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Swarm Robotics : Le De Vinci Innovation Center teste les drones pilotés par la main et les robots de service

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"Swarm robotics" ou robotique en essaim : c'est une discipline encore naissante qui a pour but de mettre au point des robots collaboratifs capables d'accomplir certaines tâches que les robots complexes ne pourraient effectuer seuls. C'est également le dernier terrain de jeu des étudiants du parcours Innovation, Research and Manufacturing au sein du De Vinci Innovation Center.

Dans le cadre de l'espace intitulé "DVIC Swarm Robotics", plusieurs élèves-ingénieurs ESILV ont mis sur pied une plateforme de développement de robotique en essaim, à la fois terrestre et aérienne, qui permet de développer une intelligence artificielle collective des robots. Inspirées par ce qu'on appelle la "sociologie des machines", ces plateformes fonctionnent selon le modèle d'une "chorégraphie" des machines : il s'agit d'un essaim de robots capables de fonctionner en équipe pour résoudre des tâches complexes.

DVIC Drone Lab : drones pilotés par la main, motion capture, cartographie, algorithmes anticollision …

Développé en 2020 dans le cadre de l'espace "swarm robotics, le "DVIC Drone Lab" se présente comme un environnement d'expérimentation pour la robotique : créer des essaims de drones, coordonner les gestes humains et les drones, développer de multiples applications utilisant des mouvements précis des robots. La plateforme de drones est conçue autour de 3 dispositifs qui volent ensemble et qui sont pilotés par la main.
"La main, c'est le principal outil de l'être humain pour contrôler son espace. Quand il s'agit de piloter des drones, la voix peut se porter très mal, les instructions sur un écran dans un environnement 3D, c'est très difficile, il n'y a rien de plus simple que de piloter avec sa main : on peut aussi imaginer un ustensile comme une baguette magique, mais le contrôle par la main permet de simplifier l'interaction entre l'homme et la machine", nous explique Clément Duhart, responsable du De Vinci innovation Center.
Entièrement autonome, le drone peut être piloté à l'aide des commandes gestuelles, grâce à une intelligence artificielle développée par Google, capable de reconnaître les signes effectués par les doigts d'une main à l’aide d’une image vidéo. Grâce à un système de motion capture, qui permet de détecter les drones avec une précision au quart de millimètre, les engins se localisent entre eux. Les étudiants testent plusieurs applications qui permettent la coordination de ces "compagnons".
"Certains d'entre eux travaillent sur les drones eux-mêmes, d'autres travaillent sur les algorithmes anticollision, sur la réalité virtuelle pour faire de la cross-réalité. Cela permet de visualiser ces drones dans un environnement virtuel pour faciliter les entraînements de l'intelligence artificielle dans le système de navigation."
Le tout, dans une démarche de "sociologie des machines" basée sur une  intelligence collective qui ne nécessite pas de direction centrale ou de planification ; c'est une intelligence distribuée.
" L'idée, c'est de pouvoir manipuler des drones volants en vol stationnaire, capables de faire des trajectoires complexes, mais aussi faire collaborer la version un leader et plusieurs suiveurs, selon le modèle du vol en V des oiseaux. Si chaque drone essaie de maintenir une distance avec les drones qui l'entourent, naturellement, la forme de V des oiseaux apparaît."
Grâce aux solutions de cartographie, les drones sont capables d'éviter les collisions.
"L'un des gros problèmes dans la robotique, c'est que le robot soit capable de se situer dans un environnement, et donc, qu'il puisse connaître cet environnement. Cette plateforme s'allie à une plateforme d'intelligence artificielle, basée notamment sur l'apprentissage par renforcement, qui a pour vocation à permettre au robot à fonctionner en collectivité et à cartographier une zone inconnue en 3D et partager une information pour pouvoir naviguer à l'intérieur", précise Clément Duhart.

RANE, une plateforme modulaire au sol conçue pour le travail en équipe

Une autre technologie développée dans le cadre de l'espace "swarm robotics" concerne RANE, une plateforme robotique modulaire à faible coût ayant la capacité de se déplacer en autonomie dans tout les environnements (ville, intérieur, nature) afin de répondre à une grande variété de missions. La plateforme est exploitée dans le cadre du projet start-up Devo, porté par Teddy LECLERCQ et Thomas RAYNAL, étudiants de la promotion 2021, inspirés par les possibilités de la "visual localisation" utilisée dans la livraison de marchandise sur le dernier kilomètre.
"Nous créons une plateforme robotique qui a pour vocation de communiquer avec les autres plateformes de la flotte afin de répondre à différents problèmes", nous explique Thomas Reynal. "Parmi les cas d'usage, on peut noter la logistique du dernier kilomètre, le nettoyage des rues, l'assistance du personnel médical dans les hôpitaux et les EPHAD. Le champ des possibilités est infini, il faut juste adapter le module au client.
Par exemple, en ce qui concerne les soignants, on s'est rendu compte que 30 à 40% de leur temps de travail était consacré au transport et au déplacement des matériels dans tout l'hôpital, ce qui leur fait perdre du temps qui est précieux. Leur apporter 30% de temps en plus, ça pourrait permettre d'améliorer tout le système. Le robot est programmé pour apporter le matériel devant les chambres, à des horaires précis, ce qui permet aux médecins de juste arriver devant la chambre du patient, de prendre le matériel qui est sur la plateforme robotique et prodiguer des soins de façon améliorée." Grâce à ce projet développé au sein du De Vinci Innovation Center, la start-up DEVO pourra développer à terme une cinquantaine de robots qui couvriront de très nombreux marchés, de l'entretien urbain et la surveillance des zones au minage spatial et au bâtiment.

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L’exploration spatiale au féminin, une tribune par Laurène, promo 2019

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Laurène Delsupexhe, ancienne élève de l'ESILV, promo 2019, est l'auteure d'une tribune d'expert parue dans le Journal des Grandes Ecoles. Ingénieure systèmes en astronautique, Laurène est fascinée par la conquête de l'espace et en fait son métier.

Dans cet article publié dans le Monde des grandes écoles, Laurène retrace l’exploration spatiale à travers les femmes astronautes. Tout commence avec le projet Mercury 13, qui avait pour but de sélectionner les premières "Fellow Lady Astronaut Trainees" qui auraient dû partir à la conquête de l'espace.
Laurène est également membre de l'équipage WoMars, qui va effectuer une simulation de mission habitée sur Mars en octobre 2021, dans le désert de l’Utah. Cette base de simulation de la Mars Society américaine se situe à 1300 mètres d’altitude, pas très loin de Hanksville (220 habitants, 20 minutes de voiture), au milieu de « nulle part ».
Son article parle histoire des femmes dans l'espace et représentation des femmes dans le milieu du STEM.

L'exploration spatiale à travers le regard des femmes

1959 : MERCURY 13

Lancé en 1958, le projet Mercury est le premier programme spatial américain. Les sept astronautes sélectionnés, appelés les Mercury 7, traversent des tests physiologiques drainants, menés par Dr. Lovelace. Celui-ci se pencha sur la question des conséquences de vols spatiaux sur le corps féminin. Il sélectionna donc 25 femmes et leur fit subir les mêmes examens physiques qu’aux astronautes. De ces 25, 13 arrivèrent à bout des épreuves. Le programme n’ayant jamais été approuvée par le gouvernement ou la NASA, les Fellow Lady Astronaut Trainees doivent défendre celui-ci devant le Sénat américain. En juillet 1962, des audiences publiques furent menées, sans succès. Le programme prit fin. En 2009, une pneumologue mena une étude dans laquelle elle compara les résultats des tests des Mercury 7 et des Mercury 13. Cette étude révéla qu’en moyenne, les femmes obtenaient de meilleurs résultats, d’autant plus dans les fonctions cardio pulmonaires et dans les examens d’isolation sensorielle.

1963 : UNE FEMME DANS L’ESPACE

Le 16 juin 1963, l’URSS lance sa première femme dans l’espace. La cosmonaute Valentina Tereshkova passa près de trois jours en orbite basse. Quelques années après, Tereshkova rencontra Jerrie Cobb, membre des Mercury 13 et pilote avec plus de 10’000 heures de vol. La cosmonaute fit part de son admiration pour Cobb, puis lui demanda: « We always figured you would be first. What happened? » [3]

1969 : THE EAGLE HAS LANDED

Le 20 juillet 1969, après 4 jours de voyage, les astronautes Armstrong et Aldrin commencent leur descente vers la Lune. A 1800 mètres de la surface, des alarmes se déclenchent. L’AGC (Apollo Guidance Computer) reçoit un surplus d’informations et ne peut pas compléter toutes les tâches demandées. Cependant, grâce à un concept de calcul de priorités, le centre de contrôle de mission put donner le feu vert aux astronautes pour alunir. Ce système de priorité, qui s’avéra crucial à la mission Apollo 11, fut développé par Margaret Hamilton, directrice de l’Apollo Flight Computer Programming au MIT. Mathématicienne de formation, elle édifia les bases de ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Software Engineering et le travail qu’elle mena avec son équipe est considéré comme la fondation de design de logiciel.

1983 : LET’S GO FOR A RIDE

Vingt ans après le vol de Tereshkova, l’astronaute Sally Ride, alors agée de 32 ans, s’envola à bord de la mission STS-7, non sans briser deux records à la fois: elle devint en effet non seulement la première femme américaine à voler, mais aussi la plus jeune astronaute américaine dans l’espace. Ayant divorcé de son mari en 1987 pour vivre avec sa partenaire Tam O’Shaughnessy, certains pourraient même considérer qu’elle brisa un troisième record: celui de la première personne LGBT dans l’espace.

1995 : PILOTAGE DE LA SPACE SHUTTLE

Le 3 février 1995, la fameuse Space Shuttle américaine est lancée pour la 63ème fois. Et pour la première fois, le lanceur est piloté par une femme, Eileen Collins. Le jour du lancement, l’astronaute invita ses modèles d’inspiration : les membres de Mercury 13.

2017 : UNE NOUVELLE GÉNÉRATION D’ASTRONAUTES

En juillet 2017, la NASA sélectionne une nouvelle classe d’astronautes.  Onze personnes sont sélectionnées, dont cinq femmes : du jamais vu ! Pour comparaison, la dernière classe d’astronautes de l’ESA (European Space Agency) est composée de huit personnes, dont une seule femme, l’italienne Samanta Cristoforetti, ancienne pilote de chasse.

2019 : UNE SORTIE EXTRA-VÉHICULAIRE HISTORIQUE

En octobre 2019, les astronautes Christina Koch et Jessica Meir accomplirent le  premier EVA (Extra-Vehicular Activity) intégralement féminin. Quelques mois avant, la NASA avait provoqué un tollé en annulant celui-ci, alors prévu avec Anne McClain and Christina Koch. La raison ? Il n’y avait pas assez de combinaison spatiale à la bonne taille… Mary Golda Ross, ingénieure système amérindienne, Mary W. Jackson, première ingénieure noire de la NASA, Peggy Whitson, première, et seule, femme commandante de l’ISS, ainsi que de nombreuses autres femmes ont aidé à révolutionner le monde du spatial. Pourquoi réécrire l’histoire en s’appliquant à mettre en lumière les femmes? Parce que la représentation de celles-ci dans le monde des STEM (Science, Technology, Engineering, Medicine) est cruciale. Il est important de réaliser tout d’abord que les femmes ont toujours joué un rôle essentiel dans nos plus grands avancements, mais par ailleurs de montrer aux jeunes femmes la richesse d’une carrière dans cette branche de métier et la diversité au sein de celle-ci. Sic Itur Ad Astra!

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Céline et Daniel, promo 2020, deux anciens ESILV embauchés chez Microsoft, mobilisés pour les « Girls in Tech »

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Deux anciens élèves de l'École d'Ingénieurs Léonard de Vinci, un géant mondial de l'informatique et une association qui milite pour l’accès des filles aux métiers d’ingénieurs et de techniciens. Ce sont les principaux acteurs du webinaire "Girls in Tech" organisé par Microsoft & Elles bougent

Ce webinar 100% digital organisé exclusivement pour les étudiantes avait pour but de présenter de multiples métiers du numérique et de leur donner l'opportunité de poser toutes leurs questions à des collaborateurs Microsoft aux profils variés.

Deux alumni sensibles à la diversité des genres dans la tech

Parmi les employés ambassadeurs de l'inclusion des femmes dans le milieu de la tech on retrouvait Céline Carlier et Daniel Copin, alumni du double-diplôme Ingénieur-Manager de l'ESILV,  promotion 2020.   Daniel Copin, promo 2019, customer success account manager chez Microsoft, s'engage aux côtés de Céline Carlier et l'association "Elles bougent", pour la diversité des genres dans les sciences et les technologies. «Il est pour nous essentiel de mener de combats pour la diversité des genres. Nous avons besoin des femmes dans le monde de la tech pour créer une complémentarité et plus généralement pour créer un monde et un environnement qui soit partagé autant par les hommes que par les femmes », a expliqué Daniel. Le webinaire, introduit par l'association Elles bougent et Céline Carlier, customer success manager chez Microsoft s'est déroulé en quatre temps :
  • Table ronde "Être une tech women chez Microsoft"
  • 4 talks autour de 4 métiers : techniques, sales, marketing/communication, technico-sales
  • Quizz diversité & inclusion
  • Recrutements & métiers chez Microsoft

Être une tech woman chez Microsoft

Melissa Sari, Customer Engineer et Katia Gil Guzman, Software Engineer ont animé une table ronde autour des témoignages de 4 collaboratrices Microsoft :
  • Mathilde Gaudefroy, Cloud Solution Architect
  • Pauline Troncy, Customer Engineer
  • Cécile Schuster Customer Success Manager Director
  • Flore Weisz Guibert, Software Engineer Manager
Des métiers qui parlent peu mais qui cherchent à recruter davantage de femmes. Pour Pauline, Aspire customer engineer chez Microsoft, comme pour Mathilde, cloud solution architect, le manque de confiance des jeunes ingénieures peut être un frein dans leur évolution, que ce soit dans le milieu tech ou dans d'autres secteurs.
"J'avais fait des études dans le cybersécurité, un milieu encore très masculin, et cela me faisait très peur, parce que cela avait l'air super challengeant", a expliqué Pauline. "Mon premier conseil, c'est de se faire plaisir et de ne pas avoir peur".
"Se faire confiance", a ajouté Mathilde. "Si on est chez Microsoft, c'est qu'il y a une raison pour laquelle on est là. Il ne faut pas se mettre des barrières. Cela dépend de vous, de croire que ce que vous voulez faire, c'est possible. Faites-vous confiance et croyez en ce que vous aimez faire". Quant aux clichés et stéréotypes concernant la présence des femmes dans les nouvelles technologies, ils ne sont pas à prendre à la légère.
"Il y a des remarques sexistes, et c'est de notre responsabilité, collaborateurs et collaboratrices, soit de rebondir, soit de répondre à ces remarques, ne pas les laisser passer, d'où qu'elles viennent. Pour moi, dans mon expérience, ce que j'ai retrouvé dans d'autres boîtes, mais pas chez Microsoft, c'est les blagues sexistes. Et vous êtes la génération qui va nous aider à changer ça", a affirmé Cécile.
La formation à la prévention des biais de gendre dans la tech est inscrite dans l'ADN de microsoft, selon Flore. "À Microsoft, on forme les gens pour qu'ils cassent leurs clichés, les biais, alors que dans la majorité des entreprises, on se contente d'agir quand il y a un problème". Ce sont les valeurs de l'entreprise qui font la différence au moment de choisir entre plusieurs employeurs, a conclu Cécile. "Quand vous regardez une entreprise qui pourra être votre futur employeur, regardez bien les valeurs qui sont les leurs, si elles correspondent à ce  que vous voulez faire et être". En tant qu'école membre de l'association Elles bougent, l'ESILV s'attache à  susciter l’intérêt des jeunes filles pour les études scientifiques et les vocations vers les carrières d’ingénieurs dans les secteurs touchés par les 9 majeures du cycle ingénieur : informatique, objets connectés et sécurité, ingénierie financière, modélisation et mécanique numérique, énergie et villes durables, actuariat, fintech, data et intelligence artificielle, industrie 4.0, santé biotech.

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Nader, promo 2021 du Bachelor Ingénierie Numérique, en alternance au Ministère des Armées

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Le Bachelor Ingénierie Numérique de l'ESILV répond aux attentes des entreprises sur toutes les composantes du numérique : données, systèmes informatiques, objets connectés. Grâce à sa 3e année en alternance, Nader Narcisse, promo 2021, a réussi à intégrer le Ministère des Armées, en tant qu'ingénieur en informatique au sein de la Direction générale de l'armement (DGA).

Passionné par l'informatique et les nouvelles technologies dès son plus jeune âge, Nader a choisi le Bachelor Ingénierie Numérique de l'ESILV pour son cursus en 3 ans fondé sur une pédagogie "learning by doing", mais aussi pour l'environnement du Pôle Léonard de Vinci. Le campus situé à La Défense, premier quartier d'affaires européen, la vie étudiante et les associations, la transversalité des 3 écoles, l'ESILV, l'EMLV et l'IIM sont des arguments qui lui ont permis de se projeter dans une dynamique similaire aux universités américaines, possible dans l'Hexagone. Retour sur les particularités du Bachelor proposé par l’École d'Ingénieurs du Pôle Léonard de Vinci et les possibilités offertes pour intégrer un service stratégique comme la Direction générale de l'armement du Ministère des Armées.

Choisir le Bachelor Ingénierie Numérique à l'ESILV, c'est choisir l'apprentissage par expérience

J'ai fait mes études aux États-Unis au Lycée International de Los Angeles, et après avoir obtenu mon Bac S j'ai voulu m’inscrire dans une  des grandes écoles d'ingénieurs en France. Je cherchais une école qui est axée sur les projets, qui me donne l'occasion de pratiquer régulièrement ce qu'on apprend, mais aussi une école avec un emplacement avantageux à côté de la Défense et à proximité des entreprises. Je souhaitais aussi une dynamique similaire aux universités américaines et j'ai entendu parler de l'ESILV, une école "campus à l'américaine". De mon plus jeune âge j'ai cette passion pour l'informatique et les nouvelles technologies, j'ai entendu parler du parcours Bachelor et j'ai tout de suite été intéressé par la pédagogie "learning by doing" (l'apprentissage par la pratique). Le Bachelor Ingénierie Numérique propose une formation courte avec un socle solide en informatique et l'opportunité d'être en alternance en 3ème année ce qui m'a amené à choisir le Bachelor car selon moi l'expérience est le meilleur apprentissage. Selon moi, les 5 points forts de l'école et du Bachelor sont les suivants :
  • La Vie associative avec les infrastructures sportives et techniques (Fablab / DaVinciBot / Salle de sport) qui m’a justement permis d’être un membre de DaVinciBot en tant que Chef de projet InMoov le robot humanoïde de DaVinciBot. En 2ème année j'ai pu travailler sur la refonte des différents systèmes électroniques du robot en équipe.  C’est par le biais de ces projets que je prends conscience de l’importance de la donnée. Exploiter les données, les analyser afin de faire ressortir les informations et de les mettre en évidence est un concept auquel je porte intérêt. J’ai pu travailler sur plusieurs aspects du robot notamment sur la partie Intelligence Artificielle.
  • Une transversalité unique entre 3 écoles, qui enrichit nos échanges entre différents  domaines d'expertise, ce qui sera déterminant pour la vie en entreprise.
  • Des projets réalisés tout au long du cursus. Le fait de pratiquer régulièrement ce qu'on apprend c'est important pour nos études et notre apprentissage.
  • Les relations à l'international et les échanges entre les Universités partenaires, l’expérience de l’international offre aux étudiants un regard différent sur la culture, la technologie, la société.
  • Les majeures du cursus ingénieur ESILV, 9 majeures pour se spécialiser dont 7 possibles en alternance.

L'alternance en tant qu'ingénieur en informatique au sein de la DGA, une mission enrichissante

Après avoir fait un stage en deuxième année de Bachelor Ingénierie numérique dans le domaine de la Data Science, j’ai décidé de chercher une alternance qui touche au domaine de la donnée.
Je porte un intérêt sur la donnée mais aussi sur le domaine de la Défense et de l’armement. C’est la raison pour laquelle je suis allé voir les opportunités d’apprentissage du Ministères des Armées. Je me suis rendu sur leur site officiel du Ministère des Armées j’ai vu qu’il y avait une offre au sein du centre de la DGA-MI qui correspondait à ce que je cherchais, j'ai passé les étapes d'entretiens sans problème à distance depuis chez moi.
Le contexte actuel a effectivement rendu la situation plus complexe pour les étudiants et les jeunes professionnels de postuler aux offres mais cela ne m’a pas découragé, j’ai continué mes recherches et j’ai pu obtenir l’offre que je cherchais à la DGA.
Je suis apprenti ingénieur en informatique de SI, mon poste est actuellement à Rennes au sein du S2NA sur le site Direction Générale de l'Armement - Maîtrise de l'information (DGA-MI) qui fait partie d'un des 10 centres de la direction technique de la DGA. DGA Maîtrise de l’information est l’expert technique du ministère des Armées pour les systèmes d’information et de communication, la guerre électronique, les systèmes de missiles et la cyber sécurité.
Les missions du service des systèmes numériques de l’armement (S2NA) de la DGA visent à maîtriser l’infrastructure, l’architecture et la sécurité des systèmes d’information (SI) métiers de la DGA, à conduire des projets de SI de portée nationale, à soutenir les SI DGA, à assurer leur gouvernance et le pilotage de l’informatique scientifique et technique ministérielle. Ces missions s'inscrivent dans la transformation numérique du ministère des Armées et de la DGA.
Ma mission principale est de travailler sur l’exploitation et le paramétrage d'un des systèmes d'information que la DGA utilise au niveau national. J'ai pour mission de fiabiliser les données au sein de ce SI mais aussi de travailler sur son évolution et de participer au déploiement d'une nouvelle solution qui permettra d’avoir une meilleure gestion des données pour faciliter les suivis des informations du SI.
« Avoir le sens de l’état est important ».Il faut avoir conscience de l’environnement unique de la DGA, je travaille au sein d'un environnement avec un fort enjeu de sécurité qui est très riche en information. C’est une expérience passionnante et enrichissante, avoir tant de professionnels techniques expérimentés dans mon domaine d’étude est très formateur. C’est un privilège de pouvoir travailler au sein de la DGA. De nature curieux, je voudrais poursuivre mes études en apprentissage au sein de la DGA.

Mon conseil pour les étudiants cherchant un stage/alternance/contrat de fin d'étude ?

Même en ses temps difficiles, ne rien lâcher, c'est plus compliqué avec la situation actuelle mais il ne faut rien lâcher. Il faut se rappeler que nous sommes tous dans le même contexte sanitaire, il ne faut pas se décourager et il faut garder son objectif en vue, c'est le plus important.

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Comment faire un projet de formation motivé sur Parcoursup ?

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Depuis 2018, les candidats doivent motiver chaque vœu de formation sur Parcoursup, la plateforme d’admission nationale de préinscription en première année de l’enseignement supérieur. Ils doivent ainsi rédiger un « projet de formation motivé », c’est-à-dire un argumentaire précisant leurs motivations, pour chacun des vœux formulés, à compléter sur la plateforme d’ici le 08 avril 2021.

Cette lettre de motivation est en règle générale limitée à 1 500 caractères maximum (espaces inclus), soit une dizaine de lignes, mais certains établissements peuvent demander un texte plus long.
C’est l’un des éléments clés permettant aux établissements d’analyser chaque candidature et de prendre en compte le projet et la motivation de chaque candidat.
La consigne est la suivante : « Exposez les raisons pour lesquelles vous souhaitez être candidat à cette formation et cette spécialité. Décrivez votre projet. Indiquez les raisons qui motivent ce choix d'orientation, les qualités indispensables, vos forces pour réussir, ainsi que vos points faibles. » Voici 5 conseils pour vous aider à réussir cette étape.
  1. Anticiper le travail à fournir et préparez les projets au brouillon dans un premier temps.

Vous pouvez formuler jusqu’à 10 vœux sur Parcoursup mais en tenant compte des sous-vœux pour certaines formations comme les CPGE ou les concours communs d’écoles d’ingénieurs et de commerce, cela peut faire une trentaine de vœux et autant de projets motivés à rédiger. Il est donc fondamental de s’y prendre à l’avance pour ne pas se laisser déborder ! Les vacances de février constituent une bonne période pour s’atteler à la rédaction sur word ou autre logiciel de traitement de texte (en utilisant l’outil Révision / Statistiques pour compter le nombre de caractères). Vous aurez ainsi le temps de bien relire chacun des projets motivés et les faire relire à une personne de votre entourage pour corriger si besoin les fautes d’orthographes, la syntaxe, certaines tournures ou répétitions, avant de copier les versions définitives dans votre dossier Parcoursup.
  1. Avant d’expliquer votre motivation, assurez-vous d’être motivé !

Cela semble évident, mais chaque année, des candidats remplissent leur dossier avec des vœux “par défaut”, faute d’avoir suffisamment pensé à leur orientation postbac. Le fait de demander aux candidats leur motivation les incite à la réflexion. C’est aussi une démarche pédagogique. Votre lettre doit montrer au responsable de la formation ou responsable des admissions que vous n'avez pas rempli les 10 vœux Parcoursup en 5 minutes, que vous avez vraiment lu l'ensemble des descriptifs des formations proposées et que ce choix est vraiment important pour vous. Le responsable de la formation doit sentir que vous êtes fait pour celle-ci, que vous allez vous épanouir spécialement dans son établissement plutôt qu’un autre et que vous ne quitterez pas la formation après quelques mois.
  1. Rédigez un texte personnalisé, court et démontrant votre motivation pour la formation visée:

Il est primordial que ces quelques lignes émanent de vous : bannissez le copier-coller de modèles trouvés sur Internet ou la rédaction par vos parents ! Cela se verra comme le nez au milieu de la figure. La tentation serait aussi de mettre le même texte pour tous ses vœux, c’est à éviter. En revanche, lorsque vous postulez à une même formation dans plusieurs établissements (par exemple, BTS électronique, classe prépa MPSI…), vous pouvez reprendre la partie « présentation de votre projet professionnel » et modifier uniquement la partie sur l’environnement d’études, en montrant en quoi l’établissement est un plus pour y suivre cette formation. Pour les concours communs, un projet motivé est demandé par concours, et non par école. L’objectif est de renforcer votre candidature en donnant un éclairage autre que votre dossier scolaire : profitez de cette lettre de motivation pour aller à l’essentiel et valoriser les éléments demandés qui n’apparaissent pas dans vos bulletins, ni dans la fiche Avenir.
  1. Expliquez votre projet professionnel et votre intérêt pour la formation visée : pourquoi cette formation plutôt qu’une autre ?

Après la formule de politesse d’introduction « Madame, Monsieur », l’idéal est d’attaquer votre présentation avec votre projet professionnel, si vous en avez un. À défaut d’un projet très précis, indiquez en quoi la formation vous permettra de l’affiner et en quoi elle vous plaît. Si vous n’avez pas encore de projet précis, partez des attendus de la formation demandée, et montrez en quoi votre profil correspond à ces prérequis. Vous pourrez préciser les démarches que vous avez faites pour mieux connaître la formation : journées portes ouvertes, rencontres avec des étudiants lors de salons, forums orientation, sites internet, MOOC (cours en ligne), webinaires, etc. Au-delà de la formation, il est important de montrer en quoi l’établissement vous séduit : campus, possibilité de logement, organisation pédagogique, vie associative, etc. Cette partie de votre texte sur l’environnement de travail doit être personnalisée pour chaque vœu.
  1. Valoriser les atouts de votre candidature : qui êtes-vous et en quoi pourrez-vous réussir dans cette formation ?

Présenter les points forts de votre parcours scolaire (surtout dans les matières qui intéressent la formation), votre formation actuelle ainsi que les spécialités et options choisies, les compétences acquises au lycée (par exemple, être délégué de classe montre votre capacité à parler au nom de vos camarades) ou en dehors (engagement associatif, jobs d’été, stages, BAFA, sports, loisirs, etc.) et quelles sont vos qualités qui s'en dégagent : autonomie, relationnel, créativité, responsabilité, travail en équipe, rigueur, challenge, etc.
L’objectif est de lier ces points de personnalité avec la formation visée et les qualités inhérentes pour réussir dans ce domaine. Pensez à mentionner vos séjours linguistiques et voyages à l’étranger pour valoriser votre esprit d’ouverture par exemple.
Si vous avez des points faibles qui pourraient être pénalisant par rapport aux attendus, il est conseillé de les évoquer en les présentant comme des points à développer dans votre profil. Vous pouvez éventuellement indiquer les obstacles rencontrés (accident de parcours, soucis de santé, confinement, etc.). La formule de politesse qui vient conclure le projet de formation motivé doit être courte et simple : « Espérant vivement pouvoir intégrer cette formation à la rentrée prochaine, je vous prie d’agréer mes sincères salutations", ou « cordialement » selon le nombre de caractères restants, avec votre Prénom et NOM en signature. Tant que vous n’avez pas confirmé vos vœux (le 08 avril 2021 au plus tard), vous pouvez modifier vos éléments de candidature, y compris vos projets motivés, dans votre espace Parcoursup. Maintenant que vous avez toutes les clés, vous pouvez rédiger vos projets de formation motivés !

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Le Mayflower autonome, piloté par une IA : une conférence IBM pour la promotion 2022 de l’ESILV

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Le Mayflower a quitté l'Angleterre en 1620 en transportant environ 130 pèlerins de l'Atlantique au Nouveau Monde. Cette année, pour célébrer le 400e anniversaire de cette expédition, un navire 100% autonome suivra le même cap.

Le 14 janvier dernier, l'École d'Ingénieurs du Pôle Léonard de Vinci accueillait Eric Aquaronne, responsable de la stratégie des produits matériels chez IBM, expert en stratégie produit AI, Cloud et sécurité.

Pour la première activité organisée dans le cadre du parrainage IBM, ce spécialiste en intelligence artificielle a accepté l'invitation de l'ESILV d'animer une conférence en ligne autour des technologies autonomes qui équipent le bateau Mayflower Autonomous Ship (MAS).

L'occasion pour les étudiants de la promotion 2022 parrainée par IBM d'approfondir les applications du deep learning, de l'IA hybride, de l'edge computing,  de l'IoT  et du cloud dans l'exploration océanographique et la recherche scientifique.

Du Mayflower de 1620 au Mayflower de 2021

Le Mayflower (ou « Fleur de mai ») a une place célèbre dans l'histoire américaine. Le 21 novembre 1620, les premiers colons européens embarqués sur le navire marchand sont arrivés d’Angleterre à Plymouth, Massachusetts. Le 19 avril 2021, c'est le Mayflower Autonomous Ship qui va partir de Plymouth en Angleterre pour aller à Plymouth dans le Massachusetts (États-Unis).

https://youtu.be/q7wBl3IPg08 Au bord de la version 2.0, pas de capitaine, ni de marins, mais une IA. Alimenté par le cloud d’IBM mais ne dépendant pas du cloud, le "Capitaine AI" sera capable d’éviter les dangers de navigation et de prendre des décisions en mer, avec une connectivité limitée ou nulle. Le Mayflower de 2021 a une mission scientifique : il recueillera des données océanographiques, sur les mammifères marins (entre autres, le comptage des baleines), l'analyse des microplastiques dans l'océan, la cartographie du niveau de la mer… et sera la plateforme de test du ‘Capitaine AI’ basée sur plusieurs briques technologiques IBM.
Le trimaran d’environ 15 mètres de long et 8 de large est entièrement couvert de cellules photovoltaïques pour recharger les batteries et alimenter les moteurs électriques. Autonome en énergie, le bateau est également équipé d’un moteur biodiesel prêt à prendre le relais au cas où il n’y aurait pas assez de soleil pour alimenter la motorisation électrique.
Désigné la "meilleure invention de l'année 2021" par le CES, le Capitaine AI utilise, entre autres, des technologies avancées de :
  • Vision (Deep Learning) développées sur Power9
  • Décision développées sur ODM (Operational Decision Manager)
  • Optimisations développées sur CPLEX/CPO
  • Gestion d'Edges avec RedHat Openshift dans le Cloud, à bord, dans le centre de contrôle
À l’aide de ses six caméras et ses 30 capteurs, il cartographie son environnement chaque seconde, identifie  l'identité des navires croisés et collecte de nombreuses données météorologiques, océanographiques et climatiques pour la recherche.
Grâce aux serveurs à bord du MAS, tout fonctionne en local, sans connexion extérieure. Les données seront envoyées au control center à travers le cloud qui gère, à la fois, l'information scientifique, grand public et les prédictions météo. Grâce aux applications de réalité virtuelle, ceux qui resteront à quai pourront embarquer sur le Mayflower et effectuer la traversée « virtuellement ».
La fondation PROMARE qui opèrera le navire mettra à la disposition du public la plupart des données scientifiques afin de permettre à tous de les analyser et de faire des découvertes.
IBM propose sur son site une série documentaire en 8 parties, qui nous plonge dans la création et dans les prémices du premier voyage d’un navire autonome de grande taille à travers l’Atlantique.
Pour participer au projet MAS, les jeunes ingénieurs doivent connaître les technologies employées et "être capables d'apprendre et d'évoluer". "Pour moi, 50%, c'est la capacité d'utiliser une technologie aujourd'hui et l'autre moitié, la capacité d'apprendre les technologies utiles à ce programme. Il ne s'agit pas seulement de savoir utiliser le deep learning. Il faut vraiment assembler des technologies IA différentes pour arriver aux résultats attendus", a conclu Eric Aquaronne.

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Madalina, promo 2021, en programme Innovation, Research and Manufacturing

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Pour sa dernière année du cycle ingénieur, Madalina Nicolae, promo 2021, a choisi d'intégrer le programme Innovation, Research and Manufacturing (IRM) au sein du centre transdisciplinaire De Vinci Innovation Center.

En tant que future ingénieure, Madalina, étudiante de la majeure Informatique, objets connectés et sécurité, aspire à devenir une "changemaker". Son désir de participer aux changements du monde l'inspire dans ses projets ingénieur. Mêler data science, interfaces homme-machine, matières souples et actives pour proposer de nouvelles façons d'agir et de s'exprimer, c'est possible, grâce au programme Innovation, Research and Manufacturing au sein du De Vinci Innovation Center. Témoignage.

L'ESILV : le juste équilibre entre projets, vie associative, soft skills

Je suis arrivée en France il y a maintenant 8 ans. Alors qu’en Roumanie j’avais choisi une filière plutôt littéraire pour le lycée, en arrivant ici, ça a été le changement à 180° : filière S - SVT spécialité mathématiques. En terminale, au mois d’avril j’étais encore perdue et indécise : école de commerce ou école d’ingénieur, classe préparatoire classique ou intégrée ? Et je me suis posé deux questions :
Qu’est-ce qui suscite mon intérêt au quotidien (la technologie et l’innovation technologique) ? Dans quel milieu est-ce que j'ai envie de vivre mes études  (un environnement qui équilibre apprentissage et développement personnel) ?
Le jour de clôture des listes d’APB, j’ai découvert l’ESILV, une école orientée numérique qui offrait le plus grand nombre de spécialités. Dans ce cadre, ingénieurs, managers et designers construisent ensemble des projets académiques ou associatifs, et le développement personnel est aussi important que celui des compétences. À la fin de ma première année en cycle ingénieur, après des projets nombreux et variés, et deux ans dans les bureaux d’associations étudiantes, je me suis rendu compte que j'étais encore un peu frustrée : je ne participais pas au point que je souhaitais aux changements dont notre monde a besoin. Et apprendre plus que ce que l'on nous enseigne était la meilleure solution.
Essayer de changer quelque chose en comprenant son passé et ses possibilités à venir est, pour moi, la chose la plus responsable que l'on puisse faire. C’est à ce moment que j’ai connu Clément Duhart, directeur du De Vinci Innovation Center (DVIC) : le centre d'expertise transdisciplinaire du Pôle Léonard de Vinci.
Le programme IRM n’existait pas encore. Après une discussion avec celui-ci, sa vision sur le monde de la recherche et de l’éducation, ainsi que sa volonté de proposer un tel programme m’ont convaincu de rejoindre le DVIC. C’était exactement le milieu que je cherchais pour la suite de mes études.

Innovation, Research and Manufacturing, un mixe de design, technologies et business

Le programme “Innovation, Research and Manufacturing” est un cursus à plein temps sur deux ans formant à la gestion et aux transferts technologiques entre la recherche académique, l’innovation et l’industrialisation.
Cette formation se compose d’un ensemble d’enseignements de base en sciences, technologies, design et management mis en application dans différents types de projets transdisciplinaires.
Le programme est accessible aux étudiants de l'ESILV ainsi que de l'IIM. Nous sommes libres de choisir les technologies sur lesquelles nous souhaitons travailler : IA, soft robotics, swarm robotics, virtual & augmented reality, e-textile, soft materials etc.
Le nombre de projets et leur diversité ne tient qu’à notre envie d’apprendre – les compétences des étudiants ne sont pas un obstacle ; elles s'étendent en fonction des besoins du projet, et sont toujours complétées par celle des autres.
En intégrant le programme je m'intéressais au e-textile et aux projets déjà en cours. Jusqu'au mois de décembre 2019 où s'est tenu le workshop de Artem Dementyev, membre récemment diplômé du MIT MediaLab, sur la micro-électronique.

Les projets ingénieur en parcours IRM, un "cadre idéal pour les makers"

J’ai alors commencé à m’intéresser davantage aux circuits flexibles, aux interfaces homme-machine et à la dissimulation technologique. Nous vivons dans une société ou la technologie est omniprésente et pourtant, la seule façon d’interagir avec est à travers des écrans ou généralement des boutons, en utilisant moins de 5% de notre surface corporelle.
À l’aide de mes camarades, j’ai réussi à développer un nouveau processus de prototypage rapide de cartes électroniques flexibles, afin de tester plus rapidement et à moindre coût les projets ayant besoin de cette technologie. Dans nos vêtements ou directement sur la peau, ce type de carte peut devenir une seconde peau rendant l’interaction avec la technologie quasiment invisible et plus naturelle.
Cette année j’ai envie de développer mes compétences en IA et d'intégrer ma plus grande passion – l’art – à mon projet annuel : ce projet consiste donc en une nouvelle plateforme d’art visuel combinant l’électronique, la peinture sur toile et l’intelligence artificielle.
Personnellement je pense que le programme IRM constitue le cadre idéal pour tous les makers, grâce à la grande liberté de développement qu'il offre dans un cadre d'ordinaire très académique.
J’aimerais effectuer mon stage de fin d’études dans un laboratoire d’innovation ou un centre de R&D à l’étranger, idéalement en Asie. Après diplomation je pense que je ferai une thèse liée aux interfaces homme-machine, ou bien je postulerai pour un master dans une université étrangère. Écrivez-nous à dvic@devinci.fr, ou venez directement nous voir au Learning Center et posez-nous toutes vos questions. On accueillera toujours les visiteurs à bras ouverts, dans la limite des contraintes sanitaires du Covid-19.

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L’ESILV, 1re école post-bac, 7e meilleure école d’ingénieurs, selon L’Usine Nouvelle

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Pour la 4e année consécutive, l'ESILV se place dans le top 10 des meilleurs établissements français, tous niveaux d'entrée confondus. L'Usine Nouvelle classe l'ESILV 1re école post-bac et 7e école au classement général parmi les 130 écoles d'ingénieurs référencées pour le classement 2021.

Comment choisir son école d'ingénieurs ? Les classements entrent traditionnellement en compte dans l'orientation des futurs élèves-ingénieurs au moment du choix de l'établissement qui les accueillera, pour trois ou cinq ans d'études. Avec le classement de l'Etudiant et le palmarès proposé par le Figaro, l'édition de l'Usine Nouvelle complète un dispositif qui propose un panorama des écoles d'ingénieurs en France, en admission post-bac ou après une CPGE.
Dans ce classement 2021 des écoles d'ingénieurs françaises, l'ESILV est l'école post-bac n°1, et grimpe d'une place au classement général, à la 7e position.
L’ESILV conforte ainsi sa position dans le top 10 des meilleures écoles d’ingénieurs françaises selon l'Usine Nouvelle, où elle figure depuis 2016.

Le classement 2021 des écoles d'ingénieurs

Le tableau ci dessous un extrait des 25 premières écoles sur les 130 classées. Découvrez le classement complet. Le palmarès 2021 s'appuie sur 4 grands critères  et 15 indicateurs : l'insertion des diplômés sur le marché du travail, l'ouverture à l’international, la recherche et la proximité entreprises, qui vient remplacer l'ancien critère "entrepreneuriat". Les indicateurs pris en considération pour mesurer les critères ont également subi des modifications : l’insertion se compose désormais de trois indicateurs, dont le salaire annuel brut médian a le coefficient le plus élevé. Le critère recherche s'appuie sur 4 critères, dont le “nombre de brevets déposés par l'école sur les trois dernières années". Cette année, pour classer les 130 écoles d'ingénieurs qui ont accepté d'apparaître dans ce palmarès, la rédaction d'Usine Nouvelle a pris en considération, en plus des données de la Commission des Titres d'Ingénieurs (CTI), certaines données récoltées par la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs (CDEFI).

L'ESILV, une école qui agit pour les enjeux environnementaux

Les journalistes de l'Usine Nouvelle soulignent l'importance des questionnements environnementaux dans les écoles d'ingénieurs. L'ESILV fait partie des établissements cités comme exemples de mobilisation pour l'environnement. "Depuis cinq ans, l'ESILV - école d'ingénieurs du pôle Léonard de Vinci - organise durant une semaine un "hackathon du développement durable" auquel participent tous les étudiant", note le journal.
"L'un des chantiers importants est de former les équipes pédagogiques à ces enjeux", souligne Laure Bertrand, directrice soft skills, développement durable et carrières au Pôle Léonard de Vinci, citée par l'Usine Nouvelle.
Le centre d'expertise transdicisplinaire De Vinci Innovation Center est également mentionné dans l'article : un "centre d'innovation" qui crée "des objets et des contenus qui bénéficient aux élèves".

Le classement 2021 comme outil d'aide à l'orientation

"Classer, c’est tenter d’ordonner un monde très varié à l’aide de données normées et sur un nombre d’items limités", indique l'Usine Nouvelle. Conçu comme un classement dynamique, le palmarès 2021 se veut un outil d'"aide à la décision" pour les étudiants comme pour les entreprises. Chacun peut trier les écoles qui les intéressent en fonction des régions, des spécialités, de l’accès en post-bac ou après CPEG, du coût de la scolarité, de la propension à travailler à l’étranger ou de réaliser une thèse par la suite. Le classement permet également de comparer jusqu'à trois écoles sur sept critères différents : pourcentage des filles intégrées, salaire annuel brut, diplômés partis en thèses, diplômés créateurs d'entreprises, doubles-diplômes à l'étranger, emploi en moins de 2 mois, 1er emploi à l'international. Voir le classement 2021 de l'Usine Nouvelle

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« Bitcoin et le désastre français », une tribune de Cyril Grunspan, enseignant-chercheur à l’ESILV

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Un moyen d’échapper au fisc ? De financer le terrorisme ? Bercy se méfie du bitcoin et des cryptomonnaies. Résultat : tandis que les échanges de bitcoins explosent avec plus de 100 millions d’utilisateurs dans le monde, que les transactions en bitcoin dépassent les 10 milliards de dollars échangés par jour, de nombreuses jeunes entreprises positionnées dans l'univers Bitcoin s’interrogent.

Cyril Grunspan, enseignant-chercheur, est le responsable de la majeure Fintech à l'ESILV. Analyse.

L'impact ressenti chez les jeunes Fintech françaises

Certaines ont quitté la France, fuyant une fiscalité et une réglementation défavorables. Beaucoup ont rejoint le canton de Zoug en Suisse, qui accepte désormais qu’on paye ses impôts en cryptomonnaies. Elles sont nombreuses les villes qui cherchent à attirer les jeunes fintechs. Le maire de Miami affirme par exemple « travailler jour et nuit » pour que sa ville se transforme en paradis de la « crypto-innovation ».
Celles qui restent en France, survivent malgré tout grâce à de récentes levées de fonds et du cours élevé du bitcoin. Pour ne citer qu'un exemple, Paymium, était l'une des toutes premières plateformes d'échange au monde permettant l'achat de bitcoin.
Mais malgré sa croissance prometteuse, elle n'a jusqu’à présent jamais pu atteindre les sommets de Kraken ou Binance (l’une est américaine, l’autre chinoise basée à Hong-Kong) pourtant venus bien après. La faute aux banques qui interdisaient tout transfert vers Paymium ?
C'est malheureusement encore le cas pour certaines banques. Mais le problème est ailleurs. Ainsi, à ce jour, Paymium qui a pourtant démontré sa solidité depuis 10 ans d’existence ne possède pas encore le fameux agrément PSAN (prestataire de service d'actifs numériques) !
De nombreux acteurs se sont regroupés dans une association, l'ADAN qui s'époumone à expliquer l'intérêt de développer un écosystème en France. Mais force est de constater qu'elle est peu écoutée et que les lenteurs viennent de l’administration d’Etat.

« La blockchain, c'est bien ; le bitcoin, c'est mal »

Malgré les  espoirs suscités par la loi PACTE du 22 mai 2019, et du décret du 21 novembre 2019, une avocate, Michelle Abraham, notait dans un article paru sur le net en décembre 2019 que « le diable se cachait dans les détails » et que le décret risquait de ne pas faire que des heureux.
Un article tout récent d’une étudiante en master 2, reprenant des points de vue universitaires, note que les nouvelles contraintes imposées par l’ordonnance du 9 décembre 2020 rendront  entre autres  impossible le fonctionnement des plateformes d’échange de « crypto à crypto » qui n’utilisent pas l’euro.
A cause d’un renforcement des mesures d’identification, l’accès à ces plateformes sera concrètement impossible en dehors de la zone SEPA (qui correspond à une zone euro élargie). Pourtant le gouvernement souhaite rendre la place de Paris plus attractive et plus compétitive sur le plan financier !
La position de la France est alignée sur celle de la BCE. Elle peut être résumée par la formule : « La blockchain, c'est bien ; le bitcoin, c'est mal ». Autrement dit, la blockchain serait une découverte technologique intéressante et prometteuse tandis que le Bitcoin n'apporterait essentiellement que de la spéculation, serait utilisé par les terroristes  et contribuerait à détruire la planète.
Nos gouvernants reprennent inlassablement le même discours fabriqué en 2014 par les principales banques d'investissement américaines au moment de la création de l'association R3-CEV et qui promettait de reprendre à son profit la « technologie blockchain » (différentes idées avaient alors été proposées comme une éventuelle transformation du marché interbancaire).

Le revirement des banques américaines et des assureurs voulant diversifier leur patrimoine

Que l’association R3-CEV soit depuis en perte de vitesse en raison des défections notables de Goldman-Sachs et de JP Morgan n'y change rien. Car depuis, sans le clamer trop fort, les banques américaines ont changé d'avis sur le sujet.
C’est ainsi qu’en 2016, Jamie Dimon, PDG de JP Morgan qualifiait le bitcoin « d’escroquerie ». Mais
il dit aujourd'hui "regretter" ses propos et envisage détenir des crypto-actifs. L'autre Morgan- Morgan Stanley- a lui, déjà franchi le rubicon avec l'acquisition de 10% des parts d'une entreprise  (Microstrategy) connue pour détenir l’équivalent de plusieurs milliards de dollars en bitcoins.
Les exemples ne manquent pas pour illustrer ce changement. Même les assureurs tel MassMutual aux Etats-Unis, acquièrent des bitcoins pour l'équivalent de centaines de millions de dollars. Tous achètent désormais des cryptomonnaies pour diversifier leur portefeuille et n'hésitent plus à recruter des experts du sujet et créer des « desks » de cryptomonnaies. Le Bitcoin ne fait plus peur. Ainsi Paypal propose maintenant à ses clients d'acquérir un clone du bitcoin (c'est-à-dire un actif qui reproduit plus ou moins son cours).

La blockchain n’a guère eu de succès que liée au bitcoin

La blockchain n'est pourtant pas une nouveauté technologique. Le concept date des travaux des cryptographes américains Stuart Haber et Scott Stornetta dans les années 90. Ils s'agissait alors de réfléchir au fonctionnement d'un institut de dépôt qui délivrerait à la chaîne des certificats susceptibles de prouver par eux-mêmes l'antériorité d'une découverte par rapport à une autre.
Pour cela, les chercheurs ont imaginé le regroupement de données dans des blocs enchaînés cryptographiquement les uns aux autres. Mais cette découverte n'a pas eu le succès escompté, car de fait, il existe d'autres solutions aujourd'hui plus pratiques.
Dans l'euphorie des multiples conférences blockchain de 2016-2017, beaucoup d'acteurs ont voulu mettre en pratique l'idée d'Haber et Stornetta (sans du reste savoir qu’elle venait d’eux). Mais tous ces projets ont échoué : tous les projets de blockchains privées sont passés à la trappe.
A ma connaissance, si on écarte quelques tentatives de coups médiatiques, aucun de ces projets n'a eu de suite. Qui y croit encore aujourd'hui à part nos dirigeants ?
En vérité, c'est dans le contexte du bitcoin et de crypto-réseaux publics que la « blockchain » se révèle être une solution pratique avec une bonne raison pour l'utiliser :  la décentralisation. C'est-à-dire l'idée qu'aucun acteur ne joue de rôle prépondérant dans un réseau monétaire et puisse truquer l'histoire des transactions ainsi que la masse monétaire.

Le bitcoin, prouesse technologique, incomprise de nos dirigeants faute de scientifiques

Le bitcoin est une réussite technologique remarquable basée sur des résultats mathématiques non triviaux pour le novice. C’est un chef-d’œuvre qui établit un lien entre sécurité informatique et théorie des probabilités. On le doit à l’utilisation astucieuse et répétée de « preuves de travail ».
Mais cette vérité n'est manifestement pas recevable pour nos dirigeants. Et comment pourrait-il en être autrement alors que la plupart des conseillers et fonctionnaires n'ont pas reçu la formation nécessaire et semblent ne pas vouloir faire confiance aux scientifiques.
La plupart de nos élites sont des énarques, c'est-à-dire des sophistes sélectionnés pour leur capacité à rédiger rapidement des discours cohérents sans rentrer dans les détails techniques. En fait, nos dirigeants ne cherchent même pas à comprendre. Ils s’accrochent à un modèle où les banques sont au centre de l’activité économique et tout ce qui pourrait remettre en cause le système bancaire est a priori dangereux pour l’intérêt national.
Ainsi, la France est toujours fière d’être le pays au monde possédant le plus de banques d’investissement systémiques supposées financer l’économie…. Ils ne voient pas que ce modèle a échoué. Leur monde est en perdition et les banques, comme les dinosaures sont condamnées à l’extinction sauf peut-être si elles changent radicalement de nature et de fonction.
Quant aux arguments « pollution » et « terrorisme », finissons-en. A ma connaissance, aucune nouvelle infrastructure majeure polluante ou dégradant l’environnement n'a été créée spécifiquement pour extraire des bitcoins. Pour l’essentiel, les mineurs ne font que se greffer à une industrie existante et profitent d'un trop plein de production électrique. Parfois, le minage de cryptomonnaies peut accompagner le développement de barrages hydrauliques par exemple en les rendant rentables. De tels projets existent en Afrique et apportent de l'électricité à des villages reculés. Concernant le terrorisme, tous les rapports d'Interpol démontrent que le dollar est l'argent du crime.

OÙ VA BITCOIN ?

La résistance de nos gouvernants semble d’un autre âge. Des milliers de développeurs font progresser les mécanismes qui régissent le bitcoin. Tous ses « défauts » originels sont en passe d'être corrigés.

Des milliers de développeurs font progresser le bitcoin et étendent son champ d’application

Le Bitcoin n'était qu'une cryptomonnaie pseudonyme et transparente qui permettait par regroupement de retracer l'histoire passée des bitcoins (ou des fractions de bitcoin) passant de mains en mains. Certes grâce à l’examen du registre du Bitcoin, le 30 septembre 2020, 29 personnes ont été interpellées en France, suspectées d’alimenter un réseau de djihadistes à l’aide de coupons prépayés en Bitcoin.
Mais bientôt, ce travail sera beaucoup plus compliqué. Des solutions déjà opérationnelles comme Coinjoin permettent de brouiller les pistes. Taproot, une mise à jour de Bitcoin va bientôt permettre de rendre toutes les transactions indiscernables, qu'elles soient compliquées ou non.
On progresse vers plus de confidentialité des transactions pour protéger la vie privée des utilisateurs et pour que le bitcoin devienne véritablement une monnaie fongible. A terme, on aimerait faire appel à une cryptographie basée sur des preuves à divulgation nulle pour encore plus de confidentialité mais ce n’est pas encore possible aujourd’hui même si des projets existent. Le bitcoin était limité en terme de débit de transactions à cause de ses paramètres fondamentaux (temps de minage interblocs, taille des blocs). Ce n'est plus un problème. De toute manière, les frais de transaction sont devenus beaucoup trop élevés sur Bitcoin. L'activité se déplace vers le « Lightning Network », une surcouche du réseau Bitcoin basée sur la possibilité de composer hors chaine des canaux de paiements entre utilisateurs. Ce nouveau réseau qui hérite de la sécurité de l'ancien a des possibilités incomparables : frais très faibles et débit d’au moins plusieurs dizaines voire centaines de milliers de transactions à la seconde, bien supérieurs à ce qu'offre aujourd'hui Visa par exemple.

L’émergence des  « sidechains ». Bref le bitcoin est en pleine croissance

Il y a aussi les « sidechains », des réseaux parallèles qui possèdent une frontière avec le réseau Bitcoin. Leur seul défaut est de ne pas être totalement décentralisés mais aux mains de fédérations d'acteurs de l'écosystème Bitcoin (des start-ups et des plateformes d'échange). C'est aujourd'hui le prix à payer pour étendre simplement les possibilités de Bitcoin avec des langages de programmation plus élaborés pour rédiger des « smart-contracts » sur le modèle d'Ethereum.
Bien qu'on n'en soit qu'au balbutiement aujourd'hui, ces « sidechains » permettent ainsi de reproduire le succès de la DeFi (finance décentralisée) observé récemment sur Ethereum avec différents mécanismes parfois nouveaux.
C’est le cas de ces plateformes d'échanges décentralisées reposant sur des teneurs de marché automatiques (Automated Market Maker) qui fonctionnent grâce à l'apport de liquidités et offrent aussi des jetons de gouvernance qui ont une valeur de marché. Le lien avec la finance traditionnelle se fait avec des « stable-coins », des cryptomonnaies reproduisant fidèlement le cours du dollar (à ma connaissance, l’euro n’est actuellement que faiblement représenté). Les utilisateurs peuvent ainsi naturellement faire fructifier leur argent en le plaçant de manière sans risque dans des « pools » de liquidité plutôt qu'en le conservant sans rien faire dans des portefeuilles électroniques. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne direction pour Bitcoin qui n'a pas été conçu pour offrir  « la finance de marché pour tous » mais c'est un fait. Bref, le Bitcoin a douze ans et est en pleine croissance.

Plus on l’attaque, plus il se renforce. Mieux vaudrait pour nos politiques tirer parti du bitcoin

L'avenir du bitcoin n'est pas forcément tout rose non plus. A côté de difficultés techniques, sa gouvernance n'est pas simple - et heureusement. Elle est essentiellement répartie entre les utilisateurs et les mineurs.
Le rôle des développeurs de Bitcoin Core a été largement surévalué. Pour preuve, les dernières mises à jour ont mis du temps à voir le jour. Demander l'adhésion de 95% des mineurs pour une modification mineure du protocole comme c'est le cas aujourd'hui entraîne des lenteurs.
Insistons sur ce point. Mises à part quelques corrections nécessaires, la plupart des modifications du code source n'a été qu'une suite de « soft forks », ce qui démontre la fidélité au projet initial de Satoshi Nakamoto : à chaque fois, on n'a fait que renforcer des règles existantes. Le Bitcoin doit aussi s'attendre à une réglementation de plus en plus hostile dans certains pays. En tout cas, c'est apparemment la voie choisie par la France, chose pourtant inutile car Bitcoin est réellement décentralisé.

La leçon d'internet : dompter l'indomptable

Il n’y a pas de maillon faible, pas de fondation par où l’attaquer. On ne peut pas l'interdire. Parfois, on se croirait revenu au début d’internet avec des journaux français et des hommes politiques qui se focalisent sur ses dangers plus que sur ses opportunités.
Nicolas Sarkozy croyait-il vraiment tel don Quichotte pouvoir « civiliser » internet ? Il était déjà trop tard pour le faire – la faute à ses prédécesseurs, incapables de trouver des soutiens dans une Europe divisée et trop passifs face aux Américains dans des discussions commerciales concernant la mondialisation alors en construction.
De fait, toutes les tentatives françaises bien trop tardives de régulation ont échoué. Et au final, la gouvernance d’internet est passée dans les mains de géants américains qui marchandent nos données personnelles et en savent probablement plus sur nous que la Stasi en son temps en Allemagne de l’Est.
Avec le bitcoin et les cryptomonnaies, nous risquons de reproduire les mêmes erreurs. « Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter » nous avertit pourtant le philosophe.
Notons que cette voie répressive choisie par la France est loin de faire l’unanimité dans le monde. Stimulés par la croyance en l’innovation qui le caractérise, le monde anglo-saxon semble plutôt vouloir « laisser-faire ».
Le futur homologue américain du Président de l’Autorité de Régulation des Marchés Financiers est du reste un connaisseur et paraît favorable au bitcoin. N’a-t-il pas donné des cours sur le sujet au MIT ?
Récemment nommée secrétaire du trésor après avoir dirigé la FED,  Janet Yellen tient également un autre discours que son homologue français quand elle souligne les avantages des cryptomonnaies, « susceptibles d’améliorer l’efficacité du système financier ». En vérité, au lieu de poursuivre une chimère (« détacher la blockchain de Bitcoin ») comme le souhaite Jean-Claude Trichet, nos responsables politiques feraient mieux de réfléchir à vivre en harmonie avec Bitcoin qui est là pour durer.

Pourquoi pas un euro numérique sur une sidechain du Bitcoin ?

Je leur suggère pour ma part de créer un euro numérique sur une « sidechain » du Bitcoin. Évidemment, je ne serai pas entendu. Pas plus que je ne l'ai été il y a plusieurs années quand j'ai suggéré à un haut fonctionnaire de ministère de l'économie rencontré par hasard de se lancer dans une politique de minage de cryptomonnaies en profitant de nos centrales nucléaires. Je crois qu'il m'a pris pour un fou. Pourtant, L’État aurait pu gagner des milliards d'euros. Largement de quoi financer un centre de recherche en cryptomonnaies comme il en existe partout dans le monde sauf en France. Là encore, j'ai eu l'occasion d'en réclamer l'existence. En vain.

Postface :  lecture des mémoires de Pierre-Louis Lions

Je voulais arrêter mon article ici mais voilà que je viens de finir "Dans la tête d’un mathématicien" de Pierre-Louis Lions, professeur au Collège de France - un ouvrage qui se lit comme des mémoires. Sa lecture rentre parfois en résonance avec certains sujets évoqués ici. Parler dans le vide à des pouvoirs publics bornés, face à des interlocuteurs qui n’ont aucune formation scientifique sérieuse semble être monnaie courante hélas. Je recopie deux passages éclairants.
« Depuis le début de ma carrière, et encore davantage après la médaille Fields, j’ai participé à des dizaines de comités, commissions et autres réunions technico-politiques ayant pour thème l’enseignement supérieur et la meilleure manière de le réformer.
Quarante ans passés à proposer des voies d’amélioration, des pistes de réflexion, des idées d’expérimentations. J’accompagnais toujours mes arguments de données chiffrées ou d’exemples piochés à l’étranger pour ne pas m’entendre dire « ce n’est pas faisable » et autres réactions disqualifiantes.
Bilan ? Zéro. Aucune de mes propositions n’a été suivie par aucun gouvernement, de droite comme de gauche. Je me suis époumoné en pure perte ».
Puis dans un ultime chapitre où il évoque la crise sanitaire et s’énerve « (le mot est faible) devant les inepties, voire les mensonges, des membres du gouvernement ou de responsables de la santé publique », il réaffirme la nécessité pour la France d’« écouter des scientifiques […] des vrais scientifiques, des chercheurs, pas des responsables ou gestionnaires de la science dont les contributions de recherche sont lointaines, voire inexistantes »… La France n’a pas su produire un vaccin contre le Covid, elle a bradé son industrie, elle a auto-détruit son système éducatif, elle a raté le tournant d’internet, et manifestement, voilà maintenant que par idéologie, elle râle et gesticule en refusant d’admettre la révolution des cryptomonnaies et ses opportunités. Pourra-t-elle enfin entendre la voix de personnes sérieuses comme Pierre-Louis Lions ? Est-ce un hasard si son dernier article porte sur… le Bitcoin ?

L’article « Bitcoin et le désastre français », une tribune de Cyril Grunspan, enseignant-chercheur à l’ESILV est apparu en premier sur Ecole d'Ingénieurs Paris-La Défense ESILV.

Francesco Salvarani, élu membre correspondant de l’Académie Nationale Virgilienne

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Francesco Salvarani, enseignant à l’ESILV et membre du De Vinci Research Center, vient d’être élu membre correspondent de l’Académie nationale virgilienne de sciences, lettres et arts. L'Accademia Nazionale Virgiliana di Scienze Lettere ed Arti est une institution savante italienne prestigieuse, qui compte des scientifiques de renom, entre autres le prix Nobel pour la physique Carlo Rubbia.

Enseignant en mathématique à l'ESILV, docteur et titulaire d'une HDR (habilitation à diriger des recherches) en mathématiques, Francesco Salvarani est membre du Modeling Group au sein du De Vinci Research Center, le centre de  recherche transversale du Pôle Léonard de Vinci. Expert reconnu en théorie cinétique, Francesco Salvarani a été nommé membre correspondent au sein de la classe des Sciences Mathématiques de l'Accademia Nazionale Virgiliana di Scienze Lettere ed Arti.
L’Académie nationale virgilienne de sciences, lettres et arts est une institution scientifique italienne, créée en 1768 par l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche pour rassembler l’élite intellectuelle des territoires de la maison des Habsbourg en Italie.
Exemple typique d’institution de l’âge des Lumières, l’académie est composée de membres élus par les académiciens eux-mêmes, sans influence extérieure, ayant comme objectif de contribuer à la production et à la diffusion du savoir dans toutes les disciplines. Des scientifiques de renom font partie de l’Académie nationale virgilienne, parmi eux le prix Nobel pour la physique Carlo Rubbia.

Les spécificités de l'Académie nationale virgilienne

"L’Académie nationale virgilienne est un lieu de réflexion sur les grands enjeux de notre société", explique Francesco Salvarani. "Elle est composée de trois classes : la classe des Lettres et arts, la classe des Sciences morales et la classe des Sciences mathématiques, physiques et naturelles. Cette interdisciplinarité permet de tisser des liens entre chercheurs provenant d’horizons culturels très différents et complémentaires et de mieux comprendre l’universalité de la recherche. La mise en commun de points de vue différents, d’approches et de sensibilités différentes permet de synthétiser une vision complète sur les problématiques du 21e siècle. L’Académie est indépendante de tout pouvoir politique, économique et social : cette indépendance lui permet de contribuer activement au progrès scientifique et au partage de la science." Les membres de l'académie sont élus à vie, à l'issue d'un processus d'élection rigoureux. "Les membres correspondants sont choisis parmi des savants de grande valeur", précise le statut de l'Académie nationale virgilienne. "Cette élection est pour moi un grand encouragement à intensifier mon activité scientifique avec une attention particulière aux retombées de mon travail de recherche dans la société", a souligné Francesco Salvarani.

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Comment améliorer son anglais en école d’ingénieurs

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Pas moyen d’y échapper… La maîtrise de l’anglais compte parmi les conditions de délivrance du diplôme d’ingénieur imposées par la Commission des titres d’ingénieur (CTI).

Dans un environnement professionnel de plus en plus internationalisé, savoir communiquer en anglais fait, en effet, partie des compétences incontournables de l’ingénieur du XXIe siècle pour participer à des projets internationaux, exporter des technologies et des savoir-faire, échanger avec des clients, fournisseurs, partenaires étrangers… Quel est le niveau attendu et comment améliorer son anglais pour obtenir son diplôme d’ingénieur ?

Un bon niveau d’anglais requis pour obtenir son diplôme d’ingénieur

L’apprentissage de l’anglais est obligatoire dans toutes les écoles d'ingénieurs. En effet, pour obtenir le diplôme, les étudiants doivent valider un niveau certifié par un organisme extérieur.
La CTI recommande un niveau au moins équivalent à C1 pour les futurs ingénieurs. Elle stipule qu’aucun diplôme ne saurait être délivré sans un niveau minimum B2 pour la plupart de filières d’enseignement.
C’est le cas pour les diplômes d’état, les diplômes des grandes écoles et ceux de l’alternance. La CTI exige, d’autre part, que cette certification en anglais soit délivrée par un organisme extérieur à l’école, dûment reconnu. La plupart des écoles d’ingénieurs s’appuient ainsi sur le TOEIC (Test of English for International Communication) pour certifier le niveau d’anglais exigé par le diplôme, avec un score de 785 généralement exigé (qui peut varier d’une école à l’autre).

Profiter des cours et de toutes les opportunités possibles

Obtenir le niveau requis peut sembler difficile pour certains élèves, peu à l’aise avec la langue de Shakespeare au lycée par exemple. Pas d’inquiétude ! Dans les écoles d’ingénieurs, les cours d’anglais sont organisés en petit groupe et par niveau afin d’optimiser les conditions d’apprentissage. Grâce à des moyens pédagogiques modernes, l’enseignement est adapté pour que les élèves progressent autant à l’écrit qu’à l’oral.
Au-delà des cours d’anglais, certaines écoles proposent des enseignements technologiques et scientifiques en langue anglaise, voire des filières ou majeures avec une majorité ou totalité des cours en anglais.Un bon moyen de s’immerger dans un bain anglophone sans quitter France !
Par ailleurs, l'ouverture des écoles aux étudiants étrangers et l'intervention de professeurs issus d'universités partenaires favorisent les échanges en anglais, à condition d’oser parler, en dépassant parfois certaines croyances limitantes du type « je suis nul en anglais ». Car pour progresser, il est important de saisir toutes les occasions de pratiquer l’anglais. Regarder ses séries préférées en VO sous-titrée en anglais, écouter de la musique en anglais avec les paroles qui s’affichent sur son smartphone permettent d’améliorer rapidement sa compréhension orale. Il existe également des applications d’apprentissage (Duolingo, Babel, Memrise…) très utiles pour progresser dans sa pratique grâce à des exercices adaptés à son niveau initial. Digiteam de Vinci, l'association digitale du Pôle Léonard de Vinci, dévoile un tips pour apprendre facilement l'anglais. Améliorer son anglais grâce aux extensions Netflix https://youtu.be/490zU19pRoE

Partir en stage ou séjour d’études dans un pays anglophone

Évidemment, l’immersion dans un pays anglophone reste le meilleur moyen de bien maîtriser l’anglais, en s’éloignant de sa langue maternelle. C’est pourquoi les écoles d’ingénieurs incluent dans leur cursus une expérience à l'étranger de 4 mois à 1 an. Cette expatriation peut être intégrée dans la scolarité, sous la forme de stage en entreprise et/ou de séjour d'études. Il est également possible de suivre un double diplôme pour obtenir le diplôme de son école d'origine et celui d'une école partenaire à l'étranger, moyennant parfois un allongement de la durée du cursus. Ces expériences enrichissantes permettent d’obtenir le niveau « fluent » recherché par les entreprises et peuvent faire la différence sur un CV d’ingénieur jeune diplômé pour accrocher l’intérêt des recruteurs.

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Projets d’ingénieurs à l’ESILV : le showroom online de la promotion 2021

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Projets ingénieurs ESILV

Les projets d'ingénieurs sont au coeur de la pédagogie à l'ESILV. Les deux dernières années du cycle ingénieur permettent aux étudiants de se lancer dans des challenges proposés par des startups, grands groupes et associations techniques en école d'ingénieurs.

Lors du dernier showroom, la promotion 2021 a présenté les projets conçus en 5e année du cycle ingénieur. C'est jeudi dernier 28 janvier, que les élèves-ingénieurs de l'ESILV ont pour la première fois abandonné Rue Basse du Pôle Léonard de Vinci pour passér en 100% virtuel, grâce au logiciel d'ExpoPolis, une solution de salon virtuel gratuit. Projets d'ingénieurs : le showroom de la promotion 2021 Tous ceux qui souhaitent comprendre et maîtriser les technologies en école d'ingénieurs pouvaient se rendre sur un site internet qui faisait office de showroom virtuel, pour découvrir les 68 projets des équipes d'année 5.

PI²5 : des projets réels en collaboration avec les entreprises

En année 5, les projets sont proposés par un « partenaire » : entreprise, association, laboratoire de recherche. Les étudiants ont la possibilité de réaliser en équipe un projet d’envergure qui leur tient à cœur. Les projets de la promotion 2021 font appel aux compétences portées par les 9 majeures du cycle ingénieur : informatique, objets connectés et sécurité, ingénierie financière, modélisation et mécanique numérique, énergie et villes durables, actuariat, fintech, data et intelligence artificielle, industrie 4.0, santé biotech.

L'édition 2021 a mis en avant 17 secteurs : industrie agroalimentaire, biens de consommation, santé et science, transports, grosses industries, infrastructure et services… Parmi les projets présentés lors du showroom de l'année 5 de la promotion 2021, on peut citer plusieurs partenariats avec des entreprises et organisation comme Microsoft, Capgemini, De Vinci Innovation Center...

Fraude en assurance santé

"Notre projet consiste à identifier et détecter les mécanismes de fraude en assurance santé, dont les enjeux sont forts étant donnés la somme des montants concernés." https://youtu.be/touZTLERDCk Nous avons travaillé selon deux axes : d’une part, l’identification de scenarios de fraudes a été nécessaire, principalement en observant divers documents de santé et en déterminant les informations qui pourraient être modifiées. D’autre part, nous avons développé́ un programme en Python afin de détecter toutes ces éventuelles anomalies, à l’aide de techniques de traitement d’image, de reconnaissance optique de caractères (OCR) ainsi que d’algorithmie." Parmi les compétences mobilisées dans le cadre de ce projet, on peut citer : l'asset Management, la gestion d'actifs, la méthode Markowitz, etc.

Interface cognitive pour les personnes LIS

"L’objectif est de créer une interface permettant d'améliorer la communication des personnes LIS. Les personnes LIS sont atteintes, à la suite d’un accident vasculaire cérébral, d’un handicap moteur. Ce handicap entraîne une tétraplégie et une incapacité à communiquer verbalement. Leur unique moyen de communication est le mouvement oculaire et le clignement des yeux. Les solutions de communication actuelles qui aident les personnes LIS sont trop lentes et trop rébarbatives. Notre solution, quant à elle, couplé à de l'IA permet de fluidifier les échanges des personnes LIS en générant du contenu conversationnel. Cette solution s'articule autour d'une interface utilisateur couplé avec deux IA. https://youtu.be/H3h23GPTckI Une première permettant de générer des fins de phrases à partir d’un début de phrase. Une deuxième permettant de générer des propositions de réponses face aux questionnements ou interactions avec l'utilisateur." Ce projet aborde des compétences liées à l'IA et des technologies développées par Microsoft, speech to text, text to speech...

Bras robotique sensible

"Notre projet consiste à créer un bras robotique sensible en partenariat avec le DVIC. Le but est de pouvoir fixer une peau artificielle sur un bras robotique. Cette peau artificielle, procédé utilisé par le DVIC, est composée de couches de silicone ainsi que d’une grille de fils électriques qui permettent de ressentir les pressions apposées dessus. https://youtu.be/5dsPlF9TdSg Le bras robotique permettra donc une application de cette peau dans le futur. Il pourra réagir aux pressions d’un utilisateur (détection d’intention)."

LéoFly : Fusex, Smartwing, Soufflerie, Perseus

LéoFly est l’association d'aéronautique et d'aérospatiale du Pôle Universitaire Léonard de Vinci. C’est en 2015 que l’association voit le jour, à l’issue d’un projet de troisième année d’élèves ingénieurs. L’association a pour objectif de faire découvrir l’aéronautique et l’aérospatial aux élèves des trois écoles du campus car ces domaines qui touchent en premier lieu à l’ingénierie impliquent bien d’autres secteurs dans les entreprises parmi lesquels on retrouve le management et la communication. Elle se compose d’une centaine de membres dans un cadre extra-scolaire mais aussi, pour certains, dans le cadre des projets obligatoires annuels du cursus des élèves ingénieurs. https://youtu.be/q3799uMjl3c Les projets menés par l’association sont souvent reconduits sur plusieurs années pour permettre la réalisation de projets ambitieux. Certains sont réalisés en partenariat avec le CNES (Centre National des Études Spatiales) dans le cadre du macro-projet PERSEUS (Projet Étudiant de Recherche Spatiale Européen Universitaire Scientifique) comme les projets de recherche MINI-APTERROS, ROAR et SERA-IV, ou sous sa supervision comme la campagne nationale de lancement de fusées C’Space (conception, fabrication puis lancement de fusées expérimentales). Des projets internes sont aussi entrepris tels que la réalisation d’un simulateur de vol et la conception et la fabrication d’une aile volante autonome. Retrouvez tous les Projets d’Innovation Industrielle.

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Modélisation pour la fabrication additive : le parcours Recherche de Joyce, promo 2022

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Modélisation pour la fabrication additive

La Journée internationale des femmes et des filles de science est célébrée chaque année le 11 février. À cette occasion, zoom sur un parcours féminin de Recherche au sein de l'ESILV et du De Vinci Research Center : Joyce, promo 2022, auteure d'une thèse de recherche spécialisée dans la modélisation du procédé de fabrication additive.

L'UNESCO et ONU-Femmes célèbrent chaque année, le 11 février, la Journée internationale des femmes et des filles de science. Cette journée a pour but de promouvoir l'accès et la participation des femmes et des filles à la science. C'est également l'occasion de rappeler que les femmes et les filles jouent un rôle essentiel dans la communauté scientifique et technologique et que leur participation doit être renforcée. Joyce, promo 2022, élève-ingénieure dans la majeure Modélisation et mécanique numérique, fait partie de cette communauté de femmes actives dans les domaines scientifiques. Témoignage.

Le choix d'une école d'ingénieurs généraliste

Au lycée, j’ai fait une filière scientifique avec spécialité mathématiques. Cette filière me correspondait très bien car je souhaitais continuer mes études dans le domaine scientifique. J’ai obtenu mon baccalauréat avec mention très bien. Dès le début du lycée, l’idée d’intégrer une école d’ingénieurs devenait très présente et à l’issue de ma filière, je pouvais poursuivre mes études dans le domaine que je souhaitais. En terminale, nous devions faire un choix pour notre prochaine année en étude supérieures. A ce moment-là, je savais que je voulais intégrer une école d’ingénieurs post-bac car la formation nous permet d’acquérir des compétences pour un futur métier d’ingénieur ouvert à la société et aux enjeux. Après plusieurs portes ouvertes, forum étudiant, mon choix d’école s’est dirigé vers une école généraliste. J’étais curieuse de découvrir les différentes thématiques abordées dans une formation d’ingénieur : l’informatique, la physique, les projets...
L’ESILV permet de choisir sa majeure en 4e et nous offre une grande formation des différents domaines de l’ingénierie. Ce qui m’a également plu, ce sont les projets de groupe et les formations de soft skills qui sont indispensables pour le métier d’ingénieur.
Suite à mes 3 premières années généralistes, j’ai choisi la majeure Mécanique numérique et modélisation (MNM) pour le master. Mon choix s’est dirigé vers cette majeure car je suis intéressée par le domaine de la conception dans le domaine mécanique (packaging, pièces, aéronautique). Je souhaitais acquérir des notions dans les matériaux et leur propriété. De plus, la modélisation est une technologie numérique très utile dans la conception et l’innovation dans notre société.

Un parcours Recherche pour se spécialiser dans la modélisation pour la fabrication additive

Le parcours Recherche est proposé à tous les élèves à partir de la 4e année. Une liste de sujets de recherche est publiée en été et nous avons le choix de postuler à un sujet qui nous intéresse. Notre candidature est étudiée par le professeur de recherche tuteur de ce sujet. En fonction de notre majeure, nous avons des sujets très intéressants et inspirants.
Nous sommes une vingtaine d’élèves encadrés par deux professeurs de recherches de l’ESILV. Lors de l’intégration du parcours recherche, nous avons deux jours de cours banalisé (lundi et mardi et le jeudi après-midi). Cette adaptation, nous permet d’être pleinement investis dans notre parcours Recherche.
Un tuteur encadre chaque élève afin de fixer des réunions pour discuter du sujet, des incompréhensions et des pistes envisagées. Cet échange avec notre tuteur de recherche est bienveillant et nous permet d’évoluer sur le sujet. Des cours sont établis par le DVRC afin de nous initier sur la lecture d’un article scientifique, l’élaboration d’un protocole et la synthèse d’articles. Des livrables sont à rendre comme des rapports et des vidéos afin de nous suivre sur notre avancement.
J’ai choisi d’intégrer le parcours Recherche cette année car le sujet me plaisait fortement et je me sentais motivée à l’idée de travailler sur un sujet de thèse et d’y apporter une valeur ajoutée. Cette expérience était nouvelle pour moi dans ma formation d’ingénieur, et intégrer ce parcours me permettait d’acquérir des connaissances mais également de nombreuses compétences (recherches, synthèse, curiosité, innovation).
Mon sujet de recherche est la modélisation du procédé de fabrication additive encadré par mon tuteur de recherche M. KALLEL Achraf. Mon sujet s’intéresse à l’optimisation de ce procédé par notamment la modélisation. Je m’intéresse dans mon étude à la fabrication additive des polymères thermoplastiques PLA. Ce procédé est très présent dans l’industrie d’aujourd’hui car la fabrication additive permet la conception de pièces complexes et dans de meilleurs délais. Ce procédé de fabrication ne cesse d’être optimisé et utilise de nombreux matériaux : plastique, métal...
La thèse que je prépare s’intéresse à la modélisation de ce procédé avec une amélioration sur les modèles de modélisation déjà existants. Ce sujet m’a permis de découvrir un domaine dans l’industrie en plein essor notamment dans la fabrication additive métallique. Cela permet de concevoir des pièces très importantes grâce à ce procédé (pièce de moteur, hélice de bateau…)
La fabrication additive est en plein essor notamment avec les matériaux métalliques. La modélisation de ce procédé permet d’optimiser les paramètres de conception. La pièce peut alors présenter des caractéristiques géométriques complexes et résistantes. Ce procédé répond à plusieurs attentes dans le domaine industriel. Le domaine de la recherche se penche sur ce procédé afin de le développer dans l’industrie et créer des pièces à partir de celui-ci. C’est un procédé qui fait preuve d’une innovation technologique et d’un progrès pour la société.

Des débouchés dans la R&D et l'industrie 4.0

Pour la suite, je souhaite terminer mes études avec un double diplôme spécialisé dans les matériaux et procédés. Le sujet de mon parcours Recherche m’a permis de découvrir un domaine dans l’industrie qui m’intéresse pour mon futur projet professionnel. Mon travail et mon intérêt pour la modélisation de ce procédé ont ouvert une perspective d’orientation professionnelle vers la Recherche et le Développement (R&D).
Pour mon stage de 4e année j’ai l’opportunité de l’effectuer dans la R&D pour la conception de pièce métallique par la fabrication additive. J’ai trouvé mon stage chez Akka Technologies. Ce stage est en rapport avec mon étude de recherche mais il se base sur l'étude des matériaux métallurgique qui sont utiles pour la conception de pièces dans l'industrie. Il commence en avril pour une durée de 5 mois.
Je serai intégrée dans une équipe de chercheurs et ingénieurs où nous allons travailler sur la conception et la modélisation de pièces métallurgiques par la fabrication additive. Ce stage accentue mon intérêt de continuer dans ce domaine et particulièrement celui de la Recherche dans lequel je mets en rapport mes connaissances d’ingénieur et mes compétences de recherches.

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« No-arbitrage with multiple-priors », un article publié par Laurence Carassus dans « Stochastic Processes and their Applications »

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No-arbitrage with multiple-priors in discrete time

Laurence Carassus, directeur du DVRC et directeur de la recherche pour l’ESILV, est la co-autrice de l'article « No-arbitrage with multiple-priors », publié dans la revue  "Stochastic Processes and their Applications".

Laurence Carassus est enseignant-chercheur à l'Ecole Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci (ESILV), professeur des universités à l'université de Reims en mathématiques appliquées et dirige le laboratoire de recherche De Vinci Research Center. Elle a publié avec R. Blanchard dans la revue de mathématiques appliquées, « Stochastic Processes and their Applications » (journal officiel de la Bernoulli Society for Mathematical Statistics and Probability) l’article : « No-arbitrage with multiple-priors », avec R. Blanchard, Stochastic Process and Applications Vol 130, Issue 11, pp 6657-6688, 2020.

"No-arbitrage with multiple priors"

Les problématiques de risque sont omniprésentes dans la société actuelle. Une préoccupation commune aux économistes, financiers et mathématiciens est le risque de modèle parfois appelé risque keynésien.
Dans toute modélisation d’un phénomène aléatoire, on se donne un espace des possibles, une tribu sur cet espace et une probabilité. Cette probabilité quantifie les chances d’occurrence du phénomène. À partir de cette base probabiliste, on poursuit le travail de modélisation selon les problèmes à résoudre. Par exemple en finance, on cherche à calculer le prix d’une option ou bien en astrophysique, le temps d’entrée d’une navette dans l’atmosphère.
Tout ce travail est fait en supposant que l’on est sûr de la vraie probabilité prévalant sur l’espace des possibles. Mais est-ce vraiment raisonnable ? Êtes-vous sûr des poids à attribuer aux différents scenarii possibles ?
Ce travail de recherche suppose que la vraie probabilité est inconnue et que nous sommes face à «l’inconnu inconnu» par opposition à la modélisation classique de «l'inconnu connu», où l’on a confiance dans ses propres croyances sur le monde et où l’on ne fait face qu'au hasard sur les résultats d’expériences futures.
Imaginez un jeu de pile ou face où, en plus de l’aléa sur le fait d’obtenir pile ou face, vous ne savez pas si la pièce est équilibrée ou pas. Nous considérons donc, en lieu et place d’une croyance unique, un ensemble de croyances. De plus, nous supposons qu’il n’existe pas de règle définissant de manière univoque les évènements importants pour l’économie.

Le principe du "non-arbitrage quasi-sûr"

Cette situation apparaît naturellement dans les modèles financiers dynamiques où la volatilité (paramètre de l’incertitude) est inconnue. Mathématiquement, ce type de modèle est difficile à traiter et nécessite les outils théoriques puissants de la théorie de la mesure.
"Notre contribution principale est un résultat permettant de mieux comprendre et caractériser la condition d’absence d’opportunité d’arbitrage dans ce type de modèle appelé non-arbitrage quasi-sûr."
Dans la modélisation classique, mono-croyance, un arbitrage est un profit sans risque et l’hypothèse de base de la modélisation en finance est que justement, on ne peut pas faire de profit sans risquer de perdre de l’argent dans certains scenarii.
Malheureusement, sous la condition de non-arbitrage quasi-sûr, il peut y avoir des arbitrages sous certaines croyances. Cela signifie qu'un trader peut ne pas être en mesure de couvrir en delta une simple option vanille en utilisant différents niveaux de volatilité et sans générer d’arbitrage.
"Nous montrons que le non-arbitrage quasi-sûr équivaut à l'existence d'une sous-classe de croyances ayant les mêmes ensembles polaires que la classe initiale et telle que le non-arbitrage mono-croyance est vrai pour toutes les croyances de ce sous-ensemble. L’ensemble en question est dense dans l’ensemble initial, ce qui nous permet de prouver des résultats importants en finance mathématique, en particulier l’optimisation des choix dans « l’incertain incertain »", a expliqué Laurence Carassus.

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Trouver le marché caché de l’emploi grâce au Devinci Alumni Fair 2021

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Alumni Fair : trouver le marché caché de l'emploi

Faire appel au réseau pour aider les étudiants à accéder au marché caché de l'emploi dans leur recherche de stage, alternance ou d'un premier emploi en école d'ingénieurs. C'était l'idée du Devinci Alumni Fair 2021, un évènement 100% online.

Besoins de recrutement ne signifie pas nécessairement offre d'emploi diffusée. Pourtant, beaucoup d'entreprises recrutent sans communiquer sur leur recrutement, encore plus en période en crise. En effet, même s'ils ne sont pas exacts, les chiffres du marché caché de l'emploi s'accordent à dire que plus de 50% des offres d'emploi sont "invisibles". Accéder la partie "immergée" de l'iceberg de l'emploi, c'est savoir faire jouer son réseau, son personal branding, ou encore miser sur les candidatures spontanées. Pour aider les étudiants à dénicher ces perles rares de l'emploi, le Devinci Alumni Fair met en lien employeurs issus du Pôle Léonard de Vinci avec des futurs diplômés : élèves-ingénieurs, étudiants en école de commerce ou école du digital.

Trouver les offres du marché caché grâce au réseau d'alumni

Jeudi 28 janvier dernier, le Pôle Léonard de Vinci a accueilli virtuellement les alumni pour un évènement dédié à la construction du réseau professionnel. Le Devinci Alumni Fair 2021, dont la partenaire était la BDA Devinci, l'association des anciens élèves du Pôle, a regroupé plus de 800 étudiants et diplômés des promotions 2019 et 2020 des trois écoles du Pôle, Léonard de Vinci, l’ESILV, école d’ingénieurs, l’EMLV, école de commerce, et l’IIM, école du digital. Au programme, des rencontres, du networking, et du recrutement. Cette année, l'événement de réseautage en ligne a proposé 3 formats de rencontres entre les étudiants et les anciens du Pôle :
  • Des entretiens réseaux individuels
  • Des entretiens collectifs autour de tables rondes
  • Des entretiens de recrutement sur la base d’offres de stages ou d’emploi publiées

Des recrutements dans tous les secteurs d'activité

Parmi les entreprises qui recrutent des étudiants ESILV on note cette année : Accor, Allianz, Alten, BNP Paribas, Crédit Agricole, EY, Altran, Dassault Systèmes, Renault, Safran, SNCF, Valeo, Canal +, Deloitte, Sopra Steria … Plusieurs conférences live ont répondu aux interrogations des élèves-ingénieurs, en leur apportant des repères et des éclairages sur les majeures du cycle ingénieur et leurs débouchés. Lors de ces conférences, les étudiants ont pu échanger, commenter et poser leurs questions en direct par un tchat.
  • Alten : Ma carrière depuis la sortie de l'ESILV, de Développeur à Engineering Manager, avec Nguyên Baylatry - Engineering Manager
  • Rencontre avec Sopra Steria - Défense & Sécurité : Corentin BOISSON, consultant cyberdéfense
  • Mon métier d’architecte synthèse pour le Groupe Renault, avec Mehdi Achemaoui - Architecte Synthèse
  • Échanges sur le métier d'ingénieur dévelopeur : le métier d'ingénieur développeur, comment s'y préparer et ce que l'on peut faire pour être paré pour entrer dans le monde professionnel, présentation par Maxime Stojanovic - Ingénieur Developpeur (Hardis Group)
  • Venez découvrir mon entreprise, son fonctionnement et mon métier- Présentation BNP Paribas Securities Services Présentation FOREX et Currency Overlay, avec Adrien Ambrosini - Currency Overlay Structurer
Les anciens diplômés de l'ESILV ont partagé leurs conseils et retours d'expérience pour aider les étudiants à se faire embaucher. "Ayez confiance en vous. L'ESILV, c'est une école d'ingénieurs généraliste au coeur du numérique ; c'est un domaine qui est porteur, même par temps de crise. Ce sont des profils qui sont très cherchés. Montrez de l'assurance lors des entretiens, les entreprises ont besoin de vous, le monde d'aujourd'hui et celui de demain ont besoin de vous", a expliqué Corentin Boisson, s'adressant aux participants de la conférence autour des métiers chez Sopra Steria.

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Hackathon alimentation durable parrainé par Edouard Bergeon et CultivonsNous.Tv

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Alimentation durable

Du 1 au 5 février, 1 200 étudiants de la promotion 2025 ont travaillé en mode hackathon sur les enjeux de l'alimentation durable. L'initiative est parrainée par le réalisateur Édouard Bergeon, co-fondateur de la chaîne CultivonsNous.tv.

L’alimentation est l’un des enjeux majeurs de notre siècle, avec le doublement prévu des besoins alimentaires à l’horizon 2050. Ceci est lié à la hausse démographique mondiale et aux évolutions des régimes alimentaires, dans un contexte de changement climatique et de réduction nécessaire de l’empreinte écologique humaine.
La formation soft skills accompagne les étudiants ESILV du cycle ingénieur, avec, pour fil rouge, l'organisation des semaines transversales en mode projet qui font travailler ensemble élèves-ingénieurs de l'ESILV avec des étudiants EMLV et IIM en 1e, 2e et 4e années.
Labellisé PRME (Principles for Responsible Management Education), le Pôle Léonard de Vinci met depuis plusieurs années le développement durable au coeur de sa strétegie.

Alimentation durable : main dans la main avec CultivonsNous.Tv

Selon l'Avise (l'agence d'ingénierie pour entreprendre autrement), "l'agriculture durable invite à promouvoir et à pratiquer une agriculture économiquement viable, saine pour l’environnement et socialement équitable. Dans le respect des principes du développement durable, elle répond aux besoins d’aujourd’hui sans remettre en cause les ressources naturelles pour les générations futures."
Aussi, comment produire durablement, consommer des aliments sains et diversifiés, et éviter le gaspillage alimentaire, tout en assurant de bonnes conditions économiques, sociales et environnementales ? La semaine transversale, dédiée à l’alimentation durable, a été l’occasion de répondre àces questions.
Pendant 5 jours, 1200 étudiants de 1e année ont planché sur des solutions concrètes pour changer les pratiques, de la production à la consommation. Réalisateur, fils de paysan et co-fondateur de la chaîne "CultivonNous.tv", Édouard Bergeon a partagé ses idées et éclairages sur le monde agricole, le bien manger et la transition écologique. https://youtu.be/FDg6xPY6nEE

Une semaine hackathon en 5 temps

Repartis en 220 équipes interdisciplinaires de 6 étudiants, les 1200 étudiants devaient faire des choix thématiques et documentaires, identifier leurs cibles, définir les messages et concevoir un plan de communication destiné à sensibiliser le grand public. Hackathon alimentation durable Les équipes, accompagnées par 50 coachs spécialisés dans les problématiques de l'alimentation durable, ont travaille en format hybride (mi-online, mi-présentiel), grâce aux outils digitaux : le Portail Léonard de Vinci, DVO, Zoom, Teams, Wooclap, Klaxoon.

220 solutions pour l'alimentation durable

Le vendredi, chaque équipe a présenté son programme et ses outils de communication : poster, prototype, jeu gamifié, campagne réseaux sociaux, etc. Plusieurs thématiques au rendez-vous : production agricole, agriculture urbaine, transformation & stockage, industrie agroalimentaire, distribution, consommation, création de filières durables, déchets & économie circulaire. On note plusieurs comptes ouverts pour l'occasion sur Instagram, entre autres, Justdoeat.club et Agristudents_pulv. Un exercice pédagogique challengeant, grâce auquel les étudiants ont eu l'occasion de se positionner comme des acteurs du changement, tout en concevant,en une semaine, un projet d’équipe alternatif concret et innovant.
Simon,  promo 2025, ambitionne d'agir conter la précarité alimentaire. "La problématique que nous avons décidé d'étudier, c'est d'essayer de donner une solution aux gens qui sont en précarité alimentaire, pour viser une alimentation plus saine, sans pour autant dépenser des fortunes. L'idée, c'est de leur proposer une solution à petit budget pour une alimentation meilleure, plus saine et surtout plus variée."
Les exemples sont nombreux et montrent que les solutions ne manquent pas pour apprendre à réduire le gaspillage alimentaire, pour manger local ou pour échanger les gestes et les savoirs bénéfiques à notre santé dans le quotidien.

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Visite guidée du Devinci Innovation Center, où s’invente le futur des technologies

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Au DVIC, on développe, on hacke tout un tas de technologies pour penser le monde de demain : partons à la découverte de différents univers afin d'essayer de voir à quoi peut ressembler le futur.

Bienvenue au DVIC, le Devinci Innovation Center qui est une structure transverse aux trois établissements, l'école d'ingénieurs ESILV, l'EMLV, école de commerce et l'IIM, école du digital ! https://www.youtube.com/watch?v=Zie4ku4t0Os 12 minutes d'immersion au Devinci Innovation Center, une visite guidée par son responsable, Clement Duhart.

Le miroir magique

Débutons la visite avec ce qu'on appelle le miroir magique, magique parce qu'il utilise de l'intelligence artificielle pour créer un miroir de réalité augmentée. Miroir magique ... qu'est-ce que cela veut dire ? Une caméra intégrée est capable de reconnaître un corps et de projeter sur ses différentes parties des informations. Là par exemple, ce qui est projeté actuellement c'est un squelette.
On peut très bien imaginer par exemple que ce miroir soit votre coach sportif : vous faites une activité sportive devant le miroir, et celui-ci est capable de détecter et de vous conseiller de mettre plus le genou à droite ou à gauche.
Un autre exemple d'application du miroir de réalité augmentée peut être l'aide à la prise de médicaments pour les personnes âgées, pour détecter si la personne a bien pris les bons médicaments, en bonne quantité et au bon moment. Ce qui est développé au DVIC, au sein notamment de l'ESILV avec des étudiants ingénieurs, c'est ce type de technologies, qui pourront peut-être se transformer en produits finis à travers des startups, donner des sujets de recherche et d'études.

Playful learning

Une autre plateforme intéressante : cet ensemble fait partie de ce qu'on appelle le playful learning,"apprendre en s'amusant". Il s'agit ici d'un billard comprenant une fois de plus une caméra avec de l'intelligence artificielle qui est capable d'analyser en temps réel ce qui se passe, le système étant capable d'identifier les boules et de calculer les trajectoires. Une flèche est projetée qui représente l'accélération, qu'on appelle un vecteur en mathématiques, et le but du jeu est d'apprendre les mathématiques par le jeu, apprendre les cosinus, les repères cartésiens, les équations, les lois de newton, toute la physique qui est impliquée au sein d'un billard et qui parfois peut être très difficile à appréhender pour des étudiants. L'objectif est ici d'apprendre à jouer au billard en même que d'avoir des informations de mathématiques et de physique de sorte à s'améliorer à la fois au billard et en mathématiques.

Food Tech Lab

Autre univers, celui de Guillaume Douceron, qui a créé le Food Tech Lab, un sujet très nouveau. La question est ici de révolutionner le monde de la cuisine avec les technologies modernes, comme l'impression 3D : comment par exemple imprimer des gâteaux, comment créer de nouvelles textures, de nouveaux matériaux comestibles, et repenser la cuisine de demain ?
On peut ainsi s'amuser à transformer de l'huile d'olive en une mousse, qui reste de l'huile d'olive : ce qui est intéressant c'est que les personnes qui goûtent cette mousse et à qui on ne dit pas que c'est de l'huile d'olive, sont incapables de se rendre compte que c'est de l'huile d'olive.
C'est vraiment étonnant de se rendre compte à quel point notre cerveau est conditionné par ce qu'il connaît ! https://twitter.com/DUHARTClement/status/1332702629588332546

Matières souples et actives

Nouvel univers, nouveau monde, on rentre dans ce qu'on appelle le labo de matières souples et actives, ici on va s'intéresser à créer de nouveaux matériaux, de nouvelles matières. Pourquoi ? Parce que jusqu'à présent on avait d'un côté l'électronique, de l'autre côté l'informatique et encore à part les revêtements. De fait, souvent lorsqu'on fabrique des systèmes, l'intersection entre ces différents domaines rend les systèmes fragiles : au DVIC, on s'attache à s'inspirer du vivant.
Le vivant ne fonctionne pas ainsi : la peau est posée sur le derme qui elle même est posée sur un squelette, les nerfs sont insérés au sein de la peau et c'est ce qu'on tente de faire ici : créer des matériaux où tout est intégré.
Nous avons ici l'exemple de la reconstruction d'une peau, que l'on va rendre "intelligente" : on va pouvoir la toucher et elle va pouvoir détecter différentes choses. Il y a énormément d'applications à cette innovation : par exemple pour les personnes qui perdent un membre, qui ont besoin de prothèses, souvent trop rigides, trop robotiques, et de fait peu utilisées. Au DVIC nous allons nous intéresser à non seulement rendre une prothèse plus humaine, mais surtout de la rendre intelligente de sorte à éventuellement un jour reconstruire la sensation de toucher d'un membre perdu.

Vêtements connectés

La question ici est de fabriquer des vêtements connectés, réellement connectés. Poursuivons dans cet environnement avec Madalina et Paul, qui fabriquent des vêtements connectés : il s'agit non pas de faire un vêtement dans lequel on va rajouter l'électronique mais de faire en sorte que le vêtement devienne électronique.
Des fils sont brodés dessus, qui sont des capteurs électroniques, capables de détecter si le vêtement est plié, si le vêtement est saisi, si le bras se déplace,  le tout visualisable au rtavers de LEDs.
Différentes applications sont possibles, dans le sport par exemple, pour faire ce qu'on appelle du "performance capture" : on donne à un sportif ce vêtement et on va pouvoir mesurer les différentes forces qui sont exercées sur ses muscles ou sur son squelette, la position de son corps pour éventuellement analyser et améliorer la performance, faire de la recommandation pour des sportifs de haut niveau mais aussi développer des outils pédagogiques. Tout simplement en étant capable d'enregistrer les mouvements d'un sportif, on va pouvoir concevoir des outils plus pédagogique pour apprendre à tout un chacun l'activité sportive. Nous travaillons notamment avec la fédération de judo et karaté.

Le 4D Space

Rentrons dans le nouvel univers qu'on appelle le 4D Space. Le 4D Space, est un environnement pour travailler la réalité virtuelle et la réalité augmentée : sur cette machine, une personne s'équipe d'un casque de réalité virtuelle, et est capable de naviguer dans un environnement à distance. Ici on va s'intéresser à un concept un peu particulier qu'on appelle la téléprésence. Comment votre conscience sait où aller si vos cinq sens sont perturbés, si votre vue est en réalité virtuelle, si ce que vous écoutez n'est pas la réalité, si ce que vous sentez avec le Food Tech Lab ou même ce que vous ressentez sur votre peau avec la chaleur ?
Votre conscience, si elle n'a plus moyen de savoir où elle est et si on lui redonne une synthèse d'un autre environnement, elle s'est téléportée.
C'est ce qui se passe ici sur ce projet Tidmarsh, n site réel situé à Boston aux États Unis, et qui est un ancien site de production de canneberge industriel restauré en parc écologique. Sur cette machine du 4D Space, on peut naviguer sur Tidmarsh comme si on y était physiquement, et découvrir cet environnement en restauration écologique. Il y a beaucoup d'applications autour de la téléprésence. Aujourd'hui tout le monde rêve de se téléporter: après tout, avons-nous besoin de déplacer notre corps si notre conscience peut juste y être emmenée ?

Le Hive, Fablab

Le fablab c'est un espace de fabrication où on peut fabriquer en impression 3d, on peut fabriquer des composants électroniques, travailler du bois, du métal pour fabriquer des objets du quotidien, qu'ils soient mécaniques ou électroniques. Cet espace offre différents outils : de l'impression 3D, avec laquelle on peut fabriquer différents objets tels que de simples figurines ou des objets beaucoup plus utiles qui peuvent être des liaisons mécaniques pour des projets plus ambitieux.
Il existe également différents types d'impression 3d, ça c'est ce qu'on appelle du PLA, c'est un type de plastique qui ne coûte pas cher, qui s'imprime très vite, mais on a également des outils un peu plus sophistiqués qui permettent de faire des impressions 3d beaucoup plus robustes, pour faire des moules ou des pièces de rechange.
Ici on peut fabriquer à peu près tout et n'importe quoi, on peut découper différents matériaux, scier, fabriquer des cartes électroniques ...

Motion Capture

Dernier univers de cette visite, celui qu'on appelle la motion capture. La motion capture est une technologie qui permet de détecter la position d'une personne dans l'espace et l'ensemble de ces mouvements. Ici nous avons par exemple Salma qui est étudiante à l'école d'ingénieurs en 4e année en majeure Santé Biotech et qui essaye d'étudier la biodynamique du corps, comment est-ce que la biomécanique fonctionne. Elle est équipée d'un ensemble de petits capteurs qui nous permettent dans un environnement virtuel de reconstruire un personnage qui se déplace. Il est possible de suivre les différents déplacements de ses mains de façon très précise et cela permet par exemple d'étudier la façon dont un cycliste pédale, quelle est la façon la plus efficace de pédaler, mais peut servir aussi d'un point de vue thérapeutique, pour être capable de comprendre quel est le défaut dans la marche d'une personne ayant subi un AVC, et ainsi lui apporter les meilleurs conseils. C'est fini pour ce tour guide du DVIC ! Ses univers continuent à se développer au quotidien et servent surtout notre but principal : l'envie d'apprendre.  

L’article Visite guidée du Devinci Innovation Center, où s’invente le futur des technologies est apparu en premier sur Ecole d'Ingénieurs Paris-La Défense ESILV.

Partir à l’étranger en école d’ingénieurs, les explications du Directeur des Relations Internationales de l’ESILV

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L'expatriation dans un parcours d'étudiant est incontournable, mais concrètement, quand et comment ? Entretien avec Alain Ouvrieu, Directeur des relations internationales du Pôle Léonard de Vinci, pour faire le point sur les départs à l'étranger au cours du cursus ingénieur de l'ESILV.

Des programmes d’échange en lien avec les majeures enseignées à l’ESILV avec, au total, plus de 100 universités partenaires dans 43 pays, 6 mois d’échange académique ou de stage en entreprise à l’étranger dès la troisième année, 13 doubles diplômes (Master, DESS, MSc) à l’international en dernière année, un track 100% en anglais en quatrième année... L’ESILV parie sur l’ouverture internationale pour nourrir le projet personnel et professionnel de ses élèves et former des ingénieurs disposant d’une sensibilité multiculturelle et d’expériences multiples à l’étranger. https://www.youtube.com/watch?v=xZ9sdsPc0W0 La mobilité internationale à l'ESILV peut être soit un semestre d'études à l'étranger soit un stage dans une entreprise à l'étranger. Si vous êtes dans le double parcours ingénieur-manager, sachez que vous serez obligé de partir en université au premier semestre de la troisième année. Si vous êtes un étudiant ESILV "classique" c’est-à-dire pas dans le double parcours ingénieur-manager, vous pourrez partir soit au premier semestre de la troisième année soit éventuellement au deuxième semestre de la troisième année soit en cinquième année : encore une fois ce séjour sera soit dans une université partenaire soit en stage dans une entreprise.

Le niveau requis en anglais pour partir à l'international

L'école vous fait passer des tests de langue, il est nécessaire d'avoir le niveau B2 en anglais, qui correspond un score TOEFL de 543 : si vous avez ce niveau B2 vous aurez un choix de destinations possibles dans les universités partenaires qui sera beaucoup plus large. Sans le niveau le niveau B2 vous pouvez partir quand même en université mais dans ce cas là le nombre de programmes est plus limité parce que l'ESILV a mis en mis en place avec plusieurs universités partenaires des programmes dans lesquels il y a d'abord une session intensive pour vous remettre à niveau en anglais avant le démarrage des cours scientifiques et techniques, qui seront dispensés dans la langue de Shakespeare, et que vous devrez donc maitriser !

Préparer son départ à l'étranger en école d'ingénieurs

Tous les ans, l'école met en place au mois de novembre une journée qui est consacrée à l'information sur l'expatriation en troisième année, à destination des étudiants de deuxième année. Le Study Abroad Day est une journée au Pôle Léonard de Vinci au cours de laquelle il y a des représentants des universités partenaires, certains sont ici, d'autres seront en ligne comme moi et aussi des étudiants internationaux qui sont sur le campus de l'ESILV, des étudiants de l'ESILV qui sont partis à l'étranger les années précédentes, des étudiants de l'EMLV et de l'IIM, les deux autres écoles du Pôle, qui vous raconteront aussi leur expérience. https://www.youtube.com/watch?v=IFOClwkMzEs C'est vraiment une journée dédiée à l'expérience internationale, avec tout un tas de stands, de discussions, de conférences et de présentations pour vous montrer ce qui existe et ce qu'il est possible de faire à l'étranger pendant vos études d'ingénieur. L'école a également mis au point un Sharepoint, sur office365, qui est un outil interne sur lequel vous trouverez toutes les informations de chaque université partenaire, école par école, année par année, pays par pays et aussi le nom des étudiants de l'ESILV qui sont partis dans ces universités les années précédentes ce qui vous permet bien sûr de les contacter pour échanger en plus du fameux Study Abroad Day du mois de novembre.

Retrouvez les expériences des élèves-ingénieurs ESILV à l'international

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6 produits conçus, fabriqués et lancés en 4 mois sur Kickstarter par les étudiants Innovation, Research & Manufacturing

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4 mois pour designer, usiner et lancer un produit au cours d'un workshop Quickstater en partenariat avec la plateforme de crowdfunding Kickstarter. Un workshop animé par Oscar Lhermitte designer produit et consultant Kickstarter.

Les étudiants du programme Innovation, Research and Manufacturing du Devinci Innovation Center ont eu la chance de travailler avec Oscar Lhermitte sur ce projet. Oscar est un concepteur de produits, entrepreneur et conférencier français. Diplômé de Central Saint Martins et du Royal College of Art, il dirige aujourd'hui son propre studio entre Paris et Londres. En 2017, Oscar a été nommé Kickstarter Thought Leader parmi 6 autres créatifs.

Le workshop Quickstarter

Cette conduite de projet consiste à réaliser une réelle campagne sur Kickstarter dans la catégorie Quickstarter. https://www.youtube.com/watch?v=fh3O_8QkD7M Ce travail est jalonné par un ensemble de rendus, de formation et d’accompagnement hebdomadaire à chacune des étapes.

Les campagnes Kickstarter des étudiants IRM

Le workshop Quickstarter, c'est quatre mois pour lancer une campagne de Kickstarter, et donc designer un produit, le lancer est ensuite en assurer la production.
Quickstarter est un appel aux projets créatif de petite taille, ceux que vous avez envie de réaliser pour le plaisir. Une première incursion dans l'univers créatif, la version préliminaire d'une idée plus grande ou un désir d'expérimentation, par exemple.
A l'heure où ces lignes sont écrites, 5 projets sur 6 sont d'ores et déjà financés, un joli succès pour les équipes d'étudiants à l'origine de ces projets originaux.

Eclipse

Un photophore à bougie que vous façonnez vous-même ! Alex Dru et Thibault Charlet

TOKENAMEL - Jetons en émail pour TTRPG

Conception de jetons en émail à usages multiples pour les jeux de rôle sur table. Céline Demonsant, Matteo Frossard Da Silva, Johann Imbert

Gripen

Un grip anti-stress et confortable, adaptable à votre stylo. Cédrine Socquet, Guillaume Douceron, Adem Rahal

TAAIO key-chain

Un support de téléphone de poche léger, un décapsuleur et un support pour écouteurs. Vincent Thevenin, Teddy Leclercq, Paul-Peter Arslan, Madalina Nicolae

Silly Sili

Un jeu de construction de planches colorées et flexibles, réalisées en silicone. Béartice Dufaure, Thomas Raynal, Valentin Martinez Missir

GRAPH-IT

GraphIt est une nouvelle façon de suivre la réalisation de vos objectifs. Il vous aide à rester motivé et à mesurer vos progrès. Dimitri Vinet, Thomas Juldo, Thomas Carstens, Marie Julou

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Combien gagne un ingénieur ? Les salaires en sortie d’école d’ingénieurs à l’ESILV

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Les chiffres des salaires des ingénieurs de l’ESILV en 2020  : avec un salaire annuel moyen de 43 700 euros, les jeunes ingénieurs diplômés se placent très bien sur e marché de l'emploi.

Sur les 395 diplômés de la promotion 2019, 337 ont répondu à l’enquête emploi sur leur insertion professionnelle, soit près de 85% de répondants à l’enquête premier emploi 2020. 80% des ingénieurs diplômés répondants se déclarent satisfaits ou très satisfaits de leur poste. Toutes les données salaires pour les jeunes ingénieurs en 2020 :
  • 43 700 Euros salaire annuel brut moyen avec primes
  • 123 500 Euros Salaire le plus haut
  • 34 000 € Salaire le plus bas
Les rémunérations sont légèrement plus élevées pour les emplois situés à l’étranger et qui concernent 20 % de la promotion :
55 800 € annuel avec primes pour un premier emploi à l’international.
Télécharger l'enquête premier emploi

Principaux indicateurs d’insertion professionnelle des ingénieurs

L’employabilité de ses étudiants, le résumé de la mission de l’ESILV et des écoles du Pôle Léonard de Vinci. Les écoles accordent une grande importance à l’accompagnement des étudiants dans leur recherche de stage, de contrat d’apprentissage ou de premier emploi.
Ainsi, ce sont près de 46% des répondants de la promotion 2019qui ont été embauchés grâce à leur stage de fin d’études. 13 mois de la totalité du cursus des élèves-ingénieurs sont ainsi consacrés à la réalisation de stages en entreprises.
70% ont d’ailleurs signé leur contrat avant l’obtention de leur diplôme, 15% à peine deux mois après leur diplomation. 92% des embauches ont été effectuées en CDI, ce qui est un fort indicateur justement des compétences maîtrisées par les ingénieurs de la promotion 2019.

La place de la dimension internationale dans les fonctions occupées

La majorité des diplômés ingénieurs sont recrutés dans des entreprises en Île-de-France (75%), avec néanmoins toujours une dimension internationale.
20% des embauches ont été effectuées à l’étranger, avec un salaire annuel moyen de 55 800 euros (avec primes). 55% de l’ensemble des diplômés ont une fonction liée à l’international.
Ces chiffres montrent donc l’importance de la maîtrise des langues et en particulier de l’anglais pour les ingénieurs pour un premier emploi. Ainsi les cours d’anglais sont obligatoires tout au long du cursus de l’école d’ingénieurs, et la 4e année du cursus s’effectue intégralement en anglais.

Responsabilités et postes occupés après une école d'ingénieurs

98% des répondants de la promotion des ingénieurs diplômés en 2019 ont un statut cadre dès leur embauche.
60% d’entre eux ont la responsabilité d’un projet, 20% la responsabilité d’une équipe.
Ces indicateurs marquent une fois de plus le fort potentiel d’employabilité de ces jeunes ingénieurs diplômés, qualifiés et aptes à répondre immédiatement aux besoins des entreprises. 20% des répondants occupent un poste dans l’ingénierie financière, 27% dans l'informatique. 15% sont à en postes en conseil et bureaux d'études, 14% dans l'énergie et 11% dans l'industrie des transports.

Quelques exemples de postes occupés par les diplômés :

  • Analyste / ACCENTURE
  • Analyste planification flux / Amazon
  • Data Engineer / Artefact
  • Deep Learning researcher / AZmed
  • Structureur / BNP Paribas Londres, UK
  • Analyste Capital Markets / Deloitte Luxembourg
  • Actuaire / Crédit Agricole Assurances Solutions
  • Power Operator / EDF Trading Londres, UK
  • Data Scientist / ENGIE
  • Consultant / EY
  • Securities Based Lending Analyst / JP Morgan
  • Edimbourg, UK
  • Blockchain developer / PwC Luxembourg
  • Trader / Natexis
  • Ingénieur exploitation ferroviaire / Rail Concept
  • Market risk analyst / Société Générale
  • Project Management Officer et Support Responsable
  • Opérations / THALES
  • Ingénieur efficacité énergétique / TOTAL

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