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Innoprix MEDEF 2016 : transversalité et entrepreneuriat

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Attract’créa est un programme de sensibilisation des étudiants de 4ème année du Pôle Léonard de Vinci à l’entrepreneuriat, conçu et animé par Jeanne Courouble. Les étudiants des 3 écoles EMLV, ESILV, IIM, managers, ingénieurs et designers pourront ensuite choisir de se spécialiser dans l’entrepreneuriat en 5e année.

Le concours InnoPrix MEDEF 92 permet aux étudiants des trois écoles de travailler ensemble sur une idée de produit ou de service, dans une démarche entrepreneuriale, et de soutenir leur projet devant un jury composé d’experts et de professionnels. Ce concours a été coorganisé par Laurence Boris, Secrétaire Général du MEDEF Hauts-de-Seine et par Marcos Lima, responsable du Département Marketing, Management et Entreprendre au PULV.

Cette année, le jury était composé de Benoit Sillard, Président de BGT Investissements et vice-président du MEDEF Hauts-de-Seine; d’Arnaud Frey, Président fondateur d’Extia – 800 salariés, élue par ses salariés 6ème entreprise française où il fait bon travailler-; de Jean Gabriel Vassallo, PDG Assurances et Conseils et juge au tribunal de commerce et de Jeanne Castaing, ancienne DRH chez Helvetia Assurances. Jeanne Courouble et Laurence Boris ont complété le jury.

innoprix-medef

L’ESILV a brillé lors de la 4ème édition du concours d’idées innovantes « Innoprix MEDEF 92 », remportant les trois premières places. Naraini Masilamany et Jenani Nadarajan, toutes deux étudiantes en ingénierie financière, ont eu la première place avec l’idée « NAJE », une espèce de Airbnb pour les espaces de co-working. Fabien Dousse, également étudiant en ingénierie financière est monté sur la deuxième marche du podium avec « Numovisia », une application smartphone pour regarder des vidéos  synchronisées à distance sur plusieurs portables, créant ainsi des « salons de télé » virtuels. Ces trois étudiants de l’ESILV ont gagné une tablette offerte par le MEDEF.

Anthony Dijon, élève-ingénieur en majeure nouvelles énergies, et Alice Du, étudiante en Informatique, Big Data et objets connectés, ont eu la mention d’honneur avec « Powaz », un mécanisme « gamifié » de recharge de portables par les mouvements du corps. Six autres équipes du Pôle Léonard de Vinci ont participé au concours, représentant l’École de Management et l’Institut d’Internet et Multimédia.

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Nouvelles énergies et transition énergétique : le parc éolien de Pussay, pionnier en Ile de France

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Dans le cadre de leur cursus, les élèves-ingénieurs de 5e année de la majeure « Nouvelles énergies« , se sont rendus dans la ville de Pussay afin de découvrir le parc éolien de la ville, le premier d’Ile-de-France, inauguré en juin 2012.

Cette journée a été organisée et encadrée par Grégory Grellet, diplômé de l’ESILV promo 2007, formateur consultant en énergies renouvelables. Depuis l’obtention de son diplôme d’ingénieur en 2007, Grégory a occupé différents postes de chef de projet en énergies renouvelables, notamment sur l’énergie éolienne, au sein de grandes entreprises spécialisées comme Gamesa, Futuren (anciennement Theolia), ou encore JP Énergie Environnement.

Les élèves-ingénieurs ont eu l’opportunité de découvrir les différentes problématiques des énergies renouvelables en France et en Ile de France : le potentiel éolien est moindre en Ile-de-France qu’en région Centre par exemple, notamment à cause du peu de disponibilités des terrains.

Le schéma de l’énergie renouvelable en Ile-de-France met plutôt l’accent sur le solaire et la géothermie.

Pussay, premier parc éolien d’Ile-de-France

L’équipe de l’ESILV a donc été accueillie par Grégory Courtas, maire de la ville de Pussay. Monsieur le Maire a exposé le déroulement du projet de parc éolien de la ville depuis sa conception jusqu’à sa réalisation, les raisons de l’engagement de la commune dans celui-ci, et les difficultés rencontrées lors de la réalisation du projet.

Ce parc éolien, situé sur les communes de Gommerville, Oysonville et Pussay, inauguré en juin 2012, est le premier dans son genre en Ile de France. 16 éoliennes de 2.3MW chacune constituent le parc.

Les élèves-ingénieurs ont ensuite visité une éolienne et rencontré un ingénieur en charge de l’exploitation. Cela leur a permis de prendre conscience du caractère industriel d’une éolienne, de sa dimension, de son fonctionnement et de sa production.

« C’est avec plaisir et enthousiasme que nous avons accueilli les étudiants de l’ESILV, dans le but de leur présenter le parc éolien sur la commune, afin de les aider à se confronter à la réalité du terrain. Nous sommes toujours ravis d’accueillir des étudiants, qui seront demain les moteurs de la mise en œuvre de la transition énergétique. Avec mon équipe municipale, nous sommes ouverts et tournés vers ces nouvelles énergies qui constituent l’horizon énergétique de demain, ce que nous faisons déjà aujourd’hui à Pussay pour le bon-vivre de nos habitants. » Gregory Courtas, Maire de Pussay.

A propos de la majeure Nouvelles Énergies

Conscient de la nécessité de la « transition énergétique », la majeure Nouvelles Énergies donne aux futurs ingénieurs les compétences nécessaires pour répondre aux défis qui nous attendent. Cette formation permet ainsi de comprendre tant les enjeux sociaux et économiques que les solutions techniques à apporter.

Les étudiants sont ainsi formés aux fondamentaux sur les énergies fossiles et renouvelables, à la transformation et au stockage d’énergies, aux objets communicants pour l’immotique et l’urbatique, au traitement de l’information, aux Smart Grids et Smart Cities.

http://www.esilv.fr/formations/cycle-ingenieur/majeures/nouvelles-energies/

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Axel, double-diplômé ESILV et EMLV, promo 2015, ingénieur en recherche et développement

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Axel Hugon, jeune alumni du Pôle Léonard de Vinci, a reçu le 31 mars dernier, ses deux diplômes : diplômé à la fois de l’école d’ingénieurs, ESILV, mais aussi de l’école de management, EMLV, retour sur son parcours.

J’ai eu mon baccalauréat scientifique en 2010. C’est donc cette même année que j’ai intégré mon premier choix, l’ESILV.

L’ESILV a été mon coup de cœur pour deux raisons. La première est que, étant incertain concernant mon avenir, je ne me voyais pas me spécialiser de suite. Je savais seulement que j’étais intéressé par les technologies de l’information. Aux différents salons d’études supérieures, j’ai trouvé mon bonheur dans les écoles d’ingénieurs généralistes.

Incapable de savoir vers quoi je voulais m’orienter, l’ESILV était parfaite pour moi car elle nous laisse 3 ans pour faire le tour des différentes activités d’un ingénieur, et donc 3 ans de plus pour choisir sa spécialisation, parmi informatique (qui m’intéressait dès le début et que j’ai finalement choisie), mécanique, finance et nouvelles énergies.

La deuxième raison est un peu moins ordinaire. Si l’ESILV était mon premier choix, c’était pour… le sport ! En effet, grand passionné de sport, l’ESILV s’est différenciée des autres écoles d’ingénieurs par l’importance qu’elle donne au sport. Il y en a pour tous les goûts : tennis, football, mais aussi football américain, équitation et même ultimate ! Même les équipes qui n’existent pas peuvent être créées.

L’ESILV me permettait donc de réaliser des études de qualité, tout en continuant d’exercer mon sport favori en compétition, le tennis. Avec un entrainement en salle et un entrainement le jeudi, j’améliorais ma condition physique. Mais en imposant ces séances, nous étions dans l’obligation de nous défouler et de prendre du temps pour décompresser. Et en 2010, aucune autre école supérieure ne le proposait estimant que les étudiants n’ont du temps que pour travailler.

Lors d’un journée portes ouvertes, je n’avais plus aucune hésitation… 2 salles de fitness, une salle de musculation et une de cardio training (le tout accessible aux étudiants toute l’année pour à peine 100€ l’année)… Encadré par un effectif très professionnel et très proche des étudiants (un département des sports qui s’occupe de tout, des professeurs de qualité. ) avec lequel je me suis toujours très bien entendu, mon équipe de tennis a même été vice-championne d’Ile de France 2e division !

resultats Sportifs

Mais l’ESILV ce n’est pas qu’une école supérieure d’ingénieurs. L’ESILV est une école du Pôle Léonard de Vinci. Le Pôle compte aussi une école de Management (EMLV) et de Multimédia (IIM). Et c’est un énorme avantage pour plusieurs raisons.

Cela permet de diversifier les profils que nous rencontrons dans les associations par exemple. Le Pôle compte une trentaine d’associations et pour tout (voyage au ski, danse, robotique, mécanique, journalisme, débats, sport, etc…). Avec les nombreux profils complémentaires présents des étudiants, nous avons l’occasion de créer des équipes dirigeantes complètes pour gérer des associations à la perfection. J’ai moi-même fait partie de deux associations.

J’étais responsable de la rédaction de la rubrique sport chez Interpôle, le magazine mensuel du pôle. Et j’ai également participé à la création d’une association, VINCI ECO DRIVE, dont j’occupais le poste de trésorier, qui a pour but de participer au Shell Eco Marathon : une course étudiante dont l’objectif est de concevoir de A à Z un véhicule qui devra parcourir une certaine distance en utilisant le moins d’énergie possible.

Ces associations m’ont apporté deux choses différentes. A Interpôle, c’était la première fois que j’échangeais réellement avec les étudiants des autres écoles du pôle. Cela m’a permis d’avoir de nouvelles connaissances dans des secteurs différents (c’est toujours important d’avoir des bons contacts). C’était des personnes géniales également avec qui je n’ai jamais eu le moindre souci !

Mais mon meilleur souvenir reste mon aventure avec VINCI ECO DRIVE. Avec des amis, nous avons eu le projet fou de participer au Shell Eco Marathon 2014 à Rotterdam qui se déroulait quelques mois plus tard. Nous sommes arrivés sur place avec un véhicule qui ne ressemblait pas du tout aux autres, avec un effectif jusqu’à 5 ou 6 fois inférieur, quelques mois de travail contre plusieurs années pour certaines écoles et des moyens inférieurs aux concurrents. J’y suis allé en tant que community manager pour laisser les « mécaniciens » se concentrer sur leur travail. Au final, nous avons passé le contrôle technique 2 minutes avant la fin, nous avons non pas fait un tour (qui était notre objectif) mais nous avons terminé la course et fini 25e sur les 50 participants dans notre catégorie ! Une semaine de « dingue » que nous avons passée là-bas car il y avait une ambiance exceptionnelle. Nous avions eu beaucoup de soutien des enseignants, de nos familles et même des autres équipes !

VED

La majeure entreprendre

C’est une réelle force que le Pôle puisse mixer ces compétences, et au cours de mes 5 années d’études, j’ai vu ce système évoluer grandement. En plus des associations, il y a eu la mise en place de projets inter-écoles (1 étudiant au moins de chaque école sur un projet) mais aussi des cursus croisés.

En effet, j’ai participé à un programme spécial lors de ma dernière année d’étude : j’ai suivi un double cursus entre l’ESILV (je m’étais alors spécialisé en informatique) et la majeure Entreprendre de l’EMLV. La majeure entreprendre est une majeure mise en place pour ceux qui souhaitent créer leur entreprise. Elle offre alors des contenus beaucoup plus concrets et axés sur la vie professionnelle, notamment sur la création d’entreprise.

Beaucoup d’efforts sont fait à ce niveau là et je remercie une nouvelle fois le Pôle et ses organisateurs de m’avoir initié au monde de entrepreneuriat et de m’avoir permis de rencontrer des individus et des lieux hors du commun : visite d’une pépinière d’entreprise, une journée passée dans les Studio Kabo Production (Scènes de Ménage) pour tourner des courts métrages, visite du MEDEF.

Cette majeure s’est donc déroulée sur ma dernière année. J’avais 2,5 jours à l’ESILV (planning aménagé pour ceux qui participaient à ce double cursus) et 2,5 jours à l’EMLV sur le premier semestre. Le deuxième semestre, qui correspondait au stage de fin d’étude, avait lieu dans l’entreprise que nous voulions créer. Personnellement, mon projet n’a malheureusement pas vu le jour. Mais j’ai vécu, « de l’intérieur », la naissance et le développement de projets, ce qui fut très formateur. Cette majeure m’a permis d’avoir une base solide pour créer son entreprise, mais aussi d’avoir les cartes en main pour savoir quelles sont les bonnes pratiques à maintenir dans monde de l’entrepreneuriat, un monde en perpétuelle évolution.

Pour être honnête, ce double cursus est une chance. Ce fut une année très difficile, car il fallait jouer sur les deux tableaux. Mais ce fut de loin mon année la plus enrichissante. J’ai complété mon profil généraliste avec des nouvelles connaissances et compétences (en gestion de projets/d’entreprise, en connaissance du marché et du besoin, en management et sur le monde du travail) que je n’avais forcément pas à l’ESILV. Ce fut également un moyen d’avoir un double diplôme.

Mais par dessus tout, cette année là j’ai fait la rencontre d’étudiants des 3 écoles. Des individus de qualité, passionnés, déterminés, avec des bonnes valeurs, très drôles, très sympathiques, et très professionnels. Nous avons créé un lien unique et ce sont des personnes que je respecte beaucoup car ils sont irréprochables. Ce sont des sources d’inspiration et je ne serai pas surpris d’en voir certains faire la Une d’un grand journal d’ici peu ! Je leur promets un très bel avenir !

Majeure entreprendre

Ma vie d’étudiant s’est terminée officiellement le 31 mars dernier lors de ma cérémonie de remise de diplômes. Ce fut une soirée d’exception puisque ce fut une remise de diplômes inédites : au Grand Rex, avec des animations personnalisées et marrantes, des discours pertinents et un système de remise des diplômes à la mode des Oscars…. Bref, ils ont sorti le grand jeu !

Une insertion professionnelle prometteuse

J’ai donc été appelé deux fois, pour recevoir mes deux diplômes, avant d’en avoir réellement terminé avec ma vie d’étudiante. J’ai néanmoins signé un CDI depuis septembre dernier. Je n’ai eu aucune difficulté à trouver mon emploi puisque je l’ai même obtenu pendant mon stage de fin d’étude sans vraiment rechercher.

Je travaille aujourd’hui en tant qu’Ingénieur Recherche et Développements dans une SII proche de Paris. J’ai été embauché dans une équipe jeune et très sympa, pour mes compétences généralistes acquises lors de ma formation puisqu’ils recherchaient « une tête bien faite ». Effectivement, je travaille aujourd’hui sur des technologies que je maitrise, mais aussi sur des technologies que je n’ai jamais vues, pour des projets avec des grands noms. Ma formation me permet de me débrouiller et de m’en sortir. Une fois plus expérimenté, je partirai en mission. Mais pour le moment, j’apprends encore de nouvelles choses, comme le développement mobile Apple.

En bilan de mon cursus, avec du recul, je n’ai que des souvenirs d’expériences positives qui me viennent en tête. L’ESILV et le Pôle étant en constante progression, j’ai vu de nombreuses évolutions : nous étions à peine plus de 100 dans notre promo, ils sont presque 200 aujourd’hui. Nous n’étions pas dans le Concours Avenir et il n’y avait pas autant de mentions Bien et Très Bien dans notre promotion. J’ai vu une nette évolution sur la transversalité des compétences du Pôle. J’ai une sincère impression que mes diplômes prennent de la valeur chaque année. A l’image de ma cérémonie de remise de diplôme, ce qui m’a le plus frappé, ce n’est pas les 85% d’emplois trouvés en moins de 2 mois de ma promotion ou une moyenne de 41K de premier salaire annuel brut, mais c’est finalement l’ambiance. Le groupe a une unité pleine de bonne volonté. J’ai pu discuter avec beaucoup de connaissances étudiantes que j’ai pu rencontrer lors de ma formation, mais je me suis surpris à discuter avec mes anciens enseignants et différents salariés du pôle comme avec des amis (qui ont même insisté pour que désormais je les tutoie).

Loin des standards, j’ai vu les salariés et les étudiants se mélanger. Et c’est ça qui fait la particularité de ce pôle et de ses écoles : c’est une grande famille qui se donne les moyens de faire réussir leurs « petits ». Ce pôle a, à peine plus de 20 ans et vu le chemin parcouru en si peu de temps, le meilleur reste certainement à venir pour lui et ses futurs étudiants.

Je pense que les étudiants d’aujourd’hui ont tout ce qu’il faut pour vivre une vite étudiante épanouissante au Pôle Léonard de Vinci. Je leur conseille bien entendu de se donner les moyens de réussir leurs études pour pouvoir trouver rapidement un travail qui leur plait. Mais je leur conseille aussi de s’investir dans la vie étudiante et de profiter à 100% des moyens mis à disposition pour n’avoir aucun regret ! Ils ont une chance de pouvoir rencontrer des profils différents, d’avoir une vie étudiante active et unique, de vivre des aventures incroyables dans des associations, de continuer à pratiquer leurs activités favorites et de voyager dans le monde entier le temps d’un semestre (pour améliorer son anglais qui est vital aujourd’hui, ou pour découvrir de nouvelles cultures) ou dans le cadre d’un double cursus dans une école à l’étranger (Australie, Angleterre, Corée du Sud, Chine, Etats-Unis, Europe…). Profitez-en !!

Retrouvez Axel Hugon sur son profil LinkedIn.

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Classement 2016 des écoles d’ingénieurs par l’Usine Nouvelle, l’ESILV 13e au classement général

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Pour son palmarès 2016, L’Usine Nouvelle a fait le choix de se placer du point de vue des étudiants comme des recruteurs, qui déterminent leur choix en fonction des diplômes délivrés par chaque école.

Comme chaque année, l’Usine Nouvelle édite son classement des écoles d’ingénieurs. L’ESILV progresse encore dans cette édition 2016 du palmarès : 13e au classement général mêlant écoles d’ingénieur post-bac et post-prépa, et 3e école d’ingénieur post-bac

13e au classement général, 3e post-bac

Conservateur, figé, le système des écoles d’ingénieurs à la française ? Le reproche revient régulièrement, mais il suffit de se pencher sur le classement 2016 de « L’Usine Nouvelle » pour être détrompé. Des écoles déjà réputées montent sur le podium (Mines Nancy et UTC), juste derrière l’indétrônable Polytechnique.

Des établissements privés, comme l’ESILV et l’Isep, se mêlent aux « grandes écoles » du public. Et nombre d’établissements bougent, dans un sens ou dans l’autre ! Des mouvements qui illustrent les changements en cours dans la formation des ingénieurs, changements qui eux-mêmes reflètent l’évolution à grande vitesse de l’industrie. L’Usine Nouvelle

Pour établir ce classement, les écoles ont été évaluées sur quatre grands critères : l’insertion de leurs diplômés dans le monde du travail, l’ouverture internationale de leur formation, leur proximité avec la recherche, et le développement de l’entrepreneuriat chez les élèves.  Pour chacun de ces items, la note de 100 a été attribuée à l’école obtenant le meilleur résultat. Les autres ont été notées sur 100 afin de mesurer leur écart avec la championne.

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Marc-Emmanuel, promo 2014, poursuit ses études en thèse de doctorat

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Diplômé de la promo 2014, de la majeure Informatique, Big Data et Objets Connectés, Marc-Emmanuel Perrin entre aujourd’hui dans sa 2e année de thèse au sein de l’Université Paris Sud, Telecom Paristech et l’INRIA Saclay.

J’ai intégré l’ESILV à la rentrée 2008. Durant mes études j’ai eu l’occasion de faire un stage ouvrier dans ce qui est aujourd’hui le département Informatique, Big Data & Objets Connectés, qui s’appelait encore GI à l’époque. En 4ème année, j’ai effectué un stage de 6 mois dans une petite entreprise de prestation, Mobile Tech People, qui m’a permis aussi bien de développer mes compétences de R&D que d’acquérir des compétences techniques en développement mobile.

Entre la 4ème et la 5ème année, j’ai eu l’opportunité de travailler comme ingénieur de recherche pour l’Université François Rabelais de Tours, sur le projet de recherche Imagitour, un projet de promotion du tourisme en région centre, attaché au département Informatique sous la responsabilité de Jérôme Da Rugna et Gaël Chareyron : cette expérience autour du Big Data et du Tourisme a définitivement eu un impact sur la suite de mon parcours professionnel.

En 5ème année, j’ai effectué mon stage de fin d’études chez Thales Communication & Sécurité dans le laboratoire interne MultiMediaProcessing en traitement du signal. J’y ai effectué des travaux concernant le chiffrement de flux vidéo en temps réel qui ont débouché sur une publication à la prestigieuse « international conference on image processing » du comité IEEE.

Ces expériences m’ont mené, à l’issue de mon diplôme, à postuler pour une thèse co-dirigée par le Laboratoire de Traitement et de Communication de l’Information (UMR 5141 du CNRS – Telecom-Paristech), le Pôle Commun de Recherches en Informatique, l’Université Paris Sud et l’INRIA Saclay. Je suis actuellement dans ma 2ème année de thèse tout en enseignant en cycle ingénieur et master spécialisé au sein de Télécom-Paristech.

J’ai un BAC S spécialité Physique Chimie. J’ai, très honnêtement, choisi l’ESILV un peu par hasard. L’habilitation à délivrer le diplôme d’ingénieur de la CTI était encore récente. Le frère d’un ami y avait fait ses études, et sa réputation était en train de s’établir.

Le premier avantage de l’ESILV était pour moi la localisation géographique. L’école bénéficie énormément de sa localisation au centre de l’un des quartiers d’affaires majeurs en Europe. Ensuite, je dirais que ce qui a fait mon attachement à l’école est aussi dû aux gens que j’y ai rencontrés, notamment dans le corps professoral. Jérôme, Gaël, Thomas et Bérengère ont été pour beaucoup dans ma spécialisation en Informatique et Sciences du Numérique (ex-IBO) ainsi que sur mon entrée dans le monde de la recherche académique.

L’ESILV est une école à taille humaine avec des enseignants disponibles et soucieux de la réussite de leurs étudiants. Je pense que ma vision de l’école n’a que peu évolué, ce qui est bien. Je garde un attachement à cette école, où je passe voir d’anciens professeurs ou d’anciens collègues assez fréquemment pour des discussions aussi bien informelles que sur des sujets de recherche. De mon point de vue, je pense que l’intégration d’écoles différentes au même endroit est une excellente chose. Pour moi, le Pôle Léonard de Vinci reste une valeur sûre pour les entreprises tout en augmentant graduellement sa visibilité sur le plan national.

Quand j’ai postulé pour faire un doctorat, je pensais que je ne serais jamais pris, ne venant pas d’une école perçue comme prestigieuse (l’X, centrale etc). Je rougissais un peu quand on me demandait quelle école j’avais faite, et je pensais que tout ces candidats venant des écoles les plus connues en France me passeraient devant. Pourtant j’ai été recruté parce que nos formations vont plus loin que des connaissances académiques et qu’à l’ESILV tous les professeurs que j’ai pu avoir nous ont poussés pour développer nos compétences et notre curiosité. L’ESILV fait maintenant partie des registres des écoles doctorales (quand je me suis inscrit en thèse, elle n’y figurait pas !). Lors de la remise des diplômes je me suis senti fier que Jérôme Da Rugna mentionne qu’un étudiant faisait une thèse, parce que cela montre qu’il faut s’accrocher et que l’ESILV peut aussi être la porte d’entrée du monde de la recherche académique.

Je n’ai pas eu la chance de partir à l’étranger durant mon cursus ESILV, mais je pense néanmoins que l’international est primordial : je travaille exclusivement en anglais, publie en anglais et participe à des projets internationaux et me rend souvent a l’étranger pour échanger sur des projets de recherche avec des collègues travaillant dans d’autres laboratoires. Il est nécessaire d’être préparé pour cela, et je pense que le meilleur moment pour le faire est pendant les études de master.

De mon expérience, j’ai trop longtemps pensé que l’ESILV était une petite école, qui arrivait timidement à la hauteur des autres écoles d’ingénieurs. Le fait est que même si, de fait, elle ne forme pas à tout, les formations dispensées sont à la hauteur des plus grandes. Je pensais ne pas pouvoir faire un doctorat en sortant de l’ESILV, pourtant j’en fais un aujourd’hui ce qui montre que l’école offre un nombre de débouchés très large et qu’elle joue dans la même cour que les autres!

Retrouvez Marc-Emmanuel sur sa page LinkedIn ou sur sa page personnelle au sein de son laboratoire.

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Coupe de France de Robotique 2016 : l’épopée Da Vinci Bot

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Da Vinci Bot est une association étudiante qui participe chaque année à la Coupe de France de Robotique, organisée par Planète Sciences. Les élèves-ingénieurs qui la composent conçoivent de a à Z un robot autonome qui doit répondre à un cahier des charges et à un environnement qui évoluent à chaque édition de la compétition.

En 2016, c’est La Roche-sur-Yon qui a accueilli la 23e édition de la Coupe de France de Robotique. Sur le thème BeachBots, les robots ont du pêcher à la ligne, construire des châteaux de sable, ramasser des coquillages, fermer les cabines et ouvrir des parasols, sur des aires de jeu spécialement conçues.

Traditionnellement, la Coupe se déroule en trois étapes : une première phase d’homologation, durant laquelle un  jury détermine la conformité des robots selon le règlement en vigueur, une phase qualificative, au cours de laquelle les robots participent à des matchs de deux contre deux afin de gagner le maximum de points, et enfin la phase finale, où les seize meilleures équipes s’affrontent.

L’équipe Da Vinci Bot rentre de la Coupe de France de Robotique 2016 avec un beau score de deux victoires, deux défaites et un match nul : une superbe aventure qui aura énormément appris à tous les membres de l’équipe d’élèves-ingénieurs passionnés de robotique.

Que ce soit en électronique, mécanique, programmation, modélisation numérique, impression 3D, les compétences nécessaires pour parvenir en quelques mois à la réalisation d’un robot autonome suivant un cahier des charges très précis.

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Bref aperçu de la table de travail et de la conception du robot …

Pour en savoir plus sur le travail des élèves ingénieurs de DaVinciBot, retrouvez les sur leur site internet : http://davincibot.fr/, sur leur page facebook : https://www.facebook.com/DaVinciBotEsilv, ou sur leur compte twitter : https://twitter.com/DaVinciBotEsilv.

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Les filles et l’ingénierie : Rallye des métiers Elles Bougent 2016

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Vous avez surement déjà entendu parler de l’association « Elles bougent », association visant à favoriser et mieux faire connaître les métiers de l’ingénierie auprès des jeunes filles depuis maintenant 20 ans !

En avril a été organisé le Rallye des Métiers, une journée entière visant à faire découvrir aux filles qu’il est également possible pour elles d’atteindre des métiers qui sont actuellement masculins.

Des groupes composés chacun d’une quinzaine de lycéennes sont partis à la rencontre des marraines Elles bougent, des femmes ingénieures et techniciennes en poste dans les secteurs de l’automobile, l’aviation, le ferroviaire, l’énergie et du numérique.

Au total, sept entreprises partenaires de l’association Elles bougent ont ouvert leurs portes aux lycéennes de l’académie de Paris pour des visites exclusives : Dassault Aviation, ERDF, Google, Orange, PSA Peugeot Citroën, RATP et Valeo.

Quatre élèves ingénieures de l’ESILV ont encadré un groupe de 11 lycéennes venant du lycée Le Corbusier : Emilie Sabourin, Laura Saadi, Juliette Righetti et Julie Garcia.

Une journée a d’ailleurs été bien remplie : visites, quizz pour gagner des points et remporter le Rallye et bonne humeur étaient au rendez-vous !

Notre groupe a eu la chance d’être accueilli dans un centre de maintenance de la RATP où les lycéennes ont pu acquérir une meilleure connaissance des métiers techniques de l’entreprise qui est actuellement en recherche de femmes ingénieures ou techniciennes.

Elles ont ensuite été accueillies au sein de l’entreprise Orange à la « Villa Bonne Nouvelle » où nous avons pu écouter les témoignages de femmes ingénieures passionnées et épanouies.

Visite d'un centre de maintenance de la RATP pour le Rallye des Métiers Elles bougent

Visite d’un centre de maintenance de la RATP pour le Rallye des Métiers Elles bougent

Le groupe a ensuite visité le Musée des Arts et Métiers où les lycéennes ont été impressionnées par les différentes innovations ayant vu le jour au fil des siècles dont notamment le fameux pendule de Foucault !

En résumé, ce fut une journée pleine d’échange (avec les ingénieures et les lycéennes), de partage et d’enrichissement culturel pour toutes !

 

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Charles, promo 2000, ingénieur et manager Digital Customer Experience pour Capgemini

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Charles Georges est l’un des premiers ingénieurs diplômés de l’ESILV. Diplôme poche dans les années 2000, il ne trouve aucune difficulté à trouver un emploi à la sortie de l’école. Aujourd’hui, il endosse de grosses responsabilités chez Capgemini.

Je suis de la 1ère promotion ESILV, promo 2000. Cela fait donc 16 ans que je travaille. Lorsque je suis sorti, le titre n’était pas encore reconnu par la CTI. Pour autant, je n’ai eu aucun problème à trouver un emploi en sortant de l’école : j’ai été embauché dans la foulée de mon stage de fin d’études au sein d’une société de conseil basée à Paris et au Luxembourg. J’ai donc démarré comme consultant « internet » (on dirait Digital aujourd’hui) dans le secteur de l’assurance.

Après un an dans cette société, j’ai été « chassé » par un ancien maître de stage (stage de 4eme année) et suis rentré chez SFR/Cegetel, dans la business unit Grands Comptes, comme ingénieur avant-vente « réseaux et télécom ». Après 18 mois, j’ai eu l’opportunité de changer de fonction et de passer Ingénieur d’Affaires.

En 2006, je quitte SFR pour rejoindre Prosodie, opérateur et fournisseur de services SAAS au service de la relation client. Je rentre comme ingénieur d’affaires grands comptes, puis encadré un équipe de commerciaux sur le secteur Banque. En 2013, j’ai l’opportunité de monter une nouvelle entité au sein de Prosodie, qui entre temps a été rachetée par Capgemini, et lance un nouveau service de communications unifiées en mode SAAS à destination des grands comptes.

En 2014, je prends la direction commerciale du secteur Banque et Assurance et encadre 20 personnes au service de ce secteur.

En 2015, j’ai l’opportunité de changer de fonction tout en restant dans le groupe Capgemini et rejoint FS SBU, la BU qui porte l’intégration  de systèmes et le développement pour le secteur financier sur un poste de business development sur les sujets de transformation digitale.

Début 2016, nouvelle étape : je viens de prendre la direction des équipes Digital Customer Experience en France, toujours sur le secteur des services financiers. Mon rôle : évangéliser les clients, designer les solutions et vendre les projets  mais surtout encadrer, recruter, animer, faire progresser une équipe de 150 consultants, chefs de projets, développeurs et architectes qui oeuvrent sur les projets digitaux stratégiques de nos clients banquiers et assureurs.

Je travaille au quotidien avec mes homologues en Europe et nos équipes en Inde. Bien qu’étant française, Capgemini est aujourd’hui une société résolument internationale et offre de nombreuses opportunités aux jeunes (et moins jeunes) ingénieurs qui ont soif de découverte.

J’ai choisi l’ESILV pour sa grande connexion avec le monde de l’entreprise, la place importante donnée aux stages et les choix technologiques innovants (quasiment la seule école dans laquelle on faisait du JAVA avant 2000). Faisant partie de la première promo, j’ai eu le sentiment de participer à une réelle aventure.

Aujourd’hui, je recrute de nombreux stagiaires et ingénieurs débutants. Ceux de l’ESILV sont tournés vers l’informatique moderne et digitale, et très vite opérationnels … Sûrement la conséquence d’un enseignement très concret et opérationnel. J’aimerai en avoir plus dans mes équipes 😉 ils et elles sont les bienvenus : J’ai plus de 50 personnes à recruter cette année.

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Big Data : le projet de recherche ADAMme, Analyses de Données & Applications sur Mémoires de masse étendues

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L’ESILV via le département de la recherche partenariale du De Vinci Research center est partenaire du projet de recherche ADAMme, dirigé par le Groupe ATOS BULL.

Ce projet est financé par la BPI dans le cadre des Projets d’Investissement d’Avenir, et a été labellisé par le pôle de compétitivité Systematic : démarré il y a six mois il durera trois ans et se consacre à la thématique « Big Data et Supercalculateurs ».

ATOS BULL est en effet le seul constructeur européen de supercalculateurs, face aux USA, au Japon et à la Chine.

Le projet ADAMme permet d’une part à Bull de développer une nouvelle génération de supercalculateur et d’autre part à un ensemble de start-up et de laboratoires de recherche d’imaginer de nouveaux algorithmes pour exploiter des machines avec des centaines de processeurs et des dizaines de teraoctets (millions de millions) de mémoire rapide.

Le projet ADAMme est la suite du projet TIMCO, auquel l’ESILV participait également, qui a permis le développement par ATOS Bull de la machine Bullion, classée la première au monde début 2016 en performances de calcul par l’organisme international Standard Performance Evaluation Cooperative (SPEC)*

Dans ADAMme, les enseignants-chercheurs de l’ESILV travaillent sur le placement en mémoire des très grandes bases de données dites « en graphe » (comme les réseaux sociaux ou la lutte contre la criminalité ou la fraude) afin d’améliorer les performances des algorithmes parallèles de big data qui les exploitent.

Parmi les autres applications de big data menées par les partenaires de ADAMe, citons la tarification des trains par Voyages SNCF, la mise au point d’emplois du temps complexes -comme les hôpitaux- par Horizontal Software, l’étude du génôme par le CEA-Génoscope.

La recherche partenariale De Vinci Research Center

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Prix ingénieuses 2016 de la CDEFI : Nelly Rouyrès remet le prix du projet le plus original

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Ingénieuses : les écoles d’ingénieur-e-s fêtent les femmes ! Un prix organisé par la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs.

Le 19 mai, Nelly Rouyrès, vice-présidente du Pôle Léonard de Vinci dont fait partie l’ESILV, école d’ingénieur généraliste au coeur des technologies numériques, a remis le prix de du projet le plus original lors de l’opération Ingénieuses 2016. de la Cdefi.

La faible proportion de femmes ingénieures dans certains domaines des sciences et des technologies a toujours été une préoccupation pour la CDEFI, au regard de ses missions de promotion des formations et des métiers d’ingénieur-e-s, d’une part, et de défense des valeurs d’ouverture sociale, de diversité et d’égalité des chances, d’autre part.

Alertée par différents rapports faisant état d’une grave désaffection des jeunes filles pour les sciences et les technologies de manière générale, et pour les formations d’ingénieur-e-s en particulier, la Commission Formation et Société de la CDEFI a décidé de créer une opération spécifique en 2011 afin d’attirer davantage de jeunes filles en écoles d’ingénieur-e-s.

La Cdefi rappelle que 28,4 % des étudiants ingénieurs sont des femmes. « Ce chiffre est en constante évolution ce qui est bien, mais c’est insuffisant. Il reste de grandes disparités, les femmes sont majoritaires en biotechnologie ou en agroalimentaire. Au contraire, dans les disciplines liées au numérique, elles ne sont que 15 %. Ce n’est pas normal. La journée Ingénieuses a notamment pour objectif de briser cet état de fait, pour que les jeunes femmes s’impliquent dans toutes les disciplines », déclare François Cansell, président de la Cdefi, en introduction de la cérémonie. « Il n’y a pas de secteur impossible et interdit aux femmes », ajoute Simone Bonnafous, directrice générale pour l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle au MENESR.

L’opération « Ingénieuses » est un concours et une opération de communication nationale. Ses objectifs sont de : promouvoir les formations et les métiers de l’ingénierie auprès du public féminin ; lutter contre les idées reçues et les stéréotypes de genre ; favoriser l’égalité femmes-hommes ; susciter des vocations d’ingénieures chez les jeunes filles.

La CDEFI et ses partenaires ont remis six prix lors de la cérémonie de clôture qui s’est déroulée le 19 mai 2016 à Paris, au Ministère des affaires sociales et de la santé : le prix de l’école la plus mobilisée, la prix du projet le plus original, le prix pour l’enseignement de l’égalité femmes/homme, le prix de l’élève-ingénieure Maghreb, le prix de l’élève ingénieure France, et le prix de la femme ingénieure.

Plus d’infos sur les prix ingénieuses 2016

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Imagine the Future 2016 : le projet Roll ‘n’ Reload remporte le challenge RSE proposé par Ausy

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Une équipe d’étudiants de 3e année ESILV remporte le Challenge « IMAGINE THE FUTURE » 2016 lancé par AUSY.

Cette année encore, dans le cadre de sa démarche RSE, AUSY souhaite mettre à l’honneur des étudiants porteurs de projets technologiques innovants et qui agissent pour le développement durable. L’enjeu pour les étudiants ? Bénéficier de l’accompagnement d’un groupe spécialiste en ingénierie et devenir un acteur des enjeux RSE de demain.

95 dossiers venant de toutes les écoles d’ingénieurs françaises ont été reçus. Après délibérations du Jury, 3 dossiers ont attiré toute l’attention du Groupe.

Le premier « Roll ‘n’ Reload » propose aux utilisateurs de fauteuils roulants de produire de l’énergie et de stocker celle-ci pour s’en servir ultérieurement grâce à un module USB. Le second « Healthy Copter » propose de fixer des capteurs sur des véhicules stratégiques et de collecter via une application la concentration en polluants. Enfin le dernier « Hydrolienne » mets en avant l’idée d’une hydrolienne fixée en bord de quai qui alimenterait les parcs d’automobiles électriques.

C’est donc le groupe Roll ‘n’ Reload, groupe constitué de 5 étudiants de l’ESILV  qui remporte le challenge « Imagine The Future », grâce à son projet de stockage d’énergie via un fauteuil roulant : Samira CHAABAN, Victor DUMAS, Jean Baptiste PEROT,Clément RENDUet Fatma YESILKAYA.

Le projet imaginé par les élèves-ingénieurs propose une solution pour les personnes en situation de handicap, une solution pour la réduction de la consommation d’énergie, une solution innovante et ouverte vers l’avenir. L’équipe remporte un soutien financier de 1500€ et l’aide des équipes de l’entreprise partenaire pour mener à bien le développement de son projet.

Ce projet a été développé dans le cadre des projets de 3e année de l’ESILV, le PING : Projet de l’Ingénieur Numérique Généraliste.

Pus d’infos

 

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Modélisation générique d’un Smart Grid

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Un séminaire de recherche du Modelisation Group (De vinci Research Center) animé par Guillaume Guérard, enseignant-chercheur en Nouvelles Energies à l’ESILV.

Guillaume Guerard est professeur associé à l’ESILV, au sein du groupe de recherche Modelisation Group et enseignant dans la majeure Nouvelles Énergies. Par sa double formation en mathématiques appliqués et en informatique, ses activités de recherche ont tout d’abord porté sur l’analyse des systèmes complexes, notamment la mise en place d’une méthode générique permettant de les modéliser. Il a appliqué ses travaux à un système récent, appelé à devenir un renouveau économique et informatique à travers le monde : le Smart Grid.

À partir de la fin du XVIIIe siècle, la troisième période de révolution technologique a vu se succéder trois révolutions industrielles. En 1780 la machine à vapeur, en 1880 l’électricité et la consommation de masse; en 1980 l’informatique, les processus normés et informatisés. Actuellement, nous vivons une quatrième révolution industrielle avec le recours à des machines-outils de plus en plus complexes et à l’intelligence artificielle. Les problèmes énergétiques et de pollution sont récurrents de nos sociétés du XXIe siècle. Le réseau électrique s’adapte tout juste à la troisième révolution industrielle, mais les problèmes de plus en plus récurrents montrent qu’en l’état il est devenu obsolète.

Le monde industriel en a pris conscience et la littérature fait référence à un réseau électrique intelligent, intégrant les comportements et les interactions de ses entités, une gestion et une optimisation à toute échelle : le Smart Grid.

Cette conférence se propose de montrer une approche système complexe du Smart Grid, permettant une simulation de toutes technologies et de tous types de réseaux.

La majeure Nouvelles énergies

La “transition énergétique” est synonyme de contraintes pour certains acteurs économiques ou d’opportunités de croissance et de développement pour d’autres. Les problématiques multiples liées aux nouvelles énergies ou à l’optimisation des ressources énergétiques traditionnelles se traduisent par une forte demande du marché en ingénieurs ayant des compétences spécifiques dans ce domaine.

Plus d’infos

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L’ESILV accueille la conférence PyData Paris 2016, un rassemblement des utilisateurs du langage de programmation Python

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Les conférences PyData sont un rassemblement d’utilisateurs et de développeurs d’outils d’analyse de données en Python. L’ESILV a accueilli l’édition Paris 2016.

L’objectif des conférences PyData est de fournir les amateurs de Python un espace pour partager des idées et apprendre les uns des autres sur la meilleure façon d’appliquer le langage et les outils afin de répondre aux défis et enjeux  de la gestion des données, du traitement, de l’analyse et la visualisation en constante évolution.

Pydata se veut une manifestation accessible axée sur le partage de la communauté, avec notamment des tutoriels pour les novices, des ateliers thématiques avancés pour les développeurs et des retours d’expériences d’industriels.

Un objectif majeur des événements et des conférences PyData est de fournir un lieu pour les utilisateurs dans tous les différents domaines de l’analyse des données à partager leurs expériences et leurs techniques, ainsi que mettre en évidence les réussites et les pièges potentiels de l’utilisation de Python dans le cadre de projets réels.

Au programme de cette édition 2016, des keynotes, conférences et ateliers sur des thèmes comme el Machine Learning, le Big Data, les analytics, la Data Science, La visualisation, un cycle complet autour de scikit-learn

PyData Paris 2016 était organisé par le pôle de compétitivité Systematic, avec l’aide et le soutien des co-organisateurs et sponsors. PyData est également l’un des événements de 2016 Open Source Innovation Spring.

En savoir plus avec ce retour d’expérience de Xebia

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Créer un automate de secours en prépa intégrée en école d’ingénieur : le projet d’imagination et d’exploration de la promo 2020

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En prépa intégrée, les élèves-ingénieurs de l’ESILV ont accès à la pédagogie projet mise en place tout au long des 5 années du cursus ingénieur. Pour la promo 2020, le PIX1 a fait l’objet de la construction d’un automate de secours.

Le Projet d’Imagination et d’eXploration 1, ou PIX1, intervient en première année de prépa intégrée dans le cursus ingénieur de l’ESILV, école d’ingénieurs généraliste au coeur des technologies numériques.

Les PIX sont des projets scientifiques et techniques dont l’objectif est de faire progresser l’élève-ingénieur au fil des années. L’objectif du PIX1, en première année de la prépa intégrée, est de construire un objet selon un cahier des charges bien précis.

L’objectif du PIX1 de la promo 2020 des élèves-ingénieurs de l’ESILV était de créer un automate de secours avec plusieurs contraintes telles que trois appuis au sol, pas d’électronique à l’exception d’un moteur imposé, utilisation de 80% de matières recyclée ou recyclables pour la construction, etc.

L’automate devait être à même de gravir trois pentes de degrés différents, en gardant une balle de squash en équilibre sur un support. Les pentes affichaient un degré de 15,30 et 45 degrés. L’épreuve était chronométrée, et la compétition a eu lieu au cours de la journée showroom projets 2016.

Mettre en oeuvre ses connaissances scientifiques et techniques, savoir travailler en équipe apprendre à anticiper et apprendre à communiquer efficacement sont autant de compétences attendues au terme du PIX.

Plus d’infos sur les projets à l’ESILV

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Etudier en Italie : un semestre à Politecnico di Torino pour un élève-ingénieur

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Loris Madre et Pierre Lammens ont eu l’opportunité dans le cadre de la mobilité sortante à l’ESILv d’aller étudier un semestre à Politecnico di Torino, en Italie. Retour sur leur expérience à l’étranger avec notamment quelques conseils …

Turin  est surtout connue pour être un centre industriel important, notamment grâce à leurs immenses usines FIAT. Mais Turin est aussi une ville charmante et agréable, à l’architecture baroque aboutie et riche de beaux musées. L’architecture de Turin est caractérisée par un baroque piémontais, c’est à dire non peint, laissant les briques apparentes. La ville compte environ 24 km de rues en arcades, sous lesquelles on trouve souvent des cafés de qualité.

Politecnico di Torino est un énorme Campus constitué de trois bâtiments dispersés dans Turin. Le plus grand et principal bâtiment possède de très nombreuses salles de cours qui peuvent être éloignées les unes des autres en fonction des cours que vous allez choisir ; cela peut aller jusqu’à 10 minutes de marche porte à porte.

Il dispose également de nombreux endroits où peuvent être servi un café ou un encas.

Politecnico di Torino

Politecnico di Torino

Le système est à peu près le même qu’en faculté Française, c’est-à-dire que nous avons très peu de suivi, pas d’encadrement par les professeurs. Les cours sont en anglais ou en italien. Il existe un portail étudiants sur lequel sont mis à disposition les cours, seulement ils ne sont pas tous présents. Il est alors impératif d’assister à la totalité des cours.

Il faut aussi avoir en tête que les cours à Politecnico di Torino ne commencent qu’au milieu du mois d’Octobre. Ainsi les cours terminent fin Février, ce qui peut être problématique si vous ne faites qu’un semestre à Turin et ne vous permet pas de faire le second semestre au Pôle.

Politecnico est aussi populaire pour son éventail d’élèves en Erasmus. L’école regorge d’étudiants venant des quatre coins du monde. C’est le meilleur moyen de s’exercer dans plusieurs langues.

Les formalités administratives

Il est préférable d’arriver à Turin au moins 2 jours avant le début des cours (si vous avez déjà votre logement bien sûr) car un certain nombre de démarches sera à effectuer avant de pouvoir commencer à suivre les cours.

Le jour de notre arrivée, nous avons eu une présentation générale (mais très simple) sur l’école, le choix des cours, la paperasse du début  (« codice fiscal », carte étudiante..).

Le premier document qui est impératif à avoir est le codice fiscal (qui est en réalité un simple code) qui vous permettra de faire toutes inscriptions que ce soit pour le sport, pour la carte étudiante, pour les inscriptions aux examens, pour avoir un abonnement internet….

turin

Obtenir son codice fiscal …

Donc ce code vous sera très précieux. Comment se le procurer ? Cela sera votre première expérience avec l’organisation de Turin. Il vous faut simplement attendre dans une file d’attente votre tour et donner un papier (préalablement envoyé par politecnico di Torino). Le seul problème est que les bureaux ferment à 13h30 donc cela ne laisse pas beaucoup de temps et il y a vraiment beaucoup de monde. Ce bureau s’appelle l’Incoming Office il se situe à l’entrée de l’école.

Un petit conseil, si vous arrivez à Turin avant le jour de la rentrée, il est possible de faire le Codice fiscal avant le jour de la rentrée.

Une fois que vous avez eu le codice fiscal, vous pouvez maintenant vous occupez de la carte étudiante. C’est encore le même procédé c’est-à-dire attendre votre tour dans un autre bureau (qui va également fermer à 13h30). Préparez-vous à une longue  journée  mais indispensable pour tout le reste de votre séjour.

Le choix des cours

Vous avez une totale liberté pour le choix des cours. Il y a vraiment beaucoup de choix. Vous avez normalement déjà choisi vos cours à Paris mais autant vous dire que vous ne suivrez pas ces cours.

Je vous explique ! Tous les cours sont associés à un créneau (ou plusieurs) dans la semaine qui seront vos horaires de cours. En choisissant vos cours vous établissez, en fait, votre emploi du temps.  Si vous avez, par exemple choisi tous les cours du module Automobile, il n’y a pas de problème sur votre emploi du temps (aucun cours ne se chevauche), mais si vous choisissez des cours de différents modules (par exemple 1 d’automobile, 2 d’aéronautique, et 1 de matériaux) vous pouvez être certain que les cours vont se chevaucher.

C’est à vous de vous débrouillez afin qu’il n’y ait plus de problème.  Il sera mis à votre disposition des créneaux avec un «tuteur» pour vous aider. Une fois vos cours choisis, il faut simplement les rentrer sur le « portail de Torino ». Et là vous pouvez commencer à suivre vos cours !

Il faut faire attention pour la sélection des cours à ce que  le cours choisi soit bien dans la bonne période (premier ou second semestre), et faire attention au « livelo » (niveau) par exemple si nous sommes en 4ème année cela corresponds au deuxième niveau.

Trouver un logement à Turin

Pour trouver un logement il y a vraiment de quoi faire pour pas très cher. Il y a pas mal de façon de trouver un appartement en collocation ou non.

Pour notre part, nous sommes directement venus à Turin en juin (pour une rentrée fin septembre).

Nous sommes avons fait différentes agences immobilières, et nous sommes tombés, par chance sur des appartements biens situés, en très bon état et pas chers (600 euro par mois pour 70 M2 !!) et comme nous étions deux cela nous a fait 300 euros par mois.

Il vous faut faire attention aux frais qui s’ajoutent mais là tout dépend du propriétaire (comme partout). Pour nous il fallait ajouter les mois d’hiver 140 euros par mois pour le chauffage !! Avec ça on était bien au chaud !!)

Des amis ont trouvé leur appartement sur : facebook : des pages comme Torino flat, airbnb, ou  sur le site de l’école de Turin vous pouvez avoir aussi pas mal d’annonces de particuliers qui proposent des locations plus ou moins proches de l’école. Mais nous n’avions pas trouvé de 2 pièces dans ces annonces.

Se déplacer à turin

La ville de Turin est assez bien desservie en termes de transport. Bus, tram, métro et taxis tous les moyens sont bons, surs et pas très chers. Pour le bus, métro et tram, vous pouvez prendre des tickets unitaires ou choisir par exemple 5 trajets à acheter uniquement dans les «Tabacchi » (tabac), ou bien vous pouvez choisir aussi de faire une carte pour un mois, qui est de l’ordre des 20 euros et cela se fait dans les gares au point « GTT » (équivalent à la RATP). L’application GTT est vraiment bien faite pour se déplacer dans Turin, vivement recommandée.

Si vous venez en voiture, selon les quartiers les places de stationnement sont gratuites. Cependant les Italiens ne sont pas les meilleurs conducteurs (pour ne pas vous mentir, ils conduisent n’importe comment !). Mais vraiment vous n’avez pas besoin de voiture pour vivre dans Turin (l’accès aux transports est facile et vous trouvez des magasins d’alimentation de proximité dans tous les quartiers pour faire vos courses).

Sortir à Turin

Turin est une ville étudiante et il existe de nombreux endroits où faire la fête le soir. Seulement d’après nous certains endroits sont plus sympas que d’autres. Nous allons vous donner quelques adresses pour vous aider.

Piazza Vittorio Veneto à Turin

Piazza Vittorio Veneto à Turin

Il faut savoir que l’entrée des boites de nuit en Italie est gratuite, et pour les consommations les prix se rapprochent de ceux des boites françaises.

  • Piazza Vittorio Veneto : De nombreux bars se situent sur cette place. C’est d’ailleurs à cet endroit que la plus part des étudiants se retrouvent pour faire la fête avant d’aller en boite. Les bars tendances de cette place sont : CLOROPHILLA, COCKTAIL BAR WINE LA DROGHERIA, CAFFE’ VITTORIO VENETO…
  • San Salvario : là aussi vous trouverez un grand nombre de bars sympas.
  • Bowling/Karting, le King Center : grand complexe avec karting, bowling, casino, …
  • Au Bord du Pô : De nombreuses boites de nuit se situent au bord de ce fleuve en perpendiculaire de la place Vittorio Veneto.
  • Le chalet au Parc Valentino (Boite de nuit)
  • Le Vogue à Via Roma (Boite de nuit)

Le budget

Pour ce semestre, nous avons reçu une subvention de la part d’Erasmus (bourse Erasmus) d’un montant total de 1065 euros (à raison de 210 euros par mois qui nous ont été versés en deux fois. Le premier en début de semestre d’un montant de 800 euros, et le 2ème en fin de semestre de 265 euros).

Pour notre séjour, nous avons dépensé chacun environ 600 euros par mois, ce montant couvrant le loyer de 300 euros par mois, les courses alimentaires pour 150 euros par mois environ et pour les sorties 150 euros par mois. Il est évident que ce budget varie en fonction de vos habitudes et envies.

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Blockchain, une promesse de disruption absolue ?

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En quasi-intégralité l’article que Cyril Grunspan, responsable du département ingénierie financière de l’ESILV a publié dans  le magazine L’Expansion (n°814, mai 2016).

Blockchain. Le mot est aujourd’hui à la mode. Il nourrit des rapports gouvernementaux et fait la une de certains journaux qui imaginent des scénarios futuristes mais sans chercher véritablement à cerner l’origine du concept et à l’approfondir. L’objet de cet article est d’opérer une clarification en plongeant au coeur de ce qu’on nomme la cryptofinance et notamment l’exemple du bitcoin.

Parmi les questions naturellement évoquées, qu’est-ce qu’une blokchain ? Y-a-t-il une ou plusieurs blochains possibles ? A quoi sert-elle ? Quels sont les initiatives prises dans le monde au cours des dernières années ? Les grandes banques d’investissement méprisent-elles ce concept ? Quels sont les enjeux sous-jacent ?

Retour sur le Bitcoin

Des « cypherpunks »…

Le Bitcoin – avec un grand B – est un réseau pair à pair (où chaque client est aussi un serveur) permettant l’échange d’une monnaie digitale, le bitcoin – avec un petit b. L’annonce de sa création en a été faite par l’énigmatique Satoshi Nakamoto le 31 octobre 2008 sur un forum de cryptologues avertis, sur internet (encore disponible sur www.metzdowd.com).

Plusieurs tentatives de monnaie numérique avaient eu lieu avant Nakamoto mais elles avaient toutes échoué. Certaines solutions partielles avaient néanmoins été avancées. Elles auraient pu fonctionner mais elles supposaient presque toujours l’existence d’une topologie particulière sur le réseau – un noeud central comme avec l’ancien réseau Napster par exemple – ou une autorité suprême en qui tous les acteurs peuvent avoir confiance – une banque centrale en somme.

Ces solutions non seulement échouaient en pratique mais n’étaient pas non plus satisfaisantes d’un point de vue intellectuel pour la communauté de « cypherpunks » (dont Satoshi Nakamoto semble se revendiquer) qui s’est notamment illustrée avec la création et la promotion du logiciel PGP de chiffrement grand public. Nakamoto ne promet-il pas « un nouveau territoire de liberté » avec son invention ?

… aux généraux byzantins !

Il réussit le tour de force de créer un réseau monétaire entièrement décentralisé, sans serveur central et pour des participants qui pourraient rester totalement anonymes, résolvant du même coup une forme du problème dit des généraux byzantins, un problème réputé difficile sur lequel s’était notamment penché Leslie Lamport, un grand chercheur en informatique américain, lauréat du célèbre prix Turing en 2013 (il n’existe pas de prix Nobel en informatique).

Le Bitcoin met en pratique plusieurs avancées techniques notables en cryptographie, mais il est piquant de constater que l’on a surtout retenu l’idée d’une « blockchain » alors que l’expression ne figure pas dans l’article original de Nakamoto.

Certes, il s’agit bien de construire un registre et d’y ajouter régulièrement de nouveaux « blocs » enchainés aux précédents, comme un écrivain qui n’écrirait qu’une page plus ou moins mécaniquement à période régulière, certes les mots « blocs » et « chaines » sont redondants dans son article mais l’expression « blockchain » n’y figure pas et semble avoir été employée la première fois sur le forum précité (et encore en deux mots « block chain ») par Hal Finney, un grand cryptologue américain aujourd’hui décédé.

La solution par la blockchain

Des horodateurs…

Cette technique de « blockchain » aujourd’hui portée aux nues n’est en réalité pas une complète nouveauté.

Elle consiste, pour un horodateur – c’est-à-dire pour une machine dont la fonction est d’apposer régulièrement un sceau numérique sur des documents (par exemple pour authentifier des nouvelles versions d’un logiciel) – à regrouper en un seul paquet tous les documents à certifier.

Plutôt que de mettre un tampon dix fois de suite sur dix documents distincts les uns à la suite des autres, on préfère regrouper ensemble les dix documents et « tamponner » le tout.

Lorsque l’on est amené à repoduire cette manipulation régulièrement, on remplit de fait une suite de blocs, chacun des blocs comportant l’empreinte du précédent ainsi que sa date de création. Il faut en effet pouvoir prouver par exemple qu’un logiciel donné est bien la nouvelle version d’un autre, de sorte que la nouvelle preuve cryptographique d’existence est liée à la précédente qui est elle-même liée aux plus anciennes…

Les blocs forment des ensembles de preuves d’existence. Cette technique remonte aux années 90 et aux travaux de Haber et Stornetta que cite Nakamoto.

Des brevets sur ce thème ont semble-t-il été déposés à cette période aux Etats-Unis. La blockchain n’est pas une invention du Bitcoin mais c’est le Bitcoin qui l’a rendu célèbre.

… aux monnaies numériques !

Comment comprendre le lien entre horodateur et monnaie numérique ?

Il faut d’abord se convaincre que l’argent digitalisé ne peut être « anonyme » et comporter seulement une indication de valeur à l’image d’un billet de banque. En effet, si tel était le cas, l’utilisation d’un simple copier-coller aurait un effet dévastateur : il permettrait de créer de la fausse monnaie telle une vulgaire photocopieuse… Il faut donc déjà que chaque centime existant porte la marque de son propriétaire et donc, puisque tout s’échange, qu’une pièce de monnaie numérique puisse être vue comme une suite de signatures électroniques.

Il n’y a pas d’autres façons de faire si l’on veut vivre dans un monde totalement numérique. Verser de l’argent revient alors juste à écrire le nom du bénéficiaire et signer la transaction, soit le même mécanisme bien connu que celui qui consiste à envoyer un simple courrier électronique.

Dans ce modèle, on ne peut créer ex-nihilo de l’argent. La seule façon de « voler » consiste à avoir connaissance de la clé secrète qui gère le compte d’un autre utilisateur, de même que l’on peut se faire pirater sa boite de courrier électronique parce qu’une personne mal intentionnée en a découvert le mot de passe.

Cependant l’escroquerie reste possible. Avec de l’argent précédemment reçu et de mauvaises intentions, on peut toujours signer une transaction pour acheter un téléphone portable puis quelques instants après en signer une autre avec le même argent de départ pour acheter une place de théâtre en ligne. Chaque vendeur ne serait pas en mesure de voir que l’on cherche à réaliser ce qui porte le nom de « double dépense ». Et, puisqu’il n’existe qu’une seule blockchain possible et qu’elle ne peut contenir qu’une des deux transactions, au final un des vendeurs se fera escroquer en se retrouvant avec une (fausse) transaction sans valeur…

Dans le cas où il existe une autorité de confiance sur le réseau, il lui suffit de passer en revue ceux qui ne sont encore que des projets de transaction, d’approuver les transactions légales et rejeter les tentatives de double dépense. Cette haute autorité approuverait l’achat du téléphone portable mais rejetterait l’achat du billet de théâtre venu après. De sorte que cette autorité passerait son temps à certifier des transactions en se comportant comme un horodateur, produisant une « blockchain ». Et un vendeur n’enverrait son bien de consommation qu’après avoir vu inscrite la transaction dont il est le bénéficiaire dans ce registre.

Cette autorité n’ayant qu’une parole, il ne suffirait que d’une seule vérification dans la blockchain pour être certain de la réalité de la transaction. Tel est le fonctionnement d’une cryptomonnaie, c’est-à-dire une monnaie digitale dont la sécurité est fondée sur des algorithmes de cryptographie.

Une blockchain sans tiers de confiance

La blockchain la plus longue…

En l’absence d’autorité de contrôle, les choses sont à priori plus compliquées. Satoshi Nakamoto propose une solution ingénieuse qui fonctionne en pratique avec plus de sept ans d’existence.

La version 0.1 du logiciel est sortie le 8 janvier 2009. Elle est basée sur un simple calcul de probabilité. Pour la comprendre, notons que puisqu’il n’y a personne de disposé à vérifier les transactions, il faut être en mesure de le faire soi-même et donc, tout doit être public. Chaque noeud du réseau doit être en mesure de récolter rapidement toutes les traces de toutes les transactions possibles. D’où l’importance de la qualité du réseau pair à pair.

Ensuite, si l’on veut conserver l’idée d’une blockchain, c’est-à-dire d’un grand livre vivant constitué d’une suite de transactions , il faut que tout le monde puisse écrire dessus. Se pose alors le problème de déterminer la vraie blockchain. Si tout le monde peut en produire une, laquelle choisir ? La règle veut que l’on choisisse la blockchain la plus longue, c’est-à-dire celle qui a le plus grand nombre de blocs.

Avant d’enregistrer une nouvelle page de transactions (un nouveau bloc), on repère d’abord la blockchain la plus longue disponible sur le réseau puis on écrit à la suite. (En réalité, le protocole sélectionne la chaine de blocs la plus compliquée à établir en terme de « difficulté » mais cela revient pratiquement à distinguer la chaine de blocs la plus longue en pratique).

De cette manière, on définit l’unicité de la blockchain. A un moment donné, plusieurs peuvent être en concurrence (on parle de « fork ») mais avec le temps, il en existera une qui grandira plus vite que les autres et ces dernières finiront par être abandonnées. Cela n’élimine pas telle quelle la possibilité de double dépense. Il faut absolument éviter qu’une personne mal intentionnée puisse effacer une transaction d’un bloc (par exemple l’achat du téléphone portable) ce qui la laisserait libre de disposer de son argent pour un autre achat (par exemple une place de théâtre).

Dans la peau de Satoshi Nakamoto…

Puisque tous les blocs se suivent et sont infalsifiables dans une blockchain, cette manipulation reviendrait à « déchirer » les dernières pages du registre (celles qui contiennent l’achat du téléphone) et d’écrire rapidement plusieurs autres pages à la suite pour produire une blockchain de longueur supérieure (et qui contiendrait dans ses dernières pages l’achat de la place de  théâtre). Il faut donc d’une certaine manière inciter les personnes honnêtes à écrire rapidement sur la blockchain et rendre difficile la possibilité de se faire doubler par un escroc.

Comment inciter les gens à écrire sur le registre tout en rendant cette tâche suffisamment compliquée pour que l’on ne puisse pas s’amuser à déchirer des pages et les remplacer très vite par d’autres ?

Il existe une solution simple et naturelle pour inciter les gens à continuer à écrire sur le registre et à allonger la blockchain : il suffit de les rémunérer à l’aide de cette monnaie. C’est ainsi que chaque création de bloc donne lieu à une création monétaire. Et, puisque c’est toujours la blockchain la plus longue qui gagne, c’est celui qui écrit le plus vite qui est rémunéré.

S’il ne s’agissait que d’une question de vitesse, ce serait la loi du plus fort. L’ordinateur le plus puissant gagnerait toujours, et cela découragerait les utilisateurs de prendre part à la maintenance de la blockchain. Il faut donc créer et encourager une blockchain réunissant les trois conditions suivantes :

  1. écrire une nouvelle page de la blockchain doit être une tâche compliquée, plus compliquée que simplement vérifier des historiques de transactions ;
  2. le premier qui y parvient doit être récompensé d’une manière ou d’une autre ;
  3. la récompense doit être d’une certaine mesure aléatoire pour que ce ne soit pas systématiquement l’ordinateur le plus puissant qui gagne.

Eurêka : la preuve de travail !

La solution s’appuie sur la notion de preuve de travail dont le concept fut inventé à l’origine pour combattre le spam et les « dénis de service » sur internet. Une preuve de travail est en quelque sorte une preuve d’existence demandée à un humain ou à une machine afin de ralentir son accès à un service. C’est en quelque sorte une énigme à résoudre comme celui du Sphinx à Oedipe… Si un ordinateur veut accéder à un de mes services et réaliser une tâche comme m’envoyer un courrier électronique, il doit au préalable passer par un « péage » et payer de sa puissance de calcul. Comme autre exemple de preuve d’existence familier des usagers d’internet, citons les captchas qui sont des tests de Turing.

On ralentit l’accès au service en l’obligeant à résoudre un problème compliqué qu’il finit par résoudre en mobilisant une certaine puissance de calcul (dont l’unité est le flop). De plus ce péage ne peut être absolument déterministe comme écrire « 1 2 3 4 5 6 » à la file et identique pour tous les ordinateurs car là encore ce serait la loi du plus fort, le plus gros ordinateur gagnerait toujours.

L’idée est de créer, pour chaque machine qui souhaite écrire sur la blockchain, un problème qui lui soit propre et qu’elle ne peut résoudre qu’en testant de manière aléatoire toutes les solutions possibles – de sorte qu’un ordinateur avec une faible puissance de calcul ait toujours une chance de gagner.

Proposer un problème différent pour toutes les machines est chose naturelle car les pages qu’elles se proposent d’écrire sont nécessairement différentes. En effet toutes doivent faire apparaître parmi l’ensemble des transactions disponibles au moins une transaction unique et bien particulière, celle qui stipule la création de monnaie au bénéfice de celui qui vient d’écrire la nouvelle page sur la blockchain…

La preuve de travail proposée par Nakamoto s’appuie sur la fonction de hachage SHA 256 mais il est inutile ici de rentrer dans les détails. Notons seulement que cette fonction de hachage, dans sa définition, mélange entre eux des blocs de texte – à l’image d’un cuisinier qui mélangerait la pâte d’un gâteau – de sorte que la notion de bloc d’informations est une notion bien familière en cryptographie.

L’attaque Sybill

Les ordinateurs les plus puissants sont naturellement avantagés mais les plus faibles ont quand même une chance de gagner la course au nouveau bloc.

En fait, chaque acteur de la blockchain a une probabilité de succès proportionnelle à la puissance de calcul de son ordinateur (ou de ses ordinateurs qu’il peut faire fonctionner pour lui) de sorte qu’on peut parler de « loterie ».

Dans ce cadre, l’attaque dite de Sybill bien connue en théorie des réseaux pair à pair et qui consiste pour une seule machine à multiplier les identités et chercher à nuire de l’intérieur est inopérante. On peut certes multiplier les points d’entrée mais on ne peut pas tricher sur la puissance de calcul de son ordinateur qui ne peut tourner en surrégime…

De plus, les probabilités d’événements indépendants s’additionnant, le système ne devient réellement déséquilibré que si un escroc arrive à mobiliser plus de 51% de la puissance de calcul de l’ensemble des participants à la loterie, ce qui est en pratique impossible…

En excluant donc cette possibilité, à moins qu’un État comme la Chine ou les Etats-Unis ne décide lui-même de prendre part à la maintenance de la blockchain (en attendant la sortie du super « exacalculateur » américain voulue par Barak Obama, aujourd’hui l’ordinateur le plus puissant du monde est chinois et développe une puissance de calcul de près de 40 petaflops, à comparer aux dix millions de petaflops environ généré par le réseau Bitcoin), on voit apparaître une forme de consensus en mouvement qui prend la forme d’une blockchain sur laquelle est écrit la vérité qui met tout le monde d’accord.

On parle de consensus distribué.

La ruine du joueur

Pour comprendre que la double dépense est quasiment impossible, mettons-nous à la place de l’escroc, appellons-le Bob, qui a reçu son téléphone portable et souhaite s’acheter une place de théâtre en plus. Entre le moment où il a signé la première transaction et celui où il a pris possession de son téléphone portable, plusieurs blocs ont été rajoutées à la blockchain, par exemple 6 pour fixer les idées.

Cela signifie concrètement que le vendeur a attendu 6 confirmations d’existence de transaction sur la blockchain avant de donner le droit à Bob de récupérer son téléphone portable. Il faut en effet savoir qu’il est très facile d’interroger la blockchain. On peut l’explorer avec un moteur de recherche comme le fait Google avec Internet.

Pendant ce temps d’attente, Bob a travaillé de son côté et eu le temps de rajouter dans son coin 3 blocs à la blockchain intitiale. On fait en effet l’hypothèse qu’aucun escroc sur terre, pas même Bob, ne peut mobiliser à lui seul plus de puissance de calcul que l’ensemble des personnes honnêtes de sorte que Bob avance moins vite que la blockchain « officielle ».

Il se retrouve alors dans une situation semblable au joueur de casino qui joue au jeu suivant avec la banque : à chaque tour, une pièce de monnaie est lancée. Cette pièce est truquée en faveur de la banque.

Si la banque gagne, elle remporte la pièce. Sinon, c’est Bob. Par ailleurs, à l’instant initial, la banque part avec un avantage : on suppose qu’elle est dès le départ plus riche que Bob de plusieurs pièces. Ce problème est une variante du problème dit de la ruine du joueur en mathématiques.

On peut montrer dans ces conditions que Bob n’a pratiquement aucune chance de rattraper son retard face à la Banque et de devenir plus riche qu’elle. Mathématiquement, la probabilité de réussite d’une double dépense tend exponentiellement (c’est-à-dire très rapidement) vers zéro avec le nombre de confirmation constaté par le vendeur. Ce calcul se trouve à la fin de l’article de Nakamoto.

« Dans le Temps ! »

Ainsi fonctionne la blockchain du Bitcoin. Je ne rentre pas dans les détails des preuves de travail proposées dont la difficulté est régulièrement adaptée aux succès précédents. En moyenne, il faut attendre environ dix minutes avant de découvrir un nouveau bloc. Je n’explique pas non plus la manière de regrouper les transactions entre elles au moyen d’un arbre de Merkle.

Pour simplifier l’exposé, j’ai aussi cru bon d’appeler « écrivains », ceux qui rajoutent des nouvelles pages à la blockchain. On les appelle d’habitude des mineurs car, étant rémunérés en cas de succès par de la création monétaire, tout se passe comme s’ils découvraient de l’or tels des mineurs dans une mine… Le lecteur qui souhaite aller plus loin trouvera en ligne un excellent cours de plus de trois cents pages rédigés par toute l’équipe de cryptographie de Princeton.

Plusieurs variantes du Bitcoin (Litecoin par exemple) ont été proposées sans toutefois rencontrer – du moins pour l’instant – le même succès. Toutes respectent les trois conditions énoncées plus haut : « péage » pour écrire et mécanisme de récompense aléatoire.

A la différence d’une blockchain maintenue par une banque centrale, il faut plusieurs vérifications dans la blockchain avant de s’assurer qu’une transaction donnée est bien enfouie sous un nombre conséquent de blocs et donc qu’elle est définitivement enregistrée.

Ainsi s’établit un consensus « dans le temps » comme dirait Proust ; un temps dont l’ordre de grandeur est donné par le nombre de blocs de la blockchain et qui peut s’accélerer subitement avec un écrivain frénétique ou au contraire ralentir avec un écrivain en panne d’inspiration… Il n’y a pas de temps précis.

On ne peut pas dire qu’un réel consensus s’établit toutes les dix minutes. Tout n’est qu’une affaire de probabilité. Au bout de six vérifications, la cause est semble-t-il totalement entendue. Il n’y a raisonnablement plus d’escroquerie possible à la double dépense.

Au delà du Bitcoin

Un bilan ?

Quel bilan faut-il tirer de l’aventure du bitcoin et des autres monnaies numériques ? D’abord un constat. Annoncé mort à de multiples reprises, le Bitcoin est toujours là et 15 millions de bitcoins y circulent.

Pour l’heure, sa blockchain est la plus sûre de toutes les blockchains existantes. S’il doit mourir, ce sera victime de son succès. L’enjeu pour lui est d’être capable d’augmenter la taille de ses blocs afin de permettre l’enregistrement d’un nombre plus important de transactions.

Aujourd’hui, elle ne peut enregistrer que 300 000 transactions par jour, ce qui est peu par rapport à ce que permet VISA par exemple. La start-up canadienne Blockstream, fondée par Adam Back (cryptographe cité par Nakamoto dans son article) et qui vient de recevoir 55 millions d’Axa, a proposé une solution qui semble reprise par la communauté bitcoin (« segregated witness »).

Elle a aussi proposé de créer des chaines collatérales (« sidechain ») pour résorber les embouteillages possibles dus aux transactions en attente d’enregistrement. Certains parlent également de remplacer les « preuves de travail » par des « preuves d’état » moins coûteuses en énergie. Sans même parler du gaspillage, aujourd’hui, les Chinois pour lesquels les coûts énergétiques n’entrent pas en compte sont nettement avantagés dans la course au nouveau bloc…

Le Bitcoin dépend de paramètres dont rien ne dit qu’ils ont été optimisés.

Pourquoi attendre en moyenne dix minutes entre chaque bloc et non cinq ? Pourquoi le nombre de bitcoins devrait-il être limité à vingt-et-un millions et non vingt deux ? Pourquoi la récompense aux mineurs devrait-elle être divisée par deux tous les 210 000 blocs et non 220 000 ?

Le Bitcoin et toutes les cryptomonnaies n’ont pas été suffisament étudiés du point de vue de la recherche académique. Sept ans d’existence, certes, mais pas sept ans de réflexion universitaire et dans des journaux spécialisés.

Le monde académique

Mais sur ce point les choses bougent, surtout aux Etats-Unis. Les universités de Princeton et Stanford se sont lancés dans la création de cours en ligne de qualité avec la participation des plus grands cryptologues des Etats-Unis. Gavin Andresen, le scientifique en chef de la fondation Bitcoin (et seul à posséder une « clé d’alerte » héritée de Nakamoto) a rejoint l’ « Initiative pour les Devises Digitales » à l’intérieur du « Media Lab » du MIT sous la direction de Brian Forde, ancien conseiller de la Maison Blanche. L’université de Pittsburgh vient de créer la revue Ledger (registre en anglais) avec un comité éditorial choisi.

Et la France ? Rien. A part quelques séminaires à l’Ecole Normale Supérieure, aucun recrutement universitaire, aucun cours sérieux pour scientifiques dans des masters. Ou presque. A l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci, nous avons été les seuls l’an dernier à donner cours sur ce sujet et nous espérons maintenant créer en plein coeur du quartier d’affaires de la Défense un centre de recherche sur ce thème à l’image de celui qui vient de s’ouvrir à l’Imperial College, à Londres. C’est cela ou rester spectateur de la recherche qui se fera ailleurs avec toutes les retombées possibles.

Citons également l’entrée en scène de la fondation Linux et son projet « Hyperledger ». Tous les scientifiques reconnaissent l’importance de la découverte de Nakamoto : il a apporté une contribution fondamentale à la jeune théorie des protocoles de confiance distribués.

Quelle qu’en soit l’issue, l’aventure du bitcoin restera dans l’Histoire comme une expérience sans précédent de création monétaire : un jour, un total inconnu a écrit un article de huit pages, sur une liste de cryptographie obscure, qui a changé le monde…

Un nombre important de développeurs travaillent à poursuivre l’oeuvre de Satoshi Nakamoto. Aujourd’hui, on n’en est qu’à la version 0.12 – même pas 1.0 ! L’ensemble des bitcoins représentent
entre 5 et 10 milliards de dollars. Auxquels il conviendrait de rajouter près de dix milliards d’investissement en faveur de start-up se proposant de reprendre cette technologie. Car il y a peut-être plus ambitieux encore que de créer une cryptomonnaie…

Blockchain, vous avez dit blockchain ?

Rappelons le problème général qui est celui des généraux byzantins : engendrer de la confiance parmi un ensemble de participants anonymes disposées de manière à priori aléatoire, sans « point » central et sans tiers de confiance. Ce problème est très difficile. Satoshi Nakamoto parvient à le résoudre dans le cadre particulier d’un réseau monétaire. Il incite les « honnêtes gens » à prendre part à la maintenance du système en les rémunérant et rend extrêmement compliqué – en pratique impossible – le travail des escrocs.

Par contre, si l’on se place dans un autre cadre, avec par exemple des acteurs bien identifiés ou un tiers de confiance, le problème est beaucoup plus simple. S’il ne s’agit que de construire une base de données distribuée, on sait faire depuis longtemps. Et inutile d’avoir recours aux subtilités des preuves de travail.

Ainsi, lorsque l’on évoque le mot « blockchain », il faut savoir de quelle blockchain il s’agit.

Récemment, Digital Asset Holdings, une start-up dirigée par Blythe Masters une ancienne opératrice de marché de JP Morgan au passé sulfureux puisqu’elle est à l’origine de la création des premiers Credit Default Swap (largement évoqués dans la crise des subprimes) a réussi une levée de fonds de plusieurs centaines de millions de dollars (BNP Paribas notamment y a pris part) en promettant d’apporter la technologie « blockchain » aux principaux acteurs du monde de la finance. Des partenariats avec des grandes bourses mondiales ont été annoncées.

Mais on ne connait pas les détails des projets. S’agit-il vraiment de mettre en place un réseau décentralisé anonyme sans tiers de confiance ? On peut en douter… Aujourd’hui, « blockchain » n’est pas seulement une machine à créer de la confiance comme l’a dit justement le magazine anglais The Economist, c’est aussi un mot clé à la mode permettant des levées de fonds spectaculaires…

La blockchain comme notaire

Écrire dans une blockchain revient à graver dans du marbre.

Dès le début, il était clair que l’on pouvait enregistrer autre chose qu’une liste de transactions financières.

Pour preuve, comme un pied de nez aux banques, dans le bloc genesis de la blockchain du Bitcoin, Satoshi Nakamoto a souhaité y inscrire l’empreinte numérique de la « une » du Times du 03 janvier 2009 expliquant que les banques sont au bord de la faillite (« The Times 03/Jan/2009 Chancellor on brink of second bailout for banks »)…

Tout le monde peut profiter de l’existence et de la sécurité du Bitcoin pour certifier des documents : acte de mariage, de décès, cadastre, testaments, diplômes etc., ce qui permet facilement d’établir de la confiance sur internet.

Les contrats intelligents

Ce n’est pas tout. On communique avec le réseau Bitcoin au moyen de scripts. Ces scripts font appel à un langage de programmation. Le script d’une transaction financière constitue en lui-même un petit programme très simple : Alice verse tout de suite 1 bitcoin à Bob par exemple.

Mais on peut imaginer d’autres programmes.

Par exemple, Alice verse 1 bitcoin à Bob dans 3 mois si l’avion qu’il doit prendre dans une semaine pour aller à Philadelphie a plus de trois heures de retard… On voit apparaître la possibilité de nouvelles formes de contrat, des « contrats intelligents » et des « oracles » qui sont des variables aléatoires externes au réseau. Ici, la durée du retard éventuel de l’avion de Bob. Mais un « oracle » peut aussi être un objet connecté.

Couplé avec l’internet des objets, le protocole blockchain promet des changements de société majeurs. Cela peut être un frigidaire qui commande directement et sans intermédiaire à un supermarché des biens de consommations qui risquent de manquer.

Un jeune canadien d’origine russe passionné du bitcoin lorsqu’il était adolescent explique maintenant au monde que le réseau Ethereum qu’il vient en partie de créer permet d’écrire plus facilement que le Bitcoin des scripts pour de tels contrats… Il a réussi à convaincre des programmeurs qui se lancent dans son sillage dans des start-ups basés sur Ethereum.

La sienne vient de lever plusieurs centaines de millions de dollars et le cours par rapport au dollar de la jeune monnaie, Ether qui sert de combustible au réseau vient de s’envoler. Sa valeur a été multipliée par cinq en quelques semaines… A quand la première bulle Ethereum ?

Que font les banques d’investissement ?

En pratique, rien. Ce n’est pas que la technologie ne les intéresse pas mais les directeurs de l’innovation semblent prêcher dans le vide.

Certes, elles ont pris des parts dans la compagnie Digital Asset Holding citée plus haut. Elles se sont aussi lancées dans un projet qui a fait grand bruit en octobre dernier : la création d’une grande blockchain entre elles, à travers un projet intitulé R3-CEV. Mais on n’en sait rien de plus.

On les imagine mal produire une nouvelle monnaie. En guise de blockchain, elles ne reprendront sans doute que l’idée d’une monnaie égale à une suite de signatures électroniques.

Pourtant la technologie blockchain pourrait leur rapporter gros comme l’a révélé un rapport de Santander publié l’an dernier.

D’abord, c’est en interne, la perspective d’une refonte globale de leur coûteux « back-office ». Ensuite, c’est la possibilité de se passer des chambres de compensation. Celles-ci prospèrent depuis la crise des subprimes et le règlement européen EMIR (ou Dodd-Frank pour les Etats-Unis).

Mais dans un monde où l’on sait maintenant que l’on peut se passer de tiers de confiance, leur importance est appelée à disparaître.

Enfin, au delà des banques d’investissement, il est légitime de penser à une blockchain privée gérée en commun par les principales banques centrales, ce qui permettrait de répondre instantanément et de manière concertée à un début de crise financière mondiale.

Des pièces colorées

Toute transaction étant publique, on peut reconstruire l’historique d’un ou d’une fraction de bitcoin depuis sa création par un mineur, ce qui revient à l’isoler mentalement (la plus petite fraction possible d’un bitcoin s’appelle le « satoshi » ; il correspond à 0, 00000001 bitcoin). On peut isoler ainsi du reste du réseau certains bitcoins dits colorés (« colored coins »).

Leur différence essentielle par rapport aux bitcoins est qu’à priori leur nombre est constant et ne sont pas soumis à la création monétaire : on ne peut pas créer des pièces colorées.

En leur attribuant artificiellement une signification issue du monde réel, on peut ainsi faire circuler très simplement toutes sortes d’actifs bien éloignés des bitcoins comme par exemple des titres de propriété, des actions ou des obligations.

Toute la finance dans son ensemble peut ainsi bénéficier de la sécurité apportée par les algorithmes de cryptographie. La cryptographie est tout simplement en train de redéfinir les possibilités de faire du commerce en établissant de la confiance sur internet. Plus d’intermédiaire pour envoyer de l’argent à l’autre bout de la planète. Plus besoin d’attendre une semaine. Frais de transaction nuls ou quasi-nuls. Nous ne sommes qu’au début de la cryptofinance.

Internet et Blockchain

Plusieurs possibilités réellement innovantes de la blockchain ayant été mises à jour (contrats intelligents, cryptofinance), certains parlent d’une nouvelle révolution à l’image d’internet. Y aura-t-il une seule blockchain (la blockchain du Bitcoin, de Ripple ou d’Ethereum ?) ou bien des blockchains privées ? Certains estiment que les blockchains privées n’ont pas plus d’avenir que les intranets
apparus au début des années AOL et disparus avec lui… L’avenir le dira.

Quoiqu’il en soit, regardons un peu l’histoire d’internet.

Que reste-t-il des travaux précurseurs de Louis Pouzin et du projet  français « Cyclades » des années soixante-dix ? Que reste-t-il des recherches de Tim Berners-Lee au CERN et du « world wide web »  inventé en 1989 ?

Sous l’impulsion de l’administration Clinton,  internet qui n’est pourtant pas une invention américaine s’est marchandisé et est passé sous contrôle américain avec l’ICANN à la tête de la gouvernance qui dépend directement du département du commerce américain.

Aujourd’hui la France, suite aux révélations de Snowden notamment, demande à revenir sur cette gouvernance. Mais le « mal » est fait. Google, Amazon, Twitter, Facebook sont les conséquences de la passivité et la division des Européens dans les négociations avec les Américains au début des années quatre-vint-dix. Aujourd’hui disons-le, l’Europe est devenue une colonie numérique américaine tout comme elle l’est déjà du point de vue financier. Le travail d’une banque d’investissement européenne ne consiste-t-il pas aujourd’hui à optimiser ses ratios réglementaires imposés par Bâle 3 et à financer l’économie américaine en achetant des obligations américaines plus rentables qu’ailleurs (avec l’argent de la BCE et loin des besoins de l’économie européenne) ?

La blockchain, au contraire, est un logiciel libre. Si l’on ne veut pas qu’elle connaisse le même sort qu’internet compte-tenu des recherches déjà engagées outre-atlantique, il est temps de soutenir ceux qui la font vivre : développeurs, chercheurs, entrepreneurs.

Un premier pas pour une reconquête de l’indépendance européenne ? L’enjeu économique est peut-être en effet beaucoup plus vaste qu’il n’y paraît.

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Applications Big Data : exemples de projets de fin d’études en école d’ingénieurs

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Projets 2015-2016 de 5e année du cursus d’élève ingénieur de l’ESILV, promo 2016. Le projet d’innvoation industrielle en 5e année permet à l’élèe-ingénieur de mettre en oeuvre ses compétences d’ingénieurs et de management de projet.

Tout au long du cursus, sur des thématiques proposées par les entreprises partenaires de l’école, les étudiants élaborent en petits groupes des projets sur la base de problématiques concrètes. Le projet d’Innovation Industrielle de 5e année doit permettre à l’élève de valoriser son travail vers l’extérieur et augmenter sa visibilité auprès des entreprises. Quelques exemples de projets autour du big data, data science, deep learning …

ARPT Patrimondi – Application Android & WebApp UNESCO

Joshua BARETTE (chef de projet) – Anir BEN CHABANE – Steeven LY

Ce projet s’inscrit dans le contexte d’un projet plus large traitant des enjeux de la « patrimonialisation » ou de l’observation de comment se construit le patrimoine culturel global dans le cadre de la mondialisation.

L’objectif de notre projet est de permettre un ou plusieurs moyens de visualiser et d’interpréter les flux touristiques au sein de et entre 5 sites du patrimoine mondial de l’UNESCO que sont : Les temple d’Angkor au Cambodge, La médina de Marrakech, Le Vieux-Québec, les concessions internationales de Tianjin en Chine, ainsi que la culture du Tango.

Les données Big Data sont issues de traces numériques laissées sur les réseaux sociaux comme Instagram, Flickr, TripAdvisor, Panoramio et Hotel.com. Ces données comprennent notamment des informations sur les lieux visités, des coordonnées GPS, des photographies, des tags attachés aux photos des informations sur les utilisateurs et éventuellement des notes laissées sur des hôtels/restaurants/lieux touristiques.

Plus d’infos

Précrime – Analyse des données criminologiques de San Francisco

David DUPUIS (chef de projet) – Pierre COMALADA – Jérémie CHEVALLIER – Nicolas BONICHON

Le but du projet est de prédire la catégorie des délits qui ont eu lieu à un certain moment et dans un certain lieu à San Francisco. Ce projet est réalisé dans le cadre d’un concours de Data Science organisé par la plateforme Kaggle.

En effet Kaggle, organise des concours Internationaux sur le thème de la Data Science. Ce concours prend place de juin 2015 à juin 2016. Plus de 936 équipes et 1209 candidats participent à ce concours international à but éducatifs pour les curieux de la data science.

Pour participer à ce concours « Classification des Crimes à San Francisco », il nous a été nécessaire de générer des modèles de prédiction basé sur les différents types de délits, en utilisant des algorithmes de Machine Learning et plus particulièrement grâce au Deep Learning.

Plus d’infos

SmartCube – Données des transports communs parisiens en temps réel

Arthur ELIE (chef de projet) – Alan CHAN – Bruno LUCAS

Le projet SmartCube a pour objectif de proposer une plateforme permettant la gestion et la mise en relation d’objets domotiques. La plateforme Jeedom est un logiciel open source qui facilite grandement cette gestion. Grâce à sa flexibilité et aux nombreux paramètres de personnalisation, chaque utilisateur peut créer sa propre domotique Jeedom.

Notre projet SmartCube se place donc dans la continuité de ce projet déjà bien abouti, et consiste à offrir aux utilisateurs de Jeedom une nouvelle fonctionnalité « RATP » permettant de récupérer les données des transports en communs parisiens en temps réel et permettre de faire interagir ces données avec leurs objets domotique tel qu’un réveil.

Par exemple, l’utilisateur peut ainsi décider de faire sonner son réveil 30 minutes plus tôt en cas de perturbation sur la ligne. Ce projet vise également à mettre en lumière la plateforme domotique Jeedom qui propose une architecture très intéressante et invite élèves et développeurs du dimanche à s’y intéresser de plus prêt.

Plus d’infos

Grand Paris – Application Web de visualisation du métro parisien

Nicolas YUE (chef de projet) – Ilan BENSOUSSAN – Jing LI – Liuyi LI

Le Grand Paris est un projet de grande envergure, qui prendra place entre 2018 et 2030. L’intérêt principal du Grand Paris est d’améliorer le système de transport en commun parisien en apportant, par exemple, la création de 4 nouvelles lignes de Métro.

Notre projet est une Application Web permettant une visualisation de données sur le comportement touristique au sein du réseau de transport parisien (focus sur le Métro). Pour cela, nous avons eu recours à une quantité massive de données provenant de sites de réseaux touristiques tels que Tripadvisor ou Panoramio, représentant des photos prises par des touristes…

En analysant et visualisant les données proches des stations de Métro dans une approche Data Science, l’équipe a réussi à déterminer le comportement touristique dans Paris en fonction de différents facteurs comme la date et les saisons, la nationalité, le sexe et l’age. L’application permet aussi la visualisation des données sur les nouvelles lignes de Métro (15 à 18).

Plus d’infos

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Les dernières gouttes de pétrole seront pour l’aviation, ou l’aviation sera autre chose !

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Quel avenir pour l’aviation dans un monde où le pétrole se rarefie ? Y-a-t il une alternative crédible au kérosène comme carburant pour l’aéronautique civile ? Questions débattues en rétro fiction par Florin Paun, Onera, à l’occasion du 1er Design Prospective Talk co-organisé par Orange et le Pôle Léonard de Vinci.

Florin Paun est à la fois directeur-adjoint innovation industrielle à l’ONERA et théoricien de l’évolution des modèles et outils d’innovation, et notamment l’auteur de l’ouvrage « J’innove, donc je suis ».

Constat en 2036 : comme prévu, le trafic aérien a doublé depuis 2016, et passe de 4 à 10% des émissions mondiales de CO2, malgré une consommation record de 2.6l de carburant par passager tous les 100km… Quid des évolutions possibles ? La suite de l’histoire en vidéo :

Design Prospective Talk 2035

Séance exceptionnelle du Club Open Prospective : 12 pitches / 12 thèmes traités en rétro-fiction en 10 minutes.

Les membres du cub qui se sont prêtés à cet exercice vous racontent l’histoire des innovations, des ruptures d’usages qui ont marqué les 20 dernières années de 2015 à 2035.

Plus d’infos sur Design Prospective Talk 2035

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Dates de rentrée 2016-207

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C’est la fin de l’année… en cette période de résultats finaux des concours d’entrée, concours avenir, concours e3a/PT, résultats du bac, il est temps de se projeter vers les dates de rentrée 2016-2017 pour aborder une nouvelle année en école d’ingénieurs !

L’ensemble de l’équipe pédagogique de l’ESILV, école d’ingénieurs généraliste au coeur des technologies numériques accueillera ses élèves-ingénieurs et nouveaux intégrés, prépa intégrée et cycle ingénieur aux dates suivantes pour la rentrée 2016 :

  • 1ère année : 05/09/2016 à 9h15 en AMPHI C
  • 2e année : 06/09/2016 à 9h  en AMPHI D
  • 3e année (apprentissage) : 05/09/2016 à 13h30 en  L206
  • 3e année (nouveaux intégrés) : 12/09/2016 à 10h30 en AMPHI C
  • 3e année : 10/10/2016 9h30 en AMPHI C
  • 4e année (apprentissage) :  07/09/2016 à 9h30 en L206
  • 4e année : 05/09/2016 14h30 en AMPHI C
  • 5e année (apprentissage) : 05/09/2016 à 16h30 en  L106
  • 5e année : 06/09/2016 à 11H30 en AMPHI C

Fermeture estivale été 2016

A noter,  le Pôle Léonard de Vinci ferme ses portes du vendredi 29 juillet au soir au mardi 16 août au matin. Les dossiers d’inscription encore en cours à cette période seront traités à partir de la réouverture.

En cas de questions, contacter le service des admissions au 01 41 16 70 98 (Manon) ou au 01 41 16 71 03 (Valérie).

Souvenir … la rentrée 2015

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Elles Bougent au Mondial de l’Automobile 2016 : Les filles et l’industrie, Connected to Mobility !

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L’ESILV est partenaire de l’association Elles Bougent, qui vise à promouvoir les métiers de l’industrie et les carrières scientifiques auprès des jeunes filles étudiantes, lycéennes et collégienne, avec un mot d’ordre : Oser.

Au programme de cette journée : un accès au Mondial de l’Automobile de Paris dans le cadre d’un évènement dédié, des rencontres avec des marraines en poste dans le secteur de l’automobile chez des constructeurs ou des équipementiers, un concours sur le thème Connected to Mobility, une conférence plénière sur les métiers et carrières de l’industrie automobile.

Un évènement unique auquel ont eu accès les élèves-ingénieures de l’ESILV, mais également des élèves de lycées : un mot revient constamment dans les paroles des marraines d’entreprises auprès des jeunes filles : Oser.

Promouvoir le secteur automobile et plus généralement les carrières dans l’industrie autour de rencontres avec des femmes ingénieures en poste qui partagent leurs expériences et livrent leurs témoignages, c’est le concept de l’association Elles Bougent : susciter des vocations par l’exemple.

ALTEN, BOSCH, Faurecia, FIEV, ISAT, Plastic Omnium, Renault, Segula Technologies, SNECI, TRW, Valeo, la liste des partenaires du secteur automobile pour ces rencontres au féminin, mobilisés pour accueillir sur les stands de Paris Expo Porte de Versailles plus de 150 étudiantes en école d’ingénieurs et lycéennes en filière scientifique.

 

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