette construction aura coûté 267 millions d’euros de plus qu’initialement prévu.

Le BIM expliqué en moins de 5min (buildingSMART France, 2015).

Une approche tout-en-un

La modélisation via la méthode BIM permet d’éviter les interactions néfastes ou dangereuses ; elle permet aussi aux techniciens chargés de la construction et des futures réparations d’avoir toujours accès aux informations des bâtiments.

Cette méthode ne se limite cependant pas à cette modélisation et intègre les informations géographiques, les propriétés des éléments de construction et une arborescence spatiale de cette dernière. Ainsi, chaque corps de métier peut se reporter à une unique maquette numérique, ce qui évite les pertes de données ou les calculs obsolètes.

Le BIM intervient donc bien en amont du premier coup de pioche. Le bâtiment est testé et analysé, les différents coûts en jeu – matériaux, main d’œuvre, consommation future du bâtiment – sont optimisés. Les logiciels BIM intègrent d’autre part les normes en vigueur sur le lieu de construction (réglementations française et européenne, contraintes régionales ou en fonction du secteur, etc.).

Un outil pour réduire l’impact environnemental

Le BIM comporte différents niveaux de développement. Son niveau 2 fait ainsi intervenir un nouveau type de fichier, les IFC. Les différents modèles conçus par les architectes et ingénieurs se trouvent ici combinés en un modèle graphique unique. Ce dernier est complété par des informations relatives à l’utilisation ou la maintenance de l’ouvrage, consultables durant tout le cycle de vie du bâtiment.

À partir d’un BIM de niveau 2, il est possible d’optimiser de nombreux processus d’architecture et de construction et de répondre à l’obligation de limiter l’empreinte énergétique des nouvelles constructions. La réglementation thermique française de 2012 impose, par exemple, un seuil maximal de 50kWh/m2/an, soit 2 à 4 fois moins que la réglementation de 2005. Le diagnostic de performance énergétique du bâtiment peut être directement simulé au regard de cette norme via le BIM.

En France, 58 % des logements (soit 19 millions) consomment 2 à 3 fois plus d’énergie qu’un bâtiment moderne. Ces constructions, bâties dans leur majorité avant 1975, représentent 75 % de la consommation d’énergie du secteur et doivent être rénovées pour correspondre aux normes européenne et française.

Les dernières versions des logiciels BIM intègrent ainsi les calculs énergétiques relatifs à la climatisation et au chauffage en fonction des matériaux utilisés grâce au format Green Building XML.

Il est aussi possible de visualiser les équipements d’alarme et de sécurité, ainsi que les outils de maintenance et de sécurité incendie. Une maquette BIM est compatible avec les outils classiques de la CAO pour faire des simulations thermiques ou des tests d’ensoleillement dans le cadre de la mise en place de panneaux solaires.

Les métiers de l’ingénierie : BIM manager (Avenir Ingénierie, 2015).

De nouveaux métiers

Intégrer cette nouvelle méthode peut s’avérer complexe et bouleverse nombre de métiers. Le BIM n’est par exemple pas encore utilisé par défaut par tous les acteurs, et la non-présence d’un corps de métier rend un modèle BIM incomplet et parfois inutilisable.

La mise en commun d’informations par différents corps de métier posent en outre des problèmes d’ordre législatif au regard de la possession des données. Si le BIM offre de nombreux avantages, ses inconvénients liés au manque de spécialistes et à l’utilisation des données rendent son utilisation parfois trop complexe.

Pour dépasser ces limites, le gouvernement a lancé en 2014 le plan « Transition numérique dans le bâtiment » pour fournir aux acteurs du bâtiment les ressources nécessaires pour la compréhension du BIM. Un kit BIM, encore appelé « Carnet numérique du logement », cherche à sensibiliser les acteurs et le public.

Une bonne utilisation du BIM requiert des mois de pratiques et un nouveau métier, « BIM manager », a ainsi vu le jour. Si ce titre n’est pas encore reconnu en France, de nombreuses formations proposent des spécialisations dans le BIM et la construction intelligente. Des MOOC et des formations complémentaires sont également disponibles.

Article initialement publié dans The conversation

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Inès, promo 2020, pilote automobile Vinci EcoDrive au Shell Eco Marathon 2017

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Faire le plus de kilomètres possibles tout en consommant le minimum d’énergie, c’est l’objectif du Shell Eco Marathon, une compétition d’envergure mondiale dont l’édition Europe se déroule à Londres en mai 2017.

VinciEcoDrive, une association étudiante du Pôle Léonard de Vinci fondée il y a quelques années par des élèves-ingénieurs de l’ESILV, et qui a bien grandit depuis !

Aujourd’hui composée d’une quarantaine de membres issus des trois écoles du Pôle (EMLV, ESILV et IIM), l’asso a comme principal objectif la conception d’un véhicule électrique pour participer à l’EducEco de Valenciennes, mais surtout le Shell EcoMarathon, un évènement annuel qui réunit les meilleurs étudiants autour du futur de l’automobile et de l’énergie.

Après un bac S obtenu avec mention très bien au lycée Hoche à Versailles, Inès a intégré une fac de médecine, avant de se réorienter avec succès à l’ESILV grâce au programme Restart, une rentrée décalée qui permet aux étudiants de suivre un semestre de cours en accéléré avant d’intégrer la deuxième année de prépa intégrée.

Elle est aujourd’hui désignée comme pilote du prototype développé par les membres de l’association pour la course qui se déroulera à Londres du 25 au 28 mai : après les phases d’homologation de la voiture, notamment au niveau sécurité, elle s’élancera pour effectuer 8 tours de circuit en consommant le moins d’énergie possible.

Objectif Shell EcoMarathon pour le véhicule E-PULV2.0

Poids du pilote, conception de la voiture, efficacité du contrôleur moteur, style de conduite, autant de paramètres à optimiser pour réussir une performance à la hauteur de l’investissement des étudiants de l’association qui ont passé plus d’un an à concevoir le prototype de véhicule électrique.

L’association Vinci EcoDrive bénéficie de nombreux soutiens, en particulier d’un mécénat de compétences de la part d’Altran France, parrain de la promotion 2018 des écoles du Pôle Léonard de Vinci.

Portrait, en vidéo

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Le numérique à fleur de peau : de nouvelles interfaces de communication

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Une synthèse de Clément Duhart, Enseignant Systèmes Embarqués, Docteur en Informatique, ESILV Paris.

Depuis le début de l’informatique, le développement technologique n’a cessé de rechercher de nouvelles modalités d’interaction entre l’homme et la machine. Et cela change profondément notre perception du monde. Lorsque l’écran a été inventé, le monde en temps réel nous est apparu. Lorsque le clavier est né, le monde est devenu à notre portée.

Désormais le smartphone nous l’offre à portée de doigt. Ces changements de perception cachent une augmentation des capacités humaines sans précédent où chacun de nos sens, de nos parties du corps, se voient octroyer de nouvelles fonctions, connectées à un monde virtuel toujours plus vivant.

Le docteur Katia Vega, chercheuse associée au MIT Medialab, a récemment présenté son concept de « beauty technology » au groupe Léonard de Vinci. Elle parle d’une nouvelle étape dans l’évolution de notre interface avec la machine.

Jusqu’à présent, nous étions acteur de l’interaction à travers nos mains, nos doigts. Désormais grâce aux cosmétiques de demain nous serons nous même bientôt connectés. Ses travaux de « skin interface » lui ont permis d’être consacrée récemment par le MIT Press parmi les 30 inventeurs de moins de 35 ans les plus créatifs de la planète.

On y découvre l’informatique invisible, où des terminaux de paiement se cachent sur ou sous nos ongles, où des tatouages à encre conductrice permettent d’interconnecter différents systèmes sur notre peau tels que du maquillage à coloration programmable, des détecteurs de battement de cils ou de pincement de lèvre, ou bien encore des cheveux connectés.

Une informatique invisible

Les récents développements de la technologie wearable tendent à rendre l’informatique invisible tout en fournissant toujours plus de services à la personne. Des terminaux dissimulés dans nos chaussures évaluent notre podométrie ; des vêtements intelligents nous conseillent sur notre apparence ou encore une montre connectée nous rapproche de l’information. Mais ces différents objets connectés et intelligents demeurent des artefacts que nous utilisons.

Les cosmétiques connectés pourraient avoir une autre portée puisqu’ils font inconsciemment partie de notre corps. Cela est renforcé lorsque Katia travaille avec des implants sous-cutanés. Notre connexion avec le monde digital devient invisible et nous transforme en superhéros de comics.

Voici quelques exemples :

  • Kinisi est une application de maquillage d’effets spéciaux qui transforme la peau en une véritable interface digitale. Chaque mouvement du visage, un clignement d’œil, un sourire ou un haussement de sourcil va déclencher différentes séquences lumineuses. Larca Meicap, spécialiste de maquillage FX a travaillé avec les capteurs de beauté connectée pour appliquer le maquillage sur des muscles spécifiques. Des éclairages LED sont également appliqués sur la peau et dans les cheveux. Des signaux digitaux sont ainsi captés et envoyés à un microcontrôleur qui active les séquences lumineuses.
  • Blinklifier permet le déclenchement de séquences lumineuses et auditives en fonction des différents clignements de l’œil. Grâce à de faux sourcils, à de l’eye-liner contenant une encre conductive et en utilisant un microcontrôleur Arduino, les mouvements de paupières permettent aux LED de s’illuminer en respectant un certain rythme.
  • Les Beauty Tech Nails sont de faux-ongles en acrylique ou en plastique dans lesquels sont incrustés de petits aimants, de tags RFID, ou sur lesquels sont appliqués du vernis conductif qui permettent d’interagir avec d’autres wearables et objets connectés.
  • Le projet Hairware, ce sont des faux cheveux, traités chimiquement pour obtenir une conductivité électrique, qui réagissent au toucher. Chaque mouvement et toucher déclenche une action différente comme envoyer un message, enregistrer une conversation ou prendre un selfie.

Si ces technologies peuvent paraître illusoires pour certains, elles relèvent de la magie et de l’espoir pour d’autres. En effet, si la technologie de Katia peut nous donner des superpouvoirs tels que piloter un drone à distance avec sa main, elle peut également rendre de l’autonomie face à certains handicaps. Elle a travaillé avec différents hôpitaux afin d’aider des personnes tétraplégiques à contrôler leur environnement grâce à la quarantaine de muscles du visage. Des capteurs sur la peau détectent l’expression du visage afin de contrôler la télévision, de déclencher un appel téléphonique ou encore de contrôler la hauteur de leur fauteuil.

Entre wearable et cyborg

Notre école d’ingénieurs l’ESILV travaille en ce sens à travers sa majeure Informatique, big data et objets connectés (IBO). Nos étudiants y découvrent à la fois les technologies et le savoir-faire du monde connecté mais également les enjeux cachés autour de la vie privée, la sécurité et le traitement massif de ces nouvelles données. Leurs projets sont toujours plus tournés vers la rupture des modes de pensées à travers l’émergence de ce type de technologie que nous leur proposons de découvrir.

De l’espoir pour certains, à la crainte pour les autres, la technologie du « Skin Interface » est sans doute une étape intermédiaire entre le monde du « Wearable » et celui du « Cyborg ». Le potentiel des applications est immense d’un point de vue médical, mais ouvre également la fenêtre sur une nouvelle ère où la technologie nous sera invisible et bel et bien ubiquitaire.

Serons-nous capables de contrôler autant d’interactions, de gérer nos nouveaux superpouvoirs ?

En nous connectant au monde digital, nous sommes déjà de moins en moins présents dans notre monde bien réel. Comment évoluerons-nous avec des corps connectés où les notifications seront remplacées par de nouvelles sensations artificielles ? Qui sait, peut-être que l’intelligence artificielle sera bientôt une carte que nous pourrons jouer.

Article publié initialement sur The Conversation

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ElectricWalk, une dalle qui produit de l’énergie propre en milieu urbain

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Quand la ville et ses habitants produisent de l’électricité, c’est le projet porté par une équipe d’élèves-ingénieurs ESILV.

Ingénieurs, et entrepreneurs : après avoir été récompensée aux Challenges citoyens CGI 2017, l’équipe d’élèves-ingénieurs ESILV poursuit le développement de son projet dédié à l’énergie en milieu urbain en participant au concours Carrefour “Lance toi et crée ton truc”.

Le projet a été sélectionné pour participer aux phases finales du concours dédié aux porteurs de projets innovants entre 18 et 25 ans.

A la clé, jusqu’à 20 000 euros de dotation pour faire évoluer le projet jusqu’au lancement d’une startup.

Les élèves-ingénieurs ont une vision de la ville du futur qui associe technologie et développement durable, basée sur la création d’énergie propre grâce à ses habitants.

Le but de notre projet est très simple, produire de l’énergie grâce à vos pas. On n’imagine pas que sous nos pieds, de l’énergie s’y cache. Notre ambition, réussir à récupérer vos pas pour créer de l’électricité.

Le concept, une dalle produisant de l’électricité dans des lieux urbains très fréquentés, comme les gares, et qui redistribue l’énergie aux infrastructures à proximité.

A Paris par exemple, la moitié des déplacements se font à pied, et 4 millions de voyageurs transitent de façon quotidienne par les gares de la capitale : un potentiel énergétique de grande ampleur, pour l’instant inexploité.

L’équipe du projet ElectrikWalk : Julien Laurançon, Jean Guillaume, Lucile Jeanneret, Cédric Pereira, Emily Rajiban.

Soutenez les du 9 au 29 mai 2017 en votant sur ce lien.

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Coupe de France de Robotique 2017, DaVinci Bot dans le top 50

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Objectif rempli pour DaVinci Bot, l’association des passionnés de robotique de l’ESILV, qui se classe à la 44e place de la Coupe de France de Robotique 2017, sur plus de 200 équipes participantes.

La Coupe de France de Robotique est l’événement annuel organisé par Planète Sciences qui rassemble plus de 200 équipes amateurs autour de la création d’un robot suivant un cahier des charges bien précis qui change chaque année.

Les robots autonomes s’affrontent ensuite sous forme de duel sur une grande table de jeu qui reprend le thème et les codes définis.

En 2017 le thème de la compétition est “Moon Village” :  dans un décor lunaire, les robots doivent réaliser des actions rapportant plus ou moins de points, de façon totalement autonome.

Au programme : construire une base lunaire, récolter des échantillons de minerais et roches présents sur la table, et lancer une petite fusée dans les 5 dernières secondes du match.

Après un an de travail sur la programmation, la modélisation, la réalisation du site internet, le développement d’un système de repérage, la recherche de sponsors … l’équipe DaVinci Bot composée d’élèves-ingénieurs de l’ESILV a rempli son objectif, figurer dans le top 50 : les étudiants terminent la compétition à la 44e place sur plus de 200 équipes.

Depuis juin 2016, l’équipe est au travail sur un nouveau robot pour la Coupe de France de Robotique 2017, accompagnée par un enseignant en cours de thèse : les compétences de chacun (mécatronique, programmation, électronique, modélisation…) sont mises à l’épreuve pour se distinguer des 200 équipes participantes.

Pour concevoir le robot, DaVinci Bot a fait appel a des outils et technologies innovantes tels que ROS, Robot Operating System, qui installé sur un Raspberry Pi2 peut contrôler simultanément toutes nos cartes Arduino, afin d’avoir un robot multitâche.

Le logiciel Solidworks a été utilisé pour modéliser les pièces du robot, imprimées ensuite en 3D au De Vinci FabLab, le fablab du campus de l’ESILV.

Côté programmation, l’équipe a fait appel aux langages C et Python : afin de travailler sur un répertoire commun, elle a utilisé GitHub, un logiciel de gestion de version.

Da Vinci Bot en 2017, ce sont des étudiants en deuxième année de prépa intégrée : Nicola fontaine, Brice Parilusyan, Théo Isambourg, Pierre Le Lay, Adrien Picard et Florian Quibel, mais également des étudiants de première année de cycle ingénieur : Hugo Pousseur, Guillaume Fradet, Hugo Pierre, Corentin Lemaitre, Rabah Houaoui, Sofiane L’Oudji, Hippolyte Bringer, Johan Harison et Medhi Sam.

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Pourquoi l’industrie française est incontournable dans l’innovation aéronautique et spatiale

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Une tribune de Radoin Belaouar, Responsable du Département Mécanique Numérique et Modélisation parue dans GRANDES ÉCOLES ET UNIVERSITÉS MAGAZINE • N° 74 • FEVRIER 2017.

Clément Ader (1841-1925) reconnu comme le prophète visionnaire de l’aviation et ses applications militaires a donné le nom de famille « avions » à son aéronef et il restera gravé dans l’ADN des groupes comme Dassault Aviation, Thales, Snecma, Safran ou Turbomeca.

Ces grands industriels français acteurs incontournables du marché de l’aéronautique et du spatial et dont le savoir-faire est mondialement reconnu doivent faire face pour « l’avion de demain » aux récentes révolutions technologiques liées au phénomène « Big data », à la robotisation, à la réalité virtuelle, à l’intelligence artificielle…

Les aéronefs sont des systèmes complexes qui nécessitent des interactions subtiles entre plusieurs composants. Le dimensionnement et l’analyse des véhicules aériens nécessitent une approche multidisciplinaire ardue pour modéliser leur aérodynamique, leurs structures, leur dynamique, leurs systèmes de détection et de contrôle et leurs systèmes de propulsion.

La place de l’industrie aérospatiale française, aux premiers rangs mondiaux, tient en partie au succès des maîtres d’oeuvre et d’une politique d’alliances industrielles réaliste, qui a (ont) su gagner des marchés avec des produits complets, mais également à celui des équipementiers et des sous-traitants, qui ont su se positionner auprès d’industriels étrangers.

Pour acquérir cette notoriété, la France adopte une démarche continue de recherche et d’innovation adossée à une base technologique au meilleur niveau mondial. Pour exemple, l’office national d’études et de recherches aérospatiales (Onera, financement étatique) qui détient une soufflerie transsonique (à Modane) où furent testées des maquettes à l’échelle 1 des plus grands programmes aéronautiques français et européens : Concorde, Airbus, Mirage, Falcon, Rafale… (elle reste à ce jour la plus grande soufflerie de ce type au monde), industrialise ses procédés et reste leader des méthodes numériques avancées pour l’aérospatial sur la base de nombreux partenariat avec les universités du monde entier.

Tout ce savoir-faire donne des « ailes » aux entrepreneurs et permet ainsi de diversifier les configurations pratiques d’aéronefs. Aujourd’hui, les drones aident à l’étude des récifs coralliens, de démonstrateur de combat (projet Dassault Neuron), de l’observation et de la photographie aérienne. Les futures applications peuvent inclure la livraison de colis dans les régions urbaines, ou même les personnes, car les voitures sans conducteur aident à ouvrir la voie à de nouvelles formes de transport aérien « autonome ».

Ces nouveaux concepts de transport ne peuvent pas être conçus sur la base d’années d’expérience et d’informations sur des aéronefs classiques. De nouveaux outils et approches de conception sont nécessaires pour créer des systèmes de vol innovants.

La conception future des aéronefs s’appuiera fortement sur l’industrie 4.0 en connectant et en exploitant un nombre d’informations considérable dans la recherche, la technologie, la production, le marketing, les données en vol…L’aérospatial devra miser sur le Big Data.

La réussite de l’industrie aéronautique française repose aussi sur la qualité des compétences humaines qu’elle y trouve, au niveau des bureaux d’études comme des usines de montage. Ses besoins en ingénieurs, ingénieurs-manager et en techniciens qualifiés sont importants.

Selon le rapport 2015 du GIFAS, 43% des recrutements se font sur des profils ingénieurs pour imaginer, construire et tester les avions du futur et toutes leurs composantes : moteur, fuselages, nez des appareils, mais aussi les systèmes électroniques embarqués, les parties mécaniques…

L’aéronautique est une bonne piste pour les étudiants. C’est pourquoi de nombreuses écoles d’ingénieurs françaises (dont la pionnière l’ISAE-SUPAERO) s’adaptent à l’évolution fulgurante des techniques de conception et proposent des formations spécifiques aux besoins formant ainsi de futurs ingénieurs pouvant collaborer avec l’industrie.

C’est aussi dans ce cadre que l’ESILV et l’EMLV s’investissent dans la double formation d’ingénieurs-managers permettant aux nouveaux diplômés de répondre aux besoins des entreprises qui cherchent à recruter des profils hybrides ayant des compétences élargies.

C’est aussi à travers l’innovation que les métiers se transforment.

Radoin Belaouar

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Construire un pont démontable, portatif et esthétique, le projet de première année de prépa intégrée des élèves-ingénieurs ESILV

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À l’aide de matériaux comme le carton ou le bois et en suivant un cahier des charges draconien, les étudiants d’année 1 ont dû jongler tout au long de l’année avec les contraintes de légèreté, de résistance, d’encombrement et prouver leur ingéniosité pour fabriquer un pont démontable, portatif et esthétique.

Le Projet d’Imagination et d’eXploration de première année de prépa intégrée à l’ESILV poursuit plusieurs objectifs : Travailler en équipe, se motiver ; S’amuser, se lancer, penser, anticiper ; Se donner des idées, se donner le droit à l’erreur ; Communiquer ; Explorer plusieurs options ; Permettre de tester des idées.

Les élèves-ingénieurs peuvent ainsi dès la première année expérimenter la gestion de projet avec des attendus techniques, sur plusieurs mois, en parallèle de l’acquisition des savoirs scientifiques indispensables à l’ingénieur.

En équipe de 5 ou 6, les étudiants ont présenté leurs ponts démontables, portatifs et esthétiques au cours du concours qui s’est déroulé lors de la journée de présentation des projets le 1er juin 2017, ponts qui devaient respecter un cahier des charges bien précis.

Les projets présentés ont subi plusieurs épreuves pour aboutir à l’évaluation finale :  esthétisme avec scrutin public en ligne,  dimensionnement et encombrement, rapidité de montage et démontage, et enfin tests de résistance et de solidité.

Le pont ainsi conçu devait respecter les règles suivantes  :

  • être constitué au minimum de 60% de carton “ondulé”
  • relier 2 zones distantes de 50 cm
  • résister à une charge minimale de 10 kg
  • comporter au moins 20 pièces détachées dans les culées ou piliers et le tablier
  • être stocké ou transporté dans une boîte en carton pour 5 ramettes de papier A4
  • être monté en moins de 5 minutes
  • être esthétique

En supplément, la zone du pont située en dessous devait laisser le passage d’un «bateau», sa masse totale – boîte incluse – ne devait pas excéder 7 kg, et des véhicules électriques devaient pouvoir rouler d’un bout à l’autre du pont sans l’endommager.

Une cagnotte de points était attribuée au début du concours à chaque équipe-projet d’élèves-ingénieurs. Des bonus ou malus sont ensuite venus augmenter ou diminuer cette cagnotte en fonction des résultats du pont  aux épreuves.

À l’aide de matériaux comme le carton ou le bois et en suivant un cahier des charges draconien,…

Publié par ESILV Paris sur lundi 29 mai 2017

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Qu’est-ce qu’un Fab Lab ? Do it yourself, hackers et autres open source

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Une tribune de Clément Duhart, enseignant-chercheur à l’ESILV et chercheur invité au MIT Media Lab, spécialiste des objets connectés et de l’intelligence articifielle, parue dans The Conversation

Si vous parlez de fab lab à un nerd ou à un geek, vous verrez sûrement la lueur de l’innovation dans ses yeux. De prime abord, il s’agit d’un espace ouvert où se côtoient diverses machines, certaines incontournables tels que les scanners et imprimantes 3D mais aussi des machines à découpe laser, ou encore des ateliers d’électroniques. Ces espaces sont également déroutants lorsqu’on y aperçoit des ingénieurs et des designers manipuler des objets traditionnellement réservés à l’éveil des enfants (pâte à modeler,legos…). Mais attention, il serait réducteur d’y voir une évolution 2.0 des garages californiens des années 1970. Si l’esprit que l’on y trouve ne peut se dérober à cette lignée, il s’agit avant tout de nouveaux espaces pour l’industrie de demain.

Depuis peu, les fab lab poussent dans nos villes comme des champignons. Ils s’inscrivent dans une mutation plus large de nos sociétés, où la collaboration et la mise en commun fondent une nouvelle forme d’industrie. Si les potagers communautaires de nos villes permettent à nouveau de tisser des liens entre les habitants d’un même quartier, les fab lab réinventent un riche et dense tissu industriel, où les start-up remplacent la traditionnelle recherche et développement. Les usagers forment une population extrêmement diversifiée, depuis l’étudiant en ingénierie ou en design en passant par le créateur de start-up jusqu’à l’industriel aguerri. Mais en ce lieu, tous partagent un même espace, les mêmes outils, les mêmes matières premières… et leur savoir-faire.

De l’innovation naît l’éducation

Les fab lab sont nés à la fin des années 1990 au Media Lab de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), sous la tutelle du Professeur Neil Gershenfeld, du Center for Bits and Atoms. Il est alors question de révolutionner notre modèle industriel. Et la mouvance des fab lab s’appuie sur un corpus de doctrines où se marient éducation, économie circulaire et innovation. L’idée ? Permettre à chacun d’expérimenter pour apprendre, et de créer pour recycler. Différents courants technophilosophiques se sont cristallisés en ces lieux, mais la liste ne saurait en être exhaustive. Les trois suivantes ont cependant transcendé leur espace-temps.

Le do it yourself pousse chacun à concevoir son objet lui-même. Outre le fait d’inventer un objet unique, son créateur développe alors ses compétences pratiques et théoriques. Lors du processus de création, il est en effet amené à élaborer sa propre formation, en faisant lui-même sa veille technologique. Les workshops largement déployés dans les entreprises en sont une résultante, où les participants apportent de nouvelles idées en les développant.

Le courant hacker incite à démonter et à détourner l’usage d’anciens biens de consommation afin de leur donner une nouvelle vie. Ils inversent l’ordre établi du productivisme, en faisant du produit la source de la matière à retransformer. Un événement majeur et aujourd’hui incontournable de cette mouvance : le hackathon. Il s’agit de répondre à une problématique donnée dans un temps imparti et à partir de matières premières à recycler. Par exemple : « Comment fabriquer une porte des étoiles à partir d’un grille-pain usagé ? »

La communauté open source joue un rôle capital dans la dynamique des fab lab. Il s’agit d’une philosophie et d’un modèle économique où le savoir est gratuit et échangé librement, afin d’améliorer les produits. La plus-value économique ne réside donc plus dans le produit, mais dans le service associé. Elle apporte d’une part la matière première immatérielle tels que les logiciels, langages informatiques, et d’autre part des tutoriels pour partager le savoir-faire.
La démocratisation de ces espaces est le combustible de cette révolution en marche. Les communautés d’usagers de ces lieux en font des sphères d’apprentissage, de partage et d’innovation, où le challenge consiste en un jeu face à soi-même, face à sa capacité de créer, d’innover. Chaque usager devient à la fois ingénieur, designer et inventeur explorant l’innovation en y mêlant plusieurs disciplines… Il fait des fab lab le lieu privilégié de la pluridisciplinarité, non loin de la philosophie d’antidisciplinarité du Media Lab…

De la diversité naît une nouvelle économie

Ce nouvel espace de l’innovation par le partage et l’autoréalisation ouvre une nouvelle ère pour l’économie de demain. Il met à mal notre industrie actuelle, fondée en un bloc monolithique où chaque département est intégré dans une structure pyramidale pilotée par le management, et où les cycles linéaires de développement d’un produit se trouvent tous dans une économie de marché.

La mouvance autour des fab lab change drastiquement ce paradigme, par une structure industrielle plane, circulaire et décentralisée. En d’autres temps, la réalisation d’un produit nécessitait son incubation au sein d’une structure fournissant les services supports utiles à la réalisation. Désormais, Internet ouvre la porte au crowd concept, funding, sourcing, et autres dérivés de l’émergence participative.

Jerrys sous Emmabuntüs lors de l’anniversaire des deux ans du fab lab de Gennevilliers (France). Vallade/Wikimedia

Aujourd’hui une idée naît, se transforme en prototype au sein d’un fab lab, prototype qui permettra de promouvoir l’idée initiale à travers une brève vidéo explicative, vidéo qui servira de support à la communication, communication qui incitera des donateurs potentiels à financer le projet et donc à forger un premier marché de consommateurs. La production en série est alors sous-traitée et pilotée à distance, tandis que les relais de livraison sont désormais sur les plateformes de livraison à domicile. Mais il ne faut pas oublier que cet objet est né dans un fab lab. Et pour s’assurer l’attrait de la communauté, cet objet devra pouvoir être hacké à son tour afin de construire un nouveau produit.

Ainsi l’objet se verra augmenté par des interfaces de communication open-source et des tutoriels. Dans ce modèle, toutes les phases sont gérées par des entités commerciales et industrielles disjointes. Le financement et la promotion sont assurés par les consommateurs eux-mêmes et la communauté des fab lab, tandis que la communauté Open Source se voit nourrie par un nouveau produit muni de tutoriels. L’explosion des imprimantes 3D en est un parfait exemple. Un grand nombre de ces projets tels que FormLabs sont nés dans un fab lab, ont été financés par une plateforme de crowdfunding et sont désormais des outils incontournables dans les fab lab eux-mêmes.

De la consommation naît le recyclage

Cette mouvance s’inscrit également dans une économie durable où les objets, depuis la table en bois jusqu’aux dispositifs électroniques les plus sophistiqués, entrent dans des cycles de vie circulaires. Les objets sont soit réparés, recyclés ou hackés. C’est désormais possible grâce aux récents développements des approches modulaires tant en électronique qu’en informatique. Les célèbres kits Arduino permettent d’interchanger les composants électroniques et leurs codes logiciels associés, entre différents fabricants ou même entre différents objets. Si à l’origine cette technologie a été conçue pour prototyper rapidement, elle a pris depuis une dimension industrielle où les composants modulaires s’intègrent directement dans les produits finis tels que les mini-PC de type Raspberry Pi.

Sensor module kit.

L’emballage n’est pas en reste. Si certaines matières sont naturellement retransformables tels que le bois ou les métaux, le plastique lui aussi a désormais un cycle de vie circulaire. De nombreuses entreprises se spécialisent dans le recyclage plastique pour produire la matière première des imprimantes 3D. Il ne faudra plus attendre longtemps désormais pour voir apparaître des compacteurs où nos objets plastiques usagés seront broyés pour produire des bobines de plastique prêtes à imprimer.

La prolifération des fab lab dans chaque pays, villes et quartiers laisse entre-apercevoir un monde où les objets seront téléchargés et imprimés dans le fab lab du coin par nos soins, à partir d’anciens objets dont nous n’avons plus l’utilité. Ces mêmes plans d’impression et de conception seront eux-mêmes améliorés par chaque usager, qui pourra alors s’empresser de le partager avec la communauté et gagner en notoriété.

Finalement les questions d’éducation, d’économie, d’industrie et de déchets n’ont jamais été aussi proches, en un même lieu, avec les mêmes outils et la même matière première. Les fab lab ne demandent qu’à être adoptés par la nouvelle génération.

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Hackathon international de BNP Paribas, optimiser l’expérience client dans la banque

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S’appuyer sur un réseau de startups et favoriser les processus agiles pour innover dans l’expérience bancaire, c’est la stratégie de BNP Paribas avec son hackathon international.

Après une phase de sélection, 160 startups et plus de 1000 participants se sont réunis dans 10 villes partout dans le monde les 9 et 11 juin 2017 pour créer en deux jours un prototype d’application innovante sur le thème “optimiser l’expérience client dans la banque”.

Les projets gagnants s’ouvrent l’opportunité d’être accompagné dans leur développement par les services métiers du groupe bancaire d’envergure mondiale.

C’est sans hésiter que Maxime Gasnier et Hugo Herrmann ont accepté de suivre leur tuteur de stage Rudy Thimothée, CEO d’Oxynum, dans la participation à cet événement mondial dédié à l’innovation numérique dans la banque.

Les deux élèves-ingénieurs de l’ESILV sont en stage de 4e année de leur cursus au sein de la startup Oxynum : ils suivent les enseignements de la majeure Informatique, Big Data et objets connectés.

Leur application, conçue et développée en 48h, repose sur un chatbot basé sur une intelligence artificielle, vértiable compagnon numérique dont l’objectif est de faciliter la relation entre le client et son conseiller, en complétant les informations dont dispose ce dernier.

Alya, l’assistant professionnel augmenté, est ainsi capable de s’adapter au business et de se connecter au coeur de métier des entreprises, en utilisant les divers services disponibles (tels que APIs, applications existantes…).

En mode hackathon, la phase d’idéation est la première étape ….

Alya mélange Machine Learning, Push Notifications, Analyses, Reports… Développé sur la toute dernière version d’Angular (Angular 4) et utilisant la technologie Artyom.js, ce compagnon a été pensé selon des principes simples : fun, créatif, innovant, modulable, autonome.

” Une expérience hors du commun ! Notre premier Hackathon en dehors du contexte scolaire, et c’est impressionnant de jouer dans la cour des grands. Chaque Startup arrive motivée, pleine d’énergie avec une tonne d’idées innovantes. Et c’est parmi celles-ci qu’il faut se démarquer avec la nôtre. On ne se pensait pas capables de développer une mini I.A. en deux jours… Maintenant on sait que rien n’est impossible ! ”
Maxime, élève-ingénieur ESILV promo 2018

Dans un objectif d’interaction intuitive, l’outil intègre un Voice Recorder, capable d’analyser les réponses vocales de l’utilisateur (similaire à Siri ou Google Home) et de restituer les informations d’une manière ciblée et plus productive.

Un Hackathon véritable concentré d’innovation : chaque thématique possédait cette directive à ne pas négliger: innover, tout en restant dans l’esprit fun et décalé des Start-Up notamment avec les Tweet Challenge.

“Nous avons voulu vivre l’aventure à fond… On entend par là, ne pas dormir, rivière de café, réflexion sans cesse, remise en question de notre projet, détection du problème, analyse, et enfin production/code.”

Le Hackathon de BNP Paribas a fêté ses 3 ans au cours de ce week-end avec les 160 Startups présentes pour se challenger autour de problématiques business, client et innovation.

BNP Paribas International Hackathon – Weekend of 9-11 June 2017

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Imaginer un campus connecté, communiquant, collaboratif, créatif

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Au cours du showroom projets de juin 2017, les élèves-ingenieurs de la promo 2020 de l’ESILV, en deuxième année de prépa intégrée, présentaient leur PIX2 – Projet d’Imagination et d’eXploration 2.

Les PIX sont des projets scientifiques et techniques dont l’objectif est de faire progresser l’élève au fil des années, en mettant en oeuvre des notions de gestionde projet, recherche et analyse de problématique, conception et réalisation de solutions techniques.

L’objectif du PIX2, en deuxième année de la prépa intégrée, est de concevoir et réaliser un produit innovant, très tôt dans le cursus ingénieur en 5 ans de l’ESILV.

Le thème 2017 du projet portait sur la conception d’un campus 4C : communicant, créatif, collaboratif et connecté. Un thème au plus près du quotidien des étudiants, sur la campus du Pôle Léonard de Vinci, à Paris-La défense.

Répartis en équipes de 5, les étudiants ont eu le choix entre plusieurs axes de travail pour réaliser leurs projets.

Certains ont pris le parti de concevoir une salle de classe intelligente, d’autres ont imaginé un campus à énergie positive, intégré dans des problématiques environnementales.

Automatiser la gestion administrative faisait également partie des sujets étudiés, ou encore des solutions pour mieux connecter la relation entre étudiants et professeurs. Dans tous les cas, les élèves-ingénieurs se sont appuyés sur leur expérience et leur imagination pour concevoir des solutions d’avenir pour un campus plus ouvert, avec l’humain au centre, et les technologies au service des études.

Plus de 50 projets originaux ont été exposés au showroom, qui faisait également office de soutenance pour les projets des élèves-ingénieurs.

Imaginer et explorer, la devise des projets de prépa intégrée à l’ESILV, avec des solutions d’avenir, demain sur les campus ?

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Aéronautique et spatial : les projets étudiants de l’association Leofly pour l’année 2017-2018

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Qu’il s’agisse de projets en propre ou en partenariat avec des institutions, l’association étudiante implique les élèves-ingénieurs tout au long de leur cursus dans des réalisations aéronautiques et spatiales.

Leofly regroupe les passionnés d’aéronautique et de spatial au sein d’une association étudiante ouverte aux élèves-ingénieurs de l’ESILV et aux étudiants du Pôle Léonard de Vinci.

Trois projets dans le domaine du spatial sont en cours au sein de l’association. Ces projets s’inscrivent dans des événements organisés par le CNES, le Centre national d’études spatiales.

Deux projets concernent le secteur de l’aéronautique, un propre à l’association et un deuxième réalisé en partenariat avec une entreprise.

Projet ASTREOS

Le projet PERSEUS (Projet Étudiant de Recherche Spatiale Européen Universitaire et Scientifique) est une initiative de la Direction des Lanceurs du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES).

Ce projet, réalisé en collaboration avec d’autres écoles d’ingénieurs, propose aux élèves de l’ESILV de concevoir et fabriquer un réservoir pour le moteur de la fusée ASTREOS.

PERSEUS souhaite mettre une équipe en doublon avec les élèves-ingénieurs de 5ème année de l’ESILV déjà affectés au projet.

Projet C’Space 2018

Le C’Space, campagne nationale de lancement de fusées, est le rendez-vous annuel des étudiants avec l’espace.

Organisé par le CNES chaque année, c’est un concours de lancement de fusée. L’objectif est de concevoir et fabriquer une fusée à présenter en fin d’année lors d’une journée de rassemblement.

Le Projet C’Space 2018 est ouvert aux élèves-ingénieurs de 3ème et 4ème année.

Projet Mini-Apteros

PERSEUS, filiale du CNES, supervise un projet de recherche sur la stabilisation des fusées.

L’objectif de ce projet est de faire décoller une fusée, la stabiliser à plusieurs hauteurs et la faire redescendre sur le sol. La fusée sera présentée en fin d’année lors d’une journée de rassemblement.

Le projet est ouvert aux élèves-ingénieurs de 4ème année, en majeure mécanique numérique et modélsiation ou Informatique, Big Data et Objets Connectés

Cockpit V2.0

LéoFly a sorti la première version de son Cockpit en juin 2017.

Cette première version d’un simulateur d’un cockpit d’avion ne demande qu’à être améliorée dans sa performance électronique et mécanique afin de présenter une simulation plus réelle encore.

Le projet est ouvert aux élèves-ingénieurs de 2ème année de prépa intégrée à l’ESILV.

Projet HKW Aero

HKW Aéro est une société de modélisation, conception, optimisation, diagnostic aérotechniques et autres moyens de transports.

L’entreprise travaille en collaboration avec l’ESILV et LéoFly pour concevoir et fabriquer l’empennage arrière d’un avion.

Le projet est ouvert aux élèves-ingénieurs de 4ème année.

Plus d’infos sur Leofly ? >> https://www.facebook.com/LeoFlyPULV/

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Big data, big money : qui profite de l’explosion des données ?

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Une tribune de Jérôme DA-RUGNA, Directeur adjoint de l’ESILV et Gaël CHAREYRON Responsable du département d’enseignement et de recherche Informatique, Big Data et Objets connectés, parue dans the Conversation.

Nous en sommes certains : la data va révolutionner le monde, mais qui va vraiment en profiter ? En 2011, la société de conseil Gartner indiquait : « Les informations sont le pétrole du XXIe siècle, et l’analytique en est le moteur à combustion ». Filant cette métaphore, chacun se pose légitimement la question de qui seront demain les tycoons de la donnée… Plus encore, quelles seront les méthodes des géants d’aujourd’hui et de demain : seront-elles, comme les géants du pétrole en leur temps, à la limite de la légalité ? Aura-t-on des marées noires de data ? Il y aura-t-il collusion avec nos politiques ?

Les données, le pétrole du XXIe siècle

Notre société, notre économie, nos modes de vie vont être profondément modifiés par la data qui porte aujourd’hui une bonne partie de la croissance des pays occidentaux. En ce sens, il s’agit bien du pétrole du XXIe siècle. Mais là où un propriétaire s’enrichissait grâce à un puits de pétrole sur ses terres, qu’en est-il de nos données ? Quelle est leur valeur ? Va-t-elle nous revenir ? Chaque jour, chaque instant même, chacun d’entre nous génère de nombreuses données personnelles ou professionnelles, données appartenant à lui-même, à son entreprise ou encore publiées sur Internet ou récoltées par des entreprises tierces.

Les outils pour protéger la vie privée, la propriété, le droit à les connaître, modifier, supprimer sont multiples : propriété intellectuelle, CNIL, droit français, droits internationaux… Mais qu’en est-il de la valeur de ces données ? Les informations issues de votre montre connectée, de votre smartphone mais aussi vos photographies, vidéos, vos factures numériques, les rendez-vous de votre agenda parlent de vous à votre place. Elles définissent, bien plus que vous ne le pensez, ce que vous êtes, recherchez, appréciez…

Vos relations et commentaires sur Facebook permettent d’inférer de nombreux traits de votre personnalité… Y compris votre orientation sexuelle. Plus vous êtes présents sur la toile, plus le profil dont disposent les entreprises sera précis et ciblera vos attentes. Votre profil n’est pas seulement ce que vous entrez dans vos informations personnelles : il est le fruit d’algorithmes complexes élaborés par des experts du machine learning et du big data. Ainsi, certains articles affirment que votre banque peut prédire votre divorce avant même que vous n’ayez entamé des démarches ! Il est évident aujourd’hui que nos données sont aujourd’hui la valeur principale des entreprises de l’Internet.

La valorisation à tout prix et la tentation de tricher

C’est pourquoi de nombreuses sociétés vous proposent des services gratuits de mail, de partage de données. La donnée n’a en effet de valeur que si elle est massive. Disposer de services permettant une collecte mondiale des usages des internautes est vital pour les GAFAM – Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft – passés maîtres dans la valorisation et la monétisation de nos données personnelles.

Dans cette course effrénée, les algorithmes qui personnalisent et améliorent nos services préférés peuvent être parfois considérés comme discutables d’un point de vue déontologique, voire contraire à la loi. Dans le contexte de Machine Learning appliqué à des données personnelles, les entreprises sont en effet systématiquement confrontées à de sérieuses questions éthiques et de législation. De nombreux exemples démontrant la complexité de contrôler et de faire respecter le droit. Citons par exemple l’enquête lancée en mai 2017 contre Uber et son algorithme Greyball lui permettant de détecter les policiers et d’ainsi échapper aux contrôles. On pourrait aussi citer les expérimentations menées en grand secret par Facebook et les collisions Facebook-Tinder malvenues. La justice et la police se retrouvent confrontées aux algorithmes et sont encore aujourd’hui démunies face à ces dossiers complexes défiant les règles traditionnelles de nos sociétés.

De futures marées noires de données

Si les data sont le nouveau pétrole, que se passe-t-il lorsque les données s’échappent ? Que ce soit l’œuvre de pirates qui volontairement dérobent des données ou qu’il s’agisse de fuites accidentelles, nul n’est à l’abri. L’actualité regorge de révélations d’incidents de grande ampleur. On peut citer le vol de 412 millions de comptes du site de rencontre AldultFriendFinder en 2016 ou alors une erreur qui a permis la dispersion d’informations confidentielles sur les membres du G20. On pourrait encore évoquer d’autres exemples pour illustrer ces fuites massives mais un danger bien plus grand guette les utilisateurs.

Ainsi, nombre de sites font commerce de vos données de connexion mais, au-delà de la vente, les informations sont agrégées à partir de différentes sources afin de les rendre plus pertinentes pour les pirates. Les règles élémentaires de sécurité dictent aux utilisateurs de ne pas utiliser le même identifiant de connexion et mot de passe sur différents sites. Mais honnêtement ne vous est il pas arrivé de déroger à cette règle ?

Si tel est le cas, des pirates ont pu récupérer différentes informations à partir de plusieurs leaks (fuites) afin de reconstruire votre(vos) identité(s) numérique(s). Ces informations peuvent permettre de pénétrer dans d’autres systèmes d’information ou d’utiliser vos identifiants pour tromper vos relations personnelles ou professionnelles.

Au-delà des leaks connus, combien d’entreprises n’ont pas communiqué sur les fuites de données ou, plus grave encore, combien ne savent pas que leurs données sont compromises ? Les entreprises peuvent être victimes de tentatives de rançon. En mars 2017, un groupe de hackers a affirmé pouvoir compromettre des centaines de milliers de comptes iCloud si une rançon n’était pas versée. Bluff ou réalité ? Apple n’a communiqué ni sur ce sujet ni sur le versement ou non de la rançon. Et, bien sûr, il y a eu l’affaire WannaCry.

Les marées noires sont visibles sur nos plages, les fuites de données ne le sont pas et sont souvent cachées au grand public. À l’heure où vous lisez ces lignes, il n’est pas impossible que des pirates regardent vos photos de vacances sur Google Drive en écoutant votre playlistde Deezer (rassurez-nous, ce n’est pas le même mot de passe…) Tel un oiseau qui essaie de s’extirper du pétrole dans lequel il est englué, serez-vous capable de survivre à la fuite de toutes vos données ?

Un enjeu géopolitique fort

Ne soyons pas naïfs : maîtriser la donnée est un enjeu géopolitique primordial. On a souvent tendance, et les grands groupes y participent, à croire qu’Internet, le cloud et tous les outils autour de la data échappent à toute notion de nationalité. Or, à regarder de plus près, les États-Unis, et la Californie en particulier, sont hégémoniques sur nos données. En caricaturant à l’extrême, à la question « Qui profite de l’explosion de nos données ? », une réponse pourrait être : la Silicon Valley.

Pour se convaincre de l’aspect géopolitique des données, notons par exemple la décision de la justice américaine, confirmée en appel le 19 avril dernier, d’obliger Google à fournir les données stockées en dehors des États-Unis. La Chine l’a aussi bien compris en menant une politique de protectionnisme déterminée qui a permis aux BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi) de prospérer face aux GAFAM. Les BATX, fortement soutenus par l’État chinois, ont maintenant pour objectif de conquérir le marché international et l’Europe en particulier.

OPEP de la data

Cette dernière semble quant à elle coincée dans une vision désuète de l’informatique et de l’Internet. Certes, les bénéficiaires de l’explosion des données seront nombreux en Europe : les opérateurs téléphoniques et les ESN (entreprises de services du numérique) : ils profiteront de cette révolution. Et nous n’oublierons pas les nombreuses start-up qui émergent autour de l’Internet des objets et de l’analyse des data. Mais, ne nous y trompons pas, les seuls et véritables bénéficiaires de l’explosion des données seront ceux qui les posséderont au sein de leurs data-centers ! Les GAFAM et autres BATX créeront-ils, grâce à leurs infrastructures, l’OPEP de la data qui fixera le cours de vos données sur les marchés mondiaux ?

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